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D'où Erre-Je ?

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  • : La seule question à laquelle personne ne sait répondre reste : la place de l'Etat. Quel est son rôle ultime ? Le reste n'est alors que dérives quotidiennes pour soi-disant, le "bonheur des autres" avec "le pognon des autres". Bonne lecture
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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 04:03

Mots d'excuses

 

Il commence par quelques mots d’excuses présentés par les familles aux « professeurs des ékoles », et finit par une sorte d’Hoax attribué à « Philou-Buvard »

 

« Johnny n’était pas là samedi matin.

C’est bien beau de faire des réformes mais on ferait mieux de s’attaquer au problème du samedi matin qui emmerde tout le monde, enfin moi en tout cas.

En plus il n’a pas classe tous les samedis j’y comprends rien.

Ce mot est valable pour l’année.

Merci d’avance de votre compréhension. »

Tout va bien : Encore un parent d’élève qui a tout compris de tout…

Pour avoir fréquenté dans sa jeunesse l’ékole de la république laïque  et publique !

 

« Vous dites sur la feuille que mon fils a triché.

Franchement, y’a jamais eu un but d’accordé avec un hors-jeu que l’arbitre n’avait pas vu ?

Alors si vous ne l’avez pas pris en flagrant délit, c’est trop tard !

Merci d’avance. »

Pas vu pas pris ?

Encore un qui a tout compris du reste…

 

« Nous tenons, ma femme et moi, à vous souhaiter un joyeux Noël et une bonne année.

Veuillez trouver ci-joint un petit billet pour vos étrennes.

PS : Si nous ne le faisons pas, ce n’est sûrement pas votre ministre qui le fera ! »

Eux aussi, ils ont tout compris !

 

« Veuillez excuser mon fils qui en ce moment n’a pas le temps de faire ses devoirs parce que je suis encore enceinte parce que mon ex-mari est revenu me voir et ça na pas loupé pourtant c’était juste une fois.

Du coup je vomis tout le temps et Franck pleure à la maison parce que je crie et il doit s’occuper de ses frères et sœurs car moi, je ne peux pas. »

Elle, elle n’a rien compris à rien.

 

« Il est arrivé une catastrophe à la maison hier soir : Julie est revenu de l’école avec des poux pleins la tête.

Nous lui avons coupé les cheveux pour la soigner.

C’est pour ça qu’elle porte un bonnet.

Merci, qu’elle le garde en classe parce que comme ça, ça évite qu’elle en ait d’autres et en plus elle a un peu honte avec ses cheveux coupés.

Merci monsieur, on va sans sortir vous en faites pas. »

Sûr qu’ils vont s’en sortir… même contre une armée de poux. Y’a pas à s’en faire !

 

« Vous me demandez un mot d’excuse pour le retard exceptionnel de Charlotte. Soit.

Ne pensez-vous pas cependant qu’à l’heure où se prépare peut-être la 3ème Guerre mondiale il y a des choses plus importantes dans la vie ?

Salutations distinguées. »

Aaaah ces petits-riens qui vous gâchent la vie…

 

« Je vous conseille de vous abonner au canard enchaîné.

Vous verrez alors que ce qu’a fait Jonathan n’est rien en comparaison d’autres personnes plus puissantes qui s’en sortent les mains propres.

Pourquoi alors le punir ?

Salutations. »

Bien vu…

 

« Je vous informe aimablement que je vous ai vu et entendu cette nuit.

Rassurez-vous, je suis muet comme une tombe, mais pensez-y à l’avenir avant de sanctionner mon fils… »

Mi ! Un cousin Corsu, par hasard ?

 

 

Il était une fois un ami de Jean-Marc qui bégayait, cet homme dit à son ami :

« – Bon... bon... bonjour...

– Tu bégaies encore toi ? Bon on va faire quelque chose : Si vendredi tu vas au bureau de tabac et que tu arrives à dire : « bonjour madame je voudrais un paquet de gitanes s.v.p. » sans bégayer, je te donne ma paye ! »

Alors l’ami de Jean-Marc, commence à s'entraîner sérieusement jour et nuit pour gagner son pari.

Et vient ce fameux vendredi, il rentre dans le bureau de tabac et il demande avec beaucoup d'application et de concentration :

« – Bonjour madame je voudrais un paquet de gitanes s.v.p. !

– Filtre ou sans filtre ?

– Sa... sa... sa... sa... salope... ! »

 

 

Et l’HOAX promis-rapporté :

Deuxième LETTRE DE PHILIPPE BOUVARD À FRANÇOIS HOLLANDE

 

« Je n’ai jamais fréquenté de paradis fiscaux. On chercherait en vain la plus petite niche chez moi depuis que j’ai cessé d’avoir des chiens !

 

Une seule fois, je me suis délocalisé dans le cadre de la loi Pons à la coûteuse faveur d’un investissement hôtelier dans les DOM-TOM qui m’a fait perdre 100% de ma mise.

 

À la distribution des bonus, des stocks options et des dividendes, j’ai toujours été oublié.

 

Mon casier judiciaire est vierge.

Mon courage est intact.

 

Je ne suis pas un damné de la terre. Mais je ne suis pas non plus un profiteur ou un esclavagiste. 

Je ne suis protégé de personne, sauf du public auquel je dois la longueur de mon parcours.

 

J’ai mes opinions mais je n’ai jamais adhéré qu’au parti des amoureux de la France.

J'ai versé à la collectivité davantage que je n’en ai reçu : Pas un jour de chômage et une seule nuit d’hospitalisation en six décennies.

 

Je me situe sans honte mais sans fierté excessive dans cette classe moyenne qu’on souhaite faire disparaître en nivelant notre société par le bas.

 

Je refuse autant d’être culpabilisé par un politicien (qui voudrait que l’on prenne son inexpérience pour de la normalité) que la France accorde sa confiance à un homme que l’Europe prive de la sienne et qui, bien qu’ambitionnant de devenir le gardien de la constitution ne paraît pas s’être préoccupé de la constitutionnalité de ses propositions.

 

Quant à moi, j’aurais nourri mes enfants, bâti des maisons, planté des arbres.

Mission accomplie.

 

Et vous Monsieur HOLLANDE qu’avez-vous fait ?

 

Sinon d’augmenter les impôts d’une classe moyenne pour favoriser les fainéants et les assistés de notre pays.

 

Et vous M. Hollande, qu'avez-vous fait si ce n'est des enfants dont vous n'avez jamais épousé les deux mamans, même si l'une d'entre elles était ministre de la famille ?,

Êtes-vous un « homme normal » M. Hollande ..?

 

Vous qui, du même coup, avez évité de payer l'IGF devenu par votre mentor l'ISF, en ne convolant pas, et ce, malgré tous vos biens immobiliers et mobiliers,

 

Vous qui avez permis à vos compagnes de toucher les allocs pour « femmes filles mères » 5 fois,... Êtes-vous un « bon français » M. Hollande ?

 

Vous qui installez une maîtresse sur le trône sans qu'elle ne soit même divorcée,

 

Vous qui bafouez un homme dont les medias ne parlent jamais ni ne publient jamais la tête, et qui pourtant a donné son nom qui perdure, à votre maîtresse,

 

Vous qui ignorez les 3 enfants de ce même couple que vous avez brisé,....... êtes-vous un « homme d'honneur » M. Hollande...?

 

Vous qui n'aviez jamais mis les pieds dans une entreprise, dans une usine, ni dans un ministère, et qui en bravez tout le savoir-faire et la pérennité..., avez-vous conscience que ce sont les Français qui paient votre formation professionnelle ?

 

... Êtes-vous « un chef d’État » M. Hollande ? »

 

Pour lire avec gourmandise les billets du Maître tous les jours d’été, je peux vous dire que le style y est, mais c’est bien trop long pour un homme qui a le talent de la synthèse.

C’est d’ailleurs son sens du raccourci qui fait parfois naître l’hilarité dans ses propos…

 

Mais comme c’est du « Jean-Marc », je ne vais pas vous en priver.

 

Bon week-end à toutes et tous.

 

I3

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 04:09

C’est quoi ?

 

L’autre fois, on m’a taxé d’ignoble « libéral » voulant détruire le tissu économique et social du pays : Cela venait de « mon conseiller spécial », Jacques (qui commente aussi parfois mes « petits-posts »).

Je lui ai répondu, partiellement je le reconnais aujourd’hui, sur le plan économique, que je me sentais plus proche d’un « classique » que d’un « libertarien » : Ma formation de juriste m’y porte naturellement, prompt à défendre l’étendue du droit, de nos droits de citoyen et d’homo-economicus, plus qu’un « anarchiste de droâte ».

En fait, je reste un omnivore, même sur le plan social (et d’abord dans l’assiette, mais c’est un autre sujet).

 

La critique est d’autant plus mal placée (sans doute par ignorance) que, contrairement à lui, je reste un actif dans le « social ».

Y’en a qui défendent la planète, le climat, les baleines et les bébés-phoques. Certains s’émeuvent même sur des images de victimes africaines des famines.

D’autres s’insurgent des OGM, du risque nucléaire, des pollutions diverses et variées. Parfois on retrouve les mêmes pour défendre le mariage hétéro, ou inversement celui des homos, qui s’insurgent aussi contre les lisiers de porc, les aéroports en rase-campagne sur « zones humides ».

C’est très bien.

On en retrouve même qui se donnent bonne conscience en  « filant la pièce » au SDF qui dort pas loin sur mon boulevard, où vont accueillir des affamés au « resto-du-cœur », qui n’en ont rien à battre, même s’il s’agit d’abord d’un « show », d’un « business » à « niche fiscale ».

Personnellement, je ne fais rien de tout ça, connaissant aussi l’inépuisable fatuité qu’il y a à se mobiliser pour toutes ces causes « nobles-là », qui ne devraient même pas exister, mais qui sont archi-subventionnées avec du bon impôt, bien cher à supporter et qui devrait trouver un meilleur usage.

 

Car enfin quoi, le « social », ça reste un business, avec ses dogmes, ses ruissellements de bons sentiments, ses « travailleurs-sociaux », qui situent eux-mêmes leur utilité sociétale juste derrière les pompiers et les urgentistes, loin devant l’épicier, le pharmacien, le cordonnier ou le coiffeur de quartier (qui ne sont que d’ignobles profiteurs, graines de « capitalistes-sauvages »), ses codes, ses organisations-représentatives, ses contrôles étatiques et son armée de fonctionnaires qu’il y a toujours derrière la moindre action « à deux balles ».

Normal, c’est de l’argent public qui coule à flot, même s’il ne faut pas exagérer non plus les quotités, qui se mélange, quant à la finalité, aux financements et aux méthodes, exactement les mêmes quand on parle de culture.

Excusez-moi, ça se mange la culture ?

Parce que mon SDF, il a faim, il a soif, il a sommeil, comme tout le monde… Alors claquer du fric pour que des « bobos » aillent faire les guignols devant d’autres « bobos », les mêmes qui font aussi « social », laissez-moi rigoler à l’infini des prétentions de tous ces fats…

 

Personnellement, je reste un « actif » de l’ombre, bénévole dans plein d’associations qui font dans le « social », je veux dire qui sont « agréées CAF ».

Donc qui remplissent plein de critères obligés, même s’il n’y a aucun argent à en quémander pour autant, ou à espérer des autorités locales de mon pays.

Rien que l’agrément, c’est un coût répétitif et quelques nombreuses journées de travail, qui échouent quand il manque une virgule.

Sans parler de quelques prises de bec avec tous les trotskistes qui font métier que de « faire du social », notamment aux différentes fédérations représentatives (qui ne se gênent pas pour bouffer de la cotisation).

Rien qu’à la fédé parisienne, ils ont 6 mois de budget en trésorerie disponible tous les ans, on se demande pourquoi compte tenu de leur rôle si peu fédérateur, au contraire même, puisqu’ils n’arrêtent pas de glisser les peaux de banane et font de la rétention d’information « à la gueule ».

Sans compter quelques 500.000 masques antigrippes H1N1 en stock depuis deux ans, déjà remboursés par vos cotisations…

 

Je l’ai affirmé une fois (et je m’en suis pris plein la tronche), que l’activité « sociale » devait avoir pour seul objectif, celui de réduire la, les « fractures sociales », intolérables (et même les autres) pour une âme bien-née, jusqu’à disparaître soi-même !

Quand il n’y aura plus « d’action sociale », ça voudra dire enfin qu’il n’y aura plus de « fracture sociale », que mon pays aura retrouvé son équilibre et son harmonie où il fera bon vivre, que l’action sociale passée aura pleinement réussi, dans une victoire éclatante et définitive sur la misère !

Pensez donc : Se suicider faute de « clientèle », de marché ?

Mais il n’en était même pas question dans la tête de tous ces « travailleurs-sociaux » qui en font métier rémunérateur !

J’étais à pendre sur le champ. À fusiller. À écarteler, à noyer, à brûler vif sur l’heure et le parvis de l’hôtel de ville !

Grosse rigolade…

 

Pourtant je confirme et réaffirme : L’action sociale, d’une façon globale, ça consiste à sortir de son état d’indigence une flopée d’abîmés de la vie afin de les « réinsérer ». Les intégrer tout simplement au tissu social.

Ça consiste, sans juger ni sans aucun a priori, à prendre des gens qui ont besoin d’être subventionnés par l’argent public, parfois et souvent dans des situations d’urgence, et de les reconduire vers et dans la dignité.

Les faire redevenir « cotisants », payant de l’impôt, autonomes…

Moins de subvention d’un côté, plus de cotisation de l’autre.

Aussi kon que ça ! C’est du « gagnant-gagnant »

Que n’ai-je donc pas entendu en réaction à ce second moment-là ?

 

La souffrance et la misère d’autrui m’insupportent. L’égoïste, de drôate ou de gôche, veut l’ignorer : « Payons pour ne pas les voir ! »

Pour « l’altruiste de gôche », il en vient, devant l’énormité de la tâche, à prétendre : « Payons encore plus pour réduire encore les inégalités », sources de toutes les misères.

Et quand ils disent « payons », ce n’est pas eux qui sont concernés, naturellement, mais seulement les ignobles « profiteurs-capitalistes », leurs ennemis de classe.

Comme si eux-mêmes n’étaient jamais des « profiteurs-sociaux »…

 

Et ils vous en redemandent encore et encore tel que chacun finira ruiné (ce qui nous guette tous, et moi le premier).

Quitte à plonger tout le monde dans la « souffrance & misère ».

Parce que « le social » devient un argument politique de réduction des inégalités, jusqu’à probablement leur disparition, puisqu’ils savent ou prétendent seulement, que c’est la cause première de tous les dysfonctionnements sociétaux, génératrice du « désastre social ».

« Niveler par le bas », comme hier et aujourd’hui les épreuves du bac, par exemple, c’est effectivement la solution quand on ne peut pas ou ne veut plus « niveler par le haut » !

Et c’est bien toute la différence entre « droâte » et « gôche » dans ce foutu pays.

 

Car pour « l’altruiste social de droâte », il ne s’agit pas de ça : Il constate qu’il y aura toujours des différences, même entre clones et frères-jumeaux monozygotes.

La mode en un est bon exemple : Chacun (chacune surtout) tente de s’habiller avec le meilleur-goût possible, avec des accessoires qui font la différence.

Jusque dans la coupe de cheveu et la teinture des chaussettes…

Pour le « l’engagé-social » de droâte, il s’agit de sortir « le dépendant » de son état de dépendance, en usant de ses propres moyens et talents, pas seulement de lui construire un « confort » minimal rendant son handicap de la vie (que d’autres jugent « à vie ») auquel il « aurait droit », plus supportable.

Pour une métaphore agricole, apprendre à cultiver son jardin pour se nourrir, plutôt que de donner à manger de la tambouille immangeable.

Même si l’un ne doit surtout pas empêcher l’autre.

 

D’ailleurs, pour prolonger la métaphore, toutes les dictatures prennent en otage les aides alimentaires et autres subsides à destination des plus « défavorisés » pour mieux asseoir leurs pouvoirs sur les peuples et populations qu’ils ont ruinés.

Et ceux-ci en perdent leur Liberté et leur dignité : On le voit tous les jours sur nos écrans et autres publicités pour telle ou telle œuvre caritative, comme autant de démonstration de ce qui se passe chez nous et que nous tolérons encore…

 

Tout ce dire pour vous dire que je me suis pris le bec avec un élu de « droâte » (qui ne s’est pas encore déclaré pour les candidatures dans MA kapitale, qui est aussi la vôtre, et les prochaines municipales).

« La gôche n’a pas le monopole du cœur ! »

Certes, et il a à son actif bien des réalisations « sociales », à lui tout seul.

« Mais il ne s’agit pas d’affaires de cœur, Monsieur le député ! » lui ai-je répondu.

Il s’agit de construire un discours de « droâte » qui soit social. « Les ressources publiques (déjà si importantes qu’elle emporte la moitié de toute activité nationale) doivent être mobilisées pour réduire la « fracture sociale » » comme le disait le « Chi », qui n’en a fait qu’un slogan politique avec rien derrière…

La faute à la croissance qui n’était pas au rendez-vous, proteste-t-il.

La faute à la cécité, lui réplique-je.

 

Même en temps de crise, on peut rester solidaire et œuvrer à entretenir et renforcer le lien social : « C’est tout le pays qui devrait être classé en zone de priorité, et pas seulement quelques territoires, en « politique (prioritaire) de la Ville » (le fameux programme social des CAF et du gouvernement de « Fifi-le-déchu »).

Hors quelques îlots de prospérité, naturellement.

Mais ceux-là n’ont pas non plus à payer pour avoir réussi à sortir de la précarité et de la pauvreté : Ce serait la double peine.

« Un vrai programme social de droite, c’est de sortir nos entreprises des charges qui leur incombent et sous lesquelles elles meurent par étouffement ! Et à la puissance publique de se contenter d’orienter les flux de répartition. »

J’entends par là que le jour où l’impôt direct sera à la seule charge des personnes physiques, par abandon de l’IS au profit d’une retenue à source des sommes décaissée réputées non-déductibles, comme ça existe déjà dans le CGI, « on assistera à un élargissement de l’IR et une augmentation des taxes indirectes (TVA) qui compenseront largement. »

C’est probablement neutre pour la finance publique, sauf à espérer aussi des recettes supplémentaires par élargissement de la « croissance ».

En revanche, c’est redonner aux gens ce qu’il leur appartient.

 

« Redonnez donc aux travailleurs le fruit de leur travail, y compris toutes les cotisations sociales, quitte à prévoir une retenue à la source minimale dite « de solidarité ». Vous verrez repartir l’économie vers une croissance inespérée. »

Ce qui réduira du coup le besoin d’assistance sociale.

J’aurais pissé dans un violon en cascades puissantes, que ça aurait eu le même effet…

« Vous ne comprenez pas, Monsieur le député, que la croissance est étouffée par le poids de la puissance publique. Plus on impose de règles, plus il faut de l’impôt pour financer une administration puissante (et aveugle : C’est ce qu’on lui demande comme garantie de sa neutralité) pour contrôler leur bonne application ! »

Réduire le format de l’État, c’est le B.A. BA d’une démarche sociale de « droâte ».

C’est aussi rétablir le lien de confiance entre l’administration au sens large, fonctionnaires, élus, institutions, avec le peuple. Et ainsi rétablir son efficacité, son autorité et redonner au peuple les fondements de ses droits et devoirs.

Alors que pour l’heure, « l’État-providence » se mêle de tout, y compris des « cas-sociaux » sans réussir à en endiguer leur nombre et les désastres : « Autant jeter l’argent par les fenêtres ! » Ça aurait à peu près le même effet.

 

« Écoutez, Monsieur le député. Les chambres et gouvernement ont tous les pouvoirs, servis par une administration pléthorique qui oscille entre performances médiocres et génie. Vous en faites quoi, de « tous les pouvoirs » ?

Même pas capables de mettre de l’ordre ou un peu de morale dans la vie des institutions… (là, il proteste, il est dans l’opposition actuelle, même s’il avait pu et dû prévoir qu’il y serait un jour ou l’autre après avoir eu lui aussi « tous les pouvoirs »)… voire même dans votre propre parti (qui était aussi le mien). »

Pas content, « bonhomme »…

 

Mais du coup, il n’a même pas eu l’idée de m’intégrer d’une façon ou d’une autre dans un des « think-tanks » en charge de préparer la relève, au moins sur le plan social…

Incroyable : Ils sont toujours dans une optique de « lutte des classes » que c’en est à désespérer !

Pour lui, le « pôvre », il est « pôvre » parce qu’il le veut bien : C’est un ennemi de classe qui n’a pas vocation à être soutenu pour qu’il sorte de sa pauvreté.

Il doit faire la démarche tout seul.

Le « très pôvre », il a peut-être droit à un minimum. Peut-être.

Alors que pour moi, plus il y aura de « plus riches », moins il y aura de « pôvres », plus on aura de cotisants, moins il y aura à « subventionner » : C’est tout le monde, tous les volontaires, qui doivent être tirés par le haut et sortir de la « clientèle » de l’action sociale.

 

Étonnante convergence des opposés : « Vous n’y pensez pas, Infree ! » fait-il en riant clairement. « Ils voteraient tous pour nous… ! » à droite.

C’est justement ce que je veux : « Si vous ne souhaitez pas, à force de s’appauvrir par les politiques sociales qui fabriquent des « pôvres », tous vos électeurs finiront par voter à « gôche » jusqu’à ce que tout le monde soit ruiné ou expatrié ! »

C’est dire si j’ai été déçu : On soviétise toujours plus mon pays, et même chez mes « élus de droâte », on a baissé les bras devant la dictature !

J’aurai mieux fait de ne pas me rendre à ce « pince-fesses-là », même si il y avait de jolies filles…

J’avais vraiment le moral dans les chaussettes.

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 04:09

Les « pigeons », acte II

 

Je m’en suis même frotté les yeux…

Après avoir consenti de nombreux aménagements au régime fiscal des plus-values de cession à la suite de la fronde menée par les entrepreneurs à l'automne dernier (les « pigeons »), Bercy a demandé à un groupe d'experts de plancher sur une refonte de ce dispositif, dans le cadre des assises de l'entrepreneuriat, dont il est sorti 44 propositions.

Objectif : Le simplifier et le rendre plus attrayant.

 

C'est tantôt que seront arrêtées les premières propositions lors d'un comité de pilotage. Elles seront ensuite transmises à Bercy.

Le groupe propose de revoir complétement le dispositif issu du budget 2013, pour le reconstruire autour de deux régimes de référence.

 

Dans le premier cas, les plus-values sur titre restent soumises au barème progressif de l'impôt sur le revenu, mais avec un système d'abattements pour durée de détention plus simple et plus étendu.

L'abattement atteindrait 65 % au bout de huit ans.

Dans le second, les abattements atteignent 85 % en cas de réinvestissement dans une PME au cours de ses 10 premières années d'existence.

 

Contrairement au régime de la loi de Finances 2013, aucune distinction ne serait donc proposée par type d'investisseur, ou par part de capital détenue. Tous les actionnaires sont traités de la même façon, ce qui est une bonne chose (au nom du principe d’égalité de tous les citoyens devant la charge de l’État).

Et toutes les exonérations actuelles (départ à la retraite ou réinvestissement dans une jeune entreprise innovante, etc.) seraient supprimées.

 

Dans le premier cas, l'imposition maximale, en tenant compte des abattements et des prélèvements sociaux, atteindrait un peu plus de 30 %, contre 62 % actuellement, dans la situation la moins favorable.

Un niveau assez proche de la taxation forfaitaire de 19 % (+ 15,5 % de charges), dont certains entrepreneurs bénéficient.

Ces propositions sont vues d'un œil plutôt favorable à Bercy, m’a-t-on assuré, mais aucun arbitrage n'aura lieu avant le budget 2014.

 

Le hic, c’est que ce scénario coûterait un peu plus cher que le dispositif actuel, qui devait rapporter 200 millions d'euros en 2013. Le groupe de travail devait initialement faire des propositions à coût constant, mais « ce sera difficile de rester à coût constant », reconnaissait-on à Bercy.

D'autant que « François III » a ouvert la voie en annonçant, la semaine dernière sur France 2, que le régime fiscal des plus-values devrait être simplifié, mais aussi allégé.

Une reconnaissance bien tardive que « le dogme » officiel et « soce » est totalement mortifère pour le tissu économique et donc social du pays.

Comme je dis toujours, « vaut mieux tare que jamais », n’est-ce pas.

Et reconnaître ses erreurs, et les corriger, c’est le minimum qu’on attend de tout crétin des alpes responsable.

La « crétine attitude » … ce serait bien que ce soit juste une attitude provisoire d’amateurisme !

 

D'autres sujets vont faire l'objet de propositions, comme la création d'un PEA-PME, thème sur lequel le groupe a planché à la demande du gouvernement.

Il suggère de créer, à côté du PEA existant, un produit destiné au financement en fonds propres des PME, cotées ou non.

Les dividendes et plus-values tirés de ce produit seraient défiscalisés au-delà de cinq ans, comme c'est le cas pour le PEA, mais le plafond serait supérieur : 250.000 euros, contre 132.000 euros pour le PEA.

Le PEA-PME serait en outre exonéré d'ISF, ce qui n'est pas le cas du PEA.

 

Rappelons aussi qu’aujourd’hui, un PEA est forcément investi dans une action de société cotée, quel que soit le marché de cotation.

D’où la course à la cotation de toute start-up qui a réussi : On vend à l’épargnant qui va suivre, l’idée d’un besoin de capitaux pour financer le développement de l’entreprise qui « crache le feu » dans ses premières années. Mais vous pensez bien qu’avec les taux d’emprunts offerts par les banquiers, il n’y a pas que ça…

 

Notez par exemple qu’on peut encore mettre sur son PEA des parts et actions de sociétés non-cotées, mais seulement à hauteur de 10 %.

Et sachez encore qu’au bout de 8 ans de détention d’un PEA, il peut être fermé et liquidé en rente viagère exonérée de tout (hors CSG et CRDS).

Pour un complément de retraite, le rendement est ahurissant.

Songez seulement que pour acquérir une rente viagère d’un euro au régime de la CNAF, il aura fallu au mieux cotiser sur 2 euros pendant 41 ans, 492 mois !

Et que l’achat d’un point de rente régime complémentaire coûte plus de 11 fois son prix de réversion … pour l’heure, même que ça ne va pas durer bien longtemps pour un futur alignement… par le bas !

 

D'autres thèmes ont également été examinés : Développement de l'actionnariat salarié (on va y revenir), relation de confiance entre les entrepreneurs et le fisc (ça, c’est de la konnerie en barre), modulation du taux d'IS pour les PME ou encore valorisation des bons de souscription de parts de créateur d'entreprise (BSPCE), destinés aux salariés qui participent à la création de PME (toute chose qui existaient jusque-là avec des hauts et des bas comme autant de « niches coûtatives »).

Et le groupe de travail s'est aussi penché sur le cas spécifique des « business angels », ce qui serait une excellente chose.

 

En bref, et j’y reviens, ce sont autant de signes encourageant d’un retour à la « troisième voie » Gaulliste.

De Gaulle avait inventé les périphériques de rémunération emportant diverses mesures conditionnelles de soutien fiscaux et sociaux : Intéressement et participation.

Même que notre capitaine de pédalo « François III » imagine déjà débloquer cette dernière pour soutenir le pouvoir d’achat !

Quelle stupidité : C’est autant de moins pour soutenir l’investissement qui concerne toutes les entreprises, mais ne redonne du pouvoir d’achat qu’à quelques dizaine de milliers, là où seraient concernés des dizaines de millions qui n’auront rien à attendre…

 

Ces dispositifs ont été enrichis par tous les gouvernements successifs (jusqu’à inventer leur autofinancement à partir de critères librement choisis d’augmentation de performance, atelier par atelier s'il le faut, au sein de chaque entreprise chacune étant prise comme d’un cas unique) avec des succès divers : Actionnariat des salariés, épargne salariale, Plan d’Épargne-Entreprise, etc.

La plupart de ces dispositifs étaient exonérés de charges sociales (hors CSG-CRDS), part patronale et salariale (ce qui revient à réduire d’un tiers leurs coûts « faciaux ») et d’impôt sur le revenu chez les détenteurs (augmentation du rendement net de l’ordre de 25 % en moyenne).

Autrement dit, pris à l’envers, on obtenait un rendement final, euro pour euro, du double des schémas classiques de rémunération du travail, entre le décaissement de l’entreprise concernée et l’encaissement, souvent différé, chez le bénéficiaire.

Même pas photo sur le fil…

 

Or, « Bling-bling », qui voyait tout de tout avec une constante cécité ahurissante, notre « ex-Ô combien vénéré Président » qui en aura fait sa « marque personnelle », de piétiner royalement les systèmes en obligeant à verser une compensation aux caisses d’Urssaf de 3 %, puis de 10 % et enfin de 20 %, sur ces sommes dont le salarié ne disposait pas forcément dans l’immédiat.

Lui, issu du parti Gaulliste, vendre son âme pour quelques dizaines de millions d’euro !

Fastueux d’ignorance-crasse.

 

Le prélèvement existe toujours, mais la source de capitaux-propres s’est tarie et le pouvoir d’achat des « travailleurs » s’est réduit… Entraînant une panne de la consommation, donc une panne de croissance, entraînant elle-même une « contraction » des créations d’emploi (et d’entreprise).

Et les marchés de la consommation eux-mêmes emportés dans une réduction des volumes par perte de pouvoir d’achat, réduisent les perspectives des entreprises, donc des investissements (consommation de biens intermédiaires), des financements, de la création de valeur, etc.

La spirale de la « stagflation » : Nous y sommes !

 

Alors que Bercy soi-même songe à rétablir un « cercle vertueux » de croissance en imaginant de redonner toute sa vigueur à un modèle s’approchant de ce que les anglo-saxons savent faire avec bonheur depuis des décennies (après tout, on le disait encore Dimanche dernier, à savoir que Thatcher a réussi à privatiser vers les salariés des centaines d’entreprises publiques et ainsi restaurer la compétitivité de son pays), c’est un lueur d’espoir qu’il convient de saluer.

Ils ont fait le ménage, à Bercy, en se débarrassant d’un ministre-menteur et en mettant son « tuteur » sous surveillance. Même que ça a secoué le pays…

Qu’ils poursuivent, c’est le bon cap !

Et « Pourvou qué ça doure ! », comme disait ma cousine Laëtitia.

 

Quoique j’attends aussi d’en savoir plus sur le projet de loi de « l’économie solidaire », qui tarde à sortir des bureaux de « Deux-noix-Âme-mont » : Il y a vraiment « un coup à jouer », qui, s’il est bien ajusté, peut marquer les prochaines décennies en matière de croissance économique.

Mais comme rien ou pas grand-chose ne filtre, on en reste seulement attentif.

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 04:05

Post inspiré par un article publié sur le site du « Monde ».

 

Bé oui, il m’arrive aussi de lire (surtout quand il y a des images…) : C’est un peu compliqué pour moi qui ne sait pas lire pour être un enfant de l’ékole publique.

Je scanne, je transforme en PDF-texte et je mouline avec un logiciel de reconnaissance de texte. Ensuite, je fais lire par un autre logiciel vocal et « j’écoute ».

 

Et force est de reconnaître, avec cet article, qu’aujourd’hui notre République n’est pas au mieux de sa forme : Une minorité politique de ce pays ayant remporté une majorité dans les deux chambres des « représentants » du peuple, via les urnes de mai et de juin 2012, pour l’heure, ils font tous ce dont ils n’ont rien qu’envie de faire.

Comme ce sont, un peu comme moi, des acéphales ou n’ayant qu’un seul neurone en état de fonctionner, et qu’ils ont été formés tout comme moi aux ékoles publiques, les « chéris » ne savent pas mieux lire que moi.

Donc, peu leur importe les réalités incontournables du moment, ils appliquent tranquillement leurs dogmes prérequis (sans ça, ils voteraient non pas « soce », mais « de droâte » comme toute personne de bon sens), sans se soucier des dégâts provoqués par ailleurs.

Et tant que leurs dogmes ne se seront pas effondrés, nous entraînant tous dans la faillite irrécupérable, ils continueront…

Quoique même après, probablement.

 

Donc « François III », il nous avait fait une campagne sur le thème de « moi-je » et d’une République irréprochable !

Que j’ai failli le croire : De toute façon, ça ne pouvait pas être pire que « Bling-bling ».

Bé justement, si : Passons !

Comme quoi, dans la « crétine attitude », même quand on a touché le fond, y’en a encore qui creusent…

 

Alors que serait une « vraie » République irréprochable aux élus vertueux ?

Il serait peut-être plus que temps de prendre de la hauteur pour se prémunir contre les quatre conflits d’intérêts majeurs identifiés par la commission « Tonton Yoyo », non ?

Public/privé, public/politique, privé/politique et public/public.

Pour rétablir à la fois une « meilleure éthique », en attendant la « morale laïque & Républicaine » promise par le sublime « Payons », ministre de l’intelligence et prof de philo déclassé, et provoquer un choc de transparence dont la vie politique de ce pays a vraiment besoin, voici donc ce que propose quelques « sachants ».

Je rajoute à cette occasion mes ptopres « miennes », de « quand je serai LE Président ».

 

Première proposition : Par devoir de neutralité, quitter définitivement la fonction publique quand on est élu au Parlement ou qu’on exerce des fonctions d’envergure nationale (maire de villes de plus de 3.000 habitants de « Gauloisie des lumières », président du conseil général ou régional…) est un minimum.

À l’inverse, autoriser les agents locaux à se présenter pour des mandats locaux comme le font les britanniques : Ce sont des citoyens comme les autres, y’a pas de raison.

Mais, mais, mais … « bonhomme » ou « bonne-femme » fonctionnaire se fait jeter illico-presto du grand corps des serviteurs de la puissance publique, selon le principe du non-cumul des fonctions dans le temps, pour cause qu’on ne peut pas être en même temps dans la soute à charbon et sur la passerelle du même navire.

Et s’il n’est pas élu ou réélu, il repasse les concours pour se recaser.

 

Ma République que j’aime tant, accepte heureusement que même ma concierge puisse un jour être représentante de moi-même, et c’est tant mieux.

Mais comme disait « mon papa-à-moi » (celui qui me fait toujours frémir quand je l’évoque), « on ne mélange pas les torchons et les serviettes ».

Qu’un Vizir, qu’il soit grand ou petit, devienne ou non un Calife, pourquoi pas.

Mais une fois qu’il n’est plus Calife à la place du Calife (ou qu’il a tenté de le devenir), il n’est plus Vizir.

Donc suppression des « mises en disponibilités », dans la fonction publique, pour cause de concours à un mandat public.

Ou alors, il fait comme tout le monde, il repasse par la case « Paul-en-ploie » pour un nouveau tour de piste.

 

Deuxième proposition : Constatant que la tradition de l’Assemblée nationale et du Sénat n’incite pas à avoir un comportement vertueux notamment parce que les indemnités de frais de mandats ne sont pas imposables comme ne le sont pas non plus les crédits collaborateurs conservés pour eux-mêmes par les parlementaires (mais là c’est normal, ils sont imposés entre les mains du récipiendaire final).

Car il faut bien le dire : On veut « dédommager » plus que mieux nos élus pour qu’ils soient à « l’abri des tentations »… Ce que manifestement et depuis des décennies, ceci n’empêche pas cela…

La commission pour la transparence financière de la vie politique avait constaté un « enrichissement » de 1.400 euros à 200.000 euros sur 5 ans rien que grâce aux IRFM…

Il s’agirait d’arrêter cette hémorragie du denier public, SVP :

Donc, d’une part rendre imposables les indemnités représentatives de frais de mandats (6.412 euros par mois) (s’il y a lieu, le parlementaire pourra justifier de ses frais de mandats auprès des services fiscaux) et restituer les crédits collaborateurs (9.138 euros par mois) non utilisés.

D’autre part, je limiterai aussi les indemnités au salaire médian du pays.

Voire au plafond de la sécurité sociale…

 

Troisième proposition : La réserve parlementaire donne de très mauvaises habitudes à nos élus, comme autrefois les primes de cabinet non déclarées.

L’argent public doit cesser d’être un moyen détourné de s’approprier talents et complaisances.

En 2012, la réserve parlementaire s’élevait à l’Assemblée nationale à 90 millions d’euros. Somme répartie de façon aléatoire entre les députés (entre 30.000 et 200.000 euros par an environ) et de façon totalement discrétionnaire.

Même s’il fait reconnaître que ces crédits servent la plupart du temps à financer des projets locaux, sans aucun contrôle et même si le Président de l’Assemblée nationale a annoncé en septembre dernier souhaiter « qu’à la fin de l’année, la liste des subventions et des investissements soutenus par la réserve parlementaire soit publiée ». Qu’il faudra être vigilant au respect de cet engagement…

Et pourquoi ne pas directement supprimer la réserve parlementaire à l’Assemblée et au Sénat, cet héritage désuet d’une monarchie absolue sur le denier public ?

 

Quatrième proposition : Au moment des déclarations d’intérêt des candidats à la Présidence de la république, certains ont été étonnés que pour 78.516 euros de revenus imposables, « François III » ne paye que 5.127 euros d’impôt sur le revenu.

L’explication est qu’une partie des indemnités d’élu local bénéficie de ce que l’on appelle le mode dérogatoire d’imposition forfaitaire à la source des élus locaux qui leur permet de beaucoup freiner la progressivité de leurs impôts puisque le barème est appliqué deux fois au premier euro.

Supprimer le mode dérogatoire d’imposition forfaitaire à la source des élus locaux afin que le barème de l’IR leur soit appliqué à l’égal de tout autre contribuable.

Même les « expat’ », même le régime des revenus exceptionnels ou celui des revenus différés ne bénéficie pas du même avantage !

 

Cinquième proposition : 84 % de nos députés cumulent les fonctions électives alors qu’en Allemagne, par exemple, le cumul d’un mandat au Bundestag et d’une fonction de membre de l’Assemblée d’un Land est interdit.

L’éthique en politique serait plus grande si nos parlementaires n’étaient pas à la fois juge et partie c’est-à-dire chargés d’évaluer les politiques publiques et en même temps de dépenser les mêmes deniers au niveau local.

Chez nous, le cumul est non-seulement toléré, mais également encouragé !

C’est pourtant une proposition de « François III » d’y mettre un terme avant de prochaines élections…

De plus, les indemnités reçues en cas de cumul sont plafonnées à une fois et demi l’indemnité parlementaire soit environ 8.500 euros. Mais il existe de nombreux biais de contournement. Par exemple il n’est pas interdit de présider une intercommunalité quand on est parlementaire et la rémunération n’est pas comprise dans le plafonnement des revenus…

On ne peut pas faire autrement que de supprimer totalement le cumul des mandats pour les parlementaires afin qu’ils se concentrent uniquement sur leur mission nationale et évitent les conflits d’intérêts potentiels.

Supprimer aussi la règle de l’écrêtement qui permet de reverser les sommes écrêtées à un élu de son choix, système intrinsèquement « clientéliste ».

 

Un homme-femme, un mandat, pas plus.

Et quand le second mandat est la conséquence du premier (conseiller municipal qui est aussi Président de syndicat de commune, de société publique municipale, genre office de HLM, ou d’économie mixte) : Une indemnité, pas plus non plus.

Et qu’on ne vienne pas nous dire que cela entraînerait une hausse des dépenses publiques, puisque les indemnités seraient toutes plafonnées au plafond de la SS ou du salaire médian.

Et puis ça permettrait peut-être de se poser la question de nos 300.000 élus de tous horizons et poils…

Les démocraties modernes se contentent de beaucoup moins : Mon pays faisant exception en la matière avec ses seulement 36.000 communes…

 

Sixième proposition : Sur le sujet de la déclaration d’intérêt des ministres et des parlementaires, des améliorations peuvent être largement envisagées !

Rendre publiques les déclarations d’intérêts des ministres et des parlementaires et y associer deux déclarations complémentaires.

– Une déclaration de patrimoine et,

– Une déclaration d’activité (si activités connexes aux activités principales – conseil économique, juridique ou pharmaceutique…) antérieure.

Je dis antérieure, parce que les mandats s’exercent tous à plein-temps, même la nuit quand on dort.

Et au même titre que les fonctionnaires-élus, on se doit de renoncer à toute autre activités, naturellement, une fois qu’on est élu.

 

Septième proposition : Le non-cumul des mandats et des activités d’un élu doit s’étendre dans le temps. Pas plus de deux mandats publics d’affilée, quelle qu’en soit la durée.

Après, on est interdit d’éligibilité provisoirement durant la moitié du temps passé sous la qualité d’élu.

Ce qui oblige à « un reclassement » professionnel, certes, mais c’est d’abord une façon de se replonger dans les réalités de ses électeurs.

Et puis ça évite que élu fasse « carrière élective »…

J’aime bien mon « cousin Jean Tiberi » et il sait que ma porte lui sera toujours ouvert, mais ça fait plusieurs décennies qu’il n’a pas décroché un seul instant de sa mairie du Vème et qu’il a fallu découper, puis faire absorber sa circonscription de député pour le faire lâcher l’Assemblée Nationale.

Trop, c’est trop : Il n’a jamais rendu un jugement de juge civil qu’il est et dont il a pourtant demandé la liquidation de sa retraite…

 

Enfin, huitième proposition : Le Sénat ne doit plus être un chambre « d’élus-d’élus ».

Je sais que je ne serai jamais suivi sur ce plan, mais un tirage au sort de simples citoyens sur les listes électorales, tous les ans par tiers permettrait, une représentation bien meilleure de tous les courants de pensée du moment, de toutes les minorités jamais représentées.

Avec trois « sénateurs » par département, on aurait une chambre de 300 sénateurs inamovibles pour un mandat de trois ans, qui serait vraiment représentative de toutes les diversités, reformulées par tiers tous les ans.

On a bien inventé le « service militaire » pour l’intérêt supérieur de la Nation, pourquoi ne pas inventer aussi le « service civique institutionnel » pour le même intérêt supérieur de la Nation…

 

Bref, quelques idées jetées comme ça sur le papier, en réaction au billet « lu » un peu par hasard.

Vos idées sont aussi les bienvenues pour compléter et enrichir.

Quand elles seront arrêtées pour être cohérentes entre-elles, soit « François III » les prend, soit je les mets en application quand je serai devenu « votre Président ».

Parce que là, on voit tous combien, sans ses règles de bon sens, la « République irréprochable » est « touchée-coulée » par ses propres suppôts !

Assez extraordinaire d’amateurisme et de fatuité épaisse, non ?

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 04:03

Hommage à « Mélangeons »…

 

Dans le tohu-bohu de la semaine passée de ce monde « affreux » et insupportable, il y a une information qui mérite d’être retenue.

Non pas que les autres et leurs suites ne soient pas inintéressantes, mais là franchement, je l’ai trouvée extraordinaire.

 

« Mes-luches », il s’est fendu d’un post sur son blog intitulé : « Tout sur moi (mes mensurations, mon patrimoine, mes projets immobiliers) »

Et qu’il dit ce qu’on ne savait pas jusque-là (c’est dire le scoop) :

« Je m'appelle Jean-Luc Mélenchon. Je suis né le 19 août 1951 à Tanger au Maroc. Je mesure 1,74 m. Je pèse 79 kilos. Ma taille de chemise est 41/42. Ma taille de pantalon est 42. Je chausse du 42. Tous mes cheveux sont naturels et ils ne sont pas teintés ». Les miens non plus !

Vraiment absolument rigolatoire !

 

Du « 42 fillette », ça fait presque ringard à côté de mon 47 assumé, question « assise-politique ».

Si le 41/42 de chemise marque la dimension approximativement de l’encolure, en revanche on n’a aucun détail sur le tour de poitrine, ce qui est bien dommage.

Perso, j’assume un 46/47 sans difficulté, même que quand je mets une cravate, j’ai tendance à m’étouffer si je serre un peu pour que le dernier bouton, que je ne ferme jamais, ne fasse pas trop négligé…

Et c’est la « juste-taille » pour mon 130 de TP et mes bonnets B.

Quoiqu’on me dise que je maigris… Ce que ne confirme pas mon pèse-personne martyrisé, mais qu’importe.

Parce que les 79 kg de barbaque du sieur, c’est ridicule « demi-portion » face à mon double-quintal.

Passons : J’ai la taille largement plus évoluée (jusqu’au double-mètre ou presque) pour en justifier…

Et que forcément, il fait « petit-kul » avec son tour de pantalon : Perso, j’ai du mal à boucler le 56. Que mes ceintures font facile 1,20 m quand ce n’est pas plus, car je ne peux pas mettre de bretelles !

Pensez donc, quand je rigole trop fort, elles pètent que ça pourrait amocher la fille qui se tient bêtement en face de moi…

 

En revanche, mesdames, vous ne saurez absolument rien de ses attributs virils.

Tant pis, vous ne saurez rien non plus des dimensions des miens dans leurs différents « états-convoités ».

 

« Je n'ai pas hérité d'un château où me loger, ni d'un parti politique créé par mon père », poursuit-il, dans une allusion implicite à la présidente de l’autre Front, celui de « Marinella-tchi-tchi ».

« Je ne fais pas semblant d'habiter Hénin-Beaumont, je n'ai ni voiture ni chauffeur. Mon père n'a jamais été condamné pour fraude fiscale. Aucun de mes conseillers n'ouvre de compte en Suisse pour des tiers. »

(Il a des conseillers ?)

Idem en ce qui me concerne.

Sauf que j’ai une voiture, segment M1, achetée d’occase : Un veau qui picole moins que moi, 5 litres aux 100 quand je le pilote « soft », jusqu’à 30 litres quand je me déchaîne sur les routes Corses.

Là, c’est mon allure hebdomadaire… Mais je ne bois plus de lait depuis fort longtemps.

 

Il se déclare propriétaire d'un appartement de 76 m² à Paris acquis pour 346.750 euros en 2006, d'une maison de campagne dans le Loiret achetée 92.000 euros en 1996. Son épargne, d'un montant de 150.000 euros, va lui servir à changer d'appartement.

Parce que, malin, il en profite pour passer une petite-annonce à vocation personnelle : « Je cherche à acheter plus grand dans mon quartier et je remercie ceux qui peuvent me faire une offre intéressante »

Et de rajouter qu’il ne s’engage « pas à inviter la presse à la pendaison de crémaillère. »

Dommage…

 

Bon, on ne saura rien des dimensions SHON de la maison du Loiret, ni si elle est située en bord de Cher ou de Loire. Peu importe direz-vous.

Mais vous aurez noté que son « cruttiu-parigot », c’était 4.562,50 €/m², pas cher pour l’époque…

Un quartier de m… ou un « coup » téléguidé par un « prix d’ami » ?

Et qu’avec son épargne de précaution (qui va être prochainement lourdement taxée), il va avoir de la peine à arriver à s’agrandir de même pas 10 m², vu les prix actuels.

Ferait bien d’attendre un peu.

En tout cas, il va lui falloir ramer avant d’arriver à mes 92 m², achetés 327,765 K€ dans un quartier chic de la kapitale-bobo-rive-gôche pour 3.562,66 €/m².

Mais c’était il y a très longtemps, quand je croulais sous le pognon : Dans une autre vie !

Et désormais ça se vend quatre fois plus cher.

 

Pour compléter, il nous indique ne pas posséder de « tableaux, de voiture, de bateau, ni de bicyclette, ni de chevaux. »

J’ai au moins 4 vélos si ce n’est pas cinq, des tableaux sur tous les murs disponibles, mais pas de bateaux, ni de canasson.

En revanche plein de livres rares, de bibelots arrivés en héritage de mon grand-père, et des collections de revues, de bouteilles et de maquettes plein la cave.

Aucune idée de leur valeur…

« J'ignore la valeur des œuvres d'art que j'ai réalisée avec mon pinceau, mon crayon ou mon appareil photo », poursuit-il.

« J'estime qu'il s'agit d'une valeur considérable. » Et il a bien raison…

Un client de plus pour l’ISF !

 

Il précise également que sa banque « depuis trente-cinq ans est la Caisse de crédit Mutuel de Massy » et qu'il verse ses droits d'auteurs « à l'association « Politique à gauche » et au Parti de Gauche ».

Là, il a tort … de n’avoir qu’un seul banquier. J’en ai trois et je change quand je me fâche avec l’un pour un découvert non-autorisé.

Oui, parce qu’à part les quelques euros d’argent de poche dans le porte-monnaie pour le « pain et le journal » quotidiens, ce qu’il y a dans le frigo et les armoires, je n’ai jamais un sou vaillant devant moi…

Et puis malgré mes romans et mes posts, je n’ai de mon côté aucun droit d’auteur à espérer : D’ailleurs, à part VCRM qui vient « sapiter » ici quand il en a envie, je n’ai pas non plus de « nègre ».

D’ailleurs, je n’ai pas la prétention d’être un « auteur », moi.

Et puis un banquier à plus de 30 minutes de RER de chez soi, ça reste suspect… ou totalement inconséquent : Les miens sont à portée de fusil, au cas où que !

 

Et pour compenser mon absence de « maison-Loyrette », il faudrait rajouter en ce qui me concerne les multiples sites où je suis en indivision en « Corsica-bella-tchi-tchi » (un sport séculaire sur l’Île-de-Beauté depuis les arrêtés Miot, qu’on veut supprimer : Nous en avons déjà parlé jusqu’ici).

Ça vaut une fortune (en coût pour entretenir les tombeaux des ancêtres), ou rien du tout, selon que le maire local se décide à appliquer ou non le PADDUC local à venir.

 

Bon, lui rajoute qu’il a déjà déclaré tout ça par 10 fois en qualité d’élu, de candidat ou de je ne sais quelle autre occasion, et qu’il est candidat à une onzième fois !

Perso, je ne suis candidat à rien (sauf à la cave de l’Élysée, qu’il faudrait que je m’en occupe un peu de temps en temps si je veux encore espérer…), mais au moins je partage avec lui l’idée que tous ces déballages outrecuidants ne servent strictement à rien.

D’abord parce que personne ne peut vérifier.

Ensuite parce que si je me mêle de vérifier au moins la cohérence de sa déclaration bloguesque avec ses déclarations fiscales, je n’aurai même pas le droit d’en dire quoique ce soit.

 

Car chacun peut demander à lire, seulement lire, les déclarations de revenus et d’ISF de ses voisins, et seulement de ses voisins, et de n’en jamais rien en dire sous peine d’amende au moins égale à l’impôt révélé.

C’est la loi actuelle, que personne ne songe à changer, qui a été votée suite à l’affaire des déclarations de « Chaban-Delmas » révélées par le « canard déchaîné »…

Qui avait poussé le bonhomme à la démission, alors qu’il n’y avait absolument rien d’illégal à se faire rembourser l’avoir-fiscal attaché à des revenus de dividendes versés : Au contraire, c’était fait rien que pour assurer la neutralité fiscale des placements « risqués ».

Ça n’existe plus, rassurez-vous. Dommage.

 

Personnellement, quand j’habitais le Vème arrondissement, je m’étais fendu d’une visite au centre des impôts de la rue Geoffroy-St-Hilaire … que je partageais avec « Mythe-errant ».

Sauf que je n’ai jamais pu rien « voir » : Son dossier fiscal était du seul ressort du Directeur du Centre qui n’a jamais répondu à mes demandes.

Notez qu’à partir de ce jour-là, j’ai aussi commencé à avoir des problèmes de TVA véritablement insupportables.

Qui ont heureusement et logiquement été abandonnés comme par miracle après le décès du résident de la rue de Bièvre.

 

Merci « Mes-Luches » : J’ai bien rigolé à te lire !

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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 04:05

Paix à son âme.

 

Nous, parigots, nous avons la nôtre, autrement plus solide, plus âgée et qui persiste à faire l’émerveillement de toutes les générations qui s’y déplacent : Parfois il neige en haut et pleut en bas. De toute façon, la nôtre oscille sur ses bases pour « fuir le soleil ». L’astre diurne, en chauffant la ferraille la dilate vers le haut d’un côté, alors que la partie restée à l’ombre ne change pas de dimension : Tout le contraire d’un tournesol !

 

Et alors, mais alors, du temps où la leur a été premier-ministre, du temps où il a fallu aller bouter les argentins hors les pacages d’ovins lointains, qu’est-ce que nous n’avons pas entendu sur son compte !

C’était Gravelines tous les jours ou presque. Même qu’il en a fait une chanson devenue un tube de référence… notre Renaud national.

Et maintenant, on glorifie la dame.

C’est sans doute le sort des « dames de fer », comme a pu être vilipendée notre « Tour Eiffel » en son temps avant de devenir un symbole universel.

 

Qu’est-ce que je retiendrais pour ma part ?

Que « Maggie » fut la personne ayant le plus longtemps occupé le poste de premier-ministre britannique au cours du XXème siècle et a donc eu onze ans et demi pour accomplir son travail. Et quel boulot !

Elle a tenu tête au mouvement syndical en entier, l’a ramené sous le régime de la primauté du droit et l’a redonné à ses membres.

Elle a transformé la perspective du pays quant aux avantages d’une économie de marché.

Elle a privatisé des industries clés au sein de l’économie, ce qui a amélioré radicalement leur sort et a provoqué un mouvement d’imitation à l’échelle mondiale.

Elle nous a appris la nécessité de faire preuve de prudence sur le plan monétaire afin de maintenir l’inflation à un faible niveau.

Elle a permis à des millions de personnes de devenir indépendantes des administrations locales en leur donnant un droit d’achat de leur logement social.

Elle a permis aux Britanniques de garder la tête haute en adoptant une approche de principe, ferme et robuste en matière de relations internationales.

Elle a amorcé le processus qui a mené à la paix en Irlande du Nord.

Elle a aidé Ronald Reagan à démanteler le rideau de fer sans tirer un seul coup de feu et à détruire l’« Empire du mal ».

Elle a fait en sorte que tous les gouvernements britanniques à l’avenir devraient être bien plus favorables au capitalisme qu’ils ne l’avaient été avant 1979.

On peut critiquer, mais elle l’a fait sans fléchir.

 

Que devra accomplir la prochaine ou le prochain « Thatcher » pour rivaliser avec elle ?

Déréglementer et mettre un terme au tsunami de nouveaux règlements.

Renégocier la situation du pays par rapport à l’Union européenne.

Combattre la criminalité.

Réformer le système de santé.

Améliorer la qualité de l’éducation.

Réduire le recours à l’aide sociale.

Équilibrer le budget.

On peut ne pas être d’accord, certes, mais ce serait alors et seulement pour des raisons dogmatiques…

 

D’autres disent qu’on peut tirer au moins 10 leçons de son passage à la tête du gouvernement britannique :

 

Avant tout, elle possédait une « boussole » personnelle très forte sur les plans moral et politique. Elle pouvait s’adresser à une salle remplie d’hommes puissants et déclarer simplement : « Je sais que c’est la bonne chose à faire, vous savez que c’est la bonne chose à faire, il reste seulement à déterminer comment y arriver. »

Il s’agissait d’une conviction absolue. Cela aidait à bâtir l’esprit d’équipe. Si le chef a une série de principes clairs, bien articulés et cohérents, chacun sait quoi faire.

Elle a déjà dit que « se discipliner à faire ce que vous savez juste et important, même si c’est difficile, est la voie royale vers la fierté, l’estime de soi et la satisfaction personnelle. »

On se souviendra qu’en avril 80, elle a eu l’occasion de le montrer : Un groupe de six terroristes iraniens a attaqué l’ambassade iranienne au centre de Londres, assiégé les lieux et pris 26 personnes en otage. Les terroristes ont réclamé la libération des prisonniers politiques en Iran. Thatcher a ordonné que les terroristes soient vaincus et a demandé la participation des forces spéciales du Special Air Service (SAS). L’affaire s’est étirée pendant près d’une semaine jusqu’à ce que les terroristes abattent soudainement un otage et jettent le corps par la porte d’entrée. Le Premier ministre a alors donné l’autorisation d’intervenir aux forces spéciales. En direct à la télévision, lors d’une heure de grande écoute, le pays a regardé les hommes du SAS descendre jusqu’aux fenêtres de la façade du bâtiment, jetant des grenades à percussion devant eux. Cinq des six terroristes ont été tués et 19 des 20 otages sauvés. Il n’y a eu aucun mort parmi les policiers ou les membres des forces spéciales.

 

Elle savait comment s’attaquer au cœur d’un enjeu, le simplifier et le communiquer, en écartant les sottises, les balivernes et les enjolivements frivoles. Sa capacité de simplifier et de communiquer ses messages clairement et avec conviction ont fait l’unanimité.

De « bons mots », courts et anglo-saxons : « Laissez-faire ? Laissez-faire ? Ne fais pas ton Français ! »

C’est une personne très brillante. Elle a étudié la chimie et travaillait comme chimiste industrielle avant d’étudier le droit et de pratiquer en droit fiscal et en droit des brevets. Mais en plus de son intelligence, elle avait le don de savoir simplifier et communiquer efficacement ses messages, allant au fond des choses et s’exprimant dans des mots simples qui avaient du sens.

Certains affirment cruellement qu’elle n’a jamais eu d’idée originale de son propre chef. Ces gens-là sous-estiment sa capacité de synthèse.

 

Elle dirigeait et s’attendait à beaucoup de la part de ceux qui l’entouraient, mais elle savait aussi écouter.

Peu après l’élection générale de 1987, un député conservateur nouvellement élu marchait dans la Chambre des communes et a soudainement observé un vieil ami. Ce dernier avait été élu en 1983 et était désormais un ministre « junior ». Il courait, littéralement, échevelé et transportant non seulement sa mallette et une boîte, mais aussi un paquet de feuilles. « Prends ton temps », lui dit le nouveau député. « Rome ne s’est pas construite en un jour. » « En effet », cria le jeune ministre par-dessus son épaule. « Mais Margaret Thatcher n’était pas le contremaître sur ce chantier. »

En réalité, elle était attentive à ce qu’on lui disait que ce qu’on reconnaît généralement. Elle écoutait surtout ses ministres et ses bonnes idées ne vinrent pas toutes de ses collègues « de droite », comme dans le cas de la vente des logements sociaux qui vint de collègues à sa gauche comme Peter Walker et Michael Heseltine. Et elle ne fut pas toujours radicalement en faveur du libre marché même si c’est souvent ainsi qu’on la dépeint aujourd’hui.

Elle craignait les effets de l’abolition du contrôle des changes, hésitait à propos de la vente au rabais des logements sociaux de peur que les citoyens ayant déjà accédé à la propriété se rebellent, et certaines privatisations la rendaient un peu nerveuse.

 

Elle favorisait des politiques qui « flattaient la nature humaine dans le sens du poil » plutôt que le contraire. Elle a déjà dit que « le capitalisme populaire n’est rien de moins qu’une croisade pour libérer la majorité dans le cadre de la vie économique du pays. Nous, les conservateurs, redonnons le pouvoir au peuple. »

Prenons les logements sociaux, par exemple. Cette mesure a donné à tous les locataires de logements sociaux un rabais de 33 % à l’achat, plus 1 % pour chaque année de location, jusqu’à un maximum de 50 % de la juste valeur marchande du logement. L’accession à la propriété a explosé : Près de trois millions de logements ont été transférés en vertu de ce programme.

Même chose pour les privatisations, les actions des anciennes sociétés d’État ayant été distribuées très largement et ayant rapidement pris de la valeur.

Le taux d’actionnariat parmi la population en général est passé de 7 à 23 %. Parmi les syndiqués, la proportion est passée de 6 à 29 %. Toutes les grandes privatisations comprenaient des offres spéciales pour le personnel, ce qui explique la hausse disproportionnée chez les syndiqués.

Chacune fut différente, mais afin de contrer l’opposition et de générer des réactions globalement positives, elles comprenaient : Des offres d’actions gratuites ; des programmes de récompense (« achetez-en une et recevez-en une autre gratuitement ») ; des programmes qui réservaient une certaine proportion des actions pour le personnel et les retraités de l’entreprise ; des rabais ; des incitations à conserver les actions à long terme ; et aucune limite au nombre d’actions préférentielles pouvant être achetées (sauf une exception).

De 19 à 99 % des employés ont acheté des actions. Cette proportion, comme on pouvait s’y attendre, fut fortement proportionnelle à la générosité de l’offre.

Le prolo devenait propriétaire de son outil de travail et ça changeait du tout au tout de tout de son rapport avec son travail et son salaire…

 

Beaucoup de réflexion stratégique a été effectuée longtemps à l’avance.

Ted Heath, lors de sa confrontation hivernale avec les mineurs en 1973-1974, a été mis au pied du mur en raison d’un manque de réserves de charbon. Il ne restait pas assez de charbon pour que l’industrie puisse fonctionner plus de trois jours par semaine. Étrangement (pour certains), la production globale n’a pas diminué, ce qui montre le manque d’efficacité du secteur industriel. Pragmatique et presque visionnaire, Thatcher a accumulé des réserves très importantes de charbon avant de s’attaquer aux mineurs.

Prenez aussi l’exemple de la suspension du contrôle des changes. Guidé par une publication de l’Institute of Economic Affairs, Geoffrey Howe, le chancelier, a découvert qu’il n’avait pas besoin de l’approbation du Parlement.

Il a donc décidé de le suspendre, tout simplement.

 

Elle pouvait compter sur les talents de gens intelligents, dévoués et engagés. Lord Donoghue avait l’habitude de souligner dans ses cours à la LSE que le Parti conservateur était le « parti stupide ». Il y avait un fond de vérité dans cette remarque – un fond. Mais les conservateurs devenaient rapidement « infectés » par des idées et des intellectuels. Par exemple, des idées de l’IEA : « les marchés fonctionnent – les gouvernements échouent », les réformes du marché du travail ; les privatisations et le combat contre l’inflation.

Pendant ce temps, des intellectuels – de l’industrie (John Hoskyns), du milieu universitaire (Alan Walters) et des jeunes hommes provenant des universités comme Peter Lilley, John Redwood, Michael Forsyth, David Davis et Michael Portillo – changeaient le visage du Parti conservateur.

Un parti qui dans les années d’après-guerre avait accepté le « butskellisme » (une forme modérée de socialisme qu’on appelle parfois la « troisième voie ») avait trouvé en Mme Thatcher sa base intellectuelle. Comme elle l’a dit elle-même, « se tenir entre deux voies est très dangereux, vous risquez d’être happé par la circulation des deux côtés. »

 

L’impression de se trouver dans le train de la dernière chance était très forte. L’hiver 1978-1979 avait été terrible. Mme Thatcher elle-même le reconnaissait : « Peu de gens en Grande-Bretagne n’ont pas senti que notre société était malade – moralement, socialement et économiquement. Monsieur Bill Dunn, dirigeant syndical, a bien exprimé l’esprit qui régnait en janvier 1979, quand il affirma, à propos des exigences salariales des ambulanciers : Si des vies doivent être perdues, eh bien c’est ainsi que les choses doivent être. »

Des grèves éclataient à profusion. Les montagnes de déchets s’accumulaient et on n’enterrait plus les défunts. Soit elle agissait maintenant, soit le pays devenait une nouvelle Argentine – un pays autrefois prospère.

Et la quasi-totalité des économistes s’opposaient à elle et son analyse.

Or, son pays avait besoin d’un redressement majeur – justement ce qu’elle offrait avec son leadership.

 

Le partenariat avec Ronald Reagan fut exceptionnel, beaucoup plus que celui entre Bush et Blair.

Certaines personnes croyaient encore que le communisme constituait la voie de l’avenir, d’autres se fiaient encore aux statistiques soviétiques. Ronald Reagan et Margaret Thatcher sentaient instinctivement qu’il s’agissait d’un régime trompeur et malfaisant.

Dès 1950 elle disait : « Nous croyons au mode de vie démocratique. Si nous travaillons fidèlement au service de cette idée, avec ténacité, nous n’avons rien à craindre du communisme russe. »

Il semble qu’elle ait fait preuve d’une clairvoyance extraordinaire.

 

Les politiciens au pouvoir sont trop souvent occupés pour pouvoir penser, en plus que d’être entourés de bureaucrates et harcelés par ceux qui veulent défendre leurs intérêts particuliers. Margaret Thatcher a utilisé ses trois à quatre ans dans l’opposition pour se préparer à diriger le gouvernement.

Ses idées à propos du marché du travail, du contrôle des changes, de l’inflation, du droit d’acheter des logements sociaux, des privatisations, de la sous-traitance et des « zones d’entreprises » ont toutes été discutées avant 1979. Et elle faisait savoir assez clairement ce en quoi elle croyait à son personnel de recherche et de soutien.

 

Elle n’a pas essayé de tout faire en même temps. Elle s’attaquait à un problème étape par étape, une seule à la fois, particulièrement en ce qui concerne les réformes du marché du travail et les privatisations. Chaque année, les syndicats furent lentement, mais sûrement ramenés sous le règne de la primauté du droit. Chaque année, des progrès furent réalisés en matière de privatisation et petit à petit une dynamique s’est créée.

Par exemple, dans le Employment Act de 1980 elle a aboli le processus de reconnaissance statutaire ; étendu le droit de refuser de se joindre à un syndicat ; limité le piquetage.

Ensuite, dans le Employment Act de 1982 elle a interdit les actions visant à imposer des contrats avec des employés syndiqués ; affaibli les clauses d’atelier fermé ; retiré certaines immunités syndicales.

Dans le Employment Act de 1984, elle a affaibli les immunités syndicales ; rendu obligatoire un vote des membres du syndicat préalablement à une grève ; renforcé le pouvoir des employeurs d’obtenir une injonction.

Finalement, par l’Employment Act de 1988, elle a retiré d’autres immunités syndicales ; étendu le droit pour un individu de travailler sans être membre d’un syndicat.

 

En synthèse, posséder une « boussole » forte ; simplifier et communiquer ; diriger, mais toujours écouter ; développer des politiques qui « flattent dans le sens du poil » ; réfléchir par avance à la stratégie à employer ; bâtir une bonne équipe ; se servir des circonstances ; se trouver des alliés fidèles ; se préparer avant d’accéder au pouvoir ; être patient.

Il en a manqué beaucoup à « Bling-bling » et en totalité à « François III » qui échoue sur tous les plans.

 

L’ère Thatcher est une histoire extraordinaire de changement à propos d’un pays qui arrive à se sauver lui-même au sein d’un monde turbulent.

Nous ne devons pas non plus oublier son impact sur ses opposants. Mentionnons en particulier le Parti travailliste qui a abandonné la Clause 4 de son programme, soit l’engagement envers la nationalisation, ainsi que le Parti libéral-démocrate, au sein duquel certains jeunes hommes et femmes s’inspirent étonnamment aujourd’hui de politiques thatchériennes.

Sur la scène internationale, plusieurs développements positifs ont eu lieu : la propagation mondiale des privatisations ; le tournant capitaliste de la Chine ; les réformes en Europe centrale et en Europe de l’Est.

L’influence de Margaret Thatcher s’observe encore partout !

 

Ce post s’inspire du livre sur Margaret Thatcher : « A Portrait of the Iron Lady ».

C’est le meilleur que j’ai pu trouver sur le sujet.

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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 04:02

3ème et 8ème sous-sections réunies, publié au recueil Lebon

 

Vous vous souvîntes bien naturellement de l’arrêt de Cassation relatif à la crèche « Baby-loup » : Je ne l’ai pas repris dans ces colonnes, parce que la presse s’est déchaînée à publier le point de vue de diverses sommités critiquant du haut de leur haute « autorité-morale » : On ne critique jamais une décision de justice devenue définitive.

Les tribunaux et cours ne font jamais qu’appliquer des lois décidées et écrites par d’autres : S’il faut critiquer quelle que chose, ce sont seulement les rédacteurs desdites lois.

Or, ceux-ci font « métier de faire de la politique », s’ils sont incompétents, il ne faut pas les élire.

Point-barre : C’est un principe de juriste.

 

En l’occurrence, dans cette affaire de « petite-crèche » associative (ne pas confondre avec « Babilou », l’entreprise commerciale de crèche adoubée un peu aveuglément par bien des « autorités » locales), la directrice vire une auxiliaire qui se balade dans les locaux avec son voile ostensiblement porté sur le crâne.

Décision qui lui a été reprochée, dans la mesure ou les lois sur la laïcité ne concernent que le droit public et pas les contrats de travail de droit privé…

Notez, pour connaître un peu du fonctionnement de « petites-crèches » associatives, que celles-ci reçoivent des subventions d’origine publique pour pouvoir fonctionner : Un tiers de leurs recettes viennent des « participations familiales », calculées selon un barème national assis sur le « quotient familial » propre à chaque famille (revenus déclarés rapportés à la composition du foyer), imposé par convention par les CAF.

Les CAF complètent à hauteur de 97 % de 4,44 €/heure facturée aux familles et les communes participent pour les reliquats, soit environ un tiers du budget et quelques 2 à 6 K€ par place et par an, soit un taux horaire qui dépasse le total des 6 euros. Mais peut varier, car au-delà de 10/12 €/heure de frais de la structure, la CAF et les PMI s’inquiètent à envisager de retirer leurs agréments (sauf à Paris où les « municipales » coûtent jusqu’à 30 et 45 €/heures. Mais c'est Paris).

Parfois les départements participent également en fonction des heures réalisées (qui ne sont pas le mêmes que celles « facturées »).

Une précision : Le taux de 97 % retenu par la CNAF s’appuie sur l’idée qu’il y a 3 % d’ayants-droits au niveau national qui ne cotisent pas au régime général.

Ce sont tous les régimes particuliers et spéciaux (SNCF, RATP, etc.).

On ne les voit jamais dans nos crèches, mais elles payent pour eux.

 

En bref, pour les deux-tiers, il s’agit d’argent public. Et les conventions obligatoires, CAF et municipales, obligent en contrepartie à ne pas « discriminer » les familles, ni encore moins les enfants, quel que soit leur handicap, religion, ethnie, état de fortune, origine, allergies etc. etc.

Qu’une fille qui se présente avec un tchador, bien naturellement, elle n’est même pas embauchée… Surtout quand les familles sont quasiment toutes ashkénazes dans certains quartiers !

Idem pour d’éventuel porteur de kippa, pour des croix ostensibles, des étoiles de David, des mains de Fatma, etc.

En revanche, tout le monde peut faire ses prières dans le local du personnel, et même faire ramadan si ça leur chante, dès lors que la sécurité des enfants n’est pas mise en cause.

J’en ai même une qui n’est pas musulmane, mais qui fait ramadan aussi, parce qu’elle n’aime pas manger toute seule dans la cuisine…

 

En conclusion, la loi de 1905 s’arrête là où l’on rentre dans des locaux privés.

Il n’y a pas à discuter, hors un règlement intérieur portant sur la tenue vestimentaire obligatoire de salarié, on ne peut pas virer une porteuse de burqa ou de tchador.

 

En revanche, la même loi prend tout son relief quand il s’agit de fêtes chrétiennes, mi-cultuelles, mi-culturelles, locales et festoyantes comme ci-dessous décidée :

« 

 

M. Christophe Pourreau, rapporteur ; Mme Emmanuelle Cortot-Boucher, rapporteur public ; SCP LE GRIEL ; FOUSSARD, avocat.

 

REPUBLIQUE FRANCAISE

AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

 

Vu le pourvoi sommaire et le mémoire complémentaire, enregistrés les 25 février et 25 mai 2011 au secrétariat du contentieux du Conseil d'Etat, présentés pour les associations Grande confrérie de Saint Martial, dont le siège est 1, place du Présidial à Limoges (87000), Confrérie de Saint Eloi en Limousin, dont le siège est à la mairie de Chaptelat (87270), et Comité des ostensions de Saint Victurnien, dont le siège est à la mairie de Saint-Victurnien (87420) ; l'association Grande confrérie de Saint Martial et autres demandent au Conseil d'Etat :

 

1°) d'annuler l'arrêt n° 10BX00541 de la cour administrative d'appel de Bordeaux du 21 décembre 2010 en tant qu'il a rejeté l'appel qu'elles ont interjeté du jugement n° 0901053, 0901056, 0901057, 0901060, 0901063, 0901069 et 0901071 à 0901083 du tribunal administratif de Limoges du 24 décembre 2009 en tant que ce jugement a, d'une part, annulé trois délibérations du 27 mars 2009 par lesquelles la commission permanente du conseil régional du Limousin leur a attribué des subventions pour l'organisation des ostensions septennales de l'année 2009 et, d'autre part, enjoint à la région Limousin de procéder à la répétition de ces sommes ;

 

2°) réglant l'affaire au fond dans cette mesure, de faire droit à leur appel ;

 

3°) de mettre à la charge de MM. AH..., W...et AC...,de Mme X..., de M. C..., de Mmes I... et Q..., de MM. AE..., Q..., A...E..., M...et L...,de Mlle Caire, de Mme T..., de MM. T... et AK...,de Mme M..., de M. AB... et de Mme N...la somme globale de 4 000 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative ;

 

Vu les autres pièces du dossier ;

Vu la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales ;

Vu la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l'Etat ;

Vu le code de justice administrative ;

 

Après avoir entendu en séance publique :

- le rapport de M. Christophe Pourreau, Maître des Requêtes,

- les observations de la SCP Le Griel, avocat de l'Association Comité des Ostensions de Saint Victurnien, de l'Association Confrérie de Saint-Eloi-en-Limousin et de l'Association Grande Confrérie de Saint-Martial et de Me Foussard, avocat de M. K...AH..., de M. Z...Q..., de M. O...A...E..., de M. P...AC..., de M. J...W..., de M. AJ...L..., de M. AD...C..., de M. U...AB..., de M. V... T..., de M. AA...AE..., de M. F...AK..., de M. R...M...,de Mlle AN...Caire, de Mme G...T..., de Mme Y...M...,de Mme AF...N..., de Mme AF...Q..., de Mme AM...I...et de Mme S...X...,

- les conclusions de Mme Emmanuelle Cortot-Boucher, rapporteur public ;

 

La parole ayant été à nouveau donnée à la SCP Le Griel, avocat de l'Association Comité des Ostensions de Saint Victurnien, de l'Association Confrérie de Saint-Eloi-en-Limousin et de l'Association Grande Confrérie de Saint-Martial et à Me Foussard, avocat de M. K...AH..., de M. Z...Q..., de M. O...A...E..., de M. P...AC..., de M. J...W..., de M. AJ...L..., de M. AD...C..., de M. U...AB..., de M. V... T..., de M. AA...AE..., de M. F...AK..., de M. R... M..., de MlleAN...Caire, de Mme G...T..., de Mme Y...M...,de Mme AF...N..., de Mme AF...Q..., de Mme AM...I...et AQ... S...X... ;

 

1. Considérant qu'il ressort des pièces du dossier soumis aux juges du fond que, par treize délibérations de la commission permanente du conseil régional du 27 mars 2009, la région Limousin a accordé des subventions " pour l'organisation des manifestations liées aux ostensions septennales de l'année 2009 " à deux communes ainsi qu'à diverses associations, parmi lesquelles les associations Grande confrérie de Saint Martial, Confrérie de Saint Eloi en Limousin et Comité des ostensions de Saint Victurnien, pour des montants respectifs de 6 670 euros, 1 760 euros et 2 500 euros ; que, le 26 mai 2009, MM. AH..., W...et AC...,Mme X..., M. C..., Mmes I... et Q..., MM. AE..., Q..., A...E..., M...etL...,Mlle Caire, Mme T..., MM. T... et AK...,Mme M..., M. AB... et Mme N... ont saisi le tribunal administratif de Limoges d'une demande tendant à l'annulation de ces délibérations et à la répétition de ces subventions ; que les associations Grande confrérie de Saint Martial, Confrérie de Saint Eloi en Limousin et Comité des ostensions de Saint-Victurnien se pourvoient en cassation contre l'arrêt de la cour administrative d'appel de Bordeaux du 21 décembre 2010 en tant qu'il a rejeté l'appel qu'elles avaient interjeté du jugement du tribunal administratif de Limoges du 24 décembre 2009 en tant qu'il a, d'une part, annulé les trois délibérations du 27 mars 2009 les concernant et, d'autre part, enjoint à la région Limousin de procéder à la répétition des subventions qu'elle leur avait versées ;

 

2. Considérant, en premier lieu, qu'il ressort des pièces du dossier soumis aux juges du fond que les ostensions septennales consistent en la présentation, dans certaines communes du Limousin, par des membres du clergé catholique, de reliques de saints qui ont vécu dans la région ou qui y sont particulièrement honorés ; qu'après avoir été solennellement reconnues dans les églises, ces reliques sont portées dans les rues en processions dans leurs châsses et offertes à la vénération des fidèles ; que les ostensions se concluent par des eucharisties ; qu'en jugeant que de telles cérémonies revêtent, en elles-mêmes, un caractère cultuel, alors même, d'une part, qu'elles ont acquis un caractère traditionnel et populaire, qu'elles attirent la population locale ainsi que de nombreux touristes et curieux, et qu'elles ont dès lors aussi un intérêt culturel et économique, et, d'autre part, qu'en marge des processions elles-mêmes, sont organisées des manifestations à caractère culturel ou historique, telles que des concerts, des expositions, des conférences ou des visites de musées, la cour administrative d'appel, qui a suffisamment motivé son arrêt sur ce point, a exactement qualifié les faits qui lui étaient soumis et n'a commis aucune erreur de droit ;

 

3. Considérant, en deuxième lieu, qu'aux termes de l'article 2 de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l'État : « La République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimées des budgets de l'État, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l'exercice des cultes. » ; qu'il résulte de ces dispositions que les collectivités territoriales ne peuvent apporter une aide quelconque à une manifestation qui participe de l'exercice d'un culte ; qu'elles ne peuvent accorder une subvention à une association qui, sans constituer une association cultuelle au sens du titre IV de la même loi, a des activités cultuelles, qu'en vue de la réalisation d'un projet, d'une manifestation ou d'une activité qui ne présente pas un caractère cultuel et n'est pas destiné au culte et à la condition, en premier lieu, que ce projet, cette manifestation ou cette activité présente un intérêt public local et, en second lieu, que soit garanti, notamment par voie contractuelle, que la subvention est exclusivement affectée au financement de ce projet, de cette manifestation ou de cette activité et n'est pas utilisée pour financer les activités cultuelles de l'association ; que la cour a jugé, ainsi qu'il a été dit, que les ostensions septennales ont le caractère de cérémonies cultuelles ; qu'elle a relevé, par une appréciation souveraine non arguée de dénaturation, que les subventions litigieuses, dont il n'était pas soutenu devant elle qu'elles aient eu un objet et aient été accordées selon des modalités conformes aux exigences rappelées ci-dessus, se rapportaient directement aux ostensions ; qu'en en déduisant que les délibérations attaquées avaient été prises en méconnaissance des dispositions précitées de l'article 2 de la loi du 9 décembre 1905, la cour n'a pas commis d'erreur de droit ;

 

4. Considérant, en troisième lieu, qu'aux termes de l'article 9 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales : « 1. Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique [...] la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement des rites. / 2. La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l'objet d'autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l'ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d'autrui. » ; qu'aux termes de l'article 14 de la même convention : « La jouissance des droits et libertés reconnus dans la présente convention doit être assurée, sans distinction aucune, fondée notamment sur [...] la religion [...]. » ;

 

5. Considérant que les associations requérantes soutiennent que la cour a commis une erreur de droit en jugeant que les dispositions de l'article 2 de la loi du 9 décembre 1905 ne sont pas incompatibles avec les stipulations précitées des articles 9 et 14 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales, dès lors que, selon elles, il résulte nécessairement du principe d'interdiction de toute subvention publique aux activités cultuelles une discrimination entre activités culturelles pour l'accès aux subventions publiques, dépourvue de toute justification objective et raisonnable ; qu'il résulte toutefois de ce qui a été dit au point 3, que l'article 2 de la loi du 9 décembre 1905 ne fait pas obstacle à ce que des subventions publiques soient attribuées à des manifestations culturelles, alors même que, comme dans l'espèce soumise à la cour administrative d'appel de Bordeaux, leurs organisateurs auraient par ailleurs des activités cultuelles ou que ces manifestations se dérouleraient à l'occasion de célébrations cultuelles ; qu'en outre, la prohibition des subventions à l'exercice même d'un culte, lequel ne peut être assimilé à une pratique culturelle, poursuit depuis plus d'un siècle le but légitime de garantir, compte tenu de l'histoire des rapports entre les cultes et l'Etat en France, la neutralité des personnes publiques à l'égard des cultes ; qu'ainsi, le moyen des associations requérantes doit être écarté ;

 

6. Considérant qu'il résulte de tout ce qui précède que les associations Grande confrérie de Saint Martial, Confrérie de Saint Eloi en Limousin et Comité des ostensions de Saint Victurnien ne sont pas fondées à demander l'annulation de l'arrêt attaqué ;

 

7. Considérant qu'il y a lieu, dans les circonstances de l'espèce, de mettre à la charge de chacune des associations requérantes la somme de 1.000 euros, à répartir également entre MM. AH..., W...et AC...,Mme X..., M. C..., Mmes I... et Q..., MM. AE..., Q..., A...E..., M...et L...,Mlle Caire, Mme T..., MM. T... e AK...,Mme M..., M. AB... et Mme N..., au titre des dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative ; qu'en revanche, ces dispositions font obstacle à ce qu'une somme soit mise à la charge de ces derniers, qui ne sont pas, dans la présente instance, les parties perdantes ;

 

D E C I D E :

Article 1er : Le pourvoi des associations Grande confrérie de Saint Martial, Confrérie de Saint Eloi en Limousin et Comité des ostensions de Saint Victurnien est rejeté.

Article 2 : Les associations Grande confrérie de Saint Martial, Confrérie de Saint Eloi en Limousin et Comité des ostensions de Saint Victurnien verseront chacune la somme de 1.000 euros, à répartir également entre MM. AH..., W...et AC...,Mme X..., M. C..., Mmes I... et Q..., MM. AE..., Q..., A...E..., M...et L..., Mlle Caire, Mme T..., MM. T... et AK...,Mme M..., M. AB... et Mme N....

Article 3 : La présente décision sera notifiée à la SCP Le Griel, qui représente les associations Grande confrérie de Saint Martial, Confrérie de Saint Eloi en Limousin et Comité des ostensions de Saint Victurnien et leur communiquera la décision, et à Me Foussard, qui représente MM. K... AH..., J...W...et P... AC..., AL...X..., M. AD... C..., Mmes AM... I...et AF...Q..., MM. AA... AE..., Z...Q..., AI...E..., R...M... et AJ...L..., Mlle AN...Caire, AG...T..., MM. V... T...et F...AK..., AO...M..., M. U... AB...et Mme AF... N...et leur communiquera la décision. 

»

 

« Dura lex, sed lex ». Si une commune peut donc subventionner une association quelconque qui aurait la bonne idée de célébrer ses andouillettes « AAAAA », jusqu’à organiser des défilés dans les rues de ribambelles de cochonnailles, voire des chars à fleur ou d’oranges, en revanche l’apparition publique de reliquaire, sans être interdite, n’en est pas moins « insubventionable » par l’impôt (taxe ou autre) local…

Voilà qui est dit…

Et c’est tellement bien dit, que tous les moyens de droit évoqués affirment finalement la même chose…

D’où l’idée que la Loi est une et unique et ne se contredit jamais…

 

Personnellement, je trouve très beau mon pays.

Pas vous ?

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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 04:09

Cueilli par Jean-Marc

 

Jean-Marc rentre du boulot.

Il ouvre la porte de la cuisine, et là, il trouve sa femme à quatre pattes par terre, en train de récurer le sol...

Et elle ne porte qu'un petit tablier de soubrette !

La vue de ce derrière offert qui se trémousse lui fait monter la sève dans sa tige et aussitôt, il se rue sur elle pour la prendre en levrette.

Après quelques coups de boutoir, il explose de plaisir, mais tout de suite après, il met une grande claque derrière la tête de sa femme !

Sa femme est révoltée :

« – Mais enfin, ça va pas ?

Alors je suis là à assouvir tes fantasmes, je te laisse prendre ton pied sans rien dire, et tout ce que tu trouves de mieux à faire, c'est de me filer une claque ?

Ça m'apprendra à te faire plaisir, tiens !

Dis-moi au moins pourquoi tu m'as frappée ? »

Alors Jean-Marc la regarde en se rhabillant et d'un air pas content du tout répond :

« – Tu ne t'es même pas retournée pour voir qui c'était ! »

 

En arrivant le matin sur le chantier du couvent, Jean-Marc, l'entrepreneur responsable des travaux, dit à son ouvrier Ernesto :

« – Va dire à la religieuse que nous sommes arrivés pour réparer son mur. »

L'ouvrier portugais sonne à la porte et dit à la religieuse :

« – Zé viens faire la mour. »

La sœur, furieuse :

« – Ça va pas non ! Malotru ! »

Et, elle lui claque la porte au nez.

Le portugais revient vers Jean-Marc :

« – Elle veut pas !

– Comment ça, elle ne veut pas ? Qu'est-ce que tu lui as dit ?

– Z'ai dit, zé viens faire la mour.

– Ouais, et qu'est-ce qu'elle t'a répondu ?

– Elle a dit non mal au trou ! »

 

Le fils de Jean-Marc, un petit garçon de cinq ans, et sa mère vont au McDonald's.

Le petit garçon regarde la caissière et lui dit :

« – Suce ma quéquette, j'ai une grande bite ... »

La caissière embarrassée regarde la mère du petit garçon.

Le p'tit remets ça :

« – Suce ma quéquette, j'ai une grande bite ... »

Mais cette fois-ci la mère du garçon intervient...

« – Enlève ton bonbon de la bouche quand tu parles ! »

Le petit garçon s’exécute et reprend :

« – Six McNuggets et une grande frite ... »

 

Et puis je ne résiste pas à une « revenue », qui après avoir fait le tour du monde depuis ce blog, nous présente ses « transformations & enrichissements ».

Dans l’original, il s’agissait de « Karla & Bling-bling » questionnant la Reine d’Angleterre sur sa façon de choisir ses premiers ministres…

Là, il s’agit de foot (on a les préoccupations du moment que l’on peut, n’est-ce pas : « Du pain et des jeux », en disait les anciens)

 

Avant un match de qualification pour la Coupe du Monde, l'entraîneur national Didier Deschamps, indécis sur la sélection qu'il allait présenter pour la compétition, entreprend un rapide périple au Brésil pour étudier les méthodes de l'équipe légendaire.

Arrivé à Rio de Janeiro, il va immédiatement retrouver l’entraîneur brésilien et lui demande :

«  Comment tu fais toi pour décider qu'un joueur jouera et un autre pas ? »

L’entraîneur lui répond alors :

«  Je ne prends un joueur dans l'équipe que s'il est intelligent...

Je vais te montrer. »

Il interpelle Neymar le meilleur joueur brésilien et lui demande :

«  Je veux te poser une question de logique. C'est l'enfant de tes parents et ce n'est ni ton frère ni ta sœur, qui est-ce ? »

Sans hésiter, le prodige sud-américain rétorque :

«  Eh bien, c'est moi ! »

Et il s'en retourne poursuivre son echauffement.

Deschamps est très impressionné par cette démonstration et, de retour en France, il est bien décidé à tenter l'expérience avec sa valeureuse équipe.

Au cours du premier entraînement à Clairefontaine, il interpelle Ribéry :

«  Franck, je vais te poser une question difficile. C'est l'enfant de tes parents mais ce n'est ni ton frère ni ta sœur, qui est-ce ? »

Le footballeur hésite et finalement renonce.

Il s'en va voir Valbuena et lui pose la question fatidique :

«  Mathieu, le coach m'a posé une colle : C'est l'enfant de tes parents, mais ce n'est ni ton frère ni ta sœur, qui est-ce ? »

Valbuena n’hésite pas une seconde :

«  Eh bien, c'est moi ! »

Ribéry s'empresse de retrouver Deschamps pour lui annoncer triomphalement :

«  J'ai trouvé ; c'est Valbuena !

Mais non, » répond le coach, « c'est Neymar ! »

 

Oui, je sais, elle est kon.

Dans l’original, « Bling-bling » posait la question à « Fifi le futur déchu » qui lui-même la posait à « Mord-rein » ou un autre et ainsi de suite.

La réponse c’était « Camé-Rhône »…

 

Bon week-end à toutes et tous !

 

I3

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 04:05

Je n’aime pas Joseph Krasny 

 

C’est une vieille histoire personnelle, de quand le trotskiste faisait aussi directeur du Monde, ou avant encore, je ne sais plus (les effets de l’âge… et de l’oubli des choses insupportables) en rapport au traitement médiatique du drame familial concernant « mon papa à moi » (celui qui me fait frémir quand je l’évoque… Et que je ne parviens toujours pas à mettre dans « mon cimetière »).

Mais là, chapeau… !

 

Le bonhomme nous balance sur la toile et en solo, sur son « journal en ligne » (payant), un beau scandale comme sait nous les réserver ma République (que j’aime tant !) de mon pays à moi-même (que j’aime tant aussi !) et que je partage volontiers.

Même que le scandale de « Suez » qui fait encore se retourner mon « grand-père à moi » dans son cercueil, c’est de la gnognotte à côté.

Même Panama, c’est de l’enfantillage…

 

Pof, un ministre qui « s’autodafe » tout seul pour « mentir pour d’autres » tellement il avait l’aplomb d’être certain de protéger ainsi les mêmes « tous les autres ».

Solidarité maçonnique oblige.

Nous en avons parlé et reparlé.

La presse se déchaîne de son côté.

 

Sans compter les absurdités de la classe politique toute entière, comme si elle était prise de panique, à se révéler, déballer ses patrimoines…

Ce qui est d’ailleurs un splendide écran de fumée offert à « François III » et ses équipiers, qui monte de toute part, desquels on oublie de faire des comparaisons intéressantes (nous y reviendrons peut-être, notamment sur le cas de « Sicile-des-flots-verts » qui ne l’empêche pas de réquisitionner des logements…).

Et passons sur les délires exhibitionnistes, où demain, on va en venir à s’interroger sur l’origine des sous-vêtements et des brosses à dent de « nos élus ».

C’est peut-être « salutaire » en dirons quelques-uns, pour ma part, je trouve la démarche particulièrement obscène, d’autant qu’elle flatte le côté sordide du voyeurisme contemporain.

 

En revanche je m’alarme de plusieurs choses :

 

1 – Plenel (que je n’aime pas…) prend le risque de Danton.

Et de Bérégovoy également. Quand celui-ci s’avisait de dénoncer la corruption (il avait une liste de noms assurait-il…) qui gangrenait déjà le pays, MON pays (celui que j’aime tant et que je partage volontiers tellement il est beau), dans son premier discours de politique générale devant l’Assemblée Nationale.

Depuis « l’affaire Boulin », résumée ici et , on sait qu’ils sont capables de tuer, pardon, de « suicider » pour protéger leurs « petits-secrets ».

Tous.

De droâte comme de gôche, même jusqu’au plus haut niveau comme a pu nous le démontrer l’affaire Grossouvre

Et tant d’autres encore nettement moins médiatisées qu’on en oublie comme autant de « choses insupportables »…

 

Mon pays est tombé au 22ème rang des pays les moins corrompus, loin en queue du peloton des démocraties occidentales…

Ce n’est certainement pas le fait du hasard.

Une chape de plomb, c’est le cas de le dire, est tombée sur mon pays depuis des années, que j’ai même lu un article du Point de la semaine dernière rapportant le propos d’un autre (Houellebecq que je n’aime pas non plus pour sa cécité philosophique et la façon talentueuse qu’il a de récupérer notamment Schopenhauer), prétendant rentrer de son propre « exil fiscal » (l’Irlande est un « paradis fiscal » pour intellectuel-auteur) dans un « pays moins libre » qu’avant.

C’est dire s’il s’éveille enfin aux réalités du moment, le poète, là.

Et dire qu’un autre kouillon (coco, celui-là) nous assurait que « le poète a toujours raison »

La faillite de nos élites, on n’en dira jamais assez sur le sujet !

 

Nous n’allons pas revenir là-dessus, la « ripoublique » est sans doute née sous « Giskar-A-la-barre » sans que nous nous en soyons rendu compte et un peu par hasard (l’affaire des diamants de « Beau-Kaka-ça » et quelques autres) ; mais elle a prospéré avec « Mythe-errant » pour finir en un fabuleux feu d’artifice un peu plus tard, qui a le mérite d’être totalement passé inaperçu, et qui ressort là, par « petits-bouts », sous nos yeux ces jours-ci.

Je laisse à « l’Ami-râle » le plaisir de vous expliquer tout cela comme il a eu souvent à le faire à divers ministres !

 

« Joseph Krasny » le trotskiste allume « Cahuzac » !

Très bien.

Ça foire depuis fin décembre et puis tout d’un coup, celui-là devient « insupportable » à ses copains de loges, par son discours intraitable, complétement déconnecté des réalités d’un peuple qui souffre de plus en plus atrocement, d’un pays qui voit ses « cellules-grises » s’évader.

Il est vite fait rattrapé par ses propres turpitudes.

Plus tard, la nouvelle cible sera « le Front », pas de « gôche » mais de Le Pen…

Pas l’ombre d’un franc-mac dans cet univers-là, dont j’imagine que Plenel peut aussi être acoquiné (je n’en ai pas encore confirmation… ni dénégation).

Et puis, et puis ? À qui le tour après le piège tendu à « Fafa l’empoisonneur » ?

 

J’attends plus gros : Après le trésorier de campagne de « François III », j’aimerai qu’on m’explique un peu plus clairement d’où peuvent venir toutes ses sommes soustraites aux yeux du fisc, qui sait tout de chacun, jusqu’aux dépenses de capotes, pour peu qu’elles soient payées par Carte-Bleue ou par chèque. Et peut même vous dire si vous surfez ou non sur des sites pédophiles pour vous faire accepter un redressement indu (j’ai vu faire, je me suis tiré du bureau de mon client visé pour ne pas en savoir plus… Et lui ai envoyé ma facture, plutôt salée.)

Alors des centaines de milliers d’euros, voire des millions ou des dizaines de millions, laissez-moi rigoler, s’il vous plait.

 

Avertissement à Joseph Krasny : Déballe vite ce que tu sais ! Ils ne vont pas te laisser finir l’œuvre salutaire à laquelle tu te serais attachée.

À moins que justement, tu étais en « service commandé » : La suite nous le dira.

Dépêche mek ! Dis-nous tout, tout de suite, des tenants et pas seulement des petits-bouts d’aboutissements.

Ça urge.

Et si tu as besoin, ma porte est ouverte (même si je ne t’aime pas) : Un Corsu, ça a le sens de l’hospitalité qu’un pinzutu ne pourra jamais comprendre.

Mais c’est du solide.

Et j’ai en réserve quelques litres de ratafia du « cousin Dumè », qui a elles seules peuvent changer la topographie du bassin parisien, si on vient te chercher noise jusqu'à chez moi.

 

2 – Pareil pour Cahuzac. J’ai été scotché par la manière dont il est capable de mentir « droit dans ses bottes » !

Comme il le dit lui-même, ça vaut pour le « mensonge des trois pourcents de déficit » du capitaine de pédalo.

 

Sa politique fiscale, pour moi elle est insuffisante : On peut aller plus vite, plus loin, mais surtout en faisant mieux que de détruire le tissu social et économique du pays.

Parti comme c’est parti, à la rentrée de septembre 2013, on n’aura plus un sou vaillant en poche et notre économie nationale va s’arrêter faute de carburant.

Peut-être même avant : Ce n’est pas comme ça qu’il fallait faire.

Tant pis, nous dirons tous les imbéciles qui n’aurons plus que leurs yeux à essuyer.

 

Mais alors j’ai surtout été scotché d’entendre la sentence populaire dite ici, mais là aussi et encore ailleurs, à savoir que ce type-là n’a plus qu’une solution, le « suicide » !

Même celui qui fait « génie dans ma famille », de se déclarer triste pour ce voyou, « parce qu’il va se suicider » !

Dixit dans le texte de ce « bac +++ »…

 

Merde, un type qui veut se représenter devant ses électeurs, il ne veut pas se suicider, c’est évident : Il continue de boxer, même après un coup qui l’a mis au tapis…

À lui aussi, la porte est ouverte, si par hasard on veut le suicider…

 

Car j’avertis mes « si peu nombreux lecteurs & autres abonnés », ceux qui restent fidèles malgré mes délires quotidiens, ceux qui viennent ici par hasard à découvrir mes pôvres vers (qui sont de la prose, d’ailleurs) que si j’apprends que l’un ou l’autre de ces deux personnages se sont suicidés, demain, après-demain, dans une semaine, dans les mois qui viennent voire même les années, bien sûr que non, je n’y croirai pas une seule seconde.

Pas une seule.

Quelle que soit les explications qu’on voudra bien me servir : C’est bien trop gros à avaler !

 

Dussé-je faire enrager ma propre « môman » qui me l’a encore affirmé hier, m’annonçant avec certitude la fin tragique du bonhomme (c’est dire comme les opinions sont mûres pour accepter déjà ce scénario invraisemblable) !

Ce n’est pas que je défende le ou les bonshommes : Ils ne mériteraient même pas mon intérêt pour ce qu’ils sont eux-mêmes.

Ni même pour leurs opinions.

 

En revanche, il s’agit de la vie d’hommes de chair et de sang…

Et là, franchement, ce serait vraiment totalement insupportable !

 

Je devais vous faire un post sur Maggie Thatcher, aujourd’hui. Mais l’urgence me commande d’y renoncer.

En espérant que ce ne soit pas déjà trop tard pour sauver la vie d’un seul au moins.

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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 04:09

Nous, on chie cague dans l’Euro !

 

C’est à longueur de journée qu’on rend responsable l’Euro-fort de tous nos malheurs de futurs expatriés fiscaux, quand ce n’est pas déjà fait jusque dans les ministères…

Un vrai réflexe pavlovien, résultat d’une éducation enracinée dans le populisme de bas-étage qui s’en prend quotidiennement aux institutions européennes.

Qui le méritent sans doute à bien des égards.

Mais ce n’est pas le sujet.

Car on apprend que certains pays sont candidats à une entré en zone euro (la Lettonie notamment, l’Islande plus tard, la Turquie encore plus tard…).

On peut bien se demander pourquoi, n’est-ce pas ?

 

Pourquoi se porter candidat dans une zone euro en pleine tourmente, vouée paraît-il à la faillite et la disparition annoncée ?

Expliquez-moi cette espèce d’instinct masochiste, SVP !

Eh bien c’est très simple me répond un « pote » enseignant entre autre à science-Po (et ailleurs où je le croise) : « Les avantages qu’on attend de la zone euro sont liés à l’espoir d’une monnaie forte. »

Elle limite l’inflation.

Elle donne des garanties quant à la valeur des remboursements futurs aux prêteurs internationaux et donc elle attire des capitaux.

Avec une monnaie forte, obtenir de l’argent coûte moins cher aux investisseurs.

Les emprunteurs permanents comme les États et les grandes entreprises espèrent bénéficier de tout cela.

Et on en espère finalement de pouvoir en assainir son bilan financier.

 

Oui mais une monnaie forte pénalise les exportations, non ?

Certes, « mais pour les grandes entreprises les investissements directs se sont substitués aux exportations de biens et services et une monnaie forte diminue le coût d’achat d’usines à l’étranger. »

Et comme une monnaie forte réduit aussi le prix à l’importation et à la « réimportation »…

« C’est le cas du modèle allemand et les candidats à la zone euro espèrent bien imiter ce modèle ».

C’est en effet l’argument très souvent avancé et pourtant…

 

Et pourtant … un pays ayant une monnaie indépendante peut parfaitement gérer sa monnaie pour tirer avantage de sa force sur les marchés des changes, « c’était le cas de l’Allemagne avec le Deutsche Mark et c’est aujourd’hui encore le cas de la Suisse ».

On dit aussi que l’un des avantages de l’euro est l’abaissement des coûts de transaction par un change fixe.

Puis qu’on pourrait ainsi comparer plus facilement les prix.

Et pourtant…

 

Et pourtant … l’acheteur ne se pose jamais la question d’aller acheter sa voiture à Berlin plutôt qu’à Paris à cause de l’absence de change fixe mais plutôt en raison des coûts administratifs !

Les mouvements des changes en réalité n’ennuient que les grandes entreprises opérant sur plusieurs marchés en faisant obstacle à leur volonté de cartellisation.

En fait « la constitution de cartels nationaux à plus grande échelle, nécessite la fin des monnaies nationales pour l’avantage des producteurs et non des consommateurs. »

Et l’euro est en plus devenu une véritable machine à emprunter pour tous…

Ce qui facilite la croissance endogène.

 

« Les candidats à la zone euro privilégient l’idéologie à la réalité de l’économie », parfois avec une naïveté douteuse, en tout cas pour cette configuration de l’Europe.

Car la crise de la zone euro qui a démarré il y a cinq années maintenant nous a enseigné cinq leçons principales :

« – On a appris qu’une monnaie unique pouvait accroître la mauvaise hétérogénéité des États membres, celle précisément qui ne permet pas de faire émerger des avantages comparatifs naturels, dans un contexte structurel normal.

– On sait désormais qu’il est dangereux de vouloir intégrer la zone euro car la zone euro n’a pas de politique fédératrice ce qui risque de renforcer les déséquilibres économiques notamment dans le domaine des balances courantes.

– On sait aussi que les pays où se pratique une dévaluation interne inadéquate s’orientent vers quelque chose de pratiquement auto-suicidaire.

– On sait enfin dans la zone euro, que nombre de ses banques sont en mauvaise santé ;

– Et que le cas chypriote a ouvert des questions bien inquiétantes ! »

Alors que diable faire dans cette galère ?

 

« Justement, on sait depuis le départ que si on n’avait pas eu de règles communes pour une union monétaire, on aurait 17 politiques économiques et monétaires différentes pour 17 micromarchés qui n’auraient rien de global, avec une compétition inflationniste entre 17 partenaires dans l’obligation de dévaluer mutuellement pour maintenir une cohésion sociale dans leurs frontières étriquées. »

Et face aux « marchés » mondiaux, c’aurait été la ruine assurée de tous.

Hors l’Allemagne et la Suisse.

Alors que se mettre à l’abri du parapluie offert par l’euro, « oblige non seulement à une discipline budgétaire commune, mais aussi à s’éviter l’effondrement des États-membres ! »

Ce qui n’est pas faux.

 

Sauf que ça mériterait des développements que je n’ai pas trop le temps de faire aujourd’hui.

Mais bon, un discours « europtimiste », de temps en temps, j’aime bien aussi.

Alors bienvenue à la Lettonie : Plus on est de fous, mieux on en rigole, de toute façon !

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