Vous vous souvenez du Dimanche 27 janvier 2013 ?
Naturellement : Manifestation monstre des pros « mariage pour tous » : 300.000 « pédestres » (sans jeu de mot SVP), 120.000 d’après la Préfecture.
Au moins trois fois moins que la précédente, celle des « anti » qui reviendrons d'ailleurs le 16 mars sur mon pavé parigot, tellement ils ont aimé.
Avec des slogans pas piqués des vers, genre : « François, on est derrière toi ! Si tu recules, nous on t’encule ! »
Charmants, les « petits-jeunes »…
Je vous avais indiqué que comme à mon habitude (depuis les années lycée), quand je monte une grève (ou une manif’), je la casse aussi sec.
Bon, c’est kon de ma part, je sais, mais c’est comme ça.
Et que donc j’avais embringué plein de « pros » à ne pas y aller pour fêter le départ à la retraite bien méritée de quelques « syndiqueux », « cégété-tété » qui tenaient à m’avoir en pension à cette occasion, et pas qu’en photo.
Les nouveaux pensionnés vont bien, rassurez-vous : Ils n’ont jamais eu autant d’activités depuis qu’ils ne bossent plus.
Ça leur change enfin la vie !
Tant mieux.
Vous connaissez mon point de vue sur le mariage des carpes et des lapins : Ils font ce qu’ils veulent si ça peut les rendre heureux du moment que je ne suis pas concerné directement. Quoique, pour régler leurs cas fiscaux (puisqu’il ne s’agit que de ça de mon point de vue), on peut y regarder à deux fois.
Mais comme je l’ai déjà dit, on avait déjà des solutions idoines et assez simples à mettre en place : L’époque est aux autoroutes de la pensée, plus à la poésie indescriptible des chemins de traverse qui mènent aux mêmes buts.
Sur ces sujets, il n’est jamais permis de critiquer les imbéciles, mais en revanche, on peut et on doit en rigoler, comme de tout le reste, dès que c’est possible.
Sans se moquer : Nous sommes jamais nés que pour « mieux en rire » et d’éviter de blesser, froisser, ceux qui ne sont « pas pareils » que nous-mêmes !
Un peu de respect, quoi !
De toute façon, le mariage même hétéro, c’est déjà une vaste konnerie, qui n’a que l’avantage de faire faire la fête à quelques privilégiés. Tant pis si on ne s’en rend compte qu’une fois consommé.
Et puis ça permet de retrouver la famille, même la « fâchée » (quoique…) et de piquer dans les assiettes d’autrui à peu de frais (quoique…).
Voire de draguer de la gueuze en manque d’affection : Mais elles deviennent rétives avec l’âge.
Bref, de se marrer un peu !
Les prises de retraite, pareil. Mais là, ce sont des vieux croûtons et des vielles croûtonnes qui te nous causent de la manif’ à laquelle ils ne sont pas.
Et au passage devant le buffet, je note une tête d’intello au physique d’ex-soixante-huit-tard (qui a trop cru Brel quand il chante qu’il « est trop maigre pour être malhonnête »), les lunettes sur le bout du nez, le cheveu dégarni et en bataille, qui doit faire prof’ de lettre moderne dans le civil pour la grande « eh-duc-nationale ».
Syndiqué, bien entendu, même si je n’ai pas compris où.
Ce n’est pas possible autrement.
Je restitue le discours comme je peux, naturellement, avec beaucoup de gâchis.
« Le mariage pour tous ? Une supercherie linguistique doublée d’un mensonge ».
Arf, ça débutait bien, n’est-ce pas, en plein à contre-courant de l’opinion dominante du moment comme j’aime bien le faire : Un mek qui me pique la vedette, ce n’est pas courant ! Alors ça se respecte aussi, hein !
Mais en plus, il développe. Et bien mieux que moi je ne saurai le faire !
« Dans le concert des arguments développés par les « pour » et les « anti » mariage gay, il est une voix qu’on n’a jamais entendue : Celle de la langue française. »
Je corrige à la volée : « Francilienne ! »
« J’ai toujours attaché une grande importance à la valeur des mots. Choisir le mot exact, c’est à la fois s’assurer qu’il exprime parfaitement ce que l’on veut dire mais c’est aussi s’assurer que l’on sera bien compris de son auditoire. »
Dans le domaine juridique, on essaye de faire pareil et de placer les virgules à la bonne place…
Évidemment, il n’attendait que l’occasion d’une question pour poursuivre. « Premier exemple : La notion de « couple » homosexuel est-elle adaptée ? La réponse est non. »
Ah bon ? C’est quoi alors ? Un essieu sur lequel est monté un binôme de roues ?
« Si l’on se réfère à la terminologie du « Bon Usage », l’assemblage de deux éléments de même nature ne constitue pas un « couple » mais une « paire ». Ainsi, on dira une paire de ciseaux, une paire de lunettes et non un couple de ciseaux ou un couple de lunettes. Il en est de même pour les êtres vivants. »
Ah oui, effectivement : Deux bœufs assemblés sous le même joug forment une paire de bœufs et non un couple de bœufs. Idem pour les prétentieux et les pédants.
D’ailleurs accouple-t-on les bœufs dans la vie de tous les jours ?
Les pédants parfois, j’admets.
Je n’ose pas le : « Et dans la deudeuche ? », pour les deux-chevaux… De toute façon, il est déjà loin…
« Deux jumeaux de même sexe constituent une paire de jumeaux et non un couple de jumeaux. »
Mais eux ne sont pas mariables ensemble !
« La langue française (francilienne…) nous indique clairement que la notion de « couple » repose sur un principe de différenciation et d’altérité. Le couple, c’est un homme et une femme unis par des relations affectives, physiques ».
La distorsion sémantique à laquelle on s’adonne chaque fois qu’on évoque un « couple » homosexuel crée une confusion dommageable que rien ne peut justifier, pas même une évolution des mœurs.
Il s’agit bien ici d’appeler un chat « un chat ».
Et on débat un moment sur « l’altérité » ou non d’un « couple d’homo » qui va justement au-delà de la paire, une paire, ne faisant pas nécessairement un couple.
Deuxième thème : Qu’est-ce qu’un parent ?
« La reconnaissance officielle du « couple » homosexuel entraîne nécessairement – tout le monde le sait – une modification du Code Civil. La disparition des mots « père » et « mère » au profit de la notion de « parent 1 » et « parent 2 » (Et moi je veux être « princesse-première »… en rapport avec un conte pour enfant que je racontais à « ma nichée » pour qu’elle s’endorme… dans le temps !) n’est en fait qu’une supercherie linguistique doublée d’un mensonge puisque le mot désigne étymologiquement les deux personnes, père et mère, qui conjointement sont à l’origine de toute naissance. »
Et « ça » s’emboîte, par hasard ?
En latin, le verbe parere veut dire « engendrer » pour le père, et « enfanter » pour la mère.
Il y a des nuances, comme ça, dans le langage juridique, qui distinguent un demi-frère « utérin » d’un demi-frère « consanguin » excluant des demi-frères « germains ».
Je vous expliquerai une autre fois.
« Comment peut-on expliquer à un enfant que ce mot de « parent », quel que soit son numéro, s’applique à une personne qui est totalement étrangère à sa naissance, un clandestin en quelque sorte ?
La loi peut-elle cautionner ce mensonge ? »
Bé oui : Les lois de finances ne font que ça depuis toute éternité.
« Ces deux exemples suffisent à démontrer que la terminologie avancée par les partisans de la loi n’est qu’un écran de fumée destiné à masquer une stratégie plus sournoise », scande-t-il !
Oui admettons, mais juste pour lui faire plaisir (et parce qu’il n’aime manifestement pas être contredit dans ses raisonnements de lettré).
D’autant qu’il me semble en effet que les partisans du « mariage pour tous » se soient déjà engouffrés dans une brèche : La même incohérence du projet de loi qu’il souligne de son côté.
« Une incohérence interne à la loi : Un « couple » homosexuel est par définition stérile. Il est donc logique que les homosexuels aient recours à des artifices s’ils veulent avoir des enfants. C’est le sens de leur revendication première : Le droit à l’adoption, baptisé outrageusement « droit à l’enfant ». »
Et c’est lui qui en cause, alors qu’il n’en a pas eu (avec sa femelle à lui que personne ne lui revendique), pour s’occuper de ceux des autres ?
Le « droit à l’enfant », si chacun savait avant de les faire ce que ça représente comme nuits blanches et trous dans l’estomac quand ce n’est pas de nœuds au neurone, l’humanité aurait déjà disparu depuis très longtemps !
« Le projet de loi prévoit cette disposition mais interdit la PMA (procréation médicalement assistée pour les femmes) et la GPA (gestation pour autrui pour les hommes c’est-à-dire le recours possible à une mère porteuse). Comment justifier cette contradiction alors que la loi du « mariage pour tous » est présentée comme une extension des droits ? »
Bé oui : C’est un tout, un package. C’est bien ce qu’on reproche au texte à venir, même si certains s’en défendent.
« Les pros ont clairement démontré que les homosexuels entendaient s’appuyer sur cette contradiction pour pousser plus loin leurs exigences. Le recours à la PMA, exclue dans un premier temps, pourrait faire l’objet d’un amendement présenté par les députés de la majorité. »
Ce sera plus vraisemblablement une prochaine loi sur la famille, qui circule déjà entre les services : Je ne l’ai pas encore eu en main…
« Cette concession, logique en elle-même, met à nu la vraie nature du débat. Le « mariage pour tous », présenté au départ comme l’objectif essentiel, apparaît de plus en plus clairement comme un simple point de passage, une étape transitoire pour obtenir « in fine » une égalité de droit pleine et entière avec les couples hétérosexuels stériles. »
Merde alors : Mes homos ne seront donc jamais « égaux », alors ?
Je ne le savais pas à ce moment-là, mais depuis, les anglais sont passés outre sans même en débattre vraiment.
Mais eux, ils ont le « flegme-britannique » de réputation internationale pour avaler n’importe quoi, même du thé : C’est dire !
« Oui Infré ! D’ailleurs le droit à l’adoption ne changera pas grand-chose à la situation des homosexuels, vu les réticences de la plupart des États à confier des enfants à des homosexuels. C’est donc bien sur la PMA et la GPA que se concentrent toutes les pressions. Une fois acquis le droit à la PMA pour les femmes homosexuelles, comment interdire aux hommes, au nom de ce même principe d’égalité, d’avoir recours à la GPA ? Si c’était le cas, il y aurait là une discrimination incompréhensible, voire une injustice, tout à fait contraire à l’esprit même du projet de loi. »
Bien raisonné… Sauf que je vois mal une « paire » de lesbiennes avoir recours à la GPA… Quoique…
Mais bon, ça ne change pas le lard en du cochon non plus, hein !
Mais il va plus loin encore : « Il est une autre supercherie linguistique qu’il convient de dénoncer et qui tient au discours même des homosexuels. Pendant longtemps, leur combat a été placé sous le signe du « droit à la différence », droit qui leur a été reconnu par l’ensemble de la communauté nationale avec la création du PACS. »
Et c’est bien vrai qu’aujourd’hui, « le thème du « droit à la différence » a totalement disparu du glossaire homosexuel. Bizarre ! »
Ce virage à 180 degrés le surprenant de son côté « et pourtant personne ne s’en étonne. »
Moi, j’approuve pour n’avoir jamais reconnu le moindre « droit » à une quelconque différence dans une République qui se veut égalitaire !
Bref, mêmes les homos « rentrent dans le rang ! J’en suis fort heureux ».
Restera ensuite à y faire revenir tous les communautarismes et à convertir tout le monde au « papisme-catholique » !
Il a dû me prendre pour un fol-dingue, vu son regard sur moi à ce moment-là !
C’est ça de voter à gôche : On en devient facho à la longue…
D’ailleurs je reconnais avec lui que « le slogan « le mariage pour tous » est plus rassurant et plus rassembleur que « le droit à la différence » jugé sans doute trop « clivant » pour employer un terme à la mode, un concept dépassé en tout cas que l’on range sans complexe au rayon des accessoires. Au contraire, « le mariage pour tous » sonne comme un appel à la fête, à la fusion universelle de toute l’humanité, en somme une préfiguration du « paradis pour tous ». Qui peut résister à un tel programme ? »
Même pas Michel Polnareff. (Notez qu’on peut me voir à plusieurs reprises sur cette vidéo-là : Je suis un peu à droite à une dizaine de mètres de la scène ! Vous ne pouvez pas me rater…)
Et moi de lui rappeler « que le PACS a eu si peu de succès auprès de la communauté homosexuelle alors que cet aménagement de la législation était notoirement prévu pour elle seule » !
« Effectivement », renchérit-il « Si le mariage présente tant d’attraits, comment expliquer que tant d’hommes et de femmes, de la base jusqu’au sommet de l’État, choisissent l’union libre c’est-à-dire le non-mariage ? »
Nombre d’homosexuels vivent leur vie le plus naturellement du monde sans réclamer nécessairement le passage devant Monsieur le Maire. « Certains même s’étonnent de ce déchaînement médiatique sur une question qui leur est totalement étrangère. »
« Les Romains eux-mêmes, qui pratiquaient librement et indifféremment les deux formes de sexualité, n’ont jamais songé à remettre en question ce mode d’organisation de la famille pour une raison très simple mais essentielle : Cette structure de la cellule familiale est la seule à garantir la filiation. Grands législateurs, ils ont toujours tenu à préserver ce socle de l’organisation sociale. Quant à l’adoption, très courante à Rome, elle a toujours été soigneusement encadrée par tout un arsenal juridique de manière à préserver l’intégrité des liens du sang. De ce fait, l’adoption n’était juridiquement admise que dans le cadre d’une famille déjà constituée et sur le modèle du couple hétérosexuel. »
Là, le « lettré », il a raison. Quoique les romains adoptaient surtout le fruit de leurs ébats hors mariage et avaient aussi droit de vie ou de mort sur les autres.
Et justement, « mon lettré » devrait dépasser le niveau de la « sémantique-appliquée » et réfléchir un peu à quoi tout cela mène…
À la destruction de la cellule familiale (comme la théorie du genre) : Un constat déjà passé dans la vie courante et les mœurs, me semble-t-il.
Mais je n’ai pas le temps de l’aiguiller sur cette voie : Il poursuit sur la sienne.
Et ce n’est pas mal non plus :
« Il y a plus grave : La stérilité naturelle du « couple homosexuel » induit nécessairement l’intervention d’un tiers de l’autre sexe pour le rendre fécond. Dès lors, l’accès à la PMA ou à la GPA, quelle que soit la procédure adoptée, c’est-à-dire avec ou sans rapport sexuel, conduit à s’interroger sur la nature de ce prétendu « couple » qui ne peut assurer à lui seul son désir d’enfant. Ce qui revient à dire que le contrat de mariage que signeraient deux personnes de même sexe inclut nécessairement l’intervention prévisible d’une troisième personne. Il ne s’agit donc plus d’un « couple » mais d’une « triade », une forme d’adultère biologique accepté et reconnu par la loi », s’exclame-t-il sur le ton scandalisé qui sied à son propos et attire « la minette » pas forcément féconde.
Le cocufiage légal, en quelque sorte : Est-ce bien un mariage, au juste ?
Quoique… c’est assez sympa les « trios » : Il devrait essayer, lui, sa femme et la co-pine de sa femme… !
Il persiste de son côté sur son terrain qu’on sent désormais très préparé longtemps à l’avance : « Sans parler des inévitables dérives financières qu’entraînera nécessairement la recherche effrénée de donneurs et de mères porteuses. Dans certains pays, on assiste déjà à des combinaisons multiples où les homosexuels s’adjoignent – pour un temps ou pour longtemps et moyennant finances – le concours d’une ou plusieurs personnes pour mener à bien leur projet. Nous sommes là devant le risque majeur d’une marchandisation de l’enfant et par extension de la vie humaine. »
On y est déjà, eh-ho !
Va donc te faire faire une FIV à madame (même et surtout si elle n’a plus l’âge) : Ça coûte chaud au porte-monnaie !
« L’embryon devient un objet de convoitise assimilable à n’importe quel produit de consommation. Dans un proche avenir, on peut même imaginer l’achat en pharmacie de paillettes de sperme ou d’ovules congelées qu’on pourrait se procurer aussi facilement que la pilule contraceptive ou le Viagra, le tout remboursé par la Sécurité Sociale, au nom de ce « droit à l’enfant » brandi comme un dogme par les partisans de la loi. »
Ce qui m’a inspiré le post suivant, mais sur d’autres références, dois-je avouer.
Et puis l’idée d’acheter du sperme « sur étagère », dans un supermarché, ça serait très rigolo finalement !
« C’est un dangereux « cheval de Troie » qu’on introduit dans la législation française. » (« Gauloise » : Les francs, y’en a plus beaucoup…)
Ce qu’il y a d’assez drôle, c’est que toute sa diatribe, pour rigolatoire qu’elle soit, tombe dans un éclat de rire absolu quand un peu plus tard, chez « la voisine » (celle au poste de télé), ou en « streaming » ultérieur, j’ai pu repérer dans le cortège des partisans de la loi « le mariage pour tous », une banderole avec un slogan intéressant : « UNE PAIRE DE MERES VAUT MIEUX QU’UN PERE DE MERDE » !
Pas un couple, donc !
Une aubaine ! L’union de deux femmes serait donc reconnue comme une « paire » et non comme « un couple » par elles-mêmes…
À croire que les arguments en faveur du mariage homo s’effondrent d’un coup tout seul devant cette évidence étalée sur un bout de tissu.
Lumineux !
J’ai eu du mal à me remettre de « l’émotion-rigolatoire » que cette vision a pu faire naître au tréfonds de mon unique neurone en repensant à mon bonhomme !
Si, je vous assure.
Je tenais à partager cette expérience, d’autant que pendant ce temps-là, la dette publique et la ruine nationale enflent de jour en jour… tous les jours !
Bonne Dimanche à toutes et tous, mais songez-y.