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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 05:04

Vous vous souvenez du Dimanche 27 janvier 2013 ?

 

Naturellement : Manifestation monstre des pros « mariage pour tous » : 300.000 « pédestres » (sans jeu de mot SVP), 120.000 d’après la Préfecture.

Au moins trois fois moins que la précédente, celle des « anti » qui reviendrons d'ailleurs le 16 mars sur mon pavé parigot, tellement ils ont aimé.

Avec des slogans pas piqués des vers, genre : « François, on est derrière toi ! Si tu recules, nous on t’encule ! »

Charmants, les « petits-jeunes »…

 

Je vous avais indiqué que comme à mon habitude (depuis les années lycée), quand je monte une grève (ou une manif’), je la casse aussi sec.

Bon, c’est kon de ma part, je sais, mais c’est comme ça.

Et que donc j’avais embringué plein de « pros » à ne pas y aller pour fêter le départ à la retraite bien méritée de quelques « syndiqueux », « cégété-tété » qui tenaient à m’avoir en pension à cette occasion, et pas qu’en photo.

Les nouveaux pensionnés vont bien, rassurez-vous : Ils n’ont jamais eu autant d’activités depuis qu’ils ne bossent plus.

Ça leur change enfin la vie !

Tant mieux.

 

Vous connaissez mon point de vue sur le mariage des carpes et des lapins : Ils font ce qu’ils veulent si ça peut les rendre heureux du moment que je ne suis pas concerné directement. Quoique, pour régler leurs cas fiscaux (puisqu’il ne s’agit que de ça de mon point de vue), on peut y regarder à deux fois.

Mais comme je l’ai déjà dit, on avait déjà des solutions idoines et assez simples à mettre en place : L’époque est aux autoroutes de la pensée, plus à la poésie indescriptible des chemins de traverse qui mènent aux mêmes buts.

Sur ces sujets, il n’est jamais permis de critiquer les imbéciles, mais en revanche, on peut et on doit en rigoler, comme de tout le reste, dès que c’est possible.

Sans se moquer : Nous sommes jamais nés que pour « mieux en rire » et d’éviter de blesser, froisser, ceux qui ne sont « pas pareils » que nous-mêmes !

Un peu de respect, quoi !

 

De toute façon, le mariage même hétéro, c’est déjà une vaste konnerie, qui n’a que l’avantage de faire faire la fête à quelques privilégiés. Tant pis si on ne s’en rend compte qu’une fois consommé.

Et puis ça permet de retrouver la famille, même la « fâchée » (quoique…) et de piquer dans les assiettes d’autrui à peu de frais (quoique…).

Voire de draguer de la gueuze en manque d’affection : Mais elles deviennent rétives avec l’âge.

Bref, de se marrer un peu !

 

Les prises de retraite, pareil. Mais là, ce sont des vieux croûtons et des vielles croûtonnes qui te nous causent de la manif’ à laquelle ils ne sont pas.

Et au passage devant le buffet, je note une tête d’intello au physique d’ex-soixante-huit-tard (qui a trop cru Brel quand il chante qu’il « est trop maigre pour être malhonnête »), les lunettes sur le bout du nez, le cheveu dégarni et en bataille, qui doit faire prof’ de lettre moderne dans le civil pour la grande « eh-duc-nationale ».

Syndiqué, bien entendu, même si je n’ai pas compris où.

Ce n’est pas possible autrement.

Je restitue le discours comme je peux, naturellement, avec beaucoup de gâchis. 

 

« Le mariage pour tous ? Une supercherie linguistique doublée d’un mensonge ».

Arf, ça débutait bien, n’est-ce pas, en plein à contre-courant de l’opinion dominante du moment comme j’aime bien le faire : Un mek qui me pique la vedette, ce n’est pas courant ! Alors ça se respecte aussi, hein !

Mais en plus, il développe. Et bien mieux que moi je ne saurai le faire !

 

« Dans le concert des arguments développés par les « pour » et les « anti » mariage gay, il est une voix qu’on n’a jamais entendue : Celle de la langue française. »

Je corrige à la volée : « Francilienne ! »

« J’ai toujours attaché une grande importance à la valeur des mots. Choisir le mot exact, c’est à la fois s’assurer qu’il exprime parfaitement ce que l’on veut dire mais c’est aussi s’assurer que l’on sera bien compris de son auditoire. »

Dans le domaine juridique, on essaye de faire pareil et de placer les virgules à la bonne place…

 

Évidemment, il n’attendait que l’occasion d’une question pour poursuivre. « Premier exemple : La notion de « couple » homosexuel est-elle adaptée ? La réponse est non. »

Ah bon ? C’est quoi alors ? Un essieu sur lequel est monté un binôme de roues ?

« Si l’on se réfère à la terminologie du « Bon Usage », l’assemblage de deux éléments de même nature ne constitue pas un « couple » mais une « paire ». Ainsi, on dira une paire de ciseaux, une paire de lunettes et non un couple de ciseaux ou un couple de lunettes. Il en est de même pour les êtres vivants. »

Ah oui, effectivement : Deux bœufs assemblés sous le même joug forment une paire de bœufs et non un couple de bœufs. Idem pour les prétentieux et les pédants.

D’ailleurs accouple-t-on les bœufs dans la vie de tous les jours ?

Les pédants parfois, j’admets.

Je n’ose pas le : « Et dans la deudeuche ? », pour les deux-chevaux… De toute façon, il est déjà loin…

« Deux jumeaux de même sexe constituent une paire de jumeaux et non un couple de jumeaux. »

Mais eux ne sont pas mariables ensemble !

 

« La langue française (francilienne…) nous indique clairement que la notion de « couple » repose sur un principe de différenciation et d’altérité. Le couple, c’est un homme et une femme unis par des relations affectives, physiques ».

La distorsion sémantique à laquelle on s’adonne chaque fois qu’on évoque un « couple » homosexuel crée une confusion dommageable que rien ne peut justifier, pas même une évolution des mœurs.

Il s’agit bien ici d’appeler un chat « un chat ».

Et on débat un moment sur « l’altérité » ou non d’un « couple d’homo » qui va justement au-delà de la paire, une paire, ne faisant pas nécessairement un couple.

 

Deuxième thème : Qu’est-ce qu’un parent ?

« La reconnaissance officielle du « couple » homosexuel entraîne nécessairement – tout le monde le sait – une modification du Code Civil. La disparition des mots « père » et « mère » au profit de la notion de « parent 1 » et « parent 2 » (Et moi je veux être « princesse-première »… en rapport avec un conte pour enfant que je racontais à « ma nichée » pour qu’elle s’endorme… dans le temps !) n’est en fait qu’une supercherie linguistique doublée d’un mensonge puisque le mot désigne étymologiquement les deux personnes, père et mère, qui conjointement sont à l’origine de toute naissance. »

Et « ça » s’emboîte, par hasard ?

En latin, le verbe parere veut dire « engendrer » pour le père, et « enfanter » pour la mère.

Il y a des nuances, comme ça, dans le langage juridique, qui distinguent un demi-frère « utérin » d’un demi-frère « consanguin » excluant des demi-frères « germains ».

Je vous expliquerai une autre fois.

« Comment peut-on expliquer à un enfant que ce mot de « parent », quel que soit son numéro, s’applique à une personne qui est totalement étrangère à sa naissance, un clandestin en quelque sorte ?

La loi peut-elle cautionner ce mensonge ? »

Bé oui : Les lois de finances ne font que ça depuis toute éternité.

 

« Ces deux exemples suffisent à démontrer que la terminologie avancée par les partisans de la loi n’est qu’un écran de fumée destiné à masquer une stratégie plus sournoise », scande-t-il !

Oui admettons, mais juste pour lui faire plaisir (et parce qu’il n’aime manifestement pas être contredit dans ses raisonnements de lettré).

D’autant qu’il me semble en effet que les partisans du « mariage pour tous » se soient déjà engouffrés dans une brèche : La même incohérence du projet de loi qu’il souligne de son côté.

« Une incohérence interne à la loi : Un « couple » homosexuel est par définition stérile. Il est donc logique que les homosexuels aient recours à des artifices s’ils veulent avoir des enfants. C’est le sens de leur revendication première : Le droit à l’adoption, baptisé outrageusement « droit à l’enfant ». »

Et c’est lui qui en cause, alors qu’il n’en a pas eu (avec sa femelle à lui que personne ne lui revendique), pour s’occuper de ceux des autres ?

 

Le « droit à l’enfant », si chacun savait avant de les faire ce que ça représente comme nuits blanches et trous dans l’estomac quand ce n’est pas de nœuds au neurone, l’humanité aurait déjà disparu depuis très longtemps !

« Le projet de loi prévoit cette disposition mais interdit la PMA (procréation médicalement assistée pour les femmes) et la GPA (gestation pour autrui pour les hommes c’est-à-dire le recours possible à une mère porteuse). Comment justifier cette contradiction alors que la loi du « mariage pour tous » est présentée comme une extension des droits ? »

Bé oui : C’est un tout, un package. C’est bien ce qu’on reproche au texte à venir, même si certains s’en défendent.

 

« Les pros ont clairement démontré que les homosexuels entendaient s’appuyer sur cette contradiction pour pousser plus loin leurs exigences. Le recours à la PMA, exclue dans un premier temps, pourrait faire l’objet d’un amendement présenté par les députés de la majorité. »

Ce sera plus vraisemblablement une prochaine loi sur la famille, qui circule déjà entre les services : Je ne l’ai pas encore eu en main…

« Cette concession, logique en elle-même, met à nu la vraie nature du débat. Le « mariage pour tous », présenté au départ comme l’objectif essentiel, apparaît de plus en plus clairement comme un simple point de passage, une étape transitoire pour obtenir « in fine » une égalité de droit pleine et entière avec les couples hétérosexuels stériles. »

Merde alors : Mes homos ne seront donc jamais « égaux », alors ?

Je ne le savais pas à ce moment-là, mais depuis, les anglais sont passés outre sans même en débattre vraiment.

Mais eux, ils ont le « flegme-britannique » de réputation internationale pour avaler n’importe quoi, même du thé : C’est dire !

 

« Oui Infré ! D’ailleurs le droit à l’adoption ne changera pas grand-chose à la situation des homosexuels, vu les réticences de la plupart des États à confier des enfants à des homosexuels. C’est donc bien sur la PMA et la GPA que se concentrent toutes les pressions. Une fois acquis le droit à la PMA pour les femmes homosexuelles, comment interdire aux hommes, au nom de ce même principe d’égalité, d’avoir recours à la GPA ? Si c’était le cas, il y aurait là une discrimination incompréhensible, voire une injustice, tout à fait contraire à l’esprit même du projet de loi. »

Bien raisonné… Sauf que je vois mal une « paire » de lesbiennes avoir recours à la GPA… Quoique…

Mais bon, ça ne change pas le lard en du cochon non plus, hein !

 

Mais il va plus loin encore : « Il est une autre supercherie linguistique qu’il convient de dénoncer et qui tient au discours même des homosexuels. Pendant longtemps, leur combat a été placé sous le signe du « droit à la différence », droit qui leur a été reconnu par l’ensemble de la communauté nationale avec la création du PACS. »

Et c’est bien vrai qu’aujourd’hui, « le thème du « droit à la différence » a totalement disparu du glossaire homosexuel. Bizarre ! »

Ce virage à 180 degrés le surprenant de son côté « et pourtant personne ne s’en étonne. »

Moi, j’approuve pour n’avoir jamais reconnu le moindre « droit » à une quelconque différence dans une République qui se veut égalitaire !

Bref, mêmes les homos « rentrent dans le rang ! J’en suis fort heureux ».

Restera ensuite à y faire revenir tous les communautarismes et à convertir tout le monde au « papisme-catholique » !

Il a dû me prendre pour un fol-dingue, vu son regard sur moi à ce moment-là !

C’est ça de voter à gôche : On en devient facho à la longue…

 

D’ailleurs je reconnais avec lui que « le slogan « le mariage pour tous » est plus rassurant et plus rassembleur que « le droit à la différence » jugé sans doute trop « clivant » pour employer un terme à la mode, un concept dépassé en tout cas que l’on range sans complexe au rayon des accessoires. Au contraire, « le mariage pour tous » sonne comme un appel à la fête, à la fusion universelle de toute l’humanité, en somme une préfiguration du « paradis pour tous ». Qui peut résister à un tel programme ? »

Même pas Michel Polnareff. (Notez qu’on peut me voir à plusieurs reprises sur cette vidéo-là : Je suis un peu à droite à une dizaine de mètres de la scène ! Vous ne pouvez pas me rater…)

 

Et moi de lui rappeler « que le PACS a eu si peu de succès auprès de la communauté homosexuelle alors que cet aménagement de la législation était notoirement prévu pour elle seule » !

« Effectivement », renchérit-il « Si le mariage présente tant d’attraits, comment expliquer que tant d’hommes et de femmes, de la base jusqu’au sommet de l’État, choisissent l’union libre c’est-à-dire le non-mariage ? »

Nombre d’homosexuels vivent leur vie le plus naturellement du monde sans réclamer nécessairement le passage devant Monsieur le Maire. « Certains même s’étonnent de ce déchaînement médiatique sur une question qui leur est totalement étrangère. »

 

« Les Romains eux-mêmes, qui pratiquaient librement et indifféremment les deux formes de sexualité, n’ont jamais songé à remettre en question ce mode d’organisation de la famille pour une raison très simple mais essentielle : Cette structure de la cellule familiale est la seule à garantir la filiation. Grands législateurs, ils ont toujours tenu à préserver ce socle de l’organisation sociale. Quant à l’adoption, très courante à Rome, elle a toujours été soigneusement encadrée par tout un arsenal juridique de manière à préserver l’intégrité des liens du sang. De ce fait, l’adoption n’était juridiquement admise que dans le cadre d’une famille déjà constituée et sur le modèle du couple hétérosexuel. »

Là, le « lettré », il a raison. Quoique les romains adoptaient surtout le fruit de leurs ébats hors mariage et avaient aussi droit de vie ou de mort sur les autres.

Et justement, « mon lettré » devrait dépasser le niveau de la « sémantique-appliquée » et réfléchir un peu à quoi tout cela mène…

À la destruction de la cellule familiale (comme la théorie du genre) : Un constat déjà passé dans la vie courante et les mœurs, me semble-t-il.

Mais je n’ai pas le temps de l’aiguiller sur cette voie : Il poursuit sur la sienne.

Et ce n’est pas mal non plus :

 

« Il y a plus grave : La stérilité naturelle du « couple homosexuel » induit nécessairement l’intervention d’un tiers de l’autre sexe pour le rendre fécond. Dès lors, l’accès à la PMA ou à la GPA, quelle que soit la procédure adoptée, c’est-à-dire avec ou sans rapport sexuel, conduit à s’interroger sur la nature de ce prétendu « couple » qui ne peut assurer à lui seul son désir d’enfant. Ce qui revient à dire que le contrat de mariage que signeraient deux personnes de même sexe inclut nécessairement l’intervention prévisible d’une troisième personne. Il ne s’agit donc plus d’un « couple » mais d’une « triade », une forme d’adultère biologique accepté et reconnu par la loi », s’exclame-t-il sur le ton scandalisé qui sied à son propos et attire « la minette » pas forcément féconde.

Le cocufiage légal, en quelque sorte : Est-ce bien un mariage, au juste ?

Quoique… c’est assez sympa les « trios » : Il devrait essayer, lui, sa femme et la co-pine de sa femme… !

 

Il persiste de son côté sur son terrain qu’on sent désormais très préparé longtemps à l’avance : « Sans parler des inévitables dérives financières qu’entraînera nécessairement la recherche effrénée de donneurs et de mères porteuses. Dans certains pays, on assiste déjà à des combinaisons multiples où les homosexuels s’adjoignent – pour un temps ou pour longtemps et moyennant finances – le concours d’une ou plusieurs personnes pour mener à bien leur projet. Nous sommes là devant le risque majeur d’une marchandisation de l’enfant et par extension de la vie humaine. »

On y est déjà, eh-ho !

Va donc te faire faire une FIV à madame (même et surtout si elle n’a plus l’âge) : Ça coûte chaud au porte-monnaie !

 

« L’embryon devient un objet de convoitise assimilable à n’importe quel produit de consommation. Dans un proche avenir, on peut même imaginer l’achat en pharmacie de paillettes de sperme ou d’ovules congelées qu’on pourrait se procurer aussi facilement que la pilule contraceptive ou le Viagra, le tout remboursé par la Sécurité Sociale, au nom de ce « droit à l’enfant » brandi comme un dogme par les partisans de la loi. »

Ce qui m’a inspiré le post suivant, mais sur d’autres références, dois-je avouer.

Et puis l’idée d’acheter du sperme « sur étagère », dans un supermarché, ça serait très rigolo finalement !

« C’est un dangereux « cheval de Troie » qu’on introduit dans la législation française. » (« Gauloise » : Les francs, y’en a plus beaucoup…)

 

Ce qu’il y a d’assez drôle, c’est que toute sa diatribe, pour rigolatoire qu’elle soit, tombe dans un éclat de rire absolu quand un peu plus tard, chez « la voisine » (celle au poste de télé), ou en « streaming » ultérieur, j’ai pu repérer dans le cortège des partisans de la loi « le mariage pour tous », une banderole avec un slogan intéressant : « UNE PAIRE DE MERES VAUT MIEUX QU’UN PERE DE MERDE » !

Pas un couple, donc !

Une aubaine ! L’union de deux femmes serait donc reconnue comme une « paire » et non comme « un couple » par elles-mêmes…

À croire que les arguments en faveur du mariage homo s’effondrent d’un coup tout seul devant cette évidence étalée sur un bout de tissu.

Lumineux !

J’ai eu du mal à me remettre de « l’émotion-rigolatoire » que cette vision a pu faire naître au tréfonds de mon unique neurone en repensant à mon bonhomme !

Si, je vous assure.

 

Je tenais à partager cette expérience, d’autant que pendant ce temps-là, la dette publique et la ruine nationale enflent de jour en jour… tous les jours !

Bonne Dimanche à toutes et tous, mais songez-y.

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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 05:09

Une voiture électrique aux 24 heures du Mans

 

Elle y fera ses premiers tours de roues en essai officiel, côte à côte avec les 55 voitures essence ou diesel.

Et ce ne sera pas qu’une démonstration, la « Green GT H2 » participera bien à la course des 22 et 23 juin suivant. En occupant le stand 56…!

Bon, elle va y participer, mais hors classement…

La « Green GT H2 », une voiture électrique pile à combustible Hydrogène, de 400 KW de puissance (543,85 CV).

 

En plus, elle fait « du bruit », parce que des compresseurs qui amènent l’air sous pression à la pile à combustible tournent à 120.000 tr/mn. Les ingénieurs ont installé de nouvelles soupapes de décharge pour améliorer la réponse et travaillé à protéger la pile qui est l’investissement majeur.

La chaîne de traction (l’ensemble moteur/transmission) et l’électronique de contrôle sont déjà largement au point, bénéficiant des 4 ans de développement sur les projets précédents de GreenGT.

Ils ont validé le fonctionnement de la pile au banc, faisant fonctionner un stack 220 heures et embrayé sur un autre cycle d’essai, cette fois avec une simulation du tracé du circuit du Mans.

« En fait, comme pour un moteur thermique, il faut établir une cartographie du système ». Pendant l’hiver le travail de préparation de l’auto entière se fera sur banc roulant comme on le fait pour des voitures de course traditionnelles avant de mettre l’auto sur la piste dès que tous les tests auront été menés à bien.

 

La solution électrique-batteries n’est pas viable pour une course du type des 24 heures du Mans. Simplement en termes d’énergie nécessaire, sachant que le circuit du Mans nécessite une pleine charge pendant 75 % du tour et que dans son cas, développant 400 kW, il faudrait environ 1,5 tonne de batteries pour tourner une demi-heure !

Sans compter la problématique de les changer, et toutes les autres contraintes logistiques.

La pile à combustible est une technologie bien maîtrisée, largement utilisée dans l’aérospatiale depuis plus de 50 ans, et il y a de bonnes raisons pour ça : Elle est sûre, elle est fiable et éprouvée, le rapport poids-puissance est très favorable et elle est insensible aux accélérations importantes.

Tous avantages qui s’appliquent tel quels dans le cadre de la compétition automobile.

Mais par rapport à la technologie existante il faut tout réinventer, c’est un territoire vierge. Et on entrevoit déjà des marges de progression très importantes. Par exemple, les deux réservoirs d’hydrogène, qui proviennent d’applications industrielles, pèsent 70 kilos. Or, aux États-Unis il existe des réservoirs équivalents à homologuer qui ne pèsent qu’un peu plus de 30 kg.

Et un gain de 80 kg, c’est colossal pour une voiture de course.

De même, le câblage électrique actuel utilise du cuivre. Il y a 50 kg de cuivre dans l’auto. « Si nous remplaçons ces câbles par de la fibre de carbone, nous tombons à 7 kg ».

 

L’objectif de cette première participation est de tenir 24 heures avec le niveau de performance fixé par l’ACO, c’est-à-dire 75 % ou plus des meilleures voitures en termes de temps au tour.

Par comparaison, une Audi R10 TDI de 925 kg, tourne avec 650 cv à 4.500 tr/mn, deux turbos pour un moteur V12 de 5,5 litres. Avec un réservoir de 90 litres, elle parcoure 5.169 km en 24 heures et s’arrête 27 fois aux stands pendant la course, soit à peine 191 km entre chaque ravitaillement.

La « Green GT H2 » pèse 1.230 kg pour une puissance équivalent, mais avec une masse 33 % supérieure…

« Ça va jouer évidemment, mais nos simulations nous donnent un niveau de performance correct. On veut surtout montrer au public, qui est sceptique vis-à-vis des voitures électriques, que les voitures à pile à combustible sont une réelle solution ».

Et montrer qu’on peut aller au bout et être compétitifs avec cette technologie.

Le couple est certes important mais il est progressif et sans rupture, « ce qui nous permet d’être moins violent avec les pneus que les autos actuelles ».

Cela intéresse beaucoup Dunlop qui peut développer des enveloppes spécifiques.

De plus les deux roues arrière sont découplées et la propulsion peut être gérée de façon très précise ce qui ouvre beaucoup de possibilités au niveau de la motricité.

On peut même envisager dans l’avenir d’ajouter des roues avant motrices, comme le fait Audi avec les moteurs électriques de l’e-Tron Quattro.

 

La FIA a homologué la voiture « après le crash-test que nous avons décidé de passer avec les réservoirs installés. Nous avons démontré que la coque et les réservoirs étaient solidaires, et qu’il n’y avait pas de problème de sécurité. »

Il faut savoir que la voiture embarque environ 2 × 150 litres d’hydrogène, ce qui représente seulement 8 kg, pour un relais de 40 minutes (au lieu de 50 pour les véhicules à essence), utilisant environ 300 kg d’hydrogène sur 24 heures là où les thermiques consomment pas loin de deux tonnes de carburant.

Il y a donc au maximum dans l’auto 8 kg d’hydrogène à un instant donné, c’est très peu, et les réservoirs sont exceptionnellement résistants.

 

La voiture de course est une vitrine sur la technologie employée, utilisable pour d’autres supports : « Nous travaillons sur des véhicules qui se prêtent bien à l’intégration de la pile à combustible de forte puissance, comme des camions ou des véhicules industriels. Nous avons d’ailleurs commencé à travailler sur un projet de dameuse. Au lieu de rejeter des gaz polluants sur les skieurs, imaginez qu’elle monte les pistes en rejetant justes de la vapeur d’eau… »

 

Avec le Grand Prix de F1 de Monaco et les 500 Miles d’Indianapolis, les 24 Heures du Mans sont considérées comme l’une des trois plus grandes courses automobiles au monde.

Pour les 90 ans de la course, l’Automobile Club de l’Ouest va ainsi marquer l’histoire de l’automobile, avec trois premières mondiales :

C’est la première fois au monde que le grand public va assister aux performances d’une voiture électrique pile à combustible Hydrogène de 400 kW ;

C’est la première fois dans l’histoire de la course automobile qu’une voiture électrique va participer à une course d’endurance, en compétition avec des voitures essences ou diesel. D’habitude, les voitures électriques participent à des courses dédiées à ce type de voitures, bien souvent de simples courses de démonstration ;

Enfin, c’est la première fois au monde, qu’une voiture électrique va participer à une course qui dure 24 heures, avec des ravitaillements réguliers. Le grand public va pouvoir mieux connaître les avantages de la technologie pile à combustible hydrogène, pour l’alimentation des voitures électriques.

 

Car les débats sont souvent passionnés quant aux technologies de pile à combustible Hydrogène.

Certains veulent l’opposer à la batterie au lithium.

Si les grands constructeurs automobiles, excepté Renault et PSA, qui testent la « PAC H2 », c’est que la « PAC H2 » peut être associée à une batterie lithium, en palliant aux défauts de cette dernière : Temps de ravitaillement et autonomie.

« Une fois de plus, les 24 Heures du Mans démontrent toute leur attractivité grâce à un concept, peut-être vieux de 90 ans, mais plus moderne que jamais. Il n’y a pas de meilleur banc d’essai que cette épreuve et les grands constructeurs le savent mieux que quiconque ».

 

L’ère de la pollution à la vapeur d’eau sera-t-elle au bout du chemin ?

Dans cette hypothèse, la fracturation des schistes et toute l’économie et toute la géopolitique autour des puits de pétrole seront bientôt des souvenirs dans les livres d’Histoire.

Imaginez de belles grosses centrales nucléaires qui fournissent l’énergie pour fabriquer l’hydrogène de nos promenades champêtres…

Un paradis sans gaz à effet de serre aucune « suie » !

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 11:10

Mon pote « D14 » s’annonce pour le 15 février !

 

C’est un « petit » caillou de 45 mètres qui va passer 500 fois plus près que l'astéroïde « Apophis », en janvier dernier...

 

L'astéroïde « D14 » sera le plus gros corps à passer aussi près de notre planète depuis que le programme de surveillance de la Nasa a été lancé dans les années 90.

 

À 20 h 24 (heure de Paris), ce caillou gros comme un demi-terrain de football, qui pèse 130.000 tonnes, passera à 27.700 kilomètres au-dessus de l'océan Indien en arrivant par le sud-sud-est et en prolongeant au-dessus de la Sibérie dans le sens rétrograde de nos pôles en direction du nord-nord-ouest.

Notez que c’est une altitude située sous les orbites des satellites géostationnaires, située elles à 35.786 km kilomètres (là où la vitesse de rotation autour du centre de la Terre permet à la fois de faire un tour complet en 23 heures 56 minutes et 4,1 secondes et d’équilibrer très exactement, par la force centrifuge, la pesanteur – centripète – locale) qui fait apparaître l’objet comme « géo-stationnaire » au-dessus d’un même point de l’équateur.

 

Hélas, son passage ne sera pas visible à l'œil nu mais certains en Europe, en Asie et en Afrique-orientale pourraient l'apercevoir avec une bonne paire de jumelles ou un petit télescope.

 

Selon la Nasa, son orbite est « parfaitement connue » et « il n'y a aucune chance qu'il percute la Terre ».

Mais la probabilité qu'il rencontre l'un des 180 satellites géostationnaires est jugée « très faible » sans être nulle.

Hypothèse qui pourrait changer la donne quant à sa dangerosité potentielle.

Non pas qu’il nous tombe sur la tronche par inadvertance, mais les débris du satellite percuté ou perturbé localement par la masse de l'objet retomberont forcément quelle que part…

 

Avec moins de 50 mètres, il s'agit d'un petit astéroïde qui dispose du potentiel pour faire des dégâts. Par comparaison, il y a 50.000 ans (vous n’étiez pas nés, mais je m’en rappelle très bien), un corps de cette taille (mais trois fois plus lourd) a creusé un cratère d'1,2 km de diamètre sur 170 mètres de profondeur en Arizona, pour une puissance environ 1.000 fois supérieure à celle de la bombe d'Hiroshima.

Et puis pour les plus anciens de mes lecteurs, ils se souviendront sans doute de cet autre astéroïde comparable, qui en 1908, a explosé à quelques kilomètres au-dessus de la Sibérie et a tout rasé sur un rayon de 20 km.

Pulvérisé dans la haute atmosphère, il n’y a aucun cratère en attestant…

En revanche, à Londres, on pouvait lire le Times en plein nuit !

 

Bref, je vous dis tout ça au cas où l’un d’entre vous organise « un raid » vers l’océan indien pour tenter d’observer le phénomène : J’en serai volontiers.

Un appel à candidature, en somme.

 

Bon week-end à toutes et tous !

 

I3

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 05:07

Suite de la collection de Jean-Marc !

 

« Au cours de la respiration, l'air rentre par devant et ressort par le derrière. »

(... n'est-ce pas ce qu'on appelle un « vent » ?)

 

« Pour aider les enfants à aller aux toilettes, on leur met des suppositoires de nitroglycérines. »

(... en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » seulement : Mais c’est pour les habituer aux déflagrations !)

 

« La plus contagieuse des maladies est la vermicelle. »

(... une invention chinoise avec la grippe du canard !)

 

« Quand on a plus de dent, on ne peut mâcher que des potages. »

(... purée !)

 

« L'opération à cœur ouvert, c'est quand on ouvre la poitrine de la tête aux pieds. »

(... et pas le reste, alors !)

 

« À l'école le médecin est venu pour le vaccin anti-titanic. »

(... le pays en aurait bien besoin !)

 

« Dans les écoles, les médecins vaccinent contre le BCBG. »

(... et cela crée des Bobos !)

 

« Quand on est amoureux de sa mère, on a le complexe d'Adipeux. »

(... Elle grosse, ma mère ? Tu as dit qu’elle était grosse ma mère ? Tu vas voir à la récrée !)

 

« Quand on ne veut pas être reconnu, on voyage en coquelicot. »

(... ah les jolis champs d’incognitoto !)

 

« Le métier des fonctionnaires consiste à fonctionner. »

(... avant, pendant ou après les grèves !)

 

« Les hommes qui ont plusieurs femmes sont des polygones. »

(... on se posait la question, justement !)

 

« La Russie, entièrement coloriée en bleu, avec pour seule légende : Le froid ».

(… et la neige, elle est coloriée comment ?)

 

« Certains auteurs qui critiquaient la monarchie étaient obligés de s'exiler : ainsi V. Hugo avec Napoléon III. »

(… et Sainte-Hélène ?)

 

« La pioche permet de creuser un trou pour enterrer le caveau du défunt. »

(… à grandes pelletées, n’est-ce pas !)

 

« L'utilisation du sonnet remonte au XVème siècle, où des auteurs comme Plutarque vont généraliser son utilisation. »

(… avant ou après JC ?)

 

« Le XIXème siècle, siècle des Lumières, réuni beaucoup de mouvements & d'auteurs. (...) Paul Verlaine est connu pour ses romans tel que Le Tour du Monde en 80 jours. »

(… moins bien que le trophée Jules Vernes !)

 

« Rimbauld se moque de la bourgeoisie plus particulièrement de chaque bourgeois. »

(… nous, on l’aime bien !)

 

« Il ne faut pas négliger qu'au XVIIème siècle, la collectivisation des biens était obligatoire, c'est pourquoi La Fontaine introduit dans son poème la mise en commun du gain et du dommage. »

(… La Fontaine, marxiste-léniniste trois siècles avant Marx & Lénine ? C’est définitivement confirmé : Le marxisme est bien une fable !)

 

« La Première Guerre a été la première et dernière des guerres mondiales. La deuxième étant la Seconde. »

(… pas mal, l’idée !)

 

« Si l'on cherche quelque chose, c'est qu'on désire le trouver. »

(… je n’y avais pas pensé, jusque-là ! Un futur « trouveur » aurait dit le Général.)

 

« L'anglais Staline a vraiment eu forte affaire avec l'américain Chukill pendant la guerre froide. »

(… ce n’est pas tout-à-fait ça, mais c’est plaisant si on parle de Yalta !)

 

« Le 1er septembre 1939, la Pologne est annexée par l'Allemagne par un signal radio de propagande. »

(… déjà un hoax !)

 

« À Stalingrad, les soldats mourraient pour rien. À part peut-être pour que Jean-Jacques Annaud en fasse un film. »

(… ah l’amour de l’art cinématographique !)

 

« La déclaration des droits de l'homme a été écrite en 1989. »

(… encore un futur énarque !)

 

« [...] le sénat qui siège au Palais Bourbon. »

(… préférer la vodka polonaise qui ne monte pas aux cheveux les veilles d’examen, plutôt que le bourbon !)

 

« Encore maintenant, un des slogans les plus criés par les étudiants dans la rue est « CRS URSS ! », par nostalgie de la guerre froide. »

(… c’est c’là, oui !)

 

« Mais parfois, le parpaing de la réalité s'abat sur la tartelette aux fraises de nos illusions. »

(… voilà qui est mignon tout-plein !)

 

« En 1948, en observant sa carte, Staline se rendit compte qu'il y avait encore un petit village d'irréductibles occidentaux qui lui résistaient encore et toujours : c'était Berlin-Ouest ! »

(… Goscinny, mon ami !)

 

« En pleine guerre froide, [...] McCarthy avait même un plan pour filtrer internet et débusquer les communistes. »

(… géant « fesse-book » !)

 

« Une fois mort, Kennedy ne pouvait plus y faire grand-chose. »

(… hautement philosophique !)

 

« D'ailleurs, par la suite, De Gaulle est devenu un porte-avions. »

(… curieux ces métamorphoses …)

 

« La Vème république, qui vient juste après la IVème république... »

(… voilà une explication enfin lumineuse !)

 

« La poésie, si elle est bien tournée, permet de critiquer la société sans que le lecteur comprenne quelque chose. »

(… bé voilà qui fait avancer la connaissance du monde, là !)

 

« Certaines colonies se sont terminées par une longue lutte, comme l’Indochine (1496-1954) »

(… une très longue lutte !)

 

« Exemples de colonies françaises : Indochine (qui regroupe Inde + Chine), Sénégal, Madagascar ou encore quelques îles en bas de la carte. »

(… un vaste empire colonial, alors !)

 

« La guerre froide laisse encore des frissons aujourd'hui. »

(… évidement !)

 

« La IVème république a durée de 19.. à 19.. »

(… c’est tout-à-fait ça, mais comme il n’était pas né, il ne peut pas savoir !)

 

« La IVème république, c'était naze. Il fallait vite changer. Et ils l'ont fait. »

(… opinion irrésistible !)

 

« La poésie c'est pas pour les clowns. »

(… peut-être pas pour les incultes non plus, hein ?)

 

« François Hollande va mettre fin à l'Afghanistan en 2012. »

(… holocauste chez les Talibans ?)

 

« On peut comparer ce texte à l'Entonnoir d'Émile Zola. »

(… les pauvres !)

 

« Le tiercé est une strophe de 3 vers. »

(… pas vraiment, mais quand même…)

 

« Mais l'utilité est-elle en elle-même bien utile ? »

(… réponse dans les sondages insondables ?)

 

« Spinoza, c'est quelqu'un qu'on a vaguement vu en début d'année... »

(… il est passé et ne m’a pas invité à dîner ?)

 

« L'État nous oppresse, inferme notre Moi profond dans les abysses de l'aliénation subconsciente. »

(… un futur énarque ou un torturé-chômeur-à-vie de la psyché ?)

 

« Notre réflexion dépend de quel État on parle : état de stress, de manque ou de fatigue sont autant d'exemples qui contraignent notre liberté. »

(… état euphorique, voyons donc !)

 

« Spinoza a rédigé le traité anti-télépatico politique. »

(… du moment que c’est télégénique…)

 

 

Il en a encore d’autres, bien sûr, mais on remettra ça à plus tard.

Merci à tous ces auteurs pour leur grand talent…

 

Bon week-end à toutes et tous !

 

I3

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 05:04

Et pas l’Europe ?

 

Bon, la dernière interrogation, on n’en sait encore rien, quoique ce soit l’hypothèse la plus probable.

Quant à la première, pour l’heure, tant que les « acteurs » en prennent encore, ils ne sont pas faux : De toute façon, à part quelques États fédérés qui n’en n’acceptent plus, tout le monde ou presque paye encore en dollars aux USA.

 

Mais notez que si le monde anglo-saxon, eurosceptique, spécule sur la chute de l’Euro, en 2012, le déficit public aux USA, tout comme celui du Royaume-Uni, est estimé à 8 % du PIB. Pour 2013 le FMI table sur un déficit de 7 % du PIB dans les deux pays : C’est un début d’explication.

Alors que dans l’Euroland, à part quelques « PIGS » du « Club-med », dont la « Gauloisie richissime », on en sera autour de 4 %.

Comment sont menées les opérations de politique monétaire par la Federal Reserve américaine (FED) et par la Banque Centrale Européenne (BCE) ?

Et, avec le recul, la BCE aurait-elle pu adoucir la crise en acceptant plus tôt de « faire marcher le planche à billets » ?

 

Lors de la première phase de la crise financière (2007-2008), les stratégies suivies par la FED, la BCE, mais aussi d'ailleurs par la Banque d'Angleterre (ci-après BoE - Bank of England) étaient à peu près les mêmes : Baisse des taux d’intérêt et efforts pour faciliter l'accès au crédit afin de fournir de la liquidité au système financier et éviter ainsi un « credit-crunch ».

Durant cette période, on ne parlait absolument pas des dettes souveraines, qui étaient le dernier des soucis de tout le monde car, rappelez-vous l'adage de l'époque : « Les dettes souveraines sont des actifs sans-risques »...

En revanche, à partir de l'été 2008, la politique monétaire de la BCE a divergé de celle adoptée par les banques centrales anglo-saxonnes.

Et on a changé de registre dans les discours en commençant à parler des dettes souveraines… européennes en oubliant sciemment celles des anglo-saxons.

J’en étais très étonné, pour ma part !

 

Ce changement de cap est caractérisé par l'injection de liquidités aux USA via les Quantitative Easing, qui consistait à racheter sur les marchés de la dette souveraine avec de l'argent nouvellement créé.

Le but premier de cette politique était d'injecter des liquidités dans l'économie, afin d'éviter la déflation, et en essayant au passage de booster l'économie (le but initial n'est donc pas de faire baisser les taux souverains, déjà très bas).

Cette création monétaire « artificielle » (en principe c’est le rôle du banquier que de « créer de la monnaie » en ouvrant des lignes de crédit, les banques centrales se contentant de « maîtriser » les taux d’intérêt, tarissant ou faisant ainsi fleurir des projets d’investissement) est parfaitement visible si l'on regarde la base monétaire américaine et l'énorme rupture de fin 2008 (premier « round » d'injection de liquidité).

Et un peu plus tard – quelques mois – pour la BoE…

En revanche, « on sait que la base monétaire a été perturbée par la mise en place de l’euro, en particulier avec la hausse de la circulation de billets en euros ».

Puis, si l'on compare la situation zone euro aux deux situations précédentes, on voit bien l'absence de réelle rupture entre fin 2008 et début 2010 (légère augmentation de la base monétaire, mais dans des proportions infimes en comparaison avec la situation américaine et anglaise).

Les graphiques parlent beaucoup mieux : Vous les trouverez sur internet, car je ne peux pas vous produire les miens, vu qu’ils sont couverts par des « droits d’auteur » que j’ai déjà revendus à quelques clients.

 

Alors que les rachats de dette par la FED et la BoE étaient déjà impressionnants dès mi-2009 (proche de 10 % du PIB), la BCE a commencé à racheter de la dette uniquement à partir de mai 2010, via le « Securities Market Programme » (SMP).

Un autre programme nommé « Covered Bond Purchase Programme » (CBPP) a été lancé en juin 2010 (ce qui explique une seconde petite variation).

Le rachat de dette souveraine par la BCE est interdit par l’article 123 du traité de Lisbonne, mais une « petite astuce » a permis de contourner cette interdiction, la BCE annonçant que ces opérations étaient légales car consistant en « un rachat sur le marché secondaire, accompagné d’une stérilisation des opérations » et « que ces programmes ne sont réalisés qu'à titre temporaire et limité ».

Au grand dam des autorités monétaires et politiques allemandes…

Vous vous en souvenez, espère-je, au moins ?

 

Mais notons tout de suite que les montants engagés par la BCE (200 milliards environ dans le cadre du SMP et 50 Mds pour le CBPP) n'ont rien à voir avec ceux de la BoE et de la FED qui se chiffrent en dizaines de milliers de milliards.

La FED et la BoE ont multiplié par trois leur création monétaire, la BCE même pas par deux.

D’autant que si l'on regarde le niveau de dette, la zone Euro n'a rien non plus à envier aux américains (dette de 107 % du PIB), ni aux anglais (dette de 88 % du PIB). Et pourtant, la crise de la dette est bien chez nous !

Alors, pourquoi la BCE n'a-t-elle pas adoptée une politique monétaire de rachat de dette et d'injection de liquidité, comme ses deux confrères ?

 

Parce que tout d'abord, il est difficile de comparer la situation de la FED avec celle de la BCE. Lorsque la FED rachète de la dette, elle achète une dette encore considérée comme sans risque (la probabilité de voir un défaut américain à moyen terme étant toujours considéré comme faible), tandis que lorsque la BCE rachète de la dette grecque, portugaise ou espagnole, elle prend un risque réel de crédit, même à court terme !

La FED a donc peu de risque de subir un défaut et de voir son bilan se dégrader, ce qui n'est clairement pas le cas de la BCE...

 

« La BCE a dû agir lorsque le système financier de l’eurozone était près de s'effondrer à la fin de l'année dernière. Mais sa marge de manœuvre est encore plus restreinte que celui de la FED. Son bilan est maintenant aux prises avec d'énormes risques de crédit sur ​​lesquelles elle exerce très peu de contrôle. Elle peut seulement espérer que les politiciens se livrent à des ajustements dans le sud de l'Europe qui permettraient aux banques bénéficiaires de la LTRO de survivre » : C’est d’un analyste anglo-saxon peu suspect d’amateurisme et de parti-pris…

De plus, contrairement à la FED, qui a en face un seul interlocuteur (le gouvernement américain), la BCE doit jongler entre 17 pays aux contraintes et besoins très différents.

Si la BCE garantissait explicitement d'une manière ou d'une autre toutes les dettes, alors se poserait un problème d'aléa moral et un risque de « passager clandestin ».

Pourquoi ? Chaque pays en zone euro à son propre budget, et donc sa propre dette et son propre déficit. En cas de garantie centrale, chaque pays n'aurait finalement pas de réelles raisons de limiter ses déficits et de réduire sa dette, parce qu’en cas de problèmes (défaut ou décote), les pertes engendrées à la BCE seraient divisées, mutualisées entre tous les pays membres.

C’est ce qu’a dû expliquer en long, en large et en travers la troïka au gouvernement grec !

 

C’est ce dont ne veut surtout pas l’Allemagne et la raison pour laquelle le MES a été mis en place : Pour « cantonner » le risque (pourtant attaqué par les « alter-machins »).

Encore pire, en cas de défaut et de sortie de la zone euro d'un pays dont une majeure partie de la dette serait détenue par le BCE, alors les conséquences seraient limitées pour le « pays mauvais élève » (ce qui n'est pas le cas si sa dette est détenue par ses banques commerciales nationales ou par les habitants du pays), et ce serait donc les « bons élèves » qui en paieraient le prix via les pertes de la BCE engendrant des risques d'inflation dans toute la zone euro !

 

Alors que s'il y avait un réel fédéralisme européen (politique, budgétaire, monétaire...) avec un gouvernement européen crédible, le rôle de la BCE pourrait se rapprocher de celui de la FED ou de la BoE, sans que cela pose les problèmes actuels. On en revient encore et toujours au même : Soit l'on accepte à moyen terme une Europe fédérale, soit on attend sans rien faire la prochaine crise et l'éclatement, cette fois-ci réel, de la zone euro...

Pour l’heure, les affaires sont au mariage des homos en « Gauloisie du sexe », aux futures élections en Allemagne en fin d’année et à un éventuel referendum en Grande-Bretagne pour décider de jouer le jeu européen ou d’en rester définitivement exclue.

Le fédéralisme attendra que les « PIGS » montrent des signes de redressement et de corrélations économiques de l’Euroland.

 

Conclusion : Même si l'action de la BCE au début de la crise de la dette a été très critiquée par certains « économistes-journalistico-démagos », il ne faut pas non plus trop simplifier la situation en se disant que si la BCE avait fait marcher la planche à billets comme les États-Unis et le Royaume-Uni, alors tous nos problèmes seraient réglés, loin de là : On aurait alors fait partie du « club des futurs-déchus », pris à la gorge d’une inflation galopante.

Notons aussi et tout de même que la crise de la dette et la politique stricte de la BCE ont permis d'accélérer les réformes structurelles dans pas mal de pays (dos au mur), tout en forçant (un peu...) les pays de la zone à réfléchir au futur de l'Europe.

 

Toutefois, on peut penser que « les actions menées par la Banque centrale européenne (BCE), cependant, n'ont pas toujours représenté la meilleure réponse, en termes d'efficacité, de cohérence et de transparence. Cela est particulièrement vrai pour le Programme de marchés de valeurs mobilières (SMP) (…), la BCE a probablement tué son efficacité future » estiment quelques-uns (toujours des analystes anglo-saxons amers au sujet de l’Euro).

 

Pour ma part, si j’ai bien compris, si la FED et la BoE ont ainsi sauvé leurs systèmes bancaires et écarté le risque d’un « big-crunch » de leurs activités économiques, ce n’est que provisoirement : Il va falloir que le monde digère les masses de « billets-verts ».

Une partie va être diluée dans l’inflation (qui est une façon de rembourser ses dettes) et une autre dans les « pertes de change » à venir.

« Blucher » (le banquier de la Générale qui a témoigné devant « Monte-bourre » et « Payons » en mars 2001 (cliquez ici et poursuivez sur le bouton « suivant » en bas de page à droite), pense que le monde ne pourra pas métaboliser toute cette masse de fausse monnaie.

Il y aura forcément une indigestion et nombreux seront ceux qui auront des coliques frénétiques ou des vomissements propres aux intoxications alimentaires : Régime trop sévère, monde trop petit !

Je le rejoins assez bien.

 

Mais lui pense que la solution sera une nouvelle organisation des échanges commerciaux mondiaux (qui ne représentent qu’une toute petite part des masses de monnaie en circulation tous les jours, comme nous l’avons déjà évoqué ici-même), qui se régleront par voie de « troc » : Le « Barter ».

C’est effectivement une solution technique assez simple à mettre en place, comme elle a pu être expérimentée à l’occasion de l’accord « Pétrole contre nourriture » imposée à l’Irak au titre des sanctions lors de la guerre « de libération » du Koweït.

Ce qui n’a pas empêché de terribles trafics et détournements.

Car le « barter » interdit de facto toute spéculation sur les termes de change (ce métier des « banquiers-voyous » et des « marchés de titrisation » qui perturbe jusqu’au sommeil de nos gouvernants prompts à réglementer la vie de chacun).

 

C’est la raison pour laquelle je pense que le système et les marchés n’ont d’autre issue, pour conserver leurs avantages encore un peu, que de s’émanciper du « roi-dollar ».

Et c’est justement « le monde d’après », d’un univers en émergence dans « un monde d’avant » où encore 60 % des transactions commerciales sont libellés en dollars.

Dans moins de deux ans, disons au plus tard en 2016, elles ne seront plus que de l’ordre de 30 % !

C’est le prix de la stabilité mondiale.

N’ayons plus aucun doute : C’est une perspective intolérable, inenvisageable pour les USA.

La paix mondiale est dès lors en danger grave…

Blucher pense d’abord à Ormuz et son étroit canal (il y a deux rails comme dans la manche, de deux milles nautiques de large qui serpentent entre les îles) où transite l’essentiel du pétrole mondial…

Ce sera aussi l’heure d’un changement de président à Washington, rappelez-vous !

Curieuse concordance des calendriers, n’est-ce pas.

 

Moi, j’y retrouverai la validation de mes « petites modélisations » (si je survis jusque-là) : Pour l’heure, je suis sur la route après avoir encaissé ma journée « à l’envers ».

Faut-il être kon pour avoir des fantasmes pareils…

Je vous raconterai (peut-être) une autre fois !

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 05:03

Petite Poucette.

 

Contrairement à mes habitudes pluri-décennales commandées par mon « unique neurone », il m’arrive de lire.

Enfin, pas vraiment : Je suis aussi un pur produit de l’ékole publique, de la maternelle à « Bac +++ » (sauf une petite formation hyper-élitiste sous l’égide de la Chambre de commerce parigote, tellement élitiste que les « promotions » se contentent d’une dizaine de diplômés par an et que l’annuaire n’a qu’une trentaine de pages).

Donc, je n’ai pas appris à lire, ni à écrire, ni même à compter.

En revanche « Bill Gates » me fournit quantité de logiciels qui font tout ça mieux que moi (mille mercis, Ô génie sublime de l’octet !) me contentant pour ma part de « déchiffrer » des dessins sur plusieurs claviers à portée de doigt.

Je trouve ça assez génial, finalement.

 

Et c’est justement le thème du texte mis à portée de disque-dur, par d’autres génies de l’informatique, via une « clé » (USB) piratée (je ne sais pas comment, j’en serai incapable moi-même, mais « ma nichée » a « des potes » qui savent) !

Du coup, je me suis régalé les trompes d’Eustache ce week-end.

Je n’en restitue qu’une toute petite partie aujourd’hui, naturellement, avec mon absence totale de talent habituelle.

 

Parce que bon, vous n’en avez pas marre, vous, de tous ces tohu-bohus que nous imposent l’actualité et notre personnel politique aux abois, incapable de réduire la fracture sociale, la dégringolade économique, la faillite publique, le déferlement de lois liberticides qui s’abattent sur le bas-peuple comme la vérole sur le bas-clergé, de tous ces « déclinistes » qui sont autant d’oiseaux de mauvais augure, colportant (comme je le fais aussi parfois) les cataclysmes à venir ?

Moi si !

Et « Poucette » est rafraîchissante.

Et Ô combien lucide…

Un petit grand-livre plein de fulgurances et d'espoirs.

 

Michel Serres, historien, philosophe, prof octagénaire encore actif qu'on ne présente plus, vibrionnant académicien, futur héros des internautes, nous propose de réhabiliter le présent et ses mutations.

« Petite Poucette » est la jeune fille qui tapote ses mails et SMS sur son Smartphone qu’elle ne quitte jamais depuis ses un an.

« Petite poucette » représente la nouvelle humanité.

 

Le début du livre donne la liste impressionnante des mutations qui ont eu lieu depuis les années 1970 « sans que nous nous en apercevions ».

Nous habitions encore les campagnes, nous peuplons les villes.

Le monde était vide, avec 7 milliards d'humains, il est plein : En un siècle, l’humanité a doublé deux fois !

Dans la même période, l'espérance de vie a triplé.

Langues, religions, cultures se croisent, le multiculturalisme est de règle.

Intervalle unique dans l'histoire occidentale : Déjà soixante ans sans guerre !

On se mariait il y a un siècle pour dix à quinze ans de vie commune, aujourd'hui c’est pour soixante-cinq ans compte tenu de l'espérance de vie.

L'âge moyen du premier enfant a reculé de quinze ans.

Les antalgiques et anesthésiques ont fait reculer la souffrance, la mort est adoucie par des soins palliatifs.

« Religieuse ou laïque, toute morale se résumait en des exercices destinés à supporter la douleur inévitable et quotidienne : Maladie, famine et cruauté du monde. »

D'où, sans doute, ladite crise morale de notre civilisation.

On mettait 36 heures non-stop épuisantes pour aller de Paris au village (en « Corsica-Bella-Tchi-tchi »), aujourd’hui, c’est plié en une matinée.

Une semaine pour arriver à New-York, le temps d’un film et d’une collation pour voir les côtes du nouveau-monde à travers un hublot…

« On » marchait (presque) déjà sur la Lune, des robots analysent le sol de Mars.

On ne craignait pas le calendrier Maya ; désormais, c’est du passé.

Il y avait 50 % d'agriculteurs à la fin de la guerre et ils ne sont plus que 1 %.

« On est passé, en moins de cinquante ans, dans un nouveau monde. »

Et j’en passe, parce que l’essentiel est ailleurs.

 

Il est dans nos têtes !

D’après l’auteur, nous vivons LA troisième mutation fondamentale.

L'invention de l'écriture a permis de ne plus apprendre par cœur la tradition orale.

L'imprimerie a permis d'écouter Montaigne et de se consacrer à avoir une tête bien faite plutôt que bien pleine.

Aujourd'hui, Internet et les NITC, technologies nées dans les années 80, mettent tous les savoirs à disposition de tous, en permanence et où que l'on soit.

Michel Serres résume : « Le but de l'enseignement était de transmettre les savoirs ? Eh bien voilà, c'est fait ! »

On peut, on doit, passer à autre chose.

Ce « tout est dans les ordinateurs » modifie radicalement nos comportements : Je confirme de mon côté !

 

L'élève n'écoute plus le prof qui ne lui dispense qu'un savoir accessible ailleurs et qui n'est qu'un savoir parmi d'autres.

Le décideur est remis en cause par les décidés, aussi bien informés que lui, sinon collectivement mieux.

Tout le monde veut parler, une nouvelle demande politique, énorme, se lève.

« Les gens comme moi, nés d'avant l'ordinateur, nous travaillons AVEC lui. Nous sommes en dehors de l'ordinateur. « Petite Poucette », elle, vit DANS l'ordinateur. Pour elle, l'ordinateur n'est pas un outil, mais fait partie de ses conditions de vie. Elle est sur Facebook, les réseaux sociaux, son téléphone est branché avec elle… » 

« L'autre jour, un de mes petits-fils vient chez moi en deux-roues, et il était en panne. Il démonte son engin et me dit : « Regarde… ». Il avait une pièce qu'il ne savait pas où remettre. Il m'a demandé mon téléphone portable et, hop, il a trouvé la solution à son problème… Il vit dedans. »

« C'est vrai aussi de mes étudiants à Stanford, à qui j'ai fait corriger mon livre, c'est vrai aussi des patients à l'hôpital…

Regardez les conséquences : Quand j'étais jeune, par exemple, on n'aurait jamais demandé à un chirurgien après une opération ce qu'il avait fait dans votre ventre. Aujourd'hui, n'importe quel patient, s'il a « un pet de travers », tape « pet de travers » sur son ordinateur avant d'aller voir le toubib. Et il va pouvoir en parler avec son médecin.

Cela change tout.

Dans Petite Poucette, j'appelle ça « la présomption de compétence » qui s'est renversée. Avant, le toubib, l'avocat, l'enseignant, avaient une « présomption d'incompétence » à l'égard de ceux auxquels ils s'adressaient. Aujourd'hui, si j'entre dans un amphi pour faire un cours sur la cacahuète, je sais qu'il y a certains étudiants qui ont tapé « cacahuète » sur Wikipédia la veille, et donc je dois faire cours en fonction de ça.

Petite Poucette arrive à présent sur le marché du travail. Il y a des instits, des profs, Petites Poucettes d'aujourd'hui, et cette vague est en train de construire le nouveau monde. »  

 

Et alors ? Alors commence la nouvelle humanité.

C'est l'intuition forte du livre : Le changement du support-message (écriture, livre, Internet) conduit à un changement des cervelles.

L'enjeu n'est plus le savoir, il est accessible, mais d'inventer comment s'en servir.

Nous entrons enfin dans « l'ère de l'intelligence », de l'invention.

La clarté de la connaissance compte moins que la vitesse et le « concept », la raison cartésienne du général, parfois moins que le concret singulier.

Demain, avec les imprimantes en 3D, le self-kit-made deviendra une telle réalité quotidienne que des pans entiers de l’économie artisanale (premier employeur du pays) disparaîtront.

Et dire qu’après avoir appris à démonter remonter une montre, un jouet, une assiette cassée, mon premier « kit » a été de monter un ordinateur ancêtre des PC (« Heath-kit H8 ») au lycée et de le programmer pour jouer aux échecs… (et me laisser gagner !)

 

Aujourd’hui, on fait déjà ses courses alimentaires (vestimentaires, son ameublement, sa voiture, ses voyages) depuis le fond de sa cuisine, on boursicote même sur la table de la salle à manger.

Avec la 4G (et les tablettes pour moi : J’ai des doigts trop gros !) c’est direct depuis un banc-public installé là parce qu’il y a du soleil ce jour-là, qu’on fera « ses affaires ».

 

Dans ce bouquin, alors qu’on lit et relit partout avec énervement « Il faut que tout change pour que rien ne change », Serres clame : « Faux ! » : Tout va radicalement changer. « Le travail, les entreprises, la santé, le droit et la politique, bref l'ensemble de nos institutions. »

Les lieux d'habitation par exemple, définissaient notre appartenance, la politique se référait à la cité.

C'est fini ! Sur la Toile, l'appartenance devient fluctuante et les Nations sont en voie de disparition.

« Quelle chance ! » se réjouit au passage le philosophe. « Les nations, combien de millions de morts ? », demande-t-il en référence aux XIXème et XXème siècles.

150, telle est son évaluation !

 

C’est une vraie bouffée de magie, celle du « monde d’après » que la finance et de la politique internationale nous construisent par ailleurs sans même le savoir (ni l’imaginer).

Restent quelques « incontournables » géopolitiques à maîtriser encore, toutefois…

 

La fin de l'ère du savoir, désormais à portée de main, ouvre le temps « d'une nouvelle humanité » et d'un monde qui change entièrement, qui change de nature.

Comment s'y retrouver ?

Quelles politiques recommander ?

Le philosophe donne seulement quelques intuitions : L'importance des données (un cinquième pouvoir ? Et un nouveau « droit de l'homme » à inventer qui lui donne propriété de ses données propres) ;

L'importance des codes d'accès (le code, c'est l'homme ? Nous entrons dans une « civilisation de l'accès ») ;

L'importance de la pensée « procédurale », comme quand on avance lorsqu'on écrit des algorithmes.

Des intuitions qui ne sont pas si absurdes, puisque nous y sommes déjà.

Même si Internet reste un monde et un outil de libertés, justement.

 

Principal message : « Allez-y ! » « Ne regrettez pas le monde d'hier ! »

Celui qui vient, qui est déjà là, est ouvert, imprévisible, il prône la liberté et l'individualisme. Tout est à réinventer.

On est assez loin de Hessel et de son « Indignez-vous ! ».

 

Ça fait plaisir !

Merci Bill Gates.

Et pendant ce temps-là, la dette publique nationale enfle de jour en jour… tous les jours !

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 07:03

On ne présente plus « Pierre-Berre-j’ai »

 

Mais il a fallu que « notre-drame-de-Paris » (autrement dit « De-la-nuée », maire de la Kapitale de « Gauloisie fantastique »), ancien « soutenu » du premier, qui a soutenu n’importe qui, y compris « Ségololo », le « Chi » et même « Mythe-errant », c’est dire s’il est éclectique, ramène sa grande gueule à la radio pour qu’on se souvienne…

Autrement dit, ce que j’avais d’abord pris pour une invention-journalistique sortie de son contexte est désormais confirmé.

Et puis je vous faisais déjà deux posts par jour à l’époque : Il y avait tant à dire…

 

« Je suis pour toutes les libertés ! »

C’est vrai que ça ne se divise pas, la Liberté !

On naît « libéral » ou on naît « esclave » : C’est comme ça et ça ne se divise pas plus !

Donc le 16 décembre 2012, à l’occasion de la marche pour le « mariage pour tous » (même les pôvres, moches, trisomiques et kons), le premier – Commandeur de la Légion d'honneur, Officier dans l'Ordre national du Mérite, Commandeur dans l'Ordre des Arts et des Lettres et Officier dans l'Ordre d'Orange-Nassau (Pays-Bas), rien de moins – sollicité par les journalistes lâche avec beaucoup d’assurance : « Nous ne pouvons pas faire de distinction dans les droits, que ce soit la PMA, la GPA ou l'adoption. Moi, je suis pour toutes les libertés. Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l'usine, quelle différence ? C'est faire un distinguo qui est choquant. »

Silence des maladies honteuses dans les rangs : Il n’y a que le point.fr qui rapporte le propos… décalé !

 

Et louer seulement son sexe, alors ?

Ce n’est pas faire la pute, mais être « travailleur-sexuel », c’est ça ?

J’adore les nuances sémantiques propres à mon pays, je vous assure !

Si.

Dire qu’il y en a qui réfléchisse à leur ôter la pine le pain de la bouche et du kul en leur interdisant de bosser … par la loi à venir !

Je vous jure, où ça va se nicher depuis que « François III », l’homme qui ne s’est jamais marié – c’est dire s’il connaît en expert ce genre de situation – s’est mis en tête de marier même les bègues et les pieds-bots !

Je vous avais prévenu : Avec lui, ça décoifferait !

Bé ça persiste à décoiffer.

 

La gestation pour autrui « Ce n'est pas une aide à la procréation médicalement assistée, c'est un risque de commercialisation du corps de la femme, et ça, c'est quasi barbare », déclare enfin en réplique le maire des parigots !

Quasi, pas totalement, hein, la barbarie !

Toujours l’effet des nuances : Il resterait une once d’humanité, finalement…

Lui qui s’y connaît en expert assuré de l’enfantement assumé…

 

Ou l’art de discriminer dans une vision de responsabilité d'homme politique passant avant toute autre considération, au risque de décevoir, voire de s'attirer les foudres de ses alliés de la « gôche de la gôche » stalinienne et « écolo-bobo », très largement favorables à la GPA !

Et ils savent de quoi ils causent, eux : C’est du « bio » dans la masse !

 

Alors quoi, les lesbiennes, bi et trans du mouvement ni-pute-ni-soumise LGBT (Lesbienne-Gay-Bi-Trans) auraient le droit de se reproduire entre-elles, mais pas les gay ?

Que voilà qui apparaît soudainement une ignoble discrimination, n’est-ce pas !

Ils sont vraiment devenus tous fous…

 

Bon reprenons :

 

1 – « La PMA, la GPA ou l’adoption », pas de distinguo, c’est tout du pareil au même.

La première est un appui médical dispensé à une femme pour lui permettre de réaliser sa grossesse, la seconde est un contrat commercial (environ, 30.000 euros dit-on) par lequel une ou plusieurs personnes acquièrent un enfant en rémunérant une « tierce-femelle » pour le produire.

 

Une nouvelle catégorie fiscale va bientôt naître : On avait les « bénéfices agricoles » pour les activités d’élevage… Qui inclue toutes les activités destinées à l’alimentation (humaine ou non), y compris la culture du sel de mer !

Même quand c’est une activité minière d’extraction de la potasse.

Là, il s’agit de la conception (fiscalité des droits d’auteur/compositeur ?) ou le primo-élevage de « petit-d’homme » en vue de « consommation » sans ingestion !

Un truc sui generis, en somme !

À moins que le Service rattache l’activité à du BIC (location de meubles : L’utérus sur pattes est mobile, n’est-ce pas ! Et en plus « ça » meuble les ventres exclusivement féminins…).

 

Par ailleurs l’adoption est une institution civile qui crée un lien entre adoptants et adoptés en définissant leurs droits et devoirs réciproques à l’image et identique (ou presque) d’une filiation légitime : Ce qui n’est pas vraiment la même chose, il faut bien le reconnaître.

Et compte fiscalement pour la détermination du « Quotient-Familial » qui va modifier le calcul de l’Impôt sur vos Revenus…

Et plus tard influer sur le tarif fiscal des cessions à titre gratuit.

D’où mes questions de fiscaliste : Si c’est pareil, c’est pareil en quoi au juste ?

 

2 – « Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l'usine, quelle différence ? »

Pour un « mécène-de-soce » qui a fait défiler les modèles Yves-Saint-Laurent sur les podiums de la fête de l’Huma-PCF, elle n’est pas mal non plus, cette assimilation : En voilà un qui sait ce que c’est que de faire bosser autrui pour accumuler une fortune estimée à que 120 M€ seulement !

Excusez du peu : Tout n’est pas de lui ! Il récupère seulement les talents d’autrui, pour l’essentiel.

Et ça vote « à bâbord toute » ?

De quoi en rire…

 

L’usine, un univers peuplé de bras…

Jamais des gens qui apportent des compétences, aucune trace de personne qui aurait un cerveau, une sensibilité, une opinion, un talent !

Que des ventres à nourrir ou à engrosser.

Faute de mieux, qu’ils se louent : Il n’y a pas de sot-métier !

 

Le rapport marchand prévaut sur tous les autres : C’est comme ça qu’on reconnaît un « capitaliste-infernal » (qui n’a rien à voir avec un « libéral », même avancé).

Pour vivre ou survivre, vendons ce que l’on a, y compris son corps, il y aura toujours un acheteur.

L’avenir du genre humain, ce n’est pas la « Gauloisie des droits de l’homme » qui garantit le respect de notre intégrité physique d’être humain et notre dignité (d’enfant de Dieu) : C’est une planète où tout s’achète, tout se vend à qui en a les moyens, n’est-ce pas !

« Lénine, réveille-toi / Ils sont devenus fous ! »

 

3 – « Moi, je suis pour toutes les libertés ».

La liberté d’instrumentaliser le corps des femmes au profit de celui-celle qui en a les moyens ?

La liberté des « riches » de transformer les êtres humains en marchandises ?

Bien sûr quand on est du côté de l’acheteur-acheteuse, du côté de celui-celle qui peut tout, ou presque tout, sans contrainte matérielle. Tout se permettre grâce à l’argent, utilisé sans foi ni loi, sans principe ni éthique, c’est cela la conception de la liberté d’un « Commandeur de la Légion d'honneur, Officier dans l'Ordre national du Mérite, Commandeur dans l'Ordre des Arts et des Lettres et Officier dans l'Ordre d'Orange-Nassau (Pays-Bas) » !

Avouez qu’il y a de quoi se fendre la pipe…

Et rendre ses médailles : Après tout, les nazis utilisaient bien des cobayes humains pour leurs expérimentations pseudo-scientifiques.

C’est vrai que si ce n’est pas « du pareil au même », ça y ressemble, finalement !

 

Aujourd’hui la GPA n’est rien d’autre qu’une entreprise d’exploitation des plus pôvres et démunies, puisque statistiquement les mères porteuses sont toutes issues des classes les plus défavorisées.

Tandis que les demandeurs-demandeuses bénéficient d’un niveau d’éducation élevé et de revenus financiers par conséquent confortables en plus d’un « cimetière à la place des ovaires » !

D’un portefeuille à la place d’un cœur !

 

Mais c’est aussi une version moderne du patriarcat qui spécialise nos femmes dans la reproduction d’enfant, comme dans les usines, justement.

Un des aspects les plus violents du « néo-libéralisme » qui veut rendre socialement acceptable la marchandisation du corps des femmes au prétexte de leur consentement, matérialisé par le contrat qui lie la mère porteuse aux demandeurs-demandeuses.

La pute et le micheton…

Mais eux ont « l’humanité », si j’ose dire, de coïter, de copuler, de s’accoupler !

 

4 – Bref, « C'est faire un distinguo qui est choquant. »

C’est de ne pas en faire qui en devient amoral !

On ne traite pas une vache comme un cochon.

Si demain l’utérus est dans le commerce des locations permises, on ne voit pas bien pour quelle raison le vagin-clitoris de ne le serait pas.

Et qu’imagine-je après-demain, d’un rein superfétatoire, d’une jambe, d’une main, d’un doigt, d’un lobe de poumon ou de foie, d’un testicule, voire d’un bout de neurone ou de tout un hémisphère frontal ou temporal ?

Il suffira de payer, et ce sera du « tout cuit » !

 

On en est déjà à cultiver dans les laboratoires des « embryons-médicament », à cultiver des cellules souches, demain « génétiquement modifiées » : Avec un peu de pognon, on peut en faire des choses sur la « marchandise-humaine ».

Pourra-t-on aussi s’acheter un peu plus tard, quand les esprits seront « plus mûrs », le corps entier d’un garçonnet ou d’une fillette, juste pour le plaisir, si on va par-là, après tout ?

Tellement invraisemblable que dans le dernier roman d’été, je mets en scène notre vaillant « Ô combien vénéré pas encore ex-Président » (Krasosky) en quête d’une quéquette plus longue à lui greffer pour engrosser « Karlita » (qui est affublée une cheminée hors-norme : C’est un roman !) et ça ne choque personne… Pas un seul commentaire, même rigolard. Encore moins indigné…

C’est dire que se sont déjà des acquis du progrès socialiste en marche !

Je ne me savais pas si « en avance » sur mon époque, finalement…

 

Mais le plus drôle de l’affaire, c’est que si même les « soces » spoliateurs, nationalisateurs, réquisitionateurs deviennent des « ultra-libéraux » capitalistes (« nos vies valent plus que leurs profits »), voire aussi des « imperators-africains », je n’ai pas fini de me déchirer la rate, le larynx et mes délicates alvéoles pulmonaires d’en rire en hoquets violents et à haute cadence à gorge déployée !

C’est vraiment le monde « tête par-dessous-kul » où le kul domine décidément la tête : Un immense progrès pour l’humanité, y’a pas à dire !

Pendant ce temps-là la dette publique nationale enfle de jour en jour… tous les jours !

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 05:09

L’année dernière, je n’avais pas osé…

 

Il faut dire que j’avais le moral dans les chaussettes. Depuis, elles ont été trouées, donc il a foutu le camp !

Dès lors, je pète la forme…

 

Par conséquent, en avant pour « ma journée à l’envers » : Mon fantasme.

 

Lever 6 heures, comme d’habitude. L’occasion d’un petit-coït nocturne et sensuel (de toute façon, il fait encore nuit), si l’occasion se présente : Ce n’est pas tous les jours la fête, mais là, on ne sait jamais : C’est une journée spéciale comme il n’en arrive qu’une fois par an !

Brossage des dents et un verre de cognac pour dégourdir le neurone : Je n'ai jamais fait le matin. On verra bien.

Si je tiens la cadence, vers 6 h 15/6 h 30, je suis sous la douche pour ma douche-vespérale.

Je repasse le linge de la journée (que je n’aurai pas fait la veille) ou celui du lendemain, je ne sais pas encore…

7 heures au plus tard, le dîner ! Dans l’ordre : Gâteau d’anniversaire avec bougies (fort nombreuses : Une vraie forêt), fromage, riz-vapeur nature, tourte au saumon sauce beurre-blanc, huîtres ou foie-gras, le tout avec deux flûtes de champagne bien frais.

C’est mon repas d’anniversaire (encore un !), hein : Il ne faut pas hésiter à être fou !

7 heures 50 : Apéro. Une dose de vodka-glacée, pas plus.

8 heures : Aller au bureau en marchant à l’envers. Ça ne va pas être simple de trouver le bouton de l’ascenseur, mais je vais essayer sans me retourner.

8 h 15 : Après avoir mis le courrier à la poubelle, je le ressors et l’ouvre. Pour le lire dans un miroir et à l’envers.

Bon, si ça prend trop de temps, j’inverserais quand même.

Ouverture des boîtes à courriel dans le même mouvement. Mais ce coup-là, je n’y répondrai pas, contrairement à ce que je fais d’habitude.

10 heures, petit coup de l’étrier de fin de journée pour se redonner le moral : Un verre de glaçons mouillés avec ce qui traîne derrière les rayonnages de la bibliothèque.

11 heures : Petite sieste réparatrice (je sens que je vais en avoir besoin, je ne sais pas pourquoi).

Midi, déjeuner, à l’envers également : Petit Cointreau sur lit de glace-pilée, café-gourmand, re-gâteau d’anniversaire, légumes, entrecôte bleue à la croûte de sel, peut-être rondelles de foie-gras sur canapés tièdes ou noix-de-saint-jacques déglacées à l'alcool fort (c'est selon du précédent repas), le tout arrosé de champagne frais (deux flûtes pas plus : Il ne faut pas abuser des bonnes choses) et enfin apéro sur glaçon.

16 heures, de nouveau au bureau et toujours en marchant à reculons.

Si j’ai le temps, je mets en ligne quelques posts pour les jours suivants en commençant par celui de vendredi (pour finir par celui de demain) : La suite des « Perles de Jean-Marc » (parce que la semaine dernière, ça n’est « pas passé » sur Over-blog : Trop long !).

De tous ceux que j’aurai faits dimanche à mâtine avec tout ce que j’aurai pêché dans la semaine sur internet ou dans la presse.

17 heures, un petit café pour se donner du courage, peut-être avec une larme de rhum par amour du goût, et j’affronte enfin les difficultés et urgences de la matinée (qui auront traîné jusque-là).

Y’aura bien un affreux jojo qui va tenter de me gâcher « ma » journée, je n’en doute aucunement, avec « un cas » ou un dossier totalement indécrottable, comme tous les jours que fait le bon-dieu : Il repassera demain, hein !

Seulement si je suis en état et seulement s’il est pressé, sans ça il attendra.

18 heures : Normalement, je devrais péter une forme d’enfer avec tout ce que j’ai picolé jusque-là ! Planquez vos gonzesses, SVP !

Si nous avons le temps, on préparera le loto (euromillion) du lendemain : Je ne joue jamais, mais crotte de zut, depuis que je chope au moins une fois sur deux une ou deux étoiles et au moins un ou deux numéros avec « mon simulateur », tout l’étage me demande conseil.

Moi, j’attends d’avoir affiné la formule (deux tableurs un peu complexes de 5 feuillets chacun : Le précédent avait 70 feuillets interconnectés avec 61 graphiques avec plein de taux « R² » supérieurs à 0,999, pour 5 gigas, et ça prenait des plombes entre deux sauvegardes automatiques : J’ai donc allégé) qui me donne 5 numéros et deux étoiles à tous les coups pour commencer à oser miser deux euros !

Mettons au moins une fois sur deux… Ou trois : Je teste, là, avec les « volontaires » déjà joueurs.

J’ai une sainte horreur de perdre…

C’est comme ça.

19 heures : Je commence enfin la journée !

Et elle va être courte, pour une fois…

19 h 45 : Je « boucle » en arrachant les fils et en faisant sauter le disjoncteur et file à la maison en descendant par l’escalier à reculons !

(Je me demande s’il faut prévenir les pompiers « avant » ou « après » ? On verra bien !)

20 heures : Mettre la table pour le petit-déjeuner : Bol de café fumant, croissants réchauffés au four, céréales et chocolat chaud pour « la nichée ».

21 heures, séance de repassage pour la journée.

21 h 30 : Brossage des dents et douche matinale.

22 heures : Au pieu avec qui voudra bien pour un petit coït matinal comme je les aime bien !

 

Voilà une journée « équilibrée », bien remplie, comme je me suis juré d’en faire une, au moins une fois dans ma vie.

Par précaution, tous les RDV nécessitant déplacement (et même les autres) auront été déplacés : Pas question ni de me vautrer sous une rame de métro, ni de déglinguer quelqu’un avec mes konneries du jour au volant !

D’autant que le reste de la semaine va être chargée en kilomètres…

J’ai aussi prévu de décrocher le téléphone, des fois que l’envie irrépressible me prenne de chanter des chansons paillardes à des inconnus.

Sauf le portable pour les « vraies urgences » : Inco, VCRM, Hervé et « l’Ami-râle », vous qui avez le numéro, ne dékonnez pas, hein !

Et ne vous étonnez pas non plus si ce blog reste silencieux par la suite : Ce serait logique avec ce régime-là, après tout, non ?

Parce que je ne suis pas sûr de tenir jusqu’au soir-matinal !

 

Bonne journée la jeunesse.

Et pour moi aussi : Je n’aurai jamais été aussi « jeune » qu’aujourd’hui.

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 05:04

Vous ne vous inquiétez pas, vous ?

 

Moi si : Pour la santé mentale des membres du gouvernement ! Je serai « soce-encarté », franchement, j’aurai peur.

Enfin quoi, ils piétinent « total » sur le plan économique, incapables d’avoir pu user d’un état de grâce estival pour « relancer » l’espérance ;

Ils pataugent « grave » sur le budget à accoucher pour 2013 et suivante ;

Ils ont brassé de l’air sur le « pacte social » nouveau (qu’on attendait avec le Beaujolais du même qualificatif), au point d’accoucher d’un accord de « flexi-rigidité » comme jamais nous avons pu avoir ;

Ils partent tous azimuts sur des délires comme on en a vu seulement en Chine maoïste (et peut-être un peu chez Pol-Pot) mais sans réellement accoucher des réformes espérées ;

Ils dansent la danse de « Saint-guy » sur les cumuls de mandats (qui devient de plus en plus urgente) ;

Ils balancent à tous vents des notions de « nationalisations temporaires », de réquisitions en durcissant des lois ineptes et liberticides ;

Ils veulent te réformer les rythmes scolaires une fois de plus depuis 1968, en attendant d’introduire dans les têtes la nouvelle « morale laïque et républicaine » à venir ;

Ils mettent leurs électeurs-fonctionnaires dans la rue qui te nous font une grève jusqu’à jeudi dernier ;

Ils te causent du vote des étrangers (qui existe déjà) comme d’une réforme constitutionnelle importante à venir ;

Et en plus ils te mettent le « mariage-pour-tous » en débat en se tirant une rafale de balles dans les pieds avec la fameuse circulaire sur les enfants conçus par des mères-porteuses à l’étranger !

C’est vraiment du grand n’importe quoi, là, en ce moment.

 

Circulaire qui vise, à écouter une « garde-des-sots » presqu’aux abois (qu’on en regretterait presque « Rachi-dada-Mimi » et ses petit-pois), à interdire la GPA, cette forme moderne et particulièrement odieuse de l’exploitation du corps humain (de l’homme par l’homme, doublée de la « femme par la femme »), ouvrant la brèche dans une interdiction généralisée de l’esclavagisme, même temporaire !

Jusqu’à y-compris des « ovaires de plus pôvres »…

Car elle revient à la légaliser, par simple circulaire, en court-circuitant le Parlement, dans un cynisme ahurissant : « Chez moi, j’en veux pas : Chez les autres, j’accepte volontiers ! »

Pour le moins très encourageant comme règle d’équité !

 

Et avec ça, ça veut réformer les esprits, en commençant par ceux des plus jeunes (morale laïque et républicaine) en détroussant l’institution de la famille de son totem idolâtré qu’est le mariage-sexué, expurgeant les derniers relents de cléricalisme de nos esprits…

Du « Pol-Pot » ou de la « révolution culturelle » maoïste, vous dis-je !

 

Vous êtes sûrs que vous avez voté pour « ça », là les électeurs des « forces de progrès » ?

Je veux bien vous croire en cas de réponse positive, puisque tout ça était dans le programme avancé, mais je ne suis pas bien sûr : Il vous faudrait vous reconnaître « cocu-trompé » ou révolutionnaire (et y’en a que ça ne gênerait pas, j’en suis sûr !), « compagnon de l’an I » d’une ère-nouvelle, pour une réponse négative.

Dur à s’avouer ça publiquement !

 

Parce que n’oublions pas que si ère-nouvelle existe, c’est celle de la règle énoncée ici-même il y a plusieurs années : « On ne gagne plus des élections ! On les perd ! »

J’avais prévenu « Le Chi » par courrier en 1996 : Il en a fait son beurre.

Lui le savait (pour l’estimer comme d’une m…). Je l’ai découvert par la suite : « Bling-bling » ignorait totalement cette règle, trop kon dans sa tête !

Merci pépère et toute ta clique de vendus…

 

Et c’est alors que le peuple se découvre schizophrène lui-même (ouvrant l’hypothèse d’un coup d’État prochain comme de l’étape plausible suivante), allant jusqu’à adouber l’envoi de la troupe au Mali soutenir un dictateur arrivé lui aussi au pouvoir par « la force des baïonnettes » !

Pour l’heure, le triomphe de nos armes s’enlise dans une tempête de sable qui feront redouté le pire et se retourner, une fois de plus, les « bons-esprits ».

Espérons seulement qu’ils rentreront tous en un seul morceau…

 

Parce que quoi, être « de progrès », est-ce bien être « d’essence libertaire » en se libérant « de la réaction » (traditionnaliste et patriotique) d’un côté tout en étant « collectiviste » et autoritaire, « spoliateur » même, sur le plan économique, fiscal et même social, d’un autre côté ?

C’est vraiment le grand-écart dans le neurone : J’en détecte qui vont droit à l’élongation mentale, là !

On ne peut décidément pas être « libertaire » sans être un minimum « libéral ».

C’est d’une constance absolue.

Or, ils sont « libertaires » et « anti-libéraux » primaires et viscéraux !

Des fous conceptuels…

 

Ils n’y connaissent rien à la nature humaine et son terrible fardeau, où, au lieu de l’alléger, ce qu’on peut raisonnablement considérer comme « social et démocratique », on en rajoute des couches et des couches complétement absurdes.

Quoi, demain on sera tous ruinés par une « dictature économique » vers laquelle on se précipite par aveuglement ou désinvolture (j’ose espérer que ce n’est pas l’effet d’un dogmatisme autiste…), mais vachement « heureux » de sexer en tout genre, de courtiser des « barons-élus » et cumulards pour y vendre corps et âme au plus offrant !

Jusqu’aux ovaires et utérus « d’autre-truie » d’autrui, du moment que ce n’est pas sous son nez !

 

« Je ne comprends pas le timing de ces annonces. Je ne comprends pas l’intérêt et la stratégie du gouvernement, d’autant moins que les Français attendent en priorité des réponses sur les sujets sociaux et économiques », insiste le député PS d’Indre-et-Loire.

« Une partie des responsables politiques de ce pays se parlent à eux-mêmes », assène-t-il.

Un autre dit avoir « hâte de terminer cette séquence pour enfin reparler du social ».

Même si d’autres députés PS estiment que, tant qu’à ouvrir une séquence sociale, autant la faire fructifier : « Une longue séquence de quinze jours s’ouvre à l’Assemblée sur le mariage pour tous. Ce n’est pas nous qui l’avons décidée mais la droite. Il faut en profiter pour amener d’autres sujets de société avant de rouvrir une séquence sociale dans 15 jours ».

 

« Il y a une telle impuissance de » « François III » « sur les questions économiques et sociales qu’il a besoin d’engranger ailleurs. Les mesures sociétales ne coûtent pas cher et permettent de tenir des engagements du candidat », remarque Rémi Lefebvre, politologue spécialiste du PS.

Ce serait donc QUE ça : Masquer « l’impuissance » ?

Et dans quel état on va ressortir, une fois la faillite achevée ?

Faillite « économique et sociale » annoncée ;

Faillite « financière et monétaire » si l’on écoute Mario Draghi à Davos ;

Faillite « morale et éthique » si l’on poursuit de nier l’existence des « fortes mobilisations » du « peuple d’en bas » qui défile !

Au bout du compte, une redoutable « faillite démocratique » à venir en mon propre pays…

Celui des « lumières du monde » entier !

Tout ça pour masquer « l’impuissance » que nous souhaitons tous temporaire ?

Quelle fatuité suicidaire !

 

J’ai hâte d’être en 2014, après les élections municipales : D’abord le monde économique aura muté. Ensuite, si le bonheur sexuel d’une minorité sera enfin retranscrit dans notre code civil (alors qu’ils l’ont déjà en grande partie, dans ledit code, totalement dans leur vie privée et depuis très longtemps), la faillite de l’État sera avérée et constatée, nos entreprises auront été vaincues, terrassées, nous serons même sous les « diktats des marchés » honnis et détestés dont « on » devait « nous protéger » (au point qu’il faudra bien inventer enfin autre chose), mais il y aura aussi de la raclée historique dans l’air !

Et des illusions définitivement perdues.

 

« Mon papa à moi » (celui qui me fait frémir quand je l’évoque) le disait déjà il y a 30 ans : « Il nous faut 20 ans de socialisme au pouvoir pour le tuer ! »

Nous n’avons jamais eu 20 ans de socialisme d’affilée pour un suicide bienvenu.

La faute à la « droâte la plus kon du monde », qui a toujours fait du « socialisme-démocratique » autoritaire sans le dire et sans le « dogme marxiste » et le plan d’origine.

Bé, je me demande si vraiment deux ans de « haut-land-d’isthme » n’y suffira finalement pas pour l’étrangler définitivement !

 

Personnellement, j’aspire à ce que « François III » se montre plus intelligent que ça et vire ses « ayatollahs-à-lui » avant le printemps, au plus tard au début de l’été, afin de rebondir là où tout le monde l’attendait (et où il fait manifestement défaut).

Le pays en a besoin.

Il en a la consistance du « flanby-à-la-fraise-des-bois » pour rebondir, mais justement, il y a quoi dans « flanby » sinon que de la gélatine chimique et inerte ?

Un produit chimiquement inerte et bactériologiquement mort…

Garanti sur l’étiquette du pot et un code de la consommation entier qui pèse un âne mort !

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 05:02

Pour les entreprises seulement !

 

On est en période de test seulement et l’ensemble restera basé sur le « volontariat », mais c’est assez drôle.

Le titre du dispositif est : « La relation de confiance. »

Un titre plein de promesses choisi pour désigner un projet sur lequel Bercy planche depuis quelques semaines et qui vise à refondre complétement les modalités du contrôle fiscal des entreprises.

L'idée : Contrôler en amont plutôt qu'a posteriori.

Une petite révolution pour l'administration comme pour les entreprises, alors que les relations entre la première et les secondes se sont sensiblement durcies ces derniers temps, sur fond de disette budgétaire…

 

Ce projet, présenté aux entreprises il y a quelques jours par la Direction générale des finances publiques (DGFiP), s'inscrit en fait dans le cadre du pacte de compétitivité et des annonces du 6 novembre dernier visant à faciliter le dialogue entre les contribuables et le fisc.

Concrètement, le principe consiste à encourager les entreprises à être « loyales », comme le dit la présentation de la DGFiP, c'est-à-dire à fournir, en amont, un maximum d'informations financières à l'administration.

Mais ça va assez loin : Jusque-là l’administration demandait des « informations », l’entreprise y répondait et les informations étaient exploitées à l’occasion d’un contrôle.

Là, c’est l’entreprise qui sollicite l’administration et qui donnerait toutes les informations internes pour que le fisc adoube ou redresse !

En contrepartie, les entreprises obtiendraient une plus grande sécurité juridique et fiscale et un accompagnement au moment de leur déclaration d'impôt.

 

L'administration s'engagerait aussi sur les délais : Trois mois au maximum entre le moment où l'entreprise sollicite l'assistance de l'administration et celui où elle envoie sa déclaration pour une PME, neuf mois pour les sociétés plus grosses.

Je rappelle que ce délai de 3 mois est assez constant entre le début et la fin d’un contrôle a posteriori, qui peut être porté à 6 mois pour les « grosses boutiques ».

À l'issue de ce délai, l'administration accorderait « une validation informelle » de la déclaration.

Les paramètres précis seront arrêtés dans les prochaines semaines pour l'année 2013, puis revus à l'issue de l'année d'expérimentation.

J’avoue que c’est soit un quitus pour ne pas avoir à y revenir, soit rien du tout s’il faut y revenir…

 

Il est prévu que le projet va d'abord s'appliquer sur quelques dizaines d'entreprises volontaires en 2013, avant une généralisation en 2014, toujours sur la base du volontariat.

Par rapport aux procédures en vigueur, c'est quand même une véritable rupture. Les entreprises font actuellement l'objet d'un contrôle a posteriori, une fois tous les trois ans environ pour les plus grandes : Il y a même une direction entière qui leur est affectée.

Elles peuvent aussi demander à l'administration un rescrit, c'est-à-dire une validation en amont du traitement fiscal, mais sur un point précis de droit fiscal particulier.

Qui ne vaut que pour le point fiscal particulier évoqué, à condition que la situation soit décrite dans son entier et qu’aucune virgule ne manque à sa place au départ et à l’arrivée.

Autant ne rien demander, sauf s’il s’agit d’une dérogation au droit commun des mortels !

Car les Services n'ont l'obligation de répondre que dans certains cas seulement.

De toute façon, ils ne le font que d’une façon assez générale, confirmant ni plus ni moins ce qu’il y a dans sa doctrine.

Idem quand on passe par un parlementaire (sénateur ou député) à l’occasion d’une question au ministre de la finance : Les services précisent le droit positif et leur doctrine administrative.

Sauf, mais c’est devenu rare, quand ils inventent une ânerie (on l’a vu avec les « fonds turbo » à une époque désormais reculée).

Mais il faut savoir qu’une « doctrine », si elle s’impose au juge de l’impôt au titre de l’article L 80 A du Livre des Procédures Fiscales, elle peut être rapportée à n’importe quel moment quand elle est trop favorable au kon-tibuable.

Et qu’ils n’en font pas nécessairement la publicité idoine non plus.

Tout comme un rescrit (L. 80 B et C, mais ce dernier est un cas particulier), il n’est jamais appliqué qu’à l’entreprise demandeuse…

 

Le programme à l'étude reviendrait « à faire de la vérification en continu, pour éviter de rentrer dans une logique ultérieure de contrôle, » source de contentieux inépuisables, indique une organisation patronale.

« L'idée consiste à garantir au contribuable que le montant de l'impôt est juste » en dit-on à Bercy.

Personnellement, je me demande à quoi ça sert d’avoir une armée de contrôleurs de gestion qui pointent tous les risques, sociaux et fiscaux notamment, en amont et en aval, des commissaires aux comptes sensés vérifier l’ensemble des comptes et risques à provisionner aux dires d’avocats fiscalistes pointus consultés sur ces sujets, si en plus le travail est « triplé » par des inspecteurs fiscaux !

Enfin passons : Faire et refaire, c’est toujours travailler.

Pendant ce temps-là, les fraudeurs, les vrais, peuvent toujours courir à faire leurs carambouilles sur la TVA, tout le monde y trouvera son compte : Eux, ils sont contrôlés par hasard et au mieux une fois tous les 10 ans.

Les agriculteurs, une fois tous les 30 ans (et encore) et les professions libérales une fois tous les 5 ou 6 ans !

Les artisans ? Jamais ou presque.

En fin de carrière parfois, une fois qu’ils ont baissé le rideau en général et qu’ils n’ont plus de pognon pour « se refaire » !

 

Pour l'heure, les entreprises ont plutôt accueilli le projet avec bienveillance, paraît-il.

Car des dispositifs de ce type existent aussi dans d'autres pays comme les Pays-Bas, le Royaume-Uni ou l'Espagne, où ils fonctionnent bien.

Mais tout dépendra des modalités et des engagements pris par l'État. Si les entreprises coopèrent, seront-elles vraiment exemptées de contrôles a posteriori ?

« Le point pour les entreprises est qu'elles s'engagent à une totale transparence sans certitude sur la contrepartie », estime un avocat associé chez Arsène Taxand.

De fait, celles-ci seront incitées à fournir plus d'informations que pour un contrôle fiscal, en communiquant notamment toute leur comptabilité analytique.

« C'est du donnant-donnant », explique-t-on à Bercy. « Le but est quand même de ne pas re-contrôler ce qui a été validé dès lors que les entreprises ont joué le jeu. »

À voir.

 

En tout cas, ce n’est pas comme ça qu’on fera rentrer l’argent de la fraude, hélas !

Or, elle coûte entre 66 et 80 milliards d’euros tous les ans, soit au moins l’équivalent de l’impôt sur le revenu !

Mais quand elle est « petite et généralisée », il faut « bosser » pour la débusquer.

C’est plus facile de s’en prendre au SFB 500 et les quelques 1.000 à 2.000 ETI qui ne sont pas forcément toutes équipées en compétences pour faire face, surtout si les directions ont « guichet-ouvert » dans les locaux.

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