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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 05:08

C’est lui qui a commencé !

 

Alors Jean-Marc embraye et nous ressort les « siennes ».

Il faut dire qu’une démission du Saint-Siège qui prend effet « pile » le jour de la Saint-Romain, les plus ésotériques d’entre nous, ils devraient quand même s’interroger sur les « concordances-calendaires » évidentes…

Je vous expliquerai pourquoi cet été (si j’ai le temps).

 

La parole est aujourd’hui à Jean-Marc, même si certaines des blagues de cette semaine sont éculées depuis des années et des années.

La preuve :

 

Le pape meurt et arrive au paradis. Il frappe à la porte et se retrouve nez à nez avec un ange à la mine patibulaire.

« – Euh, bonjour, je suis le pape, je voudrais entrer au paradis ?

– C'est qu'on n'entre pas comme ça, et puis d'abord qu'est-ce que c'est, un pape ?

– Ben je suis le successeur de Saint Pierre, quoi ! D'ailleurs ce ne serait pas vous, Saint Pierre ?

– Moi, pas du tout, je suis Gabriel.

– Bon... Mais vous connaissez sûrement les Chrétiens, quoi, l'église ? Eh bien moi, je suis le chef de l'église.

– Vous pouvez être chef de ce que vous voulez, ça ne change rien ici.

– Enfin, demandez au moins à votre Patron, Il doit être au courant, Lui. »

L'archange va voir le Patron et lui expose la situation.

« – Comment tu dis ? Le pape ? Non, ça ne me dit rien.

– Il a dit aussi qu'il était le chef des Chrétiens.

– Attends, oui, ça me rappelle bien un truc… Ah, oui ! C'est le fan club que le fiston a fondé il y a 2000 ans. Ça marche toujours cette affaire-là ? »

(La première fois que je l’ai entendue, c’était sur le campus d’HEC : L’introduction au cours de marketing… Il y a bien longtemps !)

 

Pourquoi le pape embrasse-t-il toujours le sol quand il arrive dans un pays ?

On voit bien que vous n'avez jamais voyagé sur ALITALIA, vous !

 

C'est le pape qui se rend au Kenya dans sa Papamobile, il fait la tournée des villages, agitant les mains et les bras comme il sait si bien le faire, malheureusement, pour aller du petit village de Bwakiti à Kowolu, il faut traverser une épaisse forêt.

Le voilà donc parti dans cette brousse, après avoir parcouru une distance certaine, le pape se rend compte qu'un indigène le poursuit avec un air menaçant, le pontifical homme demande hâtivement à son chauffeur d'accélérer, rien n'y fait, la Papamobile n'est pas un 4x4, et les routes ne sont pas prévue pour la Mercedes du représentant de la chrétienté.

L’homme parvient à les rattraper.

Le pape apeuré lui demande ce qui lui ferait plaisir, et l'autre de répondre :

« Un co'net avec deux boules vanille et de la c'ème f'aiche, s'il te plait missié ! »

 

C'est le président de Coca-Cola qui va voir le Pape, il lui offre 10 millions, pour changer le « notre pain quotidien » dans le Notre Père, par « notre Coke quotidien ».

Le Pape dit :

« – Non ! Le Notre Père est une prière universelle, il n'est pas question de la changer.

– 50 Millions ?

– Un instant... »

Le Pape va voir son comptable, et lui demande :

« – Le contrat avec Harry's, il se termine quand ? »

(Bon, c’est une « vieille », bien recuite, celle-là.)

 

Pourquoi le Pape est-il rester 5 jours à Cuba lors de son dernier voyage dans l’île ?

Pour laisser à Fidel Castro le temps de terminer sa confession.

 

Le pape vient juste de terminer sa visite de Paris en papamobile.

Il est sur le point de monter dans une limousine pour aller à Roissy et soudain pris d'une envie irrépressible de conduire une Safrane, il demande à son chauffeur de monter à l'arrière, tandis que lui s'installe au volant.

Les voilà donc qui prennent le périphérique pour rejoindre l'autoroute A1, et le pape se met à accélérer un peu, juste histoire de voir ce que la « C5-Cardinale » à dans les tripes.

Bientôt, il double le reste de son escorte qui n'arrive plus à suivre.

À ce moment-là, un CRS qui patrouillait en moto le prend en chasse, le double et lui enjoint de se rabattre sur la bande d'arrêt d'urgence.

Une fois arrêtés, le motard s'avance vers la « C5-Cardinale ».

Il reconnaît très vite le pape, et ne sachant trop bien ce qu'il doit faire, il s'en retourne à sa moto et interroge son chef par radio :

« – Chef, je viens d'arrêter un personnage très important sur le périph' pour excès de vitesse et je ne sais pas trop ce que je dois faire...

– Quoi, c'est un député ?

– Bien plus important chef !

– Un ministre ?

– Non chef, encore plus haut !

– Tu veux dire que tu as arrêté le président ?

– Non, encore plus haut...

– Tu ne te foutrais pas un peu de ma gueule. Plus haut que le Président ? Qui c'est alors ?

– En fait, je ne sais pas qui il est, mais c'est sûr que c'est quelqu'un d'important parce que son chauffeur, c'est le Pape ! »

(Celle-là, nous l’avions déjà publiée, mais elle nous est revenue modifiée : L’originale se passait en Italie)

 

Pourquoi y a-t-il des cendriers dans les wagons non-fumeurs ?

Le pape, il a bien des couilles... .  

 

Jean-Marc se rend au Vatican pour entendre le Pape.

Il arrive à 10 h 00.

Il y a déjà 5.000 personnes sur le parterre de la pelouse.

Il voit le pape sortir sur son balcon, il le voit gesticuler (de la même façon que le Seigneur ouvrait les bras pour prononcer la Bonne Parole) mais n'entend rien.

Le lendemain, il revient vers 8h 00. Mais il y a déjà 1.000 personnes devant lui.

À 10 H 00, le Pape sort.

Il le revoit gesticuler mais il est encore trop loin et entend seulement un faible marmonnement.

Alors le surlendemain il revient vers 6 H 00, le Pape sort encore à 10 h 00.

Cette fois, il est suffisamment près pour entendre clairement le Pape dire (toujours en gesticulant les bras dans les airs) :

« Ôtez-vous de ma pelouse, Allez-vous en de mon parterre ! »

 

Le Pape va bientôt mourir. Il appelle son bras droit et lui dit :

« – Avant de mourir, je souhaiterai faire une fois l'amour avec une femme !

– Mais, votre sainteté...

– Silence ! Après une vie au service de Dieu et d'abstinence, j'ai bien le droit de faire l'amour une seule fois dans ma vie, non ?

– Bien votre sainteté, quelle femme voulez-vous ?

– Il y a 4 critères auxquels elle doit répondre :

Premièrement, elle doit être aveugle. Comme cela, elle ne saura pas que c'est moi.

Deuxièmement, elle doit être sourde. Comme cela, elle ne m'entendra pas.

Troisièmement, elle doit être muette. Comme cela, elle ne pourra pas raconter ce qui s’est passé.

Et quatrièmement, elle doit avoir de gros seins.

– Pour quelle raison des gros seins ?

– Parce que j'aime bien ! »

 

Au cours d'une discussion dans un bar, Jean-Marc lance à la cantonade :

« Hé ben moi les gars, je connais tout le monde sur la planète personnellement et je suis prêt à tenir un pari pour 10.000 euros ! »

Son voisin lui dit :

« – N'importe quoi. C'est rigoureusement impossible. Tiens par exemple, moi, est-ce que tu me connais ?

– Oui bien sûr. Tu ne te souviens pas ? On s'est rencontrés à la fête de l'huma. en 1974. Je m'appelle Jean-Marc Glandu, ça ne te dit plus rien ?

– D'accord, c'est vrai, je me souviens maintenant. Mais je n'arrive toujours pas à croire que tu puisses connaître rigoureusement tout le monde ! Par exemple, est-ce que tu connais François Hollande ?

– Ouais monsieur. Même qu’il m'arrive d'aller lui dire bonjour chez lui, rue du général Cauchy. Tu veux que je te prouve qu'on se connaît ? »

Et Jean-Marc prend le téléphone du bar, compose le numéro perso de François...

Et parle avec lui pendant 20 minutes en ayant soin de prouver au gars du bar qu'il parlait bien au Président.

Le voisin de bar est assez estomaqué, mais pas encore convaincu. Alors il demande :

« Et le pape ? Je suis sûr que tu ne connais pas le pape ! »

Jean-Marc lui certifie le contraire, mais plutôt que des longs discours, il propose d'aller directement vérifier au Vatican. Les frais d'avion étant pris en charge par celui qui aura perdu le pari.

Les voilà tous les deux en route pour le Vatican.

Dès leur arrivée, Jean-Marc demande une audience au Pape, qui l'accorde tout de suite.

Le voisin du bar reste sur la place Saint-Pierre car Jean-Marc Glandu lui a dit qu'il apparaîtrait au balcon en compagnie de Benoît XVI...

Et effectivement, lorsque le pape apparaît au balcon, Jean-Marc est à ses côtés.

À ce moment-là, de son balcon papal, Jean-Marc voit le voisin de bar avec qui il a fait son pari tomber dans les pommes !

Sans tarder, il court sur la place voir ce qu'il en est et une fois au chevet du gars, il lui demande ce qui s'est passé.

Le voisin de bar, qui a repris ses esprits, lui répond :

« Que tu me connaisses OK. Que tu connaisses bien le barman, OK. Que tu sois pote avec Hollande, d'accord. Mais qu'au moment où tu apparaisses au côté du pape, mon voisin sur la place me demande "Qui c'est le type à côté de Jean-Marc Glandu ?", là c'était trop ! »

 

Allez : Pas meilleur que depuis toujours, notre Jean-Marc…

Et encore je vous ai épargnée celle du coiffeur !

 

Bon week-end à toutes et tous !

 

I3

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 05:04

Très belle conversion d’« Olive-Besace-no » à l’économie de marché…

 

Au NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), trotskiste à fond et d’inspiration « alter-machin » (ou inspirateur, je ne sais plus bien qui fait quoi), ils sont quand même formidables.

Y’a comme une usine qui perd ses emplois et menace de fermer.

En l’occurrence, il s’agit d’une coopérative de producteurs laitiers (inconnue du grand-public), qui font dans « les verts-pâturages » et « l’économie solidaire » avant la prochaine loi sur le sujet de « Deux-noix-Âme-Mont ».

Il y sera d’ailleurs question d’associations (je pourrais enfin de me payer pour mes activités bénévoles, financées par la puissance publique), de fonds associatifs (on va devoir faire des profits même dans nos associations, financés par la puissance publique), de coopérateurs et de coopératives.

On va même revoir le statut des Scop (qui date de 1973) et celui des fonds associatifs (qui datent eux de 1985).

Une pure merveille qui te prépare le « paradis-socialiste » sur Terre.

En commençant par la « Gauloisie à la pointe du progrès mondial ».

 

Pour en revenir à mon sujet, la coopérative Sodiaal a annoncé la fermeture envisagée de trois usines conditionnant du lait à la marque « Candia » (plus connue du grand-public) et présente dans toutes les bonnes épiceries de la Nation, conduisant à des suppressions d'emploi.

Leur problème c’est que leur lait UHT (un produit bactériologiquement mort) ne se vend plus, ni en bouteille, ni en pack, défoncé par la concurrence qui te met du « Bio » un peu partout, du sur-vitaminé, du dégraissé, du enrichi en calcium dans les hauts de gamme, et par les « MDD » (marque de distributeur) et autres discounteurs dans les bas de gamme.

Et ils ont beau essayer d’en faire du beurre ou des spécialités fromagères, les « boutiques » tournent au ralenti.

Ils sont donc 190 pour qui l’avenir passe probablement par « Paul-en-ploie », sans compter la tronche que font les 12.400 « coopérateurs-producteurs » qui les avaient salariés jusque-là pour ramasser, traiter, conditionner et distribuer leur lait de vache !

 

Et au lieu de faire comme dans le temps « Gorge-Mare-Chez » avec son fameux « Achetez Gaulois ! » (repris honteusement et piteusement par « Bébé-Roux » lors de la dernière campagne présidentielle) en poussant les foules à « sauver des emplois » bien gaulois de nos campagnes en achetant du Candia et jeter du Lactel ou autre, le « petit-facteur » tout au contraire, il appelle au boycott de la marque en péril… Candia !

Fabuleux non ?

Vous êtes dans la merde et ne savez pas comment sauver outil de travail et emploi, bé lui, il appelle à vous enfoncer encore plus fort et plus profond dans votre cagade !

 

Il voudrait favoriser honteusement et piteusement les multinationales de la filière laitière (Nestlé, Danone & Cie), jeter nos éleveurs dans la détresse des fourches caudines de Kraft & Cie, poussés une fois de plus à gerber leur lait sur les trottoirs des préfectures, il ne s’y prendrait pas autrement !

À part ça, on vous dira que le NPA ne roule pas pour le « Grand-Kapital » international et que les « alter-machins » ne sont toujours pas payés pour renforcer les « théories économiques libérales » (qu’ils sont censés dénoncer et combattre), et que vous allez encore les croire, bande de béotiens !

 

Parce que là, « Olive-Besace-no », il fait très fort dans le niveau de compréhension que n’a pas encore atteint notre ministre du redressement productif du monde de l’économie libérale et socialiste réunie.

Le ministre, il écrit des lettres démentes à plus dément que lui.

Il se pense en Maréchal de Gauloisie (ou romain), avec son bâton en main pour commander à l’empire entier (qui s’étend sur tout le globe dans son délire mégalomaniaque) et dicte ses volontés : « Retournez négocier avec les potes dévoyés des kamarades Cégété du facteur ! »

C’est un imperium !

On en a causé en début de semaine…

À d’autres, il promet de nationaliser les profits et sauver ainsi la filière de l’acier qu’un autre empereur, un vrai celui-là, veut fermer par soi-disant commodité (et qui n’espère sauver que ce qui peut encore l’être dans quelques années en sacrifiant les branches pourries et vermoulues de son arbre … impérial et mondial).

 

Démonstration, s’il en est une à retenir, c’est que le politique ne commande décidément pas à l’économie, que la croissance ne se décrète pas dans les palais gouvernementaux, que la recette fiscale non plus dans les palais des Bourbons ou des Médicis (AN et Sénat en l’occurrence), ni encore moins dans les bureaux d’un quelconque ministère : Ceux-là n’ont plus en main que les commandes sur une partie des dépenses !

Une partie seulement : Ils n’ont même pas de poids sur la dépense de santé, sur celle des collectivités locales et sont incapables de réduire leur train de vie pour la dépense d’État.

À peine la « geler » à niveau actuel (et encore, ils ne savent pas vraiment comment…).

 

En termes « plus savants » l’économie dirigiste, ou réputée « mixte » (le ministre décide, les acteurs « privés » exécutent avec des subsides), qui a fait la fortune de « l’esprit-critique » du siècle passé et la détresse des peuples de Vladivostok à Brest en passant par … ailleurs, encore aujourd’hui pour qui ne s’est pas libéré du joug des apparatchiks, démontre son incapacité flagrante.

Et c’est le petit-rigolo de trotskiste, encore plus dirigiste que les dirigistes qui en fait la démonstration par un appel au boycott, autrement dit par un « appel au marché », directement auprès du consommateur final !

Merveilleux, comme reconversion idéologique…

 

Demain ira-t-il jusqu’à appeler au boycott des productions de PSA, Renault, du Riz camarguais … au profit des bagnoles américaines, des berlines allemandes ou du riz américain de l’oncle Mercédès Benz ?

« Détruisez ! Détruisez des emplois locaux en faisant boire le bouillon à nos ouvriers et à leurs saloperies d’entreprises-employeurs ! »

C’est comme ça qu’il faut traduire le mot d’ordre.

C’est comme ça qu’il n’y a même plus besoin d’introduire de la viande de cheval dans les lasagnes, du poison dans la Josacine ou du benzène dans les bouteilles de Perrier pour prendre des marchés !

Plus besoin d’études de cas, de brainstorming des concurrents, d’analyses des gourous : L’autodafé, le « hara-kiri-qui-rit » collectif, c’est bien meilleur et nettement plus efficace…

 

Et le mieux encore, c’est avec les propres armes de l’économie de marché libéral, de la libre-entreprise, validant ainsi le modèle de l’économie libérale que le petit-facteur s’y essaye !

Je la trouve absolument fabuleuse, celle-là !

 

« Ceux qui s’apprêtent à boire du lait, vous pouvez faire un geste tout simple, militant à sa façon, arrêter de boire du Candia en ce moment parce qu’ils sont 190 à voir leur usine fermer, à lutter contre leur plan social ».

« Chacun peut le faire, et chacun peut être un peu plus efficace que le gouvernement en la matière » !

Quel aveu d’impuissance « du politique »…

 

Car du coup, il affirme bien que les mécanismes « du marché » sont redoutablement plus efficaces que le gouvernement comme mode de régulation de l'économie.

En demandant aux « militants au cœur-gros » comme ça de faire « la police économique », un acte fort en n'achetant plus de lait Candia, il leur demande de condamner l'entreprise à la faillite.

Et tout comme ses coreligionnaires du gouvernement, il use de la menace plus que de la raison.

L’époque est bien aux fascismes, de « droâte » et de « gôche », ultras contre ultras…

 

Heureusement pour tout le monde, la réalité gagne toujours.

Ils parviendront peut-être à mettre les entreprises qu'ils attaquent en difficulté plus qu'elles ne le sont déjà et à provoquer leur faillite, mettant l'ensemble des salariés au chômage et illustrant le seul et unique forme de pouvoir que possèdent tous les fascismes et tous les ultras : Celui de la destruction.

 

Et de comprendre peut-être et enfin, lui et tous les autres, que le recours à la contrainte ou à la coercition sur les libres choix des individus ne peut qu'empêcher l'homme d'agir…

Mais jamais à le contraindre à le faire !

Pour y parvenir, la prochaine et ultime étape, c’est justement un système nauséabond, dont l'histoire a démontré la totale inefficacité.

Les allemands de l’est nous ont montré et démontré qu’on y répond « avec les pieds ».

D’ailleurs, l’exil a déjà commencé…

Même la ministre de la « Kul-kul-ture-ture » s’y est récemment mise !

 

J’adore ce pays : D’une part, il nous convie ainsi tous à prendre le maquis.

Vous verrez, c’est très beau, reposant, calme, serein et ça sent mille fragrances étonnantes !

D’autre part, l’appel au boycott est interdit par notre législation et est punie d’une amende de 45.000 €.

Mais il y a peu de chance que la peine soit applicable à notre facteur national, dans la mesure où une proposition de loi d’amnistie sénatoriale est en cours de discussion, concernant les actes « syndicaux » (et autres destructions de plants OGM, outils de travail, etc.).

Un pays formidable, je vous assure…

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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 05:03

Et il ne s’agit pas des « blagues idiotes » !

 

D’un goût douteux… Enfin, ce qui est d’un goût douteux, ce sont plutôt les réactions de la classe politique et de la plupart des medias. Passons !

Mais bien plus le « jus de viande » que l’industrie agro-alimentaire met dans ses « petits-plats » prêt à consommer.

Parce que dans ma pôvre-petite-vie, ça fait bien longtemps que je ne me fais plus aucune illusion sur le sujet.

Presque surpris qu’entre les poulets au goudron, le veau aux hormones, la vache folle, les « herbes » aux OGM, les œufs en batterie, les vins aux sulfates, la grippe du canard et les saumons aux amphétamines, il n’y ait finalement pas plus de dégâts.

La faute à qui ?

Mais seulement, absolument à lui seul, au consommateur que nous sommes tous !

J’explique…

 

Le consommateur veut le mouton à 5 pattes : Un produit qui garde toutes ses qualités de fraîcheur (voire d’authenticité), qui soit bon au goût, diététique à l’organisme, qui ait un « bel aspect » et qui ne soit « pas cher ».

Disons abordable dans les étals des commerçants.

Accessoirement, que l’étiquette soit conforme à la réglementation, complète et qui ne triche pas, mais ça, à la limite, peu importe.

Car c’est déjà réservé à ceux qui savent lire, et à l’immensité des contrôleurs et inspecteurs des travaux finis qui œuvrent dans nos administrations normatives.

Et ceux-là n’apprécient pas du tout de s’être fait gruger bêtement là où quand c’est marqué « pur-bœuf », on y retrouve aussi du canasson.

Horreur !

 

D’abord, le canasson, c’est plus goûteux que la vache laitière de réforme. On en fait d’ailleurs d’excellents saucissons et il n’y a vraiment qu’aux USA qu’on ne mange pas ses chevaux (tradition du far-West oblige où l’on pendait encore les voleurs de chevaux il n’y a pas si longtemps que ça).

La viande, le « muscle », est un peu plus sucrée, plus tendre et croquante à la dent et plus gorgée de sang, donc de fer (principe actif et indispensable de notre hémoglobine).

Ensuite, ça se reconnaît tout de suite à l’œil : Elle est un peu plus « brillante » que la viande de vache et plus « grenat ».

Quant aux professionnels, quand ils prennent une carcasse, une demie-carcasse, voir même du steak, ils reconnaissent tout de suite par la longueur des fibres : Pas besoin de lire les étiquettes (ni de faire de tests ADN).

Mais on ne trouve plus de boucherie chevaline dans nos villes : On leur interdisait même de vendre autre chose, pour d’obscures raisons sanitaires passéistes, la viande de cheval ne se mélangeant pas avec de la viande d’autres bestioles.

 

Ceci étant, ça se vend mal et les prix sont nécessairement plus bas que la viande « élaborée » à partir de bœufs/vaches : Faut dire que c’est aussi moins coûteux à « produire ».

De là à affirmer que dans un plat préparé, surgelé ou non, il n’y a que du « Pur-quelque chose », c’est une vaste fumisterie !

Un jour, dans une de mes vies antérieures, j’ai visité un abattoir de veau.

C’est vrai qu’à l’entrée, il n’y avait que du veau et de la génisse.

Mais déjà, à la couleur de la chaire et la taille des bestiaux, ça n’en était plus : Ce n’était que des broutards !

En revanche, à la sortie de la chaîne de surgélation de hachis de viande, il n’y avait plus beaucoup de « veau », mais beaucoup de graisse d’autre chose, des épices, de la farine et quelques colorants. Et les doses étaient « ajustées » en fonction du prix-client souhaitée par l’acheteur…

Idem quand j’ai dû redresser une usine de salami : Un peu de cheval (du polonais), beaucoup de graisse de porcs locaux et des « teintures » de toutes sortes mélangées à des épices diverses et exotiques.

La seule chose qui était authentique, c’était le fumoir et le conditionnement sous vrai plastique-cristal, avec un peu de vide pour la conservation.

 

Le commerce de la viande, c’est compliqué avec des circuits commerciaux extrêmement complexes. Ils ont ainsi découvert que la viande utilisée pour fabriquer une barquette de lasagnes était passée par sept intermédiaires, dont deux traders, et cinq pays européens au moins, avant d'être mise en rayon dans treize pays.

Le tout pour un produit d'une grande banalité vendu environ 3 euros les 500 grammes : Les circuits sont « optimisés » pour coûter le moins cher possible, comme partout ailleurs.

Pourquoi autant d'intermédiaires dans un commerce somme toute assez basique ? Comment justifier tous ces kilomètres pour fabriquer des plats préparés aussi peu chers ? Pourquoi des traders ?

Chaque fois la réponse est la même : Pour obtenir de la marchandise au meilleur prix ! Parce que toutes les enquêtes montrent que l'acte déclencheur de l'achat dans les rayons alimentaires reste le prix.

La matière première, dans l'industrie agro-alimentaire comme dans toutes les autres industries, doit être la moins chère possible pour que le produit final soit abordable, compétitif et que tous les intervenants réalisent néanmoins une marge, même maigre.

Le rôle de trader est à cet égard tout à fait déterminant. C'est son travail que de trouver la marchandise au meilleur prix. Il dispose d'interlocuteurs dans le monde entier. Il obtient les meilleurs prix en mettant ses fournisseurs en concurrence et tire ses profits sur ses volumes.

Un trader d'importance moyenne traite environ 80.000 tonnes de viande par an. À raison de 2 centimes (0,5 %) de marge sur 1 kilo de viande, il dégage un chiffre d’affaires de 1,6 million d'euros.

Et puis derrière, il y a aussi le trader en transport : Pareil, parce qu’il connaît son marché et que les transporteurs n’aiment pas faire tourner leurs camions à vide, il achète des destinations à ses fournisseurs et les revend à ses clients.

Je sais, j’en ai « optimisé » un en Bourgogne, qui s’était spécialisé dans le trading européen, depuis l’Ukraine jusqu’au Portugal.

 

Tous ces mécanismes commerciaux expliquent comment la matière première peut être acquise à très bas prix. Elle ne représente plus que 7 % du produit fini vendu au consommateur. Ce qui fait dire au président de la FNSEA, qu'on a vraisemblablement « trop privilégié le marketing et l'emballage au détriment du contenu des produits alimentaires ».

Depuis si longtemps, rajouterai-je.

Sans « bon marketing », de toute façon, personne ne vend plus rien…

 

La contrefaçon qui se développe ainsi est d'autant plus difficile à déceler que dans le textile et la substitution de produits pour d'autres sont des commerces extrêmement juteux. « Cela explique que certains grands groupes alimentaires salarient à temps plein des détectives chargés de pister ceux qui copient ou vendent un produit pour un autre. »

D’autant que les sanctions ne sont pas suffisamment dissuasives.

Par exemple, Spanghero encourt une amende de 187.500 euros pour une opération jugée frauduleuse par le ministère qui lui aurait rapporté 550.000 euros pour 300 tonnes de barbaque qui ne sont même pas plus dangereux pour la santé du consommateur.

Mais la revanche du consommateur est bien plus dramatique que le Code de la consommation pour les entreprises industrielles, faut-il reconnaître.

Tout le monde le souligne, jusqu’à l’Institut Nielsen, qui analyse les sorties de caisses de la quasi-totalité des grandes surfaces du pays, et qui indique que le secteur des plats cuisinés surgelés a perdu un million d'euros de recettes entre le 11 et le 17 février.

En volume, c'est 300 tonnes de moins qui ont été vendues par rapport à l'an dernier à la même période…

Ça en fait des portions à 500 grammes qui sont allées « ailleurs » !

 

On enregistre une chute de 45 % des ventes pour les lasagnes, qui ont été le plus sous le feu des projecteurs, mais également de 49 % pour les hachis Parmentier et de 52 % pour les moussakas (les trois produits retirés de la vente par Findus). Et la désaffection des consommateurs se propage même à l'ensemble des plats surgelés, qui reculent de 16 % en valeur, et même à la totalité du rayon (– 9 % de « contracture » mesurée, selon le nouveau vocable gouvernemental).

Et par malchance, ce sont les marques nationales qui subissent le plus fort recul, avec des chiffres d'affaires qui s'effondrent de 50 % sur la semaine, tandis que les marques de distributeurs, pourtant elles aussi touchées, et peut-être plus que d’autres par le scandale, ne se replient que de 38 %.

Le recul dépasse les 30 % pour chacune des trente marques leaders du marché, « qu'elles soient ou non directement citées dans les débats », note Nielsen.

Sur les 248 références de plats cuisinés surgelés à base de bœuf, une trentaine a même vu ses ventes plonger d'au moins 80 % sur la semaine qui a suivi la révélation de l'affaire.

Faut dire que, prudents, les distributeurs ont retiré la marchandise : Pas de marchandise, pas de vente !

 

Et chaque jour de nouveaux cas sont en effet dévoilés en Europe. C'est le cas du premier détaillant mondial de meubles, le suédois Ikea, qui est éclaboussé. Du cheval a en effet été trouvé en République tchèque sur un produit étiqueté « boulettes de viande au bœuf et au porc » dans un des restaurants de la firme, à Brno.

Même si le plat en question n'a pas été proposé à la vente. « Nous prenons cette affaire très sérieusement et retirons de la vente les paquets d'un kilo de boulettes de viande surgelées en Slovaquie, République tchèque, Hongrie, France, Grande-Bretagne, Portugal, Italie, Pays-Bas, Belgique, Espagne, Chypre, Grèce et Irlande » : Retour à l’envoyeur !

Les inspecteurs tchèques ont également retrouvé de la viande de cheval dans des hamburgers polonais étiquetés « hamburgers au bœuf pré-frits »

 

Lundi également, de la viande de cheval a été trouvée en Espagne dans des cannellonis soi-disant farcis avec du bœuf.

Les autorités des îles Canaries ont bloqué la semaine dernière 1.089 kilos de hamburgers congelés destinés à des hôtels et restaurants après avoir découvert qu'ils contenaient de la viande de cheval. Ils avaient été envoyés par une entreprise de Valence.

Samedi, de la viande de cheval a été trouvée pour la première fois dans des lasagnes à la bolognaise en Italie.

Le même jour, la firme allemande Tegut a annoncé avoir retiré une sauce bolognaise fabriquée par la société autrichienne Landena, après la découverte de viande de cheval, lors de contrôles ADN.

Vendredi, l'agence britannique de sécurité alimentaire (FSA) a annoncé que six nouveaux produits sur 1.133 testés contenaient du cheval tandis que le groupe Gaulois Sodexo a retiré tous ses produits surgelés au bœuf dans le pays et qu'Iglo a également retiré des produits dans quatre pays européens.

 

Y’a vraiment qu’en Autriche, qu’un boucher-charcutier de Carinthie a avoué à la police avoir utilisé de la viande de cheval non déclarée dans deux de ses spécialités de saucisses, pour en « améliorer le goût ».

Josef Freitag a commencé à utiliser de la viande de cheval provenant de Styrie (sud) et d'Allemagne il y a un an et demi. La qualité et le goût des produits se sont à ce point améliorés qu'il a décidé de continuer.

 

Pas de marchandise, pas de vente, les géants de la distribution Carrefour et Intermarché ainsi que Findus ont vivement réagi : Ils se sont engagés à n'utiliser que de la viande gauloise dans les plats préparés de leurs marques vendus dans le pays, ce qui va avoir un effet direct sur les prix.

Vous voulez de la « qualité », vous allez la payer !

Pour les plats préparés frais, cette mesure sera appliquée « dès le mois de mars ». Pour les surgelés, la mise en œuvre prendra effet « dans six mois », soit le « délai d'approvisionnement et de fabrication nécessaire pour que les viandes bovines et porcines contenues dans ces produits soient remplacées par de la viande exclusivement d'origine France ».

Intermarché a de son côté annoncé le lancement à compter du mois de mars d'un étiquetage « Jean Rozé, Boeuf 100 % français » sur ses plats cuisinés « pour rassurer les clients ». Le Groupement des Mousquetaires a précisé, dans un communiqué que la viande bovine qu'il utilise provient de ses abattoirs de la Société Vitréenne d'Abattage (SVA Jean Rozé) qui travaille avec 17.000 éleveurs des terroirs nationaux.

Findus, qui le premier avait dévoilé que certains de ses plats contenaient du cheval sous forme de poudre en apport protéiné, avait annoncé cette décision dès jeudi pour application à partir de fin mars.

C'est aussi le cas de l’enseigne spécialisée en surgelés Picard, qui lance une grande campagne de communication où elle s'engage à pratiquer des tests ADN systématiques sur les plats cuisinés à base de bœuf (encore un coût supplémentaire), à renforcer les audits qualité, à mentionner l'origine des viandes sur les emballages et à utiliser exclusivement de la viande bovine gauloise dans ses productions.

On se fait de la pub « Bio » à chaque occasion, n’est-ce pas !

 

Voilà de quoi vous rassurer, n’est-ce pas : Tout le monde s’occupe de vos papilles et l’administration de votre vue vieillissante sur les étiquettes.

Il s’agit que vous retourniez fissa sur le chemin des gondoles de produits à « température dirigée ».

Ils ont besoin de votre pognon pour continuer à exister : C’est même assez urgent.

Ce qui me fait d’ailleurs assez bien rigoler : Ils ont annoncé qu’il vous en coûtera globalement 2 euros du kilo plus cher !

Vous voulez de la qualité, de la traçabilité ? Ça va vous coûter bonbon !

Et vous devrez vous rationner sur autre chose…

 

Ce qui n’empêchera pas les « scandales » alimentaires de prospérer.

Par exemple, aux États-Unis (qui ont un traitement tout particulier de la viande, forcément congelée et « attendrie » à la « bécane », mais qu’elle est délicieuse !), une étude a révélé qu'un tiers des poissons vendus dans les magasins d'alimentation et les restaurants ont en réalité un étiquetage erroné !

Quant à nous, on passera après les poulets au goudron, le veau aux hormones, la vache folle, les « herbes » aux OGM, les œufs en batterie, les vins aux sulfates, la grippe du canard et les saumons aux amphétamines, le bœuf qui n’en est pas, à des choses bien plus sérieuses :

À quand le cochon mélangé, reconstitué, les dindes qui n’en sont pas, le surimi au goût crabe qui n’est que de la chimie, les légumes « hors-sol », les œufs en tube (en tube et en poudre ça existe déjà), les saucisses sans viande, les pâtisseries sans farine (j’en fais déjà d’excellentes à la maison), des fromages sans lait, des sorbets sans fruit, et des crudités reconstituées, ou des bonbons à la gelée d’os de caribou ?

 

En bref, soit vous achetez votre « jardin ouvrier », soit vous achetez et mangez ce qui vous nourrit seulement si ça ne vous rend pas malade.

Si vous n’avez ni l’un ni l’autre, passez de ma part chez Fauchon ou chez Petrossian : C’est nettement plus cher (comme ce qui va vous arriver), mais au moins ça a du goût !

 

Et notez qu’une fois de plus, notre belle administration a été incapable d’appliquer ses propres décrets, arrêtés, lois et autres circulaires, malgré la flopée d’impôts et de taxes qui la nourrit (à l’encre de chine frelatée).

Elle va d’ailleurs nous en pondre une montagne de plus.

En revanche, ceux qui sont à saluer, ça reste Findus, qui s’est fait rouler dans cette affaire et a préféré se tirer une balle dans le pied.

 

Car rappelons le déroulé initial :

Le 16 janvier : Des traces d’ADN de cheval sont détectées dans des hamburgers surgelés vendus dans des supermarchés du Royaume-Uni et d’Irlande. Le distributeur Tesco retire tous les produits incriminés.

Le 18 janvier : L’enquête révèle que l’ADN de cheval provient de poudres hyper-protéinées fabriquées à partir de carcasses d’animaux d’origine polonaise.

Le 1er février : La chaîne de fast-food Burger King annonce que des traces d’ADN de cheval ont été retrouvées dans la viande d’un de ses fournisseurs irlandais.

Le 7 février : Les supermarchés Tesco et Aldi retirent de la vente des spaghettis et des lasagnes surgelés produites par Comigel pour la marque Findus et des marques de distributeur. Findus UK rappelle ses produits à la suite d’une « erreur d’étiquetage ».

Le 8 février : Confirmation, les produits Findus retirés des rayons britanniques contiennent bien de la viande de cheval, jusqu’à 90 % pour certains. Et annonce retirer des points de vente de « Gauloisie gourmande » trois de ses produits.

 

Une fois de plus, la très « libérale » perfide Albion (par qui le scandale arrive une nouvelle fois) fait mieux et plus vite que les « continentaux ».

C’est l’avantage d’avoir des fonctionnaires efficaces et de vivre sur une île.

En « Corsica Bella-tchi-tchi », nous n’avons pas les premiers (ils sont continentaux), mais nos bêtes, nous savons où elles divaguent.

Reste que l’abattoir local a été fermé sur décision administrative et qu’on ne sait plus ce qu’on mange vraiment…

Alors, le boucher du village continue à tuer et découper sa prise du jour sous le grand châtaignier, toutes normes sanitaires bues jusqu’à la lie !

 

J’en rigole toujours plus fort, figurez-vous…

Parce que pour une « blague idiote » elle est vraiment débile.

Et le dindon de la farce, ce sera toujours nous tous !

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 05:08

Retour sur un délire…

 

J’espère qu’ils vous ont bien fait marrer. Jusqu’à encore dimanche quand « Mélangeons » en a rajouté une grosse couche !

Parce que ça valait le déplacement au concours de la nullité.

 

Je commence par le ministre (un grand spécialiste devant l’éternel du redressement) :

« C’est moi ! Parce que pour être ministre, il faut l’avoir bien dure, bien longue, bien grosse, inépuisable, ferme et insatiable, sous tension permanente, pour la mettre bien profonde à qui doit écarter les fesses, sans ça on n’est jamais ministre des nationalisations industrielles ! »

 

Je traduis, à ma façon toute personnelle, le courrier suivant :

« Monsieur,

Vos propos aussi extrémistes qu'insultants témoignent d'une ignorance parfaite de ce qu'est notre pays, la France, de ses solides atouts, comme de son attractivité mondialement reconnue et de ses liens avec les États-Unis d'Amérique.

 

La France a la fierté d’accueillir sur son sol plus de 20.000 entreprises étrangères représentant près de deux millions d’emplois, un tiers de ses exportations industrielles, 20% de la recherche et développement privée et 25% des emplois industriels. Chaque année, on compte 700 décisions de localisation d'investissements étrangers créateurs d’emplois et de valeur en France. Et cette solide attractivité ne s'affaiblit pas, tout au contraire d'année en année, elle se renforce.

 

Au sein de ces investissements étrangers, les États-Unis occupent la première place. 4.200 filiales d'entreprises américaines emploient près de 500.000 personnes. La présence des entreprises américaines en France est très ancienne : Haviland depuis 1842, IBM depuis 1914, Coca-Cola depuis 1933, General Electric depuis 1974. Et combien d'autres encore. Ces liens sont d'année en année renouvelés : en 2012, des entreprises comme Massey-Ferguson, Mars Chocolat, ou 3M ont choisi d’accroître leur présence en France.

 

Quels sont les facteurs décisifs de ces choix d'implantation ? Les entreprises étrangères viennent chercher en France des infrastructures de qualité, un cadre de vie apprécié, une énergie parmi les plus compétitives d’Europe, ainsi qu’un environnement très favorable à la recherche et à l'innovation. Mais surtout, loin de vos propos aussi ridicules que désobligeants, l'ensemble de ces entreprises connaît et apprécie la qualité et la productivité de la main d'œuvre française, l'engagement, le savoir-faire, le talent et les compétences des travailleurs français. Pour amplifier cette attractivité, le gouvernement français vient de prendre récemment 35 mesures dans le cadre du Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi. Parmi elles, le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi allège de 6 % les coûts salariaux des entreprises entre 1 et 2,5 SMIC. En outre, les partenaires sociaux viennent de conclure un accord sur la sécurisation de l'emploi, qui illustre la qualité du dialogue social en France et l'importance que le gouvernement auquel j'appartiens y attache.

 

Puis-je vous rappeler que Titan, l'entreprise que vous dirigez est 20 fois plus petite que Michelin, notre leader technologique français à rayonnement international, et 35 fois moins rentable ? C'est dire à quel point Titan aurait pu apprendre et gagner énormément d'une implantation française. La France est d’autant plus fière et heureuse d'accueillir les investissements américains que nos deux pays sont liés par une amitié ancienne et passionnée. Savez-vous au moins ce qu'a fait La Fayette pour les États-Unis d'Amérique ? Pour notre part, nous Français, n'oublierons jamais le sacrifice des jeunes soldats américains sur les plages de Normandie pour nous délivrer du nazisme en 1944. Et puisque vous faites le choix de critiquer votre propre pays dans le courrier que vous m'adressez, je dois vous dire à quel point le gouvernement français admire la politique mise en place par le Président Obama. En tant que ministre chargé de l'industrie, je suis particulièrement sensible à ses actions en faveur de la relocalisation des emplois industriels aux États-Unis et de l'innovation radicale. Il se trouve même que notre politique présente une certaine parenté avec celle inspirée par votre Président.

 

Vous évoquez votre intention d'exploiter la main d'œuvre de certains pays pour inonder nos marchés. Je me dois de vous indiquer que ce calcul condamnable et de court terme se heurtera tôt ou tard à la réaction justifiée des États. Tel est déjà le cas de la France avec des alliés de plus en plus nombreux au sein de l'Union Européenne qui plaident pour la réciprocité des échanges et s'organisent contre le dumping. En attendant, soyez assuré de pouvoir compter sur moi pour faire surveiller par les services compétents du gouvernement français avec un zèle redoublé vos pneus d'importation. Ils veilleront tout particulièrement au respect des normes applicables en matières sociale, environnementale et technique.

 

Je vous prie de croire, Monsieur, en l'assurance de mes salutations. »

 

Autrement dit, tu as refusé d’ouvrir les fesses le carnet de chèque pour sauver 1.173 postes de salariés encartés CGT-compétitifs : Tu es un nul, archinul, tu n’y connais rien à tout le bonheur de venir se faire mettre en mon beau pays !

Et tu vas voir ce qu’il va-t’en coûter : Je m’occupe tout spécialement de ton cas !

(Par services interposés qui sont à ma botte…)

Sublime.

 

Et la classe politique, même internationale, d’affirmer que ce n’est pas ce qu’a voulu dire le « chefaillon » (qui n’est chef que chez lui), qu’il ne faut pas le prendre comme ça, que la « Gauloisie des libertés » est un pays vraiment extraordinaire, où il fait bon vivre, travailler et investir les yeux fermés, etc. etc.

 

Chez nous, bien sûr le discours est un peu différent : « Machin », c’est le « roi-des-kons », il n’a pas compris que si les prolos d’Amiens-nord ne bossent que trois heures par jour au lieu de 6, c’est que justement ce sont des cadors de la vulcanisation agricole : Ils en font deux fois plus que partout ailleurs dans le monde !

Tout le monde sait ça.

 

C’est une usine tellement de compétition que tout le monde redoute qu’ils se mettent à bosser plus, ôtant le pain de la bouche aux prolos de Michelin & Cie et leur bol de riz quotidien aux gamins chinois qui triment aux antipodes pour trois fois rien.

Bref, qu’il a bien tort de n’avoir pas voulu racheter l’usine, dont même Goodyear ne veut plus, après avoir tout fait pour la racheter un an auparavant.

Le « roi-des-kons », vous assure-t-on !

 

Si encore il n’avait rien dit, mais le roi, il écrit :

« De retour aux États-Unis depuis l’Australie où j’ai passé quelques jours pour affaires, veuillez recevoir mes excuses de ne pas avoir répondu à votre courrier daté du 31 janvier 2013.

 

J'apprécie le fait que vous pensiez que votre ministère protège l'industrie et les emplois en France. Titan et moi avons une expérience de quarante ans dans le rachat d’entreprises et d'usines déficitaires de plusieurs millions de dollars, et dans leur redressement en affaire viable jusqu’à verser de bons salaires. Goodyear essaie depuis quatre ans de sauver une partie des emplois à Amiens, avec des salaires particulièrement élevés, mais les syndicats français ainsi que le gouvernement ne font rien d'autre que bavarder.

 

J'ai visité cette usine plusieurs fois. Les salariés français touchent des salaires élevés mais ne travaillent que trois heures. Ils ont une heure pour leurs pauses et leur déjeuner, discutent pendant trois heures et travaillent trois heures. Je l'ai dit en face aux syndicalistes français. Ils m'ont répondu que c'était la façon de faire en France.

 

Vous êtes un homme politique, c’est pourquoi vous ne voulez pas faire de vagues. Les Chinois inondent le marché français de pneus – ainsi que toute l’Europe – et pourtant vous ne faites rien. Le gouvernement chinois subventionne tous les fabricants de pneus. Dans cinq ans, Michelin ne sera plus en mesure de produire de pneus en France. La France va perdre son activité industrielle parce que son État est plus qu’un État.

 

Monsieur, votre courrier formule la demande que Titan démarre une discussion. Pensez-vous que nous sommes si stupides ? Titan a l'argent et le savoir-faire pour produire des pneus. Mais que possèdent ces cinglés de syndicalistes ? Ils ont l’État français. L’agriculteur français souhaite des pneus à bon prix. Il se fiche de savoir si les pneus viennent de Chine ou d'Inde, et si ces États les subventionnent. Votre gouvernement s’en fiche aussi : « Nous sommes Français ! »

 

Le gouvernement américain ne vaut pas mieux que l’État français. Titan a dû verser des millions à des avocats de Washington pour poursuivre des fabricants de pneus chinois en raison de leurs subventions. Titan a gagné. Le gouvernement a collecté les droits. Nous n’avons rien perçu, tout pour le gouvernement !

 

Titan va acheter un fabricant de pneus chinois ou indien, payer moins d'un euro l'heure de salaire et exporter tous les pneus dont la France a besoin. Vous pouvez garder les soi-disant ouvriers. Titan n'est pas intéressé par l'usine d'Amiens Nord.

 

Cordialement, »

 

Globalement, Amiens-Sud, ç’aurait pu se faire : Eux au moins ont signé un accord salarial de flexibilité qui rend le site opérationnel dans des conditions d’exploitation à peu près normales.

… Dans une concurrence mondiale tellement exacerbée, que même Michelin, il va fermer tôt ou tard ses sites Gaulois (et ne va surtout pas à Amiens-nord).

Mais bon, si la CGT-nord a refusé le même accord qu’au sud de la ville, les salariés dudit site n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes : On ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et le kul de la crémière en exigeant en plus son sourire !

 

Il aurait pu rappeler l’affaire du site de Florange, mais aussi de « Pétroplus », et affirmer que si le gouvernement veut nationaliser toutes les crémières du pays, qu’il y aille…

 

Pour vous je traduis (dans le même style) :

« J’en ai une bien plus grosse, et en plus je l’entretiens avec soin : Hors de question de la mettre n’importe où !

Alors je paye pour pouvoir choisir qui je tringle, lime, rabote, ramone et qui je ne tringle pas !

Avec certificat de séronégativité à l’appui exigé : J’y tiens, moi.

 

Quant à la vôtre, elle ne sera jamais assez longue pour aller jusqu’en Australie (ou ailleurs), où je cours plus vite que vous et où j’ai même rencontré des hispaniques qui sont allés se réfugier jusque-là-bas pour travailler un peu.

Mais j’hésite à ne pas vous faire crouler sous les pneus chinois : Eux payent et me la suce pour que je m’installe sur place.

 

Bref, vous n’avez pas les moyens de lutter.

D’autant que vous êtes ministre précaire : Moi, ça fait 40 ans que je bosse dans le même métier !

C’est dire si j’ai une longueur d’avance…

Mes respects du matin. »

 

Y’en a, ils devraient quand même se regarder dans un miroir le matin en se rasant : Ça devrait leur éviter de se taillader la caouane à grands coups de rasoirs à dire n’importe quoi, n’importe quand, n’importe comment.

 

Il n’y a que moi qui suis obligé de me balafrer tous les matins, sur décision de justice et arrêté préfectoral … pour éviter des émeutes de toutes ces « folles de mon corps » sur la voie publique, tellement je suis trop beau !

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 05:03

Sait-on que dans mon pays, elle est gravement entravée ?

 

Et pour d’excellentes raisons, jusqu’à n’en plus pouvoir.

Suivez le mécanisme : La population, dans son ensemble, ardemment relayée par un pouvoir législatif et réglementaire né « aux petits-soins » pour elle, qui ne veut finalement que le bonheur du peuple par lequel il est élu et pour lequel tous œuvrent avec application et gourmandise, on a réussi à pondre quelques 400.000 textes/normes avec lesquelles nous vivons survivons tous les jours !

Et si vous ne respectez pas « la norme », vous devenez aussitôt coupable, au mieux de négligence, au pire des affres judiciaires que vous aurez bien cherchés pour mieux vous pendre.

 

En effet, face à une plus grande demande en matière de sécurité ou de protection, les textes réglementaires se sont multipliés, virant au casse-tête.

Notre gouvernement vient même de créer une mission chargée de lister les textes jugés « absurdes » et pouvant être facilement abrogés (mais seulement ceux-là) : C’est dire que même dans leur cécité profonde, ils commencent à mesurer l’ampleur du phénomène !

 

On cite souvent Jacques Chanut : En 2009, ce patron d'une entreprise du BTP chargé de construire une nouvelle caserne pour la gendarmerie de Villefontaine a dû livrer un immeuble d'habitation pour les gendarmes et leurs familles, dans lequel tous les appartements, sans exception, devaient respecter les normes pour les handicapés.

En vertu de la réglementation issue de la loi de février 2005 facilitant l'accès aux personnes à mobilité réduite aux logements et aux établissements recevant du public, même les studios destinés aux gendarmes adjoints volontaires – des jeunes de 17 à 26 ans qui ne peuvent exercer ce métier qu'après avoir été reconnus physiquement aptes – ont donc les dimensions requises, pour faciliter l'accès handicapé à un lit, aux toilettes ou à la salle de bains !

Résultat, un surcoût correspondant à 5 % à 7 % de surface en plus...

 

Ainsi, suite à l'accident de Beaune du 31 juillet 1982 dans lequel étaient impliqués deux autocars et ayant causé la mort de 53 personnes dont 44 enfants, le ministre des Transports « Charles Fi-terre-man » avait décidé dans l’émotion d'une série de mesures renforçant grandement la sécurité routière : Limitation de la vitesse maximale autorisée pour les cars, équipement obligatoire d'un dispositif mécanique de limitation de vitesse pour les camions et autocars, etc.

Une autre disposition interdisait aux autocaristes transportant des enfants de circuler sur longue distance les jours de grand chassé-croisé.

Elle est toujours en vigueur.

Ainsi pour cette année, un arrêté pris le 11 décembre dernier fixe au samedi 3 août 2013 l'interdiction temporaire. A priori, la décision est sage. Sauf que les autocaristes transportant des adultes pourront, eux, circuler ce jour-là…

 

Autre exemple : En vertu d'un pouvoir réglementaire conféré aux fédérations sportives et touchant les équipements nécessaires au déroulement des compétitions, un maire apprend, de temps à autre, que telle ou telle fédération lui impose de modifier, aux frais de sa commune, l'équipement dont elle est propriétaire.

Le maire (PS) du Mans, vient ainsi de se voir signifier par la FFF le déclassement au niveau 5 du stade des Fontenelles, précédemment classé en niveau 4 : L'installation ne pourra plus accueillir de matches de division d'honneur senior masculin des ligues régionales, et devra se contenter de compétitions d'un rang inférieur.

La raison ? Pour être homologué en classe 4, un stade doit compter deux vestiaires, réservés aux arbitres, d'une surface minimale de 8 m² chacun. Or, aux Fontenelles, les vestiaires arbitres mesurent 9,5 m² pour l'un, mais seulement 7 m² pour l'autre...

 

Un architecte désire construire un immeuble d'habitation comportant des balcons ? Frédéric Denisart, vice-président de l'Ordre des architectes, détaille le chemin de croix : D'abord, le fonctionnaire instruisant la demande de permis de construire va regarder si une personne handicapée pourra aisément se mouvoir sur le balcon en question. Ensuite, l'administration va vérifier si ce balcon est compatible avec la nouvelle réglementation sur la performance énergétique des bâtiments.

L'architecte a prévu le coup : Pour éviter un pont thermique, il mettra un isolant entre le balcon et l'immeuble. Cela revient à dissocier les deux.

Erreur ! En application de la réglementation parasismique entrée en vigueur le 1er mai 2011, il y a des chances pour que le fonctionnaire impose une structure complémentaire soutenant le balcon...

 

Autre diktat : La Fédération internationale de basket a décidé en 2008 que la ligne des trois points (celle où se place le basketteur quand il tente de marquer un panier qui rapportera trois points à son équipe) devra être éloignée à 6,75 mètres du panier pour les compétitions professionnelles dès la saison 2010-2011 et à tous les niveaux pour la saison 2012-2013, contre 6,25 mètres précédemment. Ce recul de 50 centimètres est intéressant sur le plan sportif, car il rend le tir à trois points plus difficile. Mais il impose de refaire les parquets. Au niveau national, 4.433 salles de basket sont concernées par cette modification, entraînant un coût total d'investissement estimé entre 3,5 et 5 millions d'euros hors taxes.

 

Mais le casse-tête le plus savoureux reste « l'arrêté saucisses ».

De son vrai nom : « Arrêté du 30 septembre 2011 relatif à la qualité nutritionnelle des repas servis dans le cadre de la restauration scolaire ».

Née de simples recommandations élaborées par le Groupe d'étude des marchés de restauration collective et nutrition – recommandations devenues obligatoires dans le cadre de la loi de juillet 2010 modernisant l'agriculture et la pêche –, cette réglementation signée par … dix ministres est d'une lecture désopilante pour tous les gastronomes.

Entre autres détails, elle précise que « la variété des repas est appréciée sur la base de la fréquence de présentation des plats servis au cours de 20 repas successifs ».

Quant à la taille des portions servies, un plat composé (choucroute, paella, hachis-Parmentier, brandade...) doit peser « 180 grammes en maternelle, 250 g en classe élémentaire, de 250 à 300 g en collège ou au lycée ».

Pas plus pas moins !

Mais pas encore dans les self-services ou les restaurants de ville (à qui on va enfin apprendre à cuisiner leurs spécialités) !

Obligatoire au 1er septembre dernier pour tous les établissements scolaires, cette norme le sera aussi au 1er juillet prochain dans les crèches, haltes-garderies, établissements sociaux et médico-sociaux, établissements de santé, universitaires et pénitentiaires…

Et chacun de s'attendre avec délectation à de futures modifications, pour différencier les grammages des portions du déjeuner et du dîner et pour prendre en compte les spécificités alimentaires des DOM, ou pour étendre l'arrêté aux centres de loisirs...

 

Et on pourrait multiplier à l'infini ces exemples d'inflation réglementaire.

Le phénomène n'est pas propre à mon pays : Tous les pays doivent répondre à une demande croissante de leurs concitoyens en matière de sécurité, de protection des générations futures, ou d'application du simple principe de précaution.

Mais dans ce domaine, l'administration de « Gauloisie libertaire » bat tout de même des records.

À elle seule, l'action des élus locaux est encadrée par la somme phénoménale de 400.000 textes réglementaires et circulaires !

Des textes dont une bonne partie s'applique aussi, par ricochet, aux entreprises travaillant avec les collectivités locales.

Et le flux ne fait que croître.

 

Déjà en 1991, le Conseil d'État mettait en garde contre « la prolifération de textes, l'instabilité croissante des règles et la dégradation manifeste de la norme juridique ».

Dans le cadre de sa contribution aux travaux de la commission « d’Ak-tali », l'OCDE enfonçait le clou en 2007, estimant qu'en trente ans « le corpus législatif a augmenté de 35 %, le volume du "Bulletin officiel" a doublé et la longueur des lois s'est allongée de 93 lignes en moyenne ».

Dans le même esprit, le classement 2012-2013 du World Economic Forum place la « Gauloisie de la norme » au… 126ème rang sur 144 pays en matière de complexité administrative !

Autant de « complexité-réglementaire » qui encadre la Liberté économique de chacun à tout instant, sans même qu’on ne s’en rende compte…

 

Si cette complexité se nourrit à une multitude de sources, l'inflation normative procède surtout par empilement de textes.

« Domino Milliard », Président du directoire de RTE, la filiale d'EDF responsable du réseau de transport de l'électricité, constate, par exemple, qu'il faut 6,5 ans en moyenne de procédures en mon pays avant de pouvoir donner le premier coup de pioche de la construction d'une ligne à haute tension, contre 3 ans en Autriche ou 2,5 ans au Danemark.

Des pays pourtant tout autant sensibles aux préoccupations environnementales.

 

Entre autres causes : La nécessité de procéder à un débat public, une procédure qui, à sa création, s'est ajoutée à la réglementation déjà existante.

Ou encore l'obligation de discuter avec 6 administrations locales différentes (Direction départementale des territoires pour les permis de construire, Direction régionale des affaires culturelles pour les fouilles archéologiques, etc.), chacune ayant ses propres procédures.

Et de recommencer au niveau national.

De quoi inciter RTE à enfouir ses câbles ? Même pas : Un projet d'oléoduc ou de gazoduc n'est soumis à débat public qu'au-delà de 200 kilomètres, mais ce seuil est ramené à 10 kilomètres pour les liaisons électriques souterraines de 400.000 volts…

 

Cette lourdeur a bien sûr un coût… tellement élevé parfois qu'il peut aboutir à l'inverse de l'effet recherché, une règle excessive devenant vite inapplicable.

Ainsi, la réglementation concernant les handicapés implique 20 milliards d'euros de travaux pour mettre à niveau avant le 1er janvier 2015 les 332.000 établissements recevant du public gérés par les collectivités locales et l'État.

Et je ne cause pas de mon ascenseur, où la norme exige que le bouton d’appel soit à moins d’1,20 m du sol pour qu’un handicapé puisse jouer avec… à tous les étages !

Par malchance, l’appareil est tellement petit, qu’à part casser l’immeuble, aucun fauteuil ne peut y rentrer, même plié…

 

Un objectif « impossible dans le contexte économique et budgétaire actuel », reconnaissait en septembre dernier un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales, du Conseil général de l'environnement et du développement durable, et du Contrôle général économique et financier.

Pas étonnant, dès lors, que la révolte gronde, notamment au niveau des collectivités territoriales pressées par l'État de se serrer la ceinture, et contraintes dans le même temps d'engager des frais en vertu de nouvelles réglementations.

 

Mais comment dégraisser le « mammouth normatif » ?

Un point est déjà acquis : Les politiques – de droite comme de gauche – ont pris conscience ces dernières années de la nécessité de simplifier l'arsenal réglementaire. Le gouvernement de « Fifi le déchu » a ainsi mis en place en 2008 la Commission consultative d'évaluation des normes (CCEN).

Présidée par « Al Anus Lam-Berthe », président (UMP) du Conseil général de l'Orne et ancien ministre du Budget, la CCEN conseille l'exécutif seulement sur les textes en préparation touchant aux collectivités territoriales.

De même, en novembre 2010, « Fifi le déchu » a nommé le conseiller d'État « Do-ré-mi Bouchez-vous les orifices » premier commissaire à la simplification !

Il est censé vérifier que les projets de décrets et arrêtés relatifs aux entreprises et aux collectivités territoriales aient fait un travail d'évaluation préalable, notamment financier, dans les ministères.

 

Pour quel bilan ? « Je reconnais que cela ne donne pas des effets spectaculaires », confiait le monsieur peu de temps avant de quitter son poste de « commissaire à la simplification », dont les missions seront prochainement amplifiées et élargies.

Même sentiment mitigé à la CCEN.

Certes, son président se félicite que l'exécutif accepte souvent de rectifier un texte mal ficelé quand la commission menace d'émettre un avis défavorable.

Mais il plaide pour un renforcement des pouvoirs de la commission. Par exemple, pour qu'elle puisse chaque année lister le coût pour les collectivités territoriales de décisions prises par l'État. « Cela clarifierait utilement le débat sur leurs relations financières », juge-t-on.

Soucieux d'aller plus loin, le gouvernement « Air-Haut » a, le 18 décembre dernier, décidé d'une série de nouvelles mesures destinées à endiguer le flux de nouvelles normes et à améliorer leur qualité. Une des idées retenues est de généraliser les études d'impact préalables à la publication d'un texte réglementaire ou transposant le droit communautaire : Encore des coûts et des délais… Un barrage supplémentaire en amont de toute tentative d’amaigrissement administratif.

 

Les chausse-trappes sont nombreuses. « Si vous visez trop large, par exemple en voulant réviser les objectifs de la loi sur l'accessibilité aux handicapés au motif qu'ils ne sont pas réalistes, vous courez à l'échec ».

De quel droit remettrez-vous en cause une telle amélioration dans la vie d'un handicapé ?

« Et s'il est vrai que cette loi est trop complexe, il est impossible de la modifier autrement que par une autre loi. Aucun gouvernement ne s'y risquera. »

 

Au final, ceux qui tentent de lutter contre l'inflation des normes pourraient aussi s'inspirer de l'exemple de l'Afnor, l'agence qui gère nos normes volontaires établies par consensus entre industriels.

Contrairement à l'administration, son directeur général n'a, lui, aucun problème de stock : « Tous les cinq ans, nous passons en revue toutes nos normes en décidant avec les parties prenantes celles qu'on maintient en état, qu'on annule ou que l'on fait évoluer. » Résultat, sur 35.000 normes, 2.250 ont été supprimées en 2010, et 1.900 créées.

Mais les normes volontaires édictées par l'Afnor par consensus entre les industriels concernés peuvent parfois devenir … obligatoires si l'administration en décide ainsi. On recense précisément 140 textes réglementaires – des arrêtés ministériels la plupart du temps, mais aussi quelques décrets – rendant obligatoires 391 normes établies par l'Afnor.

L'intention de départ est louable. Confrontée à un problème très technique (caractéristiques du supercarburant sans plomb, méthode d'analyse des échantillons d'eau, réglementation sur le cubage des bois, les dimensions des boîtes aux lettres ou les prises pour fluides médicaux), l'administration prend en quelque sorte sur étagère une norme déjà validée par les industriels.

Je me rappelle même celles relatives aux hôtels trois et quatre étoiles, qui est d’abord une norme Sofitel/Méridien, avant de devenir un standard national, puis une référence mondiale, et qui va loin dans le détail (l’eau chaude doit arriver au robinet de n’importe quelle chambre en moins de 30 secondes, par exemple : Je sais, je m’amuse à vérifier quand je me déplace).

 

Mais quand cette norme volontaire devenue obligatoire devient caduque, par exemple à cause d'une innovation technologique, il faut réécrire l'arrêté ou le décret. Ce qui peut prendre beaucoup de temps, retardant d'autant la diffusion de l'innovation. Je l’ai vécu pour des produits innovants assez exceptionnels : Pourquoi croyez-vous que l’huile minérale soit encore présente dans vos moteurs de voiture, alors qu’il existe des traitements de surface « à vie » de pièces mécaniques sans une once de lubrification ?

Parce que la norme nouvelle n’a pas été admise… On ne saurait plus quoi faire des huiles de pétrole, qui ne sont jamais que des résidus !

Idem avec un isolant sans bitume, plus résistant que le support en béton ou en acier sur lequel il est appliqué : Il renforçait même leur tenue mécanique.

Pas compatible avec la norme qui stipule un minimum d’épaisseur du composant, quel que soit la performance d’isolation.

 

Entre-temps, avant la norme, tout le monde fait comme il lui plait, du moment que chacun (lient et fournisseur) est content de son sort et du rapport quelité/prix.

Puis la norme est conçue par quelques-uns pour se faire valoir ou imposer une nouveauté inutile qu'ils sont seuls à posséder : C'est l'histoire des standards de prises électriques, des chargeurs d'appareil nomade, des normes 4G, etc.

Ensuite, elle est validée par l’Afnor et finalement elle devient obligatoire par décision de l’administration : Ce n’est même pas une décision politique, qui ne fait que valider le consensus apparent.

Résultat, ceux qui sont équipés « ferment » leur marché aux « hors-norme ».

Ce qui permet de créer de la « pénurie d’offre » et de garder des marges tout en consolidant une situation de « rente ».

Et qui paye finalement ? La collectivité, voire plus en détail, l’utilisateur qui ne sait même pas que sa poignée de porte est elle-même normée, ou que son robinet d’eau l’est tout autant !

Prix final justifiée d’ailleurs par l’existence d’une norme : Combien de fois l’ai-je entendu pour le moindre marché public ou parapublic, à en faire disparaître des savoir-faire uniques, parce que la boutique n'était pas aux normes, sans rapport évident avec le produit, d'ailleurs !

 

Bienvenu dans ces pays de « libéralisme outrancier », si vertement critiqué par tous ces dictateurs de la pensée unique !

Nous avons fait crever notre prospérité et le dynamisme créateur de nos libres-entreprises sous le poids des normes, sans même nous en rendre compte.

Et en plus, nos impôts et les leurs, nourrissent jusqu’à en crever, une administration « pinailleuse » et pléthorique, aussi inutile qu’incapable de faire respecter leurs règles et normes : La preuve, rien n’a n’empêché de vous faire bouffer des chevaux en vous faisant croire que c’était du cochon hallal ou du « bœuf-pas-cher » : C’est vous dire si j’en rigole encore !

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 05:01

Un « petit-post », pour ne pas oublier.

 

Je ne les porte pas spécialement dans mon cœur : Ce sont des « machines à tuer ».

En bandes organisées.

Entraînés, payés et volontaires pour ça.

 

Il n’empêche, à mes yeux, ils restent des hommes comme les autres.

Comme tous les autres.

 

Les paras du 2ème Rep, reconnaissables sur la plage de Calvi à leur musculature bien faite et à leurs chaussettes blanches réglementaires, sont de toutes les guerres : Indochine, Algérie, Kolwezi, Sarajevo, Afghanistan, Côte d'Ivoire notamment, et aujourd'hui le Mali : « Toujours en première ligne » depuis des décennies, assure leur commandant en second, le colon Charles-Henri De Besombes.

Depuis sa création en 1948, près de 2.000 légionnaires de ce régiment sont morts au combat et 36.000 pour la légion étrangère dans sa totalité, assure-t-on.

« Sur les cimetières de la légion, le soleil ne se couche jamais… »

 

Prochainement, au camp Raffalli, un nouveau nom viendra s'ajouter à la centaine d'inscriptions dorées gravées dans la pierre du « Mémorial des légionnaires parachutismes morts pour la France ».

Celui du 1er sergent-chef Harold Vormezeele, de nationalité belge, naturalisé « Gaulois » en 2010, et tué à 33 ans lors de combats menés contre des groupes terroristes à 50 kilomètres au sud de Tessalit, précise le ministère de la Défense.

 

« De par notre action d'infanterie (…), de parachutisme, notre mission est tournée vers l'intervention et dès le début nous sommes en première ligne », explique-t-on au camp Raffalli.

Le 2ème Rep, qui est une « formation combattante » (même et surtout en temps de paix) et « rattaché aux forces terrestres », possède la caractéristique d'être affecté à des missions d'urgence.

Aujourd'hui le Mali, où 4.000 soldats sont déployés aux côtés des forces africaines, ou encore récemment en République centrafricaine avec 150 légionnaires qui étaient jusqu'alors affectés pour une mission au Gabon.

 

Dans le cas du Mali, l'armée de « Gauloisie guerrière » a pu avancer relativement aisément depuis le 8 février avec les forces africaines. Dorénavant, le « dispositif » s'étend de Bamako à Tessalit, au nord du Mali.

Néanmoins, dans cette partie du territoire, les combats se durcissent selon le ministre de la Défense Jean-Yves « Le Joyeux-Drille-yan », cité par les medias nationaux.

« On savait que, pour aller jusqu'au bout (...), il fallait s'attaquer à ce réduit et à cette portion difficile du territoire malien, l'Adrar des Ifoghas (nord-est) où est mort le légionnaire », a reconnu le ministre.

Maintanant, les autorités de mon pays espèrent seulement éviter l’enlisement après la recrudescence de violence de la fin de la semaine : Il faut gérer l’affaire des otages du Cameroun !

Et le ministre est en tournée en Amérique-latine…

 

Le sous-officier de la section de commandos parachutistes du 2ème Rep, Harold Vormezeele, est justement mort dans cette zone « difficile » du nord-est.

Un terrain, par définition, à risque pour les militaires. « La forme de l'engagement varie selon les missions et, certes, le danger est toujours présent », souligne le commandant en second Charles-Henri De Besombes.

 

Après la mort de cinq légionnaires du 2ème Rep en Afghanistan, le sergent-chef Harold Vormezeele est la dernière victime au sein du régiment.

Mercredi, le ministre de la Défense a annoncé qu'un « hommage solennel » lui serait rendu.

Effectivement, vendredi, la mémoire de ce deuxième soldat national tué au Mali a été être honorée aux Invalides à Paris pour ce légionnaire « tombé en accomplissant la mission qui lui avait été donnée, pour défendre sur le sol malien notre sécurité et notre liberté ».

 

Par ailleurs, la cérémonie d'honneur militaire a été annoncée pour lundi au camp Raffalli de Calvi, en présence « de hautes autorités politiques », selon des sources concordantes, sans donner plus de détails pour autant.

 

On va encore voir défiler des bagnoles ripolinées sur la nationale. La dernière fois, on attendait « Bling-bling » : Il n’avait pas osé venir depuis Toulon où il stationnait provisoirement…

 

Notre sécurité et notre liberté collective … Elle est un peu loin située au cœur du continent africain, alors qu’on a laissé les afghans et nos alliés se démerder entre eux.

Si encore on voyait les « effets de la diplomatie » se développer, comme l’avait aussi promis le candidat « François III »…

Une promesse électorale de plus oubliée ?

 

En attendant, on meurt de décès prématuré, jusqu’aux portes du Sahel. Espérons seulement que ce ne soit pas inutile.

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 05:06

Conseil d'État statuant au contentieux

 

N° 61593 – Publié au recueil Lebon

 

M. Marguerie, président ; M. Legrand, rapporteur ; M. Berget, commissaire du gouvernement

 

Lecture du vendredi 28 février 1919

 

REPUBLIQUE FRANCAISE

AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

 

Vu la requête présentée par les dames Isabelle X... se disant fille publique, inscrite sur le registre de la police des mœurs, à Toulon Var , et Jeanne Y..., inscrite sur le même registre et demeurant dans la même ville, ladite requête enregistrée au Secrétariat du Contentieux du Conseil d'État le 31 juillet 1916 et tendant à ce qu'il plaise au Conseil annuler, pour excès de pouvoir, trois arrêtés, en date des 9 avril, 13 mai et 24 juin 1916, par lesquels le vice-amiral préfet maritime, gouverneur de Toulon a réglementé, dans cette ville, la police des mœurs ;

Vu la loi du 9 août 1849, articles 7 et 9 ;

Vu la loi du 5 avril 1884, article 97 ;

Vu les lois des 7-14 octobre 1790 et 24 mai 1872 ;

 

Considérant que par ses arrêtés en date des 9 avril, 13 mai et 24 juin 1916, le préfet maritime, gouverneur du camp retranché de Toulon, a interdit, d'une part, à tous propriétaires de cafés, bars et débits de boissons, de servir à boire à des filles, tant isolées qu'accompagnées et de les recevoir dans leurs établissements ; d'autre part, à toute fille isolée de racoler en dehors du quartier réservé et à toute femme ou fille de tenir un débit de boissons ou d'y être employée à un titre quelconque ; qu'il a prévu comme sanctions à ces arrêtés le dépôt au "violon" des filles par voie disciplinaire ainsi que leur expulsion du camp retranché de Toulon en cas de récidive et la fermeture au public des établissements où seraient constatées des infractions auxdits arrêtés ;

 

Considérant que les dames Dol et Y..., se disant filles galantes, ont formé un recours tendant à l'annulation pour excès de pouvoir, des mesures énumérées ci-dessus comme prises en dehors des pouvoirs qui appartenaient au préfet maritime ;

 

Considérant que les limites des pouvoirs de police dont l'autorité publique dispose pour le maintien de l'ordre et de la sécurité, tant en vertu de la législation municipale, que de la loi du 9 août 1849, ne sauraient être les mêmes dans le temps de paix et pendant la période de guerre où les intérêts de la défense nationale donnent au principe de l'ordre public une extension plus grande et exigent pour la sécurité publique des mesures plus rigoureuses ; qu'il appartient au juge, sous le contrôle duquel s'exercent ces pouvoirs de police, de tenir compte, dans son appréciation, des nécessités provenant de l'état de guerre, selon les circonstances de temps et de lieu, la catégorie des individus visés et la nature des périls qu'il importe de prévenir ;

 

Considérant qu'au cours de l'année 1916, les conditions dans lesquelles les agissements des filles publiques se sont multipliés à Toulon ont, à raison tant de la situation militaire de cette place forte que du passage incessant des troupes à destination ou en provenance de l'Orient, présenté un caractère tout particulier de gravité dont l'autorité publique avait le devoir de se préoccuper au point de vue tout à la fois du maintien de l'ordre, de l'hygiène et de la salubrité et aussi de la nécessité de prévenir le danger que présentaient pour la défense nationale la fréquentation d'un personnel suspect et les divulgations qui pouvaient en résulter ; qu'il est apparu que les mesures faisant l'objet du présent pourvoi s'imposaient pour sauvegarder d'une manière efficace tout à la fois la troupe et l'intérêt national ;

 

Considérant que si, dans ce but certaines restrictions ont dû être apportées à la liberté individuelle en ce qui concerne les filles et à la liberté du commerce en ce qui concerne les débitants qui les reçoivent, ces restrictions, dans les termes où elles sont formulées, n'excèdent pas la limite de celles que, dans les circonstances relatées, il appartenait au préfet maritime de prescrire ; qu'ainsi, en les édictant, le préfet maritime a fait un usage légitime des pouvoirs à lui conférés par la loi ;

 

DECIDE : Article 1er : La requête susvisée des dames Dol et Y... est rejetée.

Article 2 : Expédition ... Guerre.

 

Un arrêt qui a fait couler beaucoup d’encre, car un arrêt de principe !

Qu’on étudie encore en fac de droit.

Mais je vais vous passer la leçon dans ses détails, parce que c’est assez abscons et plein de subtilités qu’il serait bien trop long de vous rapporter en leur entier.

 

1916 : La grande guerre, les empires coloniaux mobilisés pour reprendre l’Alsace et la Lorraine, le monde entier.

Et quand on dit le monde entier, il en reste encore des traces jusqu’à Noyelles-sur-Mer, comme d’un témoignage éternel … Parmi d’innombrables autres !

Reste que tous ces « mâles combattants » venus d’outre-mer, ils débarquent ici ou ailleurs.

Ce qui fait la fortune de « dames-galantes » et autres « filles publiques » dans les ports Européens.

 

Naturellement, si les « bonnes mœurs » s’accommodaient fort bien jusque-là, autour de la rade de Toulon, des maisons closes et autres lieux de débauche, vues les circonstances et l’espionnite aiguë d’une époque post-dreyfusarde, c’était devenu tout d’un coup « antipatriote »…

Voire dangereux pour la sécurité nationale et le sort glorieux de nos armes !

Vous savez, les confidences sur l’oreiller, ça peut mener à des débâcles : On se souvient encore du Général Nivelle (encore un « X », 1876), détaillant son attaque-surprise sur le « Chemin des dames » à galante compagnie…

Mais c’était déjà … « après » !

 

Dès lors, le préfet maritime, qui a la haute main sur les littoraux, « places-fortes » et estrans méditerranéens jusqu’au-delà de la portée de canon, il te nous sort un série d'arrêtés résumée ci-dessus, totalement contraire à la liberté du commerce et d’entreprendre en toute liberté … le micheton de passage.

 

Recours pour excès de pouvoir : « Ne sont pas entachés d'excès de pouvoir, comme portant atteinte à la liberté du commerce et à la liberté individuelle, les arrêtés par lesquels, en temps de guerre, le préfet maritime, agissant en vertu de la loi du 9 août 1849, sur l'état de siège, a réglementé la police des mœurs à Toulon en interdisant aux débitants de boissons de recevoir dans leurs établissements des filles accompagnées ou non et de leur servir à boire ! »

On signale bien à l’époque quelques sous-marins allemands croisant en méditerranée, histoire de mettre le boxon dans les transports de troupes (et jusqu’aux derniers jours de la guerre, même en face de Calvi), mais de là à dire que Toulon est en état de siège, assiégée par la troupe ennemie, il y avait encore un peu de marge.

Peu importe… C’était la guerre !

 

Du coup il n’y a pas non plus « excès de pouvoir » à interdire « aux filles » de tenir un débit de boissons, et d’ordonner, en cas de contravention, la fermeture des débits concernés.

Voire l'internement des « filles » dans le « violon municipal » par voie de mesure disciplinaire !

 

Autrement dit, la liberté individuelle (privation d’aller et venir à sa guise), garantie à l’époque par la constitution de la IIIème République, s’efface devant « les circonstances exceptionnelles », par simple arrêté préfectoral.

C’est tout juste si tu as le droit de vivre, mais à peine le droit de survivre de ton activité professionnelle.

Presque un délit pénal, devenu intolérable à notre époque (avec nos juges des Libertés), mais qui retrouverait toute sa force en cas de loi martiale (ou autres circonstances « exceptionnelles »).

 

Naturellement, la question de la « circonstance exceptionnelle » a eu l’occasion d’être précisée, par la suite, par la Haute juridiction administrative.

De même la portée d’une action pour excès de pouvoir de l’autorité administrative ainsi que son pouvoir de police.

D’abord parce que le régime de Vichy en a usé et abusé…

Ensuite parce que des procédures d’urgence ont été mises en place.

 

Il n’empêche, alors qu'aujourd’hui notre gouvernement veut interdire la prostitution, qui n’est qu’une location temporaire librement consentie du vagin d’une femme (mais pas encore la location de l’utérus des « femmes-objets » qui reste même presqu’encouragée), il est de bon ton de rappeler qu’elles ont aussi fait « avancer » le droit positif de mon pays.

Sans elles, nous ne saurions même pas qu’un préfet-gouverneur et vice-amiral, il est le roitelet tout puissant d’une baronnie qui agit pour le bien national et républicain dans son ensemble.

Ça va mieux en le précisant, n’est-ce pas !

 

Notez quand même que depuis, nous avons eu le « Préfet Bonnet » jusqu’à Ajaccio : Lui, il était capable de réquisitionner la gendarmerie pour aller cramer, ni vu ni connu, des paillotes chez Francis…

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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 05:05

Récupérées avant-hier par Jean-Marc

 

Vous ne le savez peut-être pas tous, mais un vaisseau Kameulf a été repéré samedi dernier dans le ciel de Perpignan.

En fait, il cherchait notre collaborateur Jean-Marc pour lui remettre, comme d’habitude, quelques nouveautés rigolatrices sur les Ummos (cette espèce d’extra-terrestre qui vit à l’autre bout de la galaxie et qui reste la risée notoire de l’univers entier, connu et inconnu, toutes espèces et galaxies confondues).

 

Les terriens sont invités comme, tous les autres, à prendre connaissance des dernières nouveautés.

Si notre planète est bien destinataire des diffusions générales, en revanche, la traduction et décodage demandent beaucoup de temps et d’énergie.

J’en charge en général notre estimé Jean-Marc, que ça amuse, pendant que je me coltine son boulot habituel.

 

Voici donc les dernières révélations : Il y en a d’autres, car la traduction n’est pas complétement terminée non plus…

Notamment quand il s’agit « d’adapter » pour mieux traduire.

Question de temps.

 

Un Ummo arrive à l'astroport local et demande à l'hôtesse d’accueil un billet de transit pour la station d’entrée du tunnel d’Idrss le plus proche.

(Précision pour les béotiens : Les « Tunnels d’Idrss », laissés par une civilisation du même nom disparue depuis plusieurs milliards d’années, recréent et multiplient artificiellement les « plis naturels du cosmos » permettant des voyages vers de nombreuses destinations, rapides, sûrs et précis, de part en part des galaxies) :

« – Quel est votre nom ?

– GLLOQ

– Pourriez-vous me l'épeler s'il vous plaît ?

– G 2L O Q

– Si vous avez deux ailes au kul, pourquoi prenez-vous un transporteur ? »

 

Son excellence le représentant des Ummos en n'a marre que l'on se moque de sa planète, alors il prend audience auprès du Président de la Confédération intergalactique et lui dit :

« – Puisque vous vous moquez tous autant de mon peuple, vous allez faire construire un pont faisant le tour d’une planète aride et désertique, comme ça, nous on se moquera bien de vous, à votre tour ! »

Beau joueur, ce dernier accepte après que les fonds soient débloqués sur le budget de la « police des mœurs intergalactiques ».

Une semaine plus tard le Président du Conseil suprême vient voir son excellence Ummo et lui dit que c'est fait en lui montrant une photographie du fameux pont.

Son excellence représentant des Ummos fait donc publier la photo dans les gazettes de sa planète, avec l'emplacement du pont et un slogan : « Regardez mes amis ce magnifique pont en plein désert » !

Encore une semaine plus tard le même redemande audience au Président du Conseil suprême de la confédération et lui dit :

« – Maintenant, pour qu'on se moque encore plus de vous, vous allez pouvoir détruire ce pont inutile.

– Ah non, ça n'est pas possible !

– Et pourquoi donc ?

– Eh bien … tous vos Ummo sont venus pêcher sur ce pont… »

 

C'est un couple d’Ummo qui en revenant de vacances s'arrêtent dans une station-relais orbitale.

La femelle Ummo va faire un peu de shopping dans les boutiques prévues à cet effet, et son mari d’Ummo va vers un distributeur de boissons énergisantes.

Il met 1 Picotin (la monnaie intergalactique) et une boisson tombe.

Il remet 1 Picotin et une autre boisson tombe ainsi de suite, 5 fois d’affilée.

À la sixième fois, deux Kameulfs arrivent et l’un dit à son copain :

« Ce kon d’Ummo là, il va tout nous vider ! »

Et l’Ummo se retourne répond :

« Tant que je gagne, je joue ! »

 

C'est quoi un squelette spongieux dans un placard ?

C’est un Ummo qui a gagné à une partie de cache-cache !

 

On apprend qu’un Ummo est mort ce matin en buvant du lait.

Sa vache s'est assise !

 

C'est un Ummo qui est dans un bar et qui demande une cervoise.

Il la boit.

Il regarde ensuite dans la poche de sa combinaison et il un redemande une autre.

Après l’avoir bue à son tour, il regarde dans sa poche et ainsi de suite pendant un long moment…

Le barman, intrigué, lui demande pourquoi après chaque chope il regarde dans sa poche.

L’UMMO lui répond qu’il y a une photo de sa femelle dans sa poche et que quand il la trouvera belle, il rentrera chez lui…

 

Deux Ummo travaillent dur dans les mines de straffkoski (un minéral précieux pour les voyages intersidéraux à partir duquel on fabrique des carburants pour les moteurs superluminiques) et l'un monte voir le directeur (un Kameulf) et lui dit :

« – Pourquoi nous, on travaille dur dans les mines et vous, vous êtes là en train de glander devant la « télé » (enfin, l’équivalent, suppose Jean-Marc) ?

– Parce que moi, j'ai l'intelligence.

– C'est quoi ?

– Je vais mettre ma main devant le mur et tu vas taper très fort, le plus fort possible dedans. »

L'Ummo prend son élan et tape de toutes ses forces avec ses délicates tentacules… alors que le directeur Kameulf enlève sa main aux 18 doigts (ou équivalent).

– Aïïïïe ! Merci, Mr. le Directeur ! Je crois que j’ai compris, » hurle l’Ummo qui a les tentacules délicates.

Il redescend et le 2ème Ummo lui demande :

« – Alors, il t'a dit quoi ?

– Il m'a expliqué ce que c'était que l'intelligence.

– C'est quoi ?

– Je vais te montrer : Je mets ma pelle devant ma figure et tu vas taper très fort dedans… »

 

Un couple d’Ummo, après une partie de pêche au thon rouge, visite incognito et sous leur déguisement la capitale des « Gaulois » située sur Terre : Une planète d’arriérés un peu trop vindicatifs pour être vraiment fréquentables.

Qu’il convient d’éviter, sauf pour la pêche au thon dont toute la galaxie rafole.

Fatigués, ils décident de prendre le bus pour rentrer à l'hôtel.

Le bus repart et le chauffeur indique la station suivante « Franklin Roosevelt », aussitôt retraduit par leur micro-traducteur situé dans l’équivalent d’un de leurs quelques conduits auditifs.

Un humain se lève et quitte le bus.

L’autobus repart et plus loin le chauffeur dit : « Charles de gaulle ».

Un autre humain se lève et descend.

Le bus repart et quelques instants plus tard le chauffeur annonce « Pierre et marie curie ». Un couple d’humains se lève et descend.

L’Ummo dit alors à sa femelle : « C’est terrible, ça ! On ne saura pas où descendre : On n’a pas donné notre nom au chauffeur. »

 

Deux Ummo en tourisme en Allemagne au volant d’une voiture de location s'arrêtent à un feu rouge.

Le passager dit au conducteur :

« – C'est vert. »

Pas de réaction.

Le passager répète :

« – C'est vert. »

Toujours pas de réaction ni de réponse.

Le passager insiste :

« – Je te dis que c'est vert !

– Je ne sais pas moi... une grenouille ? »

 

Un Ummo se pointe au self-service d’une station orbitale de relais et demande au serveur :

« – Est-ce que vous servez des nouilles ?

– Bien sur, nous servons tout le monde ! »

 

Deux Ummo sont dans une voiture (de location) sur l'autoroute A4.

La gendarmerie les arrête. Le motard leur dit :

« – Monsieur, Gendarmerie Française. Pourquoi roulez-vous à 4 kilomètres/heure ?

– Hé bien parce qu'on est sur l'A4 ! »

Il se penche pour regarder le passager et reprend :

« – Et dites-moi autre chose. Qu'est-ce qu'il a votre copain ? Il n'a pas l'air de se sentir bien ! »

Le conducteur se retourne vers lui et lui dit :

« – On sort de l'A330, et avec cette circulation, il n’a encore pas l’habitude ! »

 

Bon week-end à toutes et à tous.

Si Jean-Marc parvient à déchiffrer le reste, on en reprendra peut-être une dose nouvelle la semaine prochaine…

 

I3

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 05:02

Le classement de la liberté économique !

 

Mais j’y reviens pour au moins deux raisons.

La première, c’est que j’ai enfin pu me procurer le détail de la notation de mon pays, que j’aime tant.

 

L'indice est calculé pays par pays à partir de données publiques.

Et chaque pays est analysé sur deux pages, afin de montrer et d’expliquer en particulier les progrès ou les détériorations de l'indice par rapport aux années précédentes.

Ce qui m’a manqué la première fois que j’en avais fait un post.

Les indices varient en effet de 89,3 pour Hong Kong à 1,5 pour la Corée du Nord.

Entre les deux on trouve la Suisse avec un indice de 80, les États-Unis avec 76, le Royaume Uni avec 74,8, l'Allemagne et 72,8 et la « Gauloisie des droits de l’homme » … avec 64,1 !

Dans la communauté européenne, seuls le Portugal (63,1) et l'Italie (60,6) ont un indice inférieur au nôtre.

 

Au classement mondial, on est situé entre la Thaïlande (rang 61) et le Rwanda (rang 63).

Pourquoi ?

Parce que l’indice mesure plusieurs critères

 

Droits de propriété : 80,0.

Absence de corruption : 70,0

Il y est dit que « les droits de propriété et l'exécution des contrats sont sécurisées, et la primauté du droit est fermement maintenu. Les institutions judiciaires sont indépendantes, et soutiennent les fondements de base d'un pays de liberté économique.

Les droits de propriété intellectuelle sont respectés conformément aux normes internationales.

Des mesures anti-corruption sont en place pour assurer la transparence et l'intégrité du gouvernement. »

 

Liberté fiscale : 53,0.

« Le taux d'imposition maximum d'imposition est de 41 pour cent à compter de Juin 2012, et le taux d'imposition des sociétés est de 34,4 pour cent. Les autres impôts comprennent une taxe sur la valeur ajoutée (TVA). La charge fiscale globale correspond à 42,9 pour cent du PIB. Des hausses d'impôts récentes ont porté sur les hauts revenus et les grandes entreprises. Les dépenses du gouvernement s'élève à un très haut 56,1 pour cent de la production nationale totale. Avec des déficits oscillant autour de 5 pour cent du PIB, la dette publique ne cesse d'augmenter. »

 

Liberté du travail : 50,5.

Liberté monétaire : 81,1.

« En l'absence de capital minimum requis pour le lancement d'une entreprise, le démarrage d'une entreprise est un processus relativement simple. Le marché du travail continue d'être stagnant. Apparemment la protection des travailleurs, et des réglementations rigides du code du travail apparaissent au lieu de créer une compétitivité accrue qui entraîne l'augmentation du chômage. Le contrôle des prix affectent un certain nombre de produits et de services. »

 

Liberté du commerce : 81,8

Liberté d'investissement : 65,0

Liberté des Affaires : 84.0

Liberté financière : 70,0

« La politique commerciale de la France est similaire à celle des autres membres de l'Union européenne, commune de l'UE et pondérée des taux tarifaire moyen s'établissant à 1,6 pour cent. Il existe des obstacles au commerce des services. La règlementation des placements est généralement transparente, mais les obstacles bureaucratiques persistent. Le secteur financier reste sous l'influence de l'état relativement forte, avec un petit nombre de banques étrangères d'exploitation. »

 

En bref : Population : 63,1 millions ; PIB (PPA) : 2,2 milliards de dollars, Croissance de 1,7 % ; 0,5 % de croissance composé annuel de 5 ans : 35.156 dollars par habitant

Taux de chômage : 10,6 %

Inflation (IPC) : 2,3 %

Afflux d'IDE : 40,9 milliards de dollars

 

Notre « note globale a augmenté de 0,9 point, principalement en raison d'une amélioration importante de la liberté d'investissement. La France est classée 30ème sur 43 pays de la région Europe, et son score global est supérieur à la moyenne mondiale.

Avec un déficit chronique, des dépenses et une accélération de la détérioration des finances publiques, l'économie française ne gagne que d'un degré « modérément libre » avec des scores inférieurs à la moyenne pour la région Europe.

Des mesures et des réformes ont été tentées pour stimuler la compétitivité de l'économie et plus de souplesse ais reste à la traîne, et les progrès ont été marginaux et même ont déraillé dans certains cas. »

Ce qui n’est pas faux.

 

« La force institutionnelle relative à la protection des droits de propriété privée et d'un cadre réglementaire efficace commencent à être érodée par les choix politiques populistes qui favorisent la redistribution des revenus et la maintenance des programmes sociaux coûteux.

Un nouveau taux de 75 pour cent supérieure impôt sur le revenu devrait entrer en vigueur en 2013. Ce qui nuit à la productivité et l'efficacité, et l'État continue à dominer les grands secteurs de l'économie et demeure un actionnaire important dans de nombreuses entreprises semi-publiques. »

Ce qui n’est pas tout-à-fait juste, mais quand même bien vu.

 

Attention, ça décoiffe : Le « socialiste François Hollande marque la défaite du président Nicolas Sarkozy de centre-droit, après un second tour de scrutin dans les élections présidentielles de mai 2012. Le Parti socialiste a également gagné le contrôle de l'Assemblée nationale en Juin 2012.

Hollande fait campagne sur une plate-forme d'imposition plus élevée, une augmentation des dépenses publiques, et une volonté de renverser les mesures d'austérité de Sarkozy.

Formellement réintégrés dans les structures de commandement militaire de l'OTAN, la France reste à l'écart du groupe des plans nucléaires de l'OTAN, mais était un acteur de premier plan dans l'OTAN, notamment en mars 2011 avec l'engagement militaire en Libye.

La France a été un des membres fondateurs de l'Union européenne et a bataillé fermement pour maintenir son influence traditionnelle sur la politique européenne bien que le nombre de ses membres ait augmenté.

Elle possède une économie diversifiée, mais est aussi le premier bénéficiaire des subventions qui faussent les marchés agricoles dans le cadre de la politique agricole commune. »

 

Notons quand même que l'indice de la « Gauloisie » était de 65 en 1995.

Il est ensuite descendu aux environs de 60, où il est resté jusqu'en 2007.

Puis il est remonté régulièrement jusqu'à 64,1, où il se trouvait en 2012.

Cette relative stabilité dans l'indice masque en fait une perte de place significative dans le classement mondial. Nous étions au 16ème rang en 1995, au 30ème en 1998, au 45ème en 2002 et au 62ème en 2012 !

Autrement dit, sur le long terme, on se casse véritablement la gueule.

Une des raisons pour lesquelles, à part sur ce blog, la presse n’a de toute façon pas reprit l’information plutôt flatteuse d’une amélioration par rapport à 2011…

 

La seconde raison de ce post est que le rapport est particulièrement instructif quand il établit des corrélations entre la liberté économique, la prospérité, l'emploi, et le respect du droit (c'est-à-dire l'absence de corruption) ou la protection de l'environnement et le niveau d'éducation.

Toutes ces corrélations sont fortement positives au niveau mondial.

En particulier, il est frappant de constater que le chômage est d'autant moins élevé que la liberté économique est grande. Il semblerait donc que tous les gouvernements dussent s'inspirer du rapport pour étudier les mesures qu'ils pourraient prendre pour améliorer le bien-être de leur peuple.

 

Or, il n'en est rien.

Il s'agirait « là d'une fatalité de la démocratie représentative : Pour se faire élire, les candidats font des promesses à des groupes de pression variés. Une fois élus, ils se sentent obligés de faire de nouvelles lois et de nouvelles dépenses, de peur de ne pas être réélus. Bien des projets voient ainsi le jour sans aucune étude sérieuse de l'impact qu'ils auront sur notre liberté et notre prospérité. »

Peut-on lire par ailleurs.

 

Je m’inscris totalement en faux avec ce type de propos : Si la liberté économique (avec une augmentation de l’indice) se corrèle parfaitement avec une augmentation des richesses communes (et individuelles) comme en témoignent les graphiques présentés dans le corps du rapport, ce n’est pas que la Liberté génère des richesses.

Mais bien l’inverse.

Car c’est beaucoup plus que la pauvreté engendre la misère, que la misère engendre la corruption, que la corruption, in fine, entretient la pauvreté et entraîne des indices à la ramasse.

Autrement dit, la Liberté s’achète, plus que la pauvreté se vend !

 

Tout le monde vous le dira, même Marx : Il est plus facile de vivre libre avec un portefeuille garni que pôvre en tendant la sébile au nom de la solidarité !

En revanche, quand toujours au nom de la même solidarité, il s’agit d’appauvrir les mieux lotis au profit des plus pôvres par une « solidarité forcée », je suis d’accord pour dire que tout le monde perd en liberté (y compris l’indice).

Le plus pôvre, parce que de toute façon, celui-là a perdu sa liberté (et parfois sa dignité) à persister à tendre la sébile (au nom de la solidarité) ;

Le plus riche, parce que de toute façon il perd en liberté à se laisser tondre sans frémir.

 

Marx nous le disait déjà, répète-je, pour qui savait lire entre les lignes. « Mythe-errant » nous a remis la piqûre pendant 14 ans (hélas alternée de deux alternances pour mieux troubler le message).

« Tonton Yoyo » en a fait un minimum, mais il a reçu un maximum en retour.

Nous avons désormais encore 4 ans et quelques pour se vacciner tous à cette réalité économique incontournable.

À condition de ne pas confondre la cause et les effets dans ce type de corrélations et autres graphiques parfaitement « causant ».

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 05:09

Une mairesse !

 

Il y a tant de prophètes qui te font des prophéties et des prévisionnistes des prévisions, qui toutes sont plus fausses que fausse les unes que les autres, que je peux m’y mettre aussi, n’est-ce pas.

La dernière, c’était pour prédire en janvier 2011, ici même, que « Bling-bling » ne serait de toute façon pas réélu.

Et ce, quel que soit le personnage qui se présenterait contre lui.

Je peux même vous dire que s’il se présente pour 2017, de toute façon, il ne sera pas élu non plus : Les « éléments exogènes » qui ont permis son élection en 2007 ne sont plus réunis : J’ai déjà expliqué comment ici.

Par la conjonction d’au moins 4 des 7 « forces-obscures » qui font le monde et aucun veto des 3 autres.

 

En 2017, ce sera probablement l’heure de « Bord-l’eau », mais on y reviendra, car actuellement, il a encore beaucoup de chemin à parcourir pour parvenir à se mettre en « bonne position ».

Déjà, qu’il passe au lait, plutôt que l’eau ferrugineuse.

En revanche, pour 2014 et le futur maire de Paris, à 14 mois de l'échéance, j’avoue ne pas prendre beaucoup de risque : C’est dire si je suis sûr de ma prophétie (prédiction, prévision, ce que vous voulez !)

 

D’un côté « sœur âne », avec son charisme naturel, sa féminité notoire, son excellente connaissance des dossiers « parigots » : Une femme du « terroir », le 15ème plus spécifiquement, qui a tué « la mère » en la personne de « Titine-Eau-brie » après le coup du parachutage de « Sicile Du-flot ».

L’énarque de l’inspection du travail a été priée de rejoindre ses terres Lilloises par « sa petite sœur » cadette à elle et néanmoins subordonnée d’inspectrice du travail « tout-court », après avoir échoué aux primaires : Elle a mis un peu de temps, et c’était un temps de trop.

Depuis, son bras droit et maître-penseur, qui n’était autre que le mari à la ville de « sœur-âne », il a été élu député à la surprise générale et locale, contre l’UMP local des cantons de Châtillon, Clamart, Fontenay-aux-Roses, Le Plessis-Robinson, l’autre banlieue chicos du « Neuf-Deux », sud.

Résultat, « sœur âne » a fait le ménage dans les rangs.

 

Son investiture par la « fédé » devrait quand même lui poser quelques problèmes : Parce qu’ils sont plusieurs à ronger leur frein depuis tant d’années, que « De-la-Nuée » les a tous faits plier.

Et ceux qui n’ont pas plié, ils ont dégagé fissa, histoire de faire des exemples : C’est vous dire s’ils ont fini par plier.

Mais elle devrait être investie : Elle a des dossiers sur chacun de ses concurrents « internes ».

Donc, sauf grossières erreur de sa part, elle sera investie.

 

L’autre candidate, c’est « Haine-Cas-Aime », la mairesse de « Long-jumeau », qui ne se contente plus d’une sous-banlieue qui a vu ses principales entreprises se tirer, depuis qu’elle a été ministre dans les traces de « Bord-l’eau », justement.

Paris, ça lui va bien comme marchepied de son talent et ambition.

Le problème c’est que… Il y en a plusieurs !

 

1 – Elle est blonde et … « émaciée » (comme tous les schizophrènes qui ne s’aiment pas).

En revanche, elle a un cerveau plutôt bien fait : X 1992.

Ce qui l’empêche d’avoir appris à sourire.

 

2 – Elle est née dans le 15ème arrondissement de Paris. Son père François Kosciusko-Morizet est maire de Sèvres (Hauts-de-Seine) depuis 1995 et conseiller général des Hauts-de-Seine depuis 2006, son grand-père Jacques Kosciusko-Morizet fut ambassadeur de France de 1957 à 1978 et maire de Saint-Nom-la-Bretèche (Yvelines) de 1977 à 1994, son arrière-grand-père André Morizet fut sénateur de la Seine de 1927 à 1942, conseiller général de ce même département et maire de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) de 1919 à 1922 et de 1923 à 1942.

Pour ne rien gâter, c’est la sœur de Pierre Kosciusko-Morizet, entrepreneur cofondateur du site marchand PriceMinister.

Mariée depuis le 19 juillet 2003 avec Jean-Pierre Philippe qui lui a fait deux mômes en 2005 et 2009, « seulement » énarque, ancien maire socialiste de Villefontaine (Isère), et candidat malheureux UMP aux élections municipales de 2008 à Long-Pont-sur-Orge, pas loin de « long-jumeau ».

 

3 – Elle a en commun avec « Sœur âne » d’être la descendante de main d’œuvre étrangère : Les derniers ascendants avec lesquels la filiation est établie sont Abraham Kosciuszko (1821-1917), marchand né à Suwalki dans la partie de la Pologne alors sous administration russe, arrivé en « Gauloisie des derniers rois Francs » au cours de la Monarchie de Juillet, avec son épouse, Jeannette … Marx.

« Sœur Âne » est d’impatriation plus récente, puisqu’elle est née en Andalousie, du côté de Cadix…

La belle de Cadix a appris à sourire, elle.

 

4 – Elle n’a pas fait de miracle à « long-jumeau », mais ne connaît rien des dossiers parigots.

Et la « fédé » est tenue par des « machistes » profonds : Son investiture sera plus problématique que celle de « Sait-gain », à n’en pas douter.

Parce qu’ils sont au moins aussi nombreux à ronger leur frein sur la rive-gôche de la vie politique de la « droâte-parigote ».

Le parachutage risque d’être « sportif »…

Mais comme les ténors ne veulent pas y aller pour des raisons qui les regardent (l’un parce qu’il sait très bien qu’il ne fait pas le poids face à la minette brune pour ne rien connaître des dossiers parisiens non plus ; l’autre parce qu’il se sait meilleur à Meaux et qu’il n’a pas conquis la fédé de Paris aux uniques primaires du parti), ce sera donc la volontaire « au casse-pipe » qui l’emportera.

 

5 – Mais elle n’est pas la seule « poulie-fendue » qui veut ce fromage-là à l’UMP : Faut compter sur « Rachi-dada-mimi » (encore une maigre qui ne s’aime pas plus, comme tous les schizophrènes un peu fêlés du neurone), ce qui va faire « chaud » pour le fauteuil.

Mais « Rachi-dada-mimi », elle ne peut pas non plus faire de gâteries « promotion-canapé » à tous les encartés de la « fédé »…

 

Quant à « Bord-l’eau », il veut aller faire un carton dans le neuf-deux avec sa clique. Je vous l’avais déjà annoncé auparavant : Ça se confirme.

D’ailleurs, je le vois bien aller dégommer le maire de Boulogne-Billancourt, un pôvre-mek qui faisait coach de basket dans le civil avant de devenir conseiller municipal de « Four-cadre » sur la proposition du « Cousin Santini » (le maire « d’Issy-les-moules ») : Deux UDF des temps anciens, tous les deux anciens ministres à plusieurs reprises.

Ce kon de « Bagué », il laisse sa place à « Gué-an », descendu en flamme en plein parachutage par « Sol-air » pour la députation : D’abord exclu de l’UMP, il a aussitôt été réintégré « pour faire masse » au palais des bourbons.

Faut dire qu’à Boulogne, le vote « feuj », ça compte aussi : Et chacun de se rappeler que l’ex-ministre de l’intérieur et des cultes, il n’a pas su prévenir le massacre de Merah à Toulouse.

La vie politique de cette ville-commune se résume à une opposition féroce entre UMP et Centre, n’importe quel centre, même ex-UMP, du moment que ce n’est pas UMP : Les soces et écolos, chez eux, ça n’existe même pas.

Ou alors à l’état de « trace », à peine détectable dans les urnes !

 

Et puis, pour revenir à « Paris-Ville-Lumière », comme les « écolos » font bande-à-part sur la question des primaires à « gôche », bé « Sicile-du-flot » se met tout d’un coup à rêver d’en être !

Ministre du logement, franchement, ça la gonfle.

Député vert, c’est mieux, mais alors mairesse de la kapitale, elle en mouille à flot (c’est rien que normal…) continu.

Ce qu’elle ne sait pas, c’est que le parigot, à part les fêlés, les mutants-OGM et les « bobos », ils n’en veulent pas.

« Kon-ta-sot », « Beau-pin », la « Du-Baril », la « l’An-blin » qui te blanchit la coque de son grand-père et « Nage-d’off-ski », franchement, ils vont se prendre un claque sévère depuis qu’il ont sciemment saboté le « bon-sens-près-de-chez-vous » des verts-pâturages du parigot en lui pourrissant la vie tous les jours depuis qu’ils sont en fonction…

Alors, la « réquisitionneuse » des églises, temples, mosquées, synagogues et autres locaux désertés (hors les locaux et appartements de fonctions vides des ministères et administrations diverses), elle ne se rend même pas compte qu’au prix du mètre carré, qu’on soit locataire ou proprio, Paris, ça se mérite !

Et là, elle fait dans le « démérite-total »…

La négation de ce qu’il faut faire : Elle n’a aucune chance, sauf celle de torpiller « sœur âne »

 

Et c’est justement là que le bât blesse pour la dauphine de « De-la-nuée » : Non seulement elle part avec une majorité-plurielle déchirée-sévère, mais en plus le bilan du maire sortant, il n’est finalement pas fameux.

On reparlera une autre fois de l’hérésie immobilière, qui voudrait que Paris ait plus 400.000 logements sociaux sur le million deux cent mille existants (on arrivera à peine à 20 % en 2016 au rythme des préemptions actuelles, où la mécanique consiste à faire acheter des logements libérés au prix du marché par les quelques institutionnels municipaux, pour les relouer à « prix social » après travaux de rénovation, interdisant du coup les classes moyennes à investir la capitale en faisant monter les prix… Et il n’y a pas que ça !), mais depuis un an, tous les projets, dans quelques domaines que ce soit, sont bloqués.

La faute à plus de sou dans les caisses, malgré la forte augmentation des impôts locaux et la « poules aux œufs d’or » de la taxe sur les transactions immobilières !

Qui est en train de mourir, la faute au gel progressif du marché…

Eux disent « C’est la crise », les professionnels de l’immobilier parlent plutôt de « crise de confiance » des acheteurs et … des vendeurs !

Même les produits immobiliers exceptionnels ne se vendent plus, alors que de l’argent, il n’y en a jamais eu autant à si peu cher.

 

Bref, tous les projets de mandature touchent à leur fin, plus rien de « majeur » n’est programmé, tout le monde vit sur les queues de programme, comme si tout le monde savait que les dés avaient été jetés et que toute innovation entamée en 2013, ou votée durant l’exercice, sera stoppée en 2014 par une nouvelle équipe : On se contente à l’Hôtel de Ville de gérer les affaires courantes.

Et ça mange de l’énergie !

Beaucoup d’énergie.

 

Alors j’ose un pronostic : Une femme Mairesse de Paris ?

Pour sûr : Paris le mérite bien !

Entre « Sœur âne » et « Haine-cas-Aime », si la première ne refonde pas une dynamique nouvelle (et c’est mal parti), c’est la seconde qui apportera un « souffle-nouveau » qui manque à la Kapitale.

Elle va gagner cette élection.

 

De toute façon, depuis les prévôts du moyen-âge, Paris a toujours fait le contraire de ce que décide le pouvoir central du pays : On en a même supprimé le principe d’une municipalité à part entière depuis la loi du 11 octobre 1795 (19 vendémiaire an IV), pour ne la rétablir que par la loi du 31 décembre 1975.

Et de recommencer la même histoire : En 1976, l’ex-premier ministre de « Giskar-A-la-barre » pique la place réservé par l’hôte de l’Élysée à un de ses potes.

Le « Chi » est confirmé sous l’ère de « Mythe-errant ». Quand le « Chi » est enfin promu Président à la place du Président, Paris vire à gôche avec « De-la-Nuée ».

Lui-même confirmé en 2008, comme le pays confirme le « Chi ».

Devinez quoi, maintenant le pays est dirigé par la clique à « François III » ?

Bé c’est l’heure de l’alternance à Paris également.

Tout simplement…

 

Mais ça, je l’ai toujours dit, même à « sœur âne » qui ne m’a pas cru.

Et je n’aime pas avoir tort…

Reste que « Haine-cas-aime » à la tête du Conseil de Paris pour 6 ans, ça va en échauffer quelques-uns : Du grand sport à venir, je vous rassure !

On n’a pas fini d’en rigoler, une « apparatchik » à la tête d’une administration municipale de la territoriale qui se comporte comme une « préfectorale » (ils sont tous énarques, là-dedans, et pas les meilleurs, forcément), ça va décoiffer.

J’adore la perspective.

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