La dette publique dans la zone euro s'est alourdie !
Au premier trimestre 2013 elle représentait désormais en moyenne 92,2 % du PIB (contre 90,6 % au trimestre précédent et 88 % il y a un an).
Bonne nouvelle : la « Gauloisie-impécunieuse » se situe un peu en-deçà de cette moyenne, à 91,9 %, même si le ratio augmente de 3 points en un an.
Surtout, il devient clair que les pays qui ont mis en place ces dernières années des politiques d'austérité particulièrement drastiques voient le poids de leur dette publique exploser par rapport à leur PIB : Ainsi en Grèce, la dette représente désormais 160 % du PIB, soit une hausse de + 24 points en un an, 127 % au Portugal (+ 14,9 points), 125 % en Irlande (+18 points), 88 % en Espagne (+15 points).
Ce qui est parfaitement logique…
Car à y voir un lien de cause à effet, il n'y a qu'un pas... que « Mélangeons » a d’ailleurs franchit allègrement sur son blog : « L'austérité entraîne le recul de l'activité et la hausse du chômage et de la pauvreté. Les finances publiques en sont rapidement affectées par des moindres recettes et une hausse des dépenses sociales. Résultat, dans la quasi-totalité des cas, l'austérité creuse les déficits ».
Le kon atteint d’autisme-génétique…
Il oublie de dire que quand tu produis 1.000 avec un déficit de 15, pour un cumul rapportée dans la dette de 919, soit 91,9 % des 1.000, quand tu essayes de réduire de 4 points « l’accroissement » de ta dette, pour n’avoir plus de déficit que de 11 %, forcément, c’est pris soit sur de la recette fiscale en plus, donc un PIB de 996, soit avec des dépenses en moins, soit 996 de PIB.
Nous, on fait l’un et pas l’autre alors qu’on devrait faire les deux.
Mais dans un cas comme dans l’autre, on a au bout du bout 919 + 11 de dettes à assumer, soit 930, rapporté à un PIB en baisse de 996 : Ratio = 93,3 % en augmentation de 1,4 point.
Rien de plus logique ni de plus mécanique !
Et l’important échappe à tout le monde, à savoir qu’on a toujours pas diminué le volume de l’endettement, tout juste on a obtenu le ralentissement de sa progression au détriment dudit ratio.
Et ce n’est pas fini.
Dans le détail, seuls 3 pays ont réussi à alléger le poids de leur dette par rapport à leur PIB.
Car de manière plus globale, sur les 27 membres de l'Union Européenne, 24 ont vu leur ratio d'endettement dette publique/PIB augmenter selon le procédé ci-dessus exposé.
Mais la Lettonie, la Lituanie et le Danemark l'ont vu baisser.
On sait donc que c’est possible !
En revanche, y’a un détail qui vous aura sauté aux yeux : La dette publique belge est passée à 104,5 % !
Le volume de leur dette aura dépassé les 400 milliards avant la fin de l'année.
Un signe de plus de l'étranglement financier du pays, malgré l'avalanche d'impôts et de taxes subie depuis 3 ans.
Or, le dépassement du taux d'endettement de 100 % est souvent considéré comme le seuil au-dessus duquel la dette devient incontrôlable.
Et pour ne rien arranger, les taux d'intérêts sont repartis à la hausse un peu partout dans le monde menaçant de relancer l'effet boule-de-neige.
Curieusement, les critères de Maastricht retenaient 66 %...
Mais tout le monde a dû l’oublier !
La Belgique fait donc désormais partie des rares pays dont le taux d'endettement est supérieur à la moyenne de l'Eurozone. Elle s'y trouve donc en compagnie de la Grèce, de l'Italie, du Portugal et de l'Irlande, tous pays désormais sous tutelle.
Au moindre regain de tension sur les marchés européens, la Belgique sombrera à son tour.
Pour le gouvernement, comme pour les autorités européennes, cette crise inévitable sera vraisemblablement prétexte à confisquer les comptes d'épargne des citoyens belges.
En mars, l'affaire chypriote a permis de tester les mécanismes de blocage des comptes bancaires.
Le président de l'Eurogroupe, J. Dijsselbloem a depuis confirmé qu'il s'agissait d'un modèle pour tous les autres pays.
En mai, l'économiste Gaulois J. Delpla proposait une taxe exceptionnelle de 17 % du patrimoine des ménages.
En juin, W. Schaüble a fixé le taux de confiscation des avoirs bancaires à 8 %.
Tout est prêt, il ne manque plus qu'une crise et la Belgique deviendra la nouvelle Chypre.
Tout est désormais en place pour une vaste spoliation des peuples par leurs propres gouvernements d’élus.
J’admire le procédé à venir.
Parce qu’il faut bien le dire, ce n’est qu’un début : Ils continuent leur combat vers la dictature.
D’ailleurs, sur un autre sujet, même s’il est connexe, vous vous souvenez que pour notre « François III » national, tout va bien et même de mieux en mieux, comme il nous l’a affirmé le 14 juillet dernier.
Eh bien il nous en a fait une bien bonne !
Parce qu’il faut aussi se souvenir de notre bon « François III » : « Mon ennemi c’est la finance. »
Or, un an après l’élection présidentielle, il ne reste plus grand-chose de ce discours, en tout cas dans les faits.
La réforme bancaire fut une vaste fumisterie et « Moscou-vicie » a même récemment déclaré que la très libérale Commission Européenne allait trop loin dans la régulation bancaire en voulant imposer une taxe sur les transactions financières…
Qu’il faut se pincer pour se dire que l’on ne rêve pas, alors même qu’on s’apprête à vous confisquer vos avoirs.
Après avoir fait la tête aux banquiers (officiellement), puisqu’officieusement l’un des plus proches conseillers de « François III » est un ancien banquier de banque d’affaires au carnet d’adresses bien garni, le « ravi de la crèche », comme le surnomme désormais le Magazine Marianne (qui n’est pas vraiment à droite), a reçu à l’Élysée tout ce que notre beau pays compte de banquiers importants !
La moitié de la « Gauloisie-estivale » étant en vacances et l’autre moitié étant éteinte par la chaleur caniculaire, c’est évidemment un bon moment pour « normaliser » normalement des relations normales avec ses vrais patrons… les banquiers !
Nous avons appris ainsi, avec ravissement que « les dirigeants des grands réseaux bancaires ont apprécié d’être enfin reçus à l’Élysée. Ils ont souligné que les nouvelles contraintes qui pèsent sur les banques limitent leur capacité à financer l’économie ».
Et naturellement, ils ont apprécié avec le même « ravissement » la « température-dirigée » des locaux climatisés, pour augmenter la signature-carbone de tout le monde et protéger les « ors-sur-moulure du palais » : Accessoirement, ça permet d’avoir des idées-fraîches…
On ne rigole pas : Officiellement, « François III » « a reçu les patrons du secteur bancaire français, afin de s’assurer que leurs établissements étaient bien prêts à financer l’économie à hauteur de ses besoins ».
Il est très fort : Comme il voit bien lui que la reprise arrive, il voulait s’assurer que tout le monde était prêt à financer et à accélérer ce processus de « crôassance-économique »… forte à venir qui va nous mener directement à la félicité partagée et retrouvée du plein-emploi pour tous…
« Il aura fallu plus d’un an pour que François Hollande rencontre enfin, vendredi après-midi, les patrons du secteur bancaire français. Sans doute parce que le président de la République voulait d’abord encadrer cette « finance sans nom et sans visage » dont il avait fait son principal ennemi durant sa campagne électorale » nous raconte l’AFP.
C’est vrai qu’un an après les banquiers français se sentent tellement hyper-encadrés…
Surtout chez Dexia qui nous coûte la bagatelle de presque 7 milliards d’euros (pour le moment) et qui risque d’avoir besoin d’une petite rallonge supplémentaire assez rapidement dans la mesure où Dexia, qui est toujours dans les bons coups, avait décidé de façon magistrale de prêter des sous non pas seulement aux communes de « Gauloisie-mégalomaniaque » et de « Belgie-royale », mais aussi à la ville de Détroit aux USA… Oui, ce Détroit-là, celui qui vient de faire faillite !
Il y en aurait pour 100 millions d’euros d’après certains esprits chagrins.
Belle preuve de régulation de cette « finance folle et sans visage »…
Cet entretien d’une heure à l’Élysée « s’est très bien passé, nos échanges ont été constructifs », a confirmé l’un des participants aux « Échos-du-matin ».
Et d’ajouter sur le ton de la plaisanterie : « François III » « va bientôt devenir un professionnel de la chose bancaire ! »
Punaise, la formation accélérée d’expert-professionnel…
En moins d’une heure !
En une heure, il a tout pigé à la finance, si ce n’est une preuve de « brillance », je ne sais pas ce que c’est.
En une heure, entre deux déplacements héliportés pour aller serrer 3 paluches, poser deux chrysanthèmes, couper un ruban, il devient un « professionnel de la chose bancaire ».
Lorsqu’un banquier dit de quelqu’un qu’il devient un « pro » de la chose bancaire, c’est que la personne en question n’a strictement rien compris (ce qui ne l’empêche jamais de prendre un air entendu) et qu’il est en train de se faire enfler dans les grandes largeurs et profondeurs, ce qui évidemment ravit nos banquiers qui vont gagner encore un peu plus de fric sur la bête.
« Le ton est donné. Après avoir manié le bâton, le président de la République a désormais hâte de mettre des noms et des visages sur un secteur dont il a absolument besoin pour conforter la reprise économique. Ces noms sont ceux des dirigeants des 6 grands réseaux bancaires français (que je vous passe). François Hollande les a tous conviés pour s’assurer que leurs établissements sont bien prêts à financer l’économie à hauteur de ses besoins ».
Vous voyez comment on gère une communication ? Comment on écrit une belle histoire ?
« François III », l’homme qui a su affronter avec son bâton cette finance sans visage, a « absolument besoin de mettre des visages pour conforter la reprise économique »…
Et de poursuivre avec un humour déguisé qui reste des plus osés :
« Ils ont d’ailleurs souligné que leurs encours de crédit n’avaient cessé de progresser. Ils estiment en effet que les réformes prudentielles, réglementaires et fiscales variées, dont ils ont fait les frais ces derniers mois, limitent considérablement leurs marges de manœuvre. Selon eux, il faut mettre un terme à ce « bank bashing » afin que les banques puissent faire ce qu’elles ont envie de faire et qui est leur métier ».
Vous avez compris la manœuvre ?
Pauvres banquiers… perdus tout seul dans ce maquis réglementaire qui les empêche de faire leur métier et accessoirement de faire les poches de leurs clients et surtout des Kontribuables.
Sont tellement gentils tous ces banquiers-là.
Ils veulent juste faire leur métier…
C’est tellement mignon une telle demande.
On ne peut pas être contre hein ?…
Et de conclure dans son compte-rendu de la dernière réunion en nous expliquant que « jusqu’ici cette mise en garde ne portait pas parce que les besoins de financement des entreprises étaient moindres du fait de l’environnement récessif. Le mois dernier, les encours de crédits aux PME stagnaient voire diminuaient pour les entreprises de taille intermédiaire (– 1,9 %). Mais si leur appétit d’investissements retrouve des couleurs avec la reprise, les banques assurent que leurs contraintes seront trop fortes pour qu’elles puissent honorer toutes les demandes de crédit ».
C’est grave, ça… Il va falloir trouver une solution, hein ?
Et si, par exemple on décidait d’aider encore les banques ?
Ce serait juste, hein !
Et puis c’est pour conforter la reprise, hein !
Ce n’est évidemment pas pour leur refiler votre fric en douce parce que tout le système bancaire est moisi jusqu’à la moelle…
On va à nouveau aider les banques, enfin les re-re-re-sauver encore une fois.
Et de conclure pour vous préparer, vous le petit peuple, à une nouvelle politique de soutien aux banques, mais en douceur (la préparation) :
« Or François Hollande veut non seulement croire à ce scénario mais il veut aussi le faire vivre. Pour cela, il est prêt à tendre la main aux banques. »
Merveilleux, n’est-ce pas ?
Eh oui mes amis, pour que la reprise soit confortée, il va falloir tendre la main aux banquiers, ce que s’apprête à faire notre petit père des peuples dans sa sagesse infinie… avec votre fric à confisquer, car c’est beaucoup plus facile qu’avec le sien.
Beau retournement de veste avec encore une promesse de campagne qui part en fumée et une promesse d’avenir orageux qui se précise.
Pas grave, vous êtes en vacances ou sur le point d’aller vous faire griller au soleil, moi aussi d’ailleurs, tout cela passera inaperçu à la rentrée.
Et l’on persistera à vous faire croire qu’il y a un « capitaine à la barre du pédalo » : Promesse tenue, vous dira-t-on.
J’adore !
En attendant, n’hésitez pas, claquez en folies tout ce que vous avez de disponible, parce que ça soutient l'économie et qu’à la rentrée, ou au plus tard après les municipales, on vous le piquera au profit des banquiers pour faire monter encore plus le « FN » et disloquer ce qui reste de républicain à doite : Voilà un scénario qui prend de plus en plus de vigueur !
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