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D'où Erre-Je ?

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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
23 août 2007 4 23 /08 /août /2007 06:25
 
(Suite)
 
Les citoyens de « Franc Paradise » s’épuisaient à chacun remplir son office. D’autant qu’il fallait recevoir les touristes correctement et tous ces experts défilant du monde entier pour constater la réussite de Monsieur Kicétou : Il y avait bien une « recette du succès » dont il fallait comprendre les ressorts afin d’en faire profiter le plus grand nombre de part le monde !
Ce n’est plus 16 pains qu’il fallu produire, mais infiniment plus au fil du temps.
On en vint à faire venir de la « main d’œuvre étrangère ». Ca tombait bien, ils étaient nombreux à considérer « Franc paradise » comme une terre de tous les bonheurs…
Pour loger tout ce beau monde, on fit de grands travaux : Nouvelles habitations, route plus large, un port, un aéroport même, une maison commune, des hôtels, restaurants, une maison des « bons soins », etc. Comme personne n’avait d’argent, on décida donc de vendre les pains aux touristes et experts, ce qui permettait aux banquiers d’être rassurés quand il a s’agit de faire des emprunts : Le pays était notoirement solvable, le risque de banque route était réduit.
Ce qui fut dit fut fait et l’on doubla rapidement la population en ouvriers du bâtiment, des travaux publics. Monsieur Cantonnier ne pouvait pas assurer à lui seul l’entretien des chemins malmenés par le transporteur des matériaux, des ouvriers et voyageurs (qui furent confié d’abord à Monsieur Pouspouce, puis ensuite à Monsieur Caraboss) et mener en plus tous ces travaux là à bien !
Naturellement, Monsieur Graubobau n’arrivait plus à soigner tout le monde et se fit aider, d’abord par Madame Pyquepic, puis par un confrère, Monsieur Grossedouleur.
Monsieur Sceaucial fit ses comptes : Tout cela était bien joli, mais soigner les touristes, même quand ils tombaient malades, revenait très cher en petits pains et il n’en avait pas forcément assez pour nourrir toute cette population en cas d’épuisement de Monsieur Meunier, Duchamp ou Dupin. D’autant que ceux-ci, épuisés par leur labeur devenu infernal, avaient de plus en plus souvent des petits « passages à vide ». Il alla s’en ouvrir à Monsieur Kicétou.
Monsieur Kicétou était décidément une personne rare puisqu’il inventa derechef les « Cons-jais-peillés ». Ca ne voulait rien dire une fois de plus, mais financés par quelques pains supplémentaires à prélever par semaine sur chaque personne, on pouvait considérer que chacune pouvait ne pas travailler une fois par semaine et même partir se reposer ailleurs une fois par an pendant quelques semaines.
L’idée fut accueilli dans l’allégresse : Enfin on pouvait « casser » les cadences et deviser à nouveau sur la nature de l’espèce humaine et sa condition temporelle, au moins quelques jours par an ! Il était temps…
Le problème survint quand on s’aperçu que ce « privilège » devait être partagé par tous, ce qui était normal, et qu’il coûta finalement assez cher. D’autant qu’on commença à s’énerver de la qualité du service rendu, et des petits pains livrés, tellement le nombre de jours où l’on mangeait des « pains rassis » devenait important.
Pas de problème, le futur prix Nobel local avait la faveur de la haute finance et des institutions monétaires et bancaires mondiales : Il lui fut facile de continuer à emprunter. Pour rembourser ces emprunts, il se garda bien de donner sa caution personnelle et préféra inventer une « Kauti zation » destinée à une caisse où Monsieur Sceaucial pouvait puiser. Elle était assise sur la « valeur ajoutée », essentiellement payée par toutes personnes qui venaient si nombreuses visiter « Franc Paradise », avait-on prévenu. En fait, tout le monde devait apporter un « petit pain », mais tous ne le consommaient pas sur place…
Il y en eu d’autres au fil du temps : La « Kontri Bution Générale » (ainsi baptisée parce que « Kauti » était déjà pris et « générale » parce que Monsieur Kicétou s’était fait nommé Généralisme par acclamation au seul carrefour du pays.)
On a alors encore augmenté les cadences, non seulement pour fournir non plus deux pains, mais bientôt trois puis quatre, puis bien plus à toutes ces personnes venues en renfort de « Franc Paradise » pour qu’elles puissent s’acquitter de « l’Unpôt », du « Pain de substite », de la « Takse », de la « Kontri » et de la « Kauti ».
Comme ce n’était pas très raisonnable d’en prélever plus de la moitié, on inventa un « Bout Klier » de prélèvement obligatoire à 50 % ce qui était déjà une « performance » dans le monde économique ! Même dans ces conditions, les « grands équilibres » semblaient respectés. Sauf que quand on comptait bien, par le jeu des exclusions réciproques, ce n’était pas vraiment 50 % mais plus… Peu importe : On allait pas chipoter pour quelques quignons de pain rassis !
De toute façon, Monsieur Kicétou avait décidé que tous ceux qui travaillaient une (ou plusieurs) heure de plus, était exonéré de tout sur ces gains là. C’était pour compenser…
Par contre, la dette s’accumula plus que de raison : Il fallait produire tous les jours du 1er janvier au 1er août d’une seule année si l’on voulait rembourser tous les créanciers selon les échéances programmées ! Pas facile…
Effarés, certains citoyens du pays du « Franc Paradise » qui connaissait ce chiffre, utilisèrent leur temps annuel de « Cons-jais-peillés » pour voir ailleurs s’ils pouvaient être accueillis dans des conditions un peu plus proches du bon sens que ce que Monsieur Kicétou leur obligeait à faire.
Les « maileurs » (baptisé ainsi parce qu’ils utilisaient Internet pour communiquer) s’enfuirent donc, renonçant à leur paradis, pour un autre à l’herbe bien plus sèche. Ce phénomène d’exode fut baptisé « délocalisation ». Après tout, ces citoyens là restaient, envers et contre tous natifs de « Franc Paradise » selon le principe du « droit du sol » (Appelé comme ça parce qu’il était coutume, pour se différencier des autres parties de l’univers, d’accorder tous les discours, non pas en « La », mais en « Sol », d’où la « clé » du même nom, pour entrer au pays, le fameux prélèvement à l’adresse des touristes et visiteurs que l’on avait fini par distinguer de la « Kauti zation »).
Ils furent illico presto remplacés par d’autres (des « Un-pas-Triés »), bien moins riches, qui voyaient surtout l’avantage d’être assurés de ne manquer ni de pain ni de soin (qui devint la devise du pays).
Seuls restèrent à trimer comme des bêtes les « Klacemoyennes » pas assez « enrichies » par leur labeur (pour voyager) tellement on les avaient dépouillé des fruits de leurs efforts au fil du temps, pleurant l’époque bénie d’antan, pestant contre les temps modernes, à rouspéter auprès de Monsieur Kicétou, encouragés en cela par les « Un-pas-Triés » pour qui rien n’était trop beau et qui en demandaient toujours plus !
D’autant que c’était aux, les « Klacemoyennes » qui avaient le plus à perdre : Partir voulait dire renoncer à leur rêves et à ce qu’ils avaient tenté de construire ou qu’ils possédaient encore (comme espoirs) malgré tout, contre vents et marées. Pour les « Un-pas-Triés », c’aurait été aussi renoncer à ce pourquoi ils étaient venus de si loin jusqu’à « Franc Paradise ».
Certains (qui auraient mérité de s’exiler) comprirent que de « Klacemoyennes », à force de paupérisation forcée, tout le monde allait devenir pauvres et les « pauvres » seraient toujours plus nombreux, tous « prisonniers volontaires ».
Mais ils n’en dirent rien : Monsieur Kicétou et son dauphin formé à sa grande école auraient été capables d’inventer un nouveau prélèvement sur cette « nouvelle » qualité… « Eczit takse » par exemple !
La morale de cette histoire confirme un dicton populaire : « Ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers ».
Et pour cause : Les autres sont toujours trop « mauvais » pour envisager de fuir à leur tour ! Ils préfèrent leur sort…

Pourquoi se gêner, dit Monsieur Kicétou à son dauphin désigné quand il a s’agit de le former « l’Ah-reuh-lève » ?

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22 août 2007 3 22 /08 /août /2007 07:23
 
Ou comment créer de la valeur…
 
Nous sommes au pays « Du Bonheur Caché ». Y vivent Monsieur Duchamp, agriculteur de son état, qui fournit chaque jour 3 (petits) sacs de blé à Monsieur Meunier. Celui-ci possède un moulin et fabrique tous les jours 3 (petits) sachets de farine. Ils sont remis à Monsieur Dupin, boulanger de profession, qui peut cuire 3 (petits) pains.
Ces trois personnes se retrouvent après quelques moments de doux labeur pour se répartir les pains et devisent le reste du temps sur la nature humaine, sa condition, ses heurts et malheurs.
 
Un jour, Monsieur Boulanger fait une déprime : Sa chatte (qui se nourrit à chasser les souris attirée par la farine) n’est plus là et ce fut la (petite) disette pour tous. Il fallait remédier à ce type de situation.
Ils firent venir Monsieur Peutibobeau, médecin, pour remettre rapidement sur pied le malade du pays. Il y parvint assez vite (la chatte de Monsieur Boulanger étant revenue).
Rapidement la situation devint impossible pour cet homme de sciences, puisqu’il ne pouvait jamais manger de pain, soit parce qu’il ne travaillait pas et n’était pas nourri en retour, soit, parce que quand il travaillait, le pain ne pouvait plus être fabriqué (faute de blé, de farine ou de pain) !
Et il n’était pas question de nourrir quelqu’un sans qu’il fournisse un travail : Il ne voulait d’ailleurs pas et c’était tout à son honneur.
 
On fit alors venir Monsieur Kicétou. Polytechnicien et énarque. Il trouva la solution. Après maints calculs compliqués, il proposa de s’équiper et de s’organiser pour produire 16 pains par jour !
La moitié de ces pains serait prélevés entre les mains de chacun et il présenta les choses de la façon suivante :
– 25 % financeront l’activité de Monsieur Salsceau qu’il fallait faire venir. À charge pour lui de verser un pain à chacun pendant les périodes de disette provoquée par la maladie ou la tempête (pain de substitution). Il pouvait même rembourser le coût des bons soins prodigués par Monsieur Petitbobeau (prestation en nature).
– On inventa une « Takse » de 20 % sur tout produit, mais qui avait la particularité d’être déductible de la taxe payée dans l’acquisition d’un autre produit, entre assujettis créateurs de Valeur Ajoutée.
– Pour compléter le budget de Monsieur Kicétou, on inventa un « petit pain » de 15 % sur ce qui restait entre les mains de chacun. Il servira à financer son activité et celle d’un Monsieur Cantonnier qu’il fallait aussi faire venir pour être chargé d’entretenir les chemins et berges empruntés par Monsieur Routier qui était candidat pour livrer deux pains à chacun et transporter farine et blé entre les différentes « acteurs économiques » du pays.
En effet, pour produire 16 pains, il fallait travailler un peu plus de cinq fois plus qu’originellement et disposer d’un réseau routier optimum, sans nid de poule, ni arbre abattu par les coups de vent ! Logique.
 
Tout le monde était subjugué par ce projet qui allait augmenter la richesse de chacun (on doublait les revenus bruts parce qu’ils étaient tous promus « acteurs économiques » : Ca valait bien ça !), il en fut fait comme proposé.
« L’un petit pain » devient très vite « l’Unpôt » parce qu’on discutait autour d’un pot du bon usage des pains prélevés. Messieurs Peutibobeau et Salsceau se firent appeler respectivement, Graubobeau et Sceaucial.
Évidement, les grincheux firent remarquer que souvent on mangeait du pain rassis mis en réserve par Monsieur Sceaucial pour les mauvais jours. Mais au moins on mangeait à sa faim… Tous les jours.
 
Monsieur Kicétou fit la Une de la presse mondiale : Il était le seul au monde à avoir pu créer de la valeur avec un taux de croissance à 3 chiffres ! Trois chiffres pour mesurer le « PIB » (qui ne voulait rien dire, sauf pour les savants), ce n’était pas rien dans l’univers des humains de l’époque.
Il avait doublé le « PIB » par tête d’habitant tout en plus doublant la population ! C’était un héros qui pouvait espérer les plus hautes fonctions internationales, faire l’admiration des populations ébahies et postuler à un Prix Nobel !
 
Le pays « Du Bonheur Caché » devint une attraction touristique mondialement réputée et en perdit son nom.
On l’appela d’abord le pays « Des Lumières », mais ça ne plaisait pas trop aux français très à cheval sur leur gloire passée (et qui voulaient surtout rester la première destination touristique mondiale). 
On essaya alors « Du Bonheur gâché », mais c’était contre-productif en terme d’image pour Monsieur Kicétou, le héros national envié par le monde entier.
On opta pour « Franc Paradise ». Ca sonnait bien, mais ça ne voulait rien dire, ou plus exactement son contraire : Rien de paradisiaque (on ne devisait plus mais on se tuait au labeur) et certainement pas « franc » (comme un port franc, une zone franche), et franchement, si le paradis devait ressembler à ça, cela n’avait forcément rien de vrai ni d’irréprochable…
 
C’est alors que, sans raison, commença l’exode : On parla de « délocalisation ». C’était politiquement plus correct !

Mais c’est une autre histoire…

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15 janvier 2007 1 15 /01 /janvier /2007 10:18

 

Le discours que vous n’entendrez jamais !

 

Avertissement : S’agissant d’une œuvre de fiction à caractère littéraire, naturellement toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant pu exister, voire « à exister », ici ou ailleurs, hier, aujourd’hui ou demain, n’est que pure coïncidence, fruit d’un hasard totalement improbable.

 

« Mes très chers kon-patriotes,  

Mon mandat s’achève enfin. Il est temps, pour moi, d’envisager l’avenir sous des cieux plus ensoleillés et moins pollués, dans un pays qui voudra bien m’accorder le statut de « réfugié politique » !

Car vos juges et les critiques vont s’en donner à cœur joie dans les mois qui vont venir : C’est la loi du genre. C’est aussi ce qui rend encore plus détestable les coutumes de ce pays !

Dans les deux camps de tradition républcaine qui se sont opposés, chaque militant a pu faire des choix. Et les électeurs ont finalement tranché.

Ce sont des choix d’une « médiocrité infinie » qu’il sera difficile de dépasser pendant longtemps.

L’un était sans ambition particulière, même pas pour notre pays, même pas pour son avenir.

L’autre n’a toujours eu qu’une seule ambition, qui n’est pas non plus celle de notre pays, mais juste la sienne, celle de me remplacer.

Mais que du haut de lui-même. Et pourtant, il a tout fait pour n’être qu’une pâle copie de moi-même.

Après tout, c’est bien dans l’époque et j’ai d’ailleurs ouvert largement la voie. Car jusque-là, ma seule ambition, a toujours été tournée vers le souci de servir notre pays.

Force est de dire qu’il a bien fallu toujours « faire barrage » à plus nuls que moi-même : la « réaction » la plus extrême dans ce qu’elle avait de plus ignoble, de plus diviseur, cherchant à monter les citoyens les uns contre les autres ; les « progressistes » les plus sectaires aveuglés par des dogmes utopiques qui sont morts depuis si longtemps et qui ont mis tant de pays à genoux !

La tâche n’était pas aisée.

En un demi siècle, j’ai toutefois réussi à empêcher un grand vizir impopulaire, trop occupé par sa feuille d’impôt d’accéder à la fonction que j’occupe.

J’ai pu empêcher un « centriste mou » sans éclairage à briguer un deuxième mandat, lui aussi trop préoccupé par ses safaris avec son cousin africain et tant d’autres choses…

J’ai eu grand mal à évincer l’ami des obscures tortionnaires d’un régime génocidaire : vous m’avez contraint à m’y reprendre à deux fois tellement cet homme-là avait du talent et de la pugnacité, tellement il avait compris comment vous diviser aussi facilement pour mieux régner.

Je n’ai eu aucun mal à éliminer un ami de longue date, sans envergure, un cuistre qui s’est cru roi sans m’en demander la permission.

Tout autant le grand vizir suivant que vous m’avez imposé, un trotskiste déguisé en « bobo » telle que toutes les « gauches caviar » du monde entier sont capables d’en fournir par tombereaux entiers : il y en aura d’autres, soyez-en sûrs.

Quant à tel borgne et à sa clique, à ses pâles copies, de droite et de gauche, aux alter, aux marxistes et post-marxisant qui guettaient tous « leur tour » à nuire, c’était un jeu d’enfant : vous y avez pourvu de vous-mêmes. Merci pour eux.

Naturellement, en un demi siècle d’exercice du pouvoir à des fonctions différentes, aucune des grandes réformes qu’il convenait d’entreprendre n’a été ni menée, ni même entamée : à peine en a-t-on parlé, de commissions en livres blancs.

Durant toute ma carrière à la tête de notre pays, celui-ci a reculé sur tous les plans, et vous avec :

De statut de puissance militaire respectée, arraché à force d’impôts, nous avons désormais un arsenal désuet face aux menaces du terrorisme international.

De puissance exportatrice et commerciale, nous sommes devenus contraints d’importer toujours plus : nous devenons chaque jour plus dépendant du reste du monde.

De puissance économique respectée, nous nous épuisons à tenir un rang médiocre par rapport aux plus petits pays du continent en terme de « performance globale », continent qui s’élargit sans nous.

Là où il y avait 5 % de chômeurs, il y en a désormais presque le double auxquels il faut encore en rajouter plus du double « sortis des compteurs ». La pauvreté progresse partout, jusque sur nos places publiques. Nos entreprises, même celles attirées à coup de subventions et d'exonérations de toutes sortes, s’en vont pour déserter notre territoire devenu une vaste friche indolente.

Nos campagnes ne produisent plus que de l’eau polluée et à peine de quoi nourrir tout le monde à force de subventions.

Nos vedettes « s’exodent », jusqu’à y compris les idoles ! Nos riches mécènes aussi, depuis longtemps…

Nos déficits publics enflent sans retenue.

Notre dette publique que rembourseront, peut-être, d’autres, parfois même pas encore nés, épuisera jusqu’à les engouffrer toutes les énergies pendant plusieurs et durables décennies, sur plusieurs générations…

Nos régimes sociaux, ceux qui font, paraît-il, l’envie du monde entier sans pour autant leur servir de modèle, meurent tous les jours un peu plus.

L’organisation supranationale dans laquelle nous dissolvons notre originalité nationale, notre exception, contraints et forcés, nous dicte désormais jusqu’aux mentions obligatoires sur nos paquets de cigarette, le contenu de nos bouteilles de vins et d’eau. Nous sommes devenus incapables de ne pas renoncer, parfois à des appellations prestigieuses, voire aux recettes séculaires, même pour faire un fromage ou du chocolat !

Car, sans elle, nous ne serions même pas l’ombre de nous même, devenus trop dépendants des diktats des commissions où nous sommes plus inaudibles…

Dans le concert des Nations, quand le Pays parle, le monde entier, les rares fois où il l’écoute, se retourne contre lui, lui cloue le bec quand il n’est pas « mis au piquet ».

Je m’arrête : la liste pourrait être trop longue. Jusqu’à en être risible.

Tout cela, personne n’a pu vous le dire : car tous sont aveuglés par leur propre médiocrité, par leur ambition à me remplacer.

Tout cela est magnifiquement le résultat de la « insuffisance ambiante », que j’ai brillamment conduit contre « encore plus mauvais encore que moi » : mon unique rôle aura été de vous éviter le pire.

Car dans une compétition électorale, comme dans toute compétition, il faut être le meilleur pour l’emporter et seulement cela : ce que j’ai fait jusqu’alors.

Et ce n’était pas bien difficile : au royaume des aveugles, le borgne…

Pour cela, j’ai réussi à mettre sur pied et à faire fonctionner une « machine » à trahir. Un de mes illustres prédécesseurs voulait rassembler. Je l’ai fait. Avec cet unique moyen : c’est tout dire !

La voie a été tracée par son successeur, candidat sans « investiture » qui profita d’une de ses faiblesses historiques.

Ce trait commun à tout ce qui a pu suivre perdure encore aujourd’hui, à chaque élection majeure : c’est leur plus petit dénominateur commun.

Il n’y a vraiment que cela qui soit « porteur », qui recueille jusqu’au dernier suffrage, qui vous mobilise vraiment : un slogan vous suffit, une affiche tout autant. C’est le règne du publicitaire que vous affectionnez tant.

Peu importe l’ivresse, du moment que le flacon est beau : c’est dire que vous méritez bien que ce sort là.

Il faut dire que le dernier choix n’était pas facile : médiocrité nationale, d’un pays qui souffre ou qui se bat, médiocrité dans son statut international, absence même de la vision d’un avenir collectif dans les deux camps : des poncifs éculés, des recettes vieilles comme le monde auront suffi à vous convaincre.

Ce soir, vous avez fait le choix d’un retour vers encore plus de médiocrité : j’étais décidément « hors compétition », hors concours. Pouvait-il donc en être autrement ?

Aujourd’hui, après avoir été si nuisible à mes adversaires en politique autant qu’à mes « amis », je vous ai suffisamment las de vous avoir tant trompé pour mériter quelques repos.

Je reste désolé d’avoir à passer le relais à pire que moi : mais après tout, il faut bien que le « père meurt » un jour pour laisser la place à ses héritiers.

C’est une des lois de la nature contre laquelle je ne peux et ne veux rien.

J’aurai eu juste le mérite de les « bien former ». Vous apprécierez leurs performances, je n’en doute pas.

Un des grands hommes de cette époque révolue – j’étais jeune à l’époque – avait dit en parlant de ses concitoyens à lui, qu’ils étaient des veaux.

Je constate qu’en ce qui vous concerne, vous avez mûri, que vous avez grandi : vous êtes des bœufs, mûrs pour l’abattoir avant que de devenir de la vieille carne dont on fait de la gelée !

Bonne soirée à tous ! »

Ce discours imaginaire, « que vous n’entendrez jamais », a été préparé à la demande de Monsieur Kicétou, Président du pays « Opetitbonheurcaché », enregistré la veille de son départ pour Cuba après des élections organisées pour le remplacer, faute d’avoir pu le destituer autrement.

Re-Avertissement : S’agissant d’une œuvre de fiction à caractère littéraire, nous rappelons que toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant pu exister, voire « à exister », ici ou ailleurs, hier, aujourd’hui ou demain, n’est que pure coïncidence, fruit d’un hasard totalement improbable, naturellement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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