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D'où Erre-Je ?

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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 04:12

 

Comment ne pas s'ennuyer au supermarché

 

En attendant que votre conjoint(e) finisse ses emplettes...

 

- Prendre 24 boites de préservatifs et les distribuer au hasard dans les différents paniers de clients sans qu'ils s'en aperçoivent.

 

- Réglez les alarmes de tous les réveils-matin à 5 minutes d'intervalle chacun.

 

- Laissez une trace de jus de tomates dans l'allée menant aux toilettes.

 

- Allez voir un employé et dites-lui sur un ton sérieux qu'il y a un code 3 dans l'entrepôt.

 

- Allez au service clientèle et demandez-leur de garder votre sac de M&M durant vos courses.

 

- Déplacez l'affiche « Attention - Plancher glissant » sur un plancher avec tapis.

 

- Montez une tente dans le rayon camping et faites y amener un barbecue pour voir l'effet.

 

- Quand un employé vous demande s'il peut vous aider, commencez à pleurer et criez bien fort : « Mais laissez-moi tranquille, pourquoi vous me harcelez comme ça ? »

 

- Regardez droit devant la camera de surveillance et comme devant un miroir, regardez dans votre nez si il n'y aurait pas un petit quelque chose à manger !

 

- Promenez-vous partout en regardant autour de vous et en fredonnant l'air de « mission impossible ».

 

- Dans tous les rayons, discutez avec un ami imaginaire pour lui demander s'il achèterait tel ou tel article, observez les réactions...

 

- Cachez-vous près des présentoirs de linge et quand un client vient regarder, dites : « Prenez moi, prenez moi ! »

 

- Quand vous entendez une annonce dans les haut-parleurs, mettre les mains sur vos oreilles, se mettre en position fœtale et criez très fort : « Ah non ! Pas encore ces voix dans ma tête ! »

 

- Et la meilleure, surtout... allez dans une cabine d'essayage et crier bien fort : « Hey ! S'il vous plait ! Y'a plus de papier de toilette ici ! »

 

Je vous assure, après ça, vos courses ne seront jamais plus pareilles...

Et puis, il faut être trop bon pour les quitter au milieu des allées.

 

 

Réponses, toutes de logique inébranlable, d'élèves de classes primaires :

 

Dans la phrase « Le voleur a volé les pommes », où est le sujet ?

Réponse : En prison.

 

Le futur du verbe je baille est ?

Réponse : je dors.

 

Que veux dire l'eau potable ?

Réponse : C'est celle que l'on peut mettre dans un pot.

 

Qu'est-ce qu'un oiseau migrateur ?

Réponse : C'est celui qui ne peut que se gratter la moitié du dos.

 

Quoi faire la nuit pour éviter les moustiques ?

Réponse : Il faut dormir avec un mousquetaire.

 

À quoi sert la peau de la vache ?

Réponse : Elle sert à garder la vache ensemble.

 

Pourquoi le chat a-t-il quatre pattes ?

Réponse : Les deux de devant sont pour courir, les deux de derrière pour freiner.

 

Quand dit-on chevaux ?

Réponse : Quand il y a plusieurs chevals.

 

Et l'institutrice de demander : « Quand je dis : je suis belle, quel temps est-ce » ?

Et les élèves de répondre à l'unisson : « Le passé, Madame ! »

 

Aaaah ! L'éducation des jeunes...

Pour parvenir au but, il faut beaucoup de courage !

Que voulez-vous, il n'y a pas que des bons côtés dans ce métier...

 

Bon week-end à vous tous !

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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 04:04

 

...À nouveau !

 

Pendant que le monde avait les yeux tournés vers la mort de Michael Jackson, s'est jouée, presque discrètement, au congrès des USA, une partie importante pour l'avenir des économies mondiales, déjà bien mises à mal par la crise financière.

 

La loi Waxman-Markey, qui comporte de nombreuses provisions visant à promouvoir les énergies vertes et les produits à « faible empreinte carbonique », a été adoptée.

Gaspillages certains, mais là n'est pas le pire, à ce niveau, cela reste une affaire intérieure aux USA.

Mais il est une des provisions de la loi qui est porteuse de désordres économiques mondiaux graves à court et moyen terme.

 

En effet l'hydre protectionniste est de retour.

Sauf amendement de dernière minute, il semble bien que la loi impose, sans voie de recours, au Président et à son administration de mettre en place des barrières douanières aux importations des pays qui failliraient à leur « devoir de réduction des émissions de CO2 ».

Soyons clairs et précis sont visés la Chine et l'Inde et plus généralement les « BRIC » (en rajoutant le Brésil et la Russie).

À ce propos, on s'étonnera du silence de tous ceux qui dénonçaient « l'impérialisme américain » quand le président s'appelait Bush.

Car il s'agit d'une loi qui déterminerait les droits de douane envers certains pays en fonction des choix politiques qui y seraient faits.


Et ceux qui croient encore que ce qui n'est plus importé sera intégralement remplacé par de la production locale se trompent lourdement : en augmentant le prix des marchandises accessibles aux particuliers, faute de concurrence internationale et d'intérêt à rechercher les modes de production les plus efficaces, le protectionniste réduit grandement le nombre de transactions effectivement réalisables, faute d'argent.

Le résultat du protectionnisme est donc une contraction nette des économies. Inutile de dire que dans le contexte actuel, cela tient du suicide économique.

Mais silence : les ayatollahs de la pensée écologiste ne sont pas à paradoxe près, chantre du développement durable, du rééquilibrage « Nord-Sud », ils ferment ainsi mieux que quiconque la voie de la prospérité à qui ils nous affirment qu'ils en ont le plus besoin...

 

Toute cette agitation autour du climat fait la fortune de quelques opportunistes qui surfent sur la vague verte, et le système de « cap and trade » bénéficiera entre autres directement à un certain Al Gore, déjà présenté sous son vrai jour ici.

Car ce n'est que le fondateur d'un Hedge Fund dénommé « General Investment Management LLP », et entre autre partie prenante de la principale bourse d'échange de tonnes de carbones, sise à Chicago.

Il est également un actionnaire important de fonds d'investissements plus diversifiés mais également présents dans le « vert »,  comme « Capricorne », présidé par le producteur de son film, un certain Jeffrey Skoll, ou encore Kleiner-Perkins.

Tous ces fonds possèdent des parts importantes dans des sociétés qui seront, à titres divers, supposées bénéficier des subventions vertes induites par les différentes lois écologistes votées par le Congrès et les États locaux et fédérés.

Le principal réseau « d'investissement vert », l'INCR dont les membres pèsent déjà plus de 7.000 milliards de $ de bilan (3 fois notre PIB) peut également se frotter les mains si la loi passe telle quelle.

 

Or, pendant que le Congrès américain démocrate plonge vers l'horreur protectionniste, dans le monde entier, le scepticisme carbonique gagne du terrain.

Selon l'article du Wall Street Journal (http://online.wsj.com/article/SB124597505076157449.html), une vague de bon sens est en train de submerger nombre de Nations, et le nombre de voix qui n'hésitent plus à qualifier les théories du GIEC d'élucubrations sans fondement ou d'escroquerie s'accroît dans de notables proportions.

 

L'Australie et la Nouvelle Zélande viennent d'annuler les lois « anti-carbone » qu'elles avaient promulguées.

Les académies des sciences de Pologne et du Japon viennent de publier des documents prenant ouvertement position contre les thèses « réchauffistes », qualifiées en termes très durs.

En Australie, le livre d'un scientifique réputé, Ian Pilmer, démonte les thèses du réchauffement avec rigueur, en est à sa cinquième réédition, au point que même des « réchauffistes » australiens en viennent à exprimer des doutes sur leurs croyances initiales.

Les sondages d'opinion montrent une chute du soutien populaire à la thèse du réchauffement d'origine « carbo-humaine ».

La même tendance est observable un peu partout, le point culminant du scepticisme étant observable en République Tchèque, où la croyance « réchauffiste » ne recueillerait plus que 11 % d'adhésion.

Même aux USA, plus de 700 scientifiques de haut niveau ont, à l'instigation du sénateur républicain James Inhofe, témoigné devant le Congrès des insuffisances des théories du GIEC.

La controverse sur le climat est vivace dans la presse et la très faible majorité obtenue par Waxman-Markey à la chambre montre que la thèse du réchauffement anthropogénique n'est pas à l'abri d'un discrédit croissant.

 

Malheureusement, pas chez nous !

La frontière, qui avait arrêté, on s'en souvient très bien, le nuage de Tchernobyl, semble aussi peu perméable à cette montée du réalisme.

Malgré le fait qu'aucune des prévisions du GIEC pour la première décennie ne se soient réalisées, qu'aucun des modèles du GIEC n'ait anticipé la tendance au léger refroidissement observable depuis 2002, que toutes les prévisions apocalyptiques concernant le niveau des mers ou la disparition des ours aient été balayées par l'observation de la réalité, nos ministres, dont « Bord-l'eau le chevelu » et sa cour (dont « Roro-Card ») ont imaginé un « Grenelle de l'Environnement I » dont les dégâts sur notre économie s'annoncent considérables, tout en lançant des attaques ab hominem contre tous ceux qui oseraient remettre en cause le dogme « réchauffiste ».

 

Ils en sont à discuter pour savoir si la tonne de carbone sera vendue au consommateur à 35 euros ou à 42 (ce sera finalement 32 la premoière année, mais on envisage très vite de monter à 100 €), tout en indiquant qu'il ne s'agit pas d'une taxe nouvelle, venant grever le pouvoir d'achat, dixit « Michou Roro-card » soi-même, mais qu'on peut envisager de la rembourser via un « chèque-vert »...

Voilà une idée que la « banque-verte » pourrait bien reprendre à son avantage !

 

Notre « Ô Combien Vénéré Président », lui même vient d'affirmer que l'investissement dans les énergies et les industries à « faible empreinte » carbonique était l'avenir, et s'apprête à y jeter des milliards qu'il espère que les français lui prêteront pour ce faire.

Il nous annonce même que la taxe « carbone » pourrait remplacer la taxe professionnelle (quoique Bercy s'avance à faire tourner son « Grand-Ordinateur » sur la pente de la taxation de la VA : Infree va encore être content !), qui ne fera que s'ajouter aux taxes sur les factures EDF pour financer l'achat à perte d'énergie éolienne et solaire, sans oublier notre TIPP, déjà la plus chère du monde et l'augmentation des taxes au pylône électrique qu'on retrouve sur nos factures.

 

Pour éviter une prétendue catastrophe climatique qui tient plus du fantasme que de la prévision scientifique dans 50 ou 100 ans, la majorité démocrate du Congrès des USA, oubliant toutes les leçons du passé, est prête à déclencher une catastrophe économique certaine dès les années à venir, le tout sous l'impulsion d'une clique intéressée à leurs dividendes qui a réussi à fabriquer de toute pièce une « crise médiatique » à partir de données scientifiques tout à fait discutables.

 

Tout de même, une telle concomitance de « décisions malheureuses » ne laisse d'interroger sur les vraies motivations de ceux qui tirent les ficelles de ce genre de décision.

L'argent ?

Certes, mais qu'y aurait-il de plus idiot que de vouloir être riche dans une économie en perdition ?

 

VCRM

 

Nota I² : Sur ce coup-là, tout le monde est instrumentalisé : c'est le futur scandale du XXIème, quand nos gosses seront étonnés de voir le « Gulf-Stream » s'épuiser à venir réchauffer nos côtes atlantiques à force d'avoir refroidie la planète, et ironiseront en s'angoissant un maximum à l'approche d'un hiver nucléaire déclenché par les fous des prophètes d'Allah ou coréens.

 

Car c'est un truc que je n'ai pas bien compris : Tous les scientifiques étaient d'accord pour dire, quand le Pinatubo s'est fendu la tronche au début des années 90, à aller polluer jusqu'à la très haute atmosphère avec ses saloperies de poussières, qu'on a touché au début d'une ère glacière heureusement microscopique et provisoire, mais sensible tout de même : - 0,5° C.

 

Alors venir nous raconter qu'elles auraient dû la « réchauffagiser » 20 ans plus tard, franchement, c'est prendre les gens pour des kons !

 

Mais qu'importe : il suffit de comprendre que ceux-là sont plus nombreux que la minorité agissante...

C'est bien du « léninisme appliqué », finalement !

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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 03:50

 

L'ordre social règne !

 

Ça s'est passé très officiellement le 15 juin dernier à Genève devant les « petits pois » bien alignés dans leur fauteuil de l'OIT, avant le discours de notre « Ô combien vénéré Président » devant notre Congrès des Parlementaires à Versailles (eux-mêmes tenus au « silence dans les rangs d'oignon »), et pourtant, personne ne s'en est fait le relais dans la presse, les médias (nationaux « aux ordres »), l'intelligentsia ou les cercles de « sachants » de notre beau pays.

 

Moi-même, ne l'ai-je donc appris qu'un mois plus tard (et Dieu sait si je suis informé de toutes les rumeurs de « ce beau pays qui est le mien », jusqu'à en savoir la saveur, la couleur et la taille des préservatifs utilisés par nos « régnants ») : c'est dire si l'événement est passé inaperçu !

Alors même qu'il est majeur.

Car bien sûr, grâce « à mes réseaux », j'ai pu vérifier que cela avait bien existé, que personne n'avait rêvé, qu'on eut bien ouï ce qui fut dit !

 

Ce jour-là, « Bling-bling » jusqu'en le nerf honteux, s'est mis à rêver d'un monde fastueux, d'un ordre mondial, d'un « ordre social nouveau » à instaurer, dans la droite ligne du sommet du G20 dernier, le tout afin « d'éviter une révolte des peuples frappés par la crise économique » !

La philosophie globale de ce discours est la primauté donnée au social sur l'économique, ce qui en soi était déjà le vœu, la pierre philosophale des « gauches réunies » depuis la première internationale prolétarienne, du temps de Marx (Karl, pas Groucho) et de son vivant.

Vœu qui mena même « Mythe-errant » à l'Élysée, « l'Arsouille dans les pompes de Charles De Gaulle » (quel beau scénario de politique-fiction !) il y a de cela plus d'un quart de siècle, porté par une espérance populaire multiséculaire et que ce dernier mis deux ans à enterrer brutalement et durablement !

Un peu comme si, quoiqu'on en pense, quoiqu'on fasse, quoiqu'on dise, cela ressort indéniablement du domaine de l'hérésie hérétique, hystérique et barbare !

 

Car, au-delà de cette approche « marxiste-failliteuse », c'est même prétendre à la supériorité du « social » sur toutes autres formes d'échange économique, malgré des millénaires, oui des millénaires de certitudes vérifiées par tous les historiens et, depuis peu, par tous les économistes, à savoir la « loi de l'offre et de la demande ».

C'est comme ça : il se trouve que quand on lâche une pomme de son arbre, ni la politique, ni la philosophie, ni l'hérésie, ni « Bling-bling » fera qu'elle s'envole à choir sur le sol lunaire !

Pour y parvenir, il lui faudra une sacré dose d'énergie (environ 90 fois sa masse en kérosène et oxygène : faites le calcul, vous verrez !) et comprendre d'abord comment elle fait avec un minimum d'effort pour tenter de rejoindre le centre de la Terre...

 

Car vouloir le contraire de ce qui est naturel, en l'occurrence construire sui generis un univers flatteur et vertueux, si tout le monde peut en rêver (et je ne suis pas le dernier), loin de moi l'idée de nier, de rejeter, de piétiner les réalités et de ne pas constater que, jusque-là, seule la liberté économique a été porteuse de progrès social !

Bin lui, entre deux haussements d'épaules saugrenus, en quelle que sorte, il affirme exactement le contraire devant l'aréopage de l'OIT, et sans même sourciller...

Et ces braves gens, polis et bien élevés au cœur de « calvinisme appliqué » (encore une autre « hérésie » pour un « catho-natif » comme moi, mais celle-là je la tolère par amour de Dieu), de ne pas vraiment s'esclaffer, ne sachant trop si c'est du lard ou du cochon !

 

Car le discours de Genève surprend, et par son style, et par ses paradoxes.

S'agissant du style, le ton et le vocabulaire rappelleraient « Besace-not », avec des formules propres au « néo-post-marxisme », Nouvel-Anti-Capitalisme :

 

Je cite (quelques extraits, hein, il ne faut pas abuser des produits nocifs...) : il est irresponsable « de croire que les peuples subiront sans rien dire les conséquences douloureuses de la crise » et « ne réclameront pas plus de protection et de justice et supporteront de nouveau, comme si de rien n'était, les parachutes dorés, les gains mirobolants des spéculateurs ».

On veut bien le croire, mais quand on voit que finalement, après un bras de fer qui a duré depuis novembre dernier, les « Universitaires et Chercheurs » réunis sont rentrés dans le rang, on se demande sur quelle planète on débarque !

 

« Ou nous aurons la raison, ou nous aurons la révolte.

Ou nous aurons la justice ou nous aurons la violence.

Ou nous aurons des protections raisonnables, ou nous aurons le protectionnisme ».

Jusque-là, on n'a pas trop de mal à suivre.

Les choses ne sont pas aussi « mécaniques » que décrites, mais il y a de ça...

 

Tout le monde a accrédité, par ailleurs, l'idée selon laquelle la crise est bien entendu venue des parachutes dorés et des gains mirobolants des spéculateurs.

Mais toujours pas un mot sur les responsabilités écrasantes des États et des Banques centrales qui n'ont pas su « prévenir », ni encore moins sur le laxisme budgétaire et monétaire des pouvoirs publics qui se sont gavés du système depuis des lustres !

Passons.

 

Mais voilà qu'on entre dans « paradoxe paradoxal » :

Le remède évoqué est-il celui « des protections raisonnables » (c'est quoi, raisonnable ? Des droits de douane ?) pour « éviter le protectionnisme » : finalement n'est-ce pas du « protectionnisme soft » pour éviter du « protectionnisme hard » ?

 

Tout cela dans un paragraphe qui évoque aussi un risque de révolte des pays pauvres.

Qui croira que du protectionnisme (lequel ? Celui des pays riches ?), permettrait de développer le tiers-monde ?

La protection serait-elle un élément de « justice » alors qu'elle participe de la violence des États ?

 

Car, cette justice, « Bling-bling » ne va pas la chercher dans le libre contrat, l'échange volontaire ou le juste prix de concurrence sur le marché, il veut simplement la mettre en place à travers des régulations sociales au niveau mondial, qui, seules, éviteront « une crise politique majeure à l'échelle planétaire ».

Ah bé !!!

 

Et dans la foulée, d'inviter les autres pays membres de l'OIT à la mise en place de normes sociales « qui s'imposent à tous » : (...) « À quoi servirait, pour l'OIT, de continuer à adopter des normes si celles-ci n'ont aucun caractère obligatoire ? ». Tudiu !

Certes, il ne faut pas harmoniser « dans le détail » les législations du travail, mais il faut « mettre en place entre les nations un système de règles qui tirent le monde vers le haut au lieu de tirer chacun vers le bas ».

Voilà qui est balancé !

Et on fait comment ?

On sanctionne qui, au juste, quand les règles ne sont pas appliquées pour cause de décalage trop grand entre « l'esprit et la lettre » ?

Qui décide de quoi en la matière et avec quels moyens ?

 

Bé, c'est très simple pour « bling-bling » qui se prend toujours pour le maître du monde : G20, OIT, OMC, FMI, OME (environnement) sont appelés diriger, très démocratiquement, le monde nouveau.

Car tous ceux-là, vous aurez remarqué, ne sont que les représentants, les « ambassadeurs des princes », quand ce ne sont pas eux directement...

 

Si « Bling-bling » propose des harmonisations sociales mondiales qu'il veut plus vers le haut, c'est qu'il a un modèle à vendre : le fameux « modèle français » que le monde entier nous envie, voyons donc !

« Prolétaire de tous pays, unissez-vous et demain tout le monde sera aligné sur nous, et demain, la moitié de la planète sera au chômage, et demain, cette Internationale-là ce sera enfin le genre humain » !

 

Mais ce n'est pas tout : il faut des « boucs-émissaires » à sacrifier à l'hôtel de la mondialisation dessinée par « Bling-bling dans sa tête ».

Donc, allons-y : Et de critiquer la cinquantaine d'États-voyous qui n'ont pas encore ratifié les huit conventions fondamentales de l'OIT, que sont entre autres... les États-Unis à la Chine, de l'Inde au Japon, relégués au même niveau que l'Ouganda, le Swaziland, le Lesotho, etc....

Des sadiques pervers envers leurs propres peuples, n'est-ce pas !

La CIA va encore se retourner dans ses antennes...

 

Et de finir par appeler le G20 à prendre en compte la dimension sociale de la crise et « de l'ordre mondial à bâtir ».

Ainsi le G20, (qui n'a servi à rien face à la crise), doit-il ajouter à ses membres le directeur de l'OIT, comme ceux du FMI et de l'OMC.

 

Mieux encore, à ses yeux l'OIT devrait être saisie chaque fois qu'un litige commercial soulève des questions relatives au travail.

Et bien sûr il faudra créer une « organisation mondiale de l'environnement ».

Un « Bord-l'eau chevelu » international ?

Mazette ! L'homme qui négocie directement avec le climat enfin reconnu à sa juste valeur ?

Celui qui veut inventer une « taxe carbone » qu'on rembourserait à ceux qui la payent, comme annoncé dimanche 5 juillet ???

La belle affaire : heureusement que le ridicule persiste à tuer moins que le H1N1...

 

D'après « bling-bling », il faudrait même en finir avec une OMC trop autonome, il faut associer à ses décisions le FMI, l'OIT et même l'Organisation Mondiale de la Santé.

Pourquoi, pendant qu'on y est, ne pas y engouffrer l'UNESCO et ne pas regrouper tous ces organismes en un seul, établissant, avec le G20, pour une vaste planification mondiale ?

Tout ce beau monde édictera alors des normes qui ainsi ne resteront « pas lettre morte ».

Même les aides du FMI, de la banque mondiale et des banques de développement seraient désormais soumises à « une conditionnalité environnementale et sociale ».

Les autres, ces « bons clients insolvables », ils n'auront qu'à crever la bouche ouverte, n'est-ce pas ?

 

Au-delà de ces propositions surprenantes, notre « Ô combien Vénéré président » a ainsi dénoncé « la marchandisation du monde » reprenant ainsi le slogan de « J'osais-Beau-vais » qui en avait fait un livre, d'ATTAC, en droite ligne de celui de du NPA de « Besace-not » : « Nos vies valent plus que leurs profits » qu'ils disaient...

 

Et pour faire bon poids, « Bling-bling » de citer le fondateur de l'OIT, Albert Thomas « grande figure du socialisme européen » et même Saint Just, dont on se demande ce qu'il venait faire là !

Il faut en finir avec « la mondialisation conflictuelle », fondée sur « la compétitivité à tout prix » et les « politiques commerciales agressives » : Vive les taxations de prix, les prix de vente imposés hors de tout marché ?
Et c'est qui qui paye, au juste ? Le konnard de consommateur ? Avec quoi ?

On est assez loin du doux commerce de Montesquieu.

Car cette mondialisation là écrase le pouvoir d'achat (sans doute en faisant baisser les prix des produits... ce qui n'est même pas paradoxale dans son esprit troublé...).

 

Car la mondialisation qui privilégie la « croissance externe » est « conflictuelle », celle qui privilégie la croissance « interne » est « coopérative ».

Voilà exactement ce qu'en disent les « apôtres du protectionnisme » : pas paradoxale du tout, l'ami « Bling-bling »

 

Bref, aucun sujet n'est tabou. Il ouvre à nouveau le dossier de la taxe Tobin. Il renvoie ainsi dans les cordes C. « La-Garde-meurt-mais-ne-se-rend-pas », qui avait marqué des réserves contre l'idée de B. « Kouche-nerf » de songer à ressusciter la fameuse taxe : « Je ne sais pas si c'est une bonne idée (...) mais qui pourrait comprendre qu'on n'en débatte même pas ? ».

Il ne doit pas souvent lire les bons (et même médiocres) économistes, qui en ont débattu cent fois déjà, pour répondre toujours négativement.

Et il a rappelé l'importance de la taxe carbone.

C'est le printemps des impôts.

Même que celle-là sera remboursée par un « chèque-vert »...

J'adore l'idée de payer une taxe étatique avec un chèque étatique qu'on me remettrait juste avant !
Pas après, bien sûr...

 

Voilà donc la vision du nouvel ordre social mondial qu'IL nous propose.

Il paraît que les syndicats en ont été très contents...

Les entrepreneurs un peu moins, mais chacun sait que ce sont les syndicalistes qui créent les revenus et les emplois en ce bas-monde...

Bref, « il faut tout revoir ».

Et, conclusion magnifique : « Le monde ne peut plus être gouverné par la seule loi de l'offre et de la demande », maître-mot des nains économiques...

 

De tels propos ne devraient pas inquiéter, compte tenu de leur extrémisme.

Pourtant, il ne fait pas de doute que la recherche d'une « troisième voie » ou d'un « socialisme à visage humain » hante les esprits.

La position de la France pourrait servir d'alibi à bien d'autres.

L'Amérique latine redécouvre la révolution et les États-Unis cherchent à retourner à Roosevelt et à l'étatisme.

La Chine commence à mettre en œuvre un protectionnisme à peine déguisé.

 

D'autre part, le chemin proposé par « Bling-bling » est le plus sûr moyen d'aggraver les fléaux de la récession, du chômage, de la misère, et d'exacerber le sentiment de révolte qu'ils suscitent dans le monde entier : est-ce bon pour la planète des « singes-nus » ?

 

Ne serait-il pas temps de rappeler que ce n'est pas le protectionnisme qui a créé la prospérité, c'est le libre-échange ;

Ce n'est pas l'État qui a créé des richesses, mais des entreprises... libres ;

Ce n'est pas la régulation qui développe un pays, mais les institutions de la liberté ;

Ce ne sont pas les « régulations sociales » qui créent du « social », mais la liberté économique.

 

Oui : seule la liberté économique créé le progrès social et rien d'autre...

Mais on n'a pas pu apprendre ça à « Bling-bling » sur les bancs de la Fac de Nanterre.

Et depuis, il n'a manifestement jamais vraiment progressé de l'intellect, l'ex « futur maire de Neuilly sur la Seine »...

Par contre, sa mégalomanie personnelle n'a pas arrêté de s'épanouir avec « grandiosité », constance et ferveur !

 

Mais quelle ânerie de lui avoir confié « Mandat », « chèque en blanc » sur la « Gauloisie postérieure » !

Je m'en veux, je m'en veux !

Jamais je n'aurai pas dû laisser ma chaise vide après son élection à la tête de l'UMP, dans le fauteuil de « Jupette » !

Jamais...

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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 04:24

Et demain, c'est le jour de la libération du contribuable !

En effet, depuis le premier jenvier de cette année, vous avez tous bossé, jeunes, vieux, femmes et enfants d'abord, uniquement pour faire vivre la Nation et tous ses magnifiques serviteurs, élus et fonctionnaires tout confondus, pour la plus grande gloire de notre pays à nous.
Demain, épuisés par la tâche, vous pourrez partir l'esprit clair en vacances et vivre enfin pour vous-mêmes !

Rassurez-vous, votre effort aura été insuffisant : dès après votre retour estival, disons dans la deuxième quinzaine de septembre prochain si tout va bien (peut-être avant si les choses se dégradent), la Nation dispendieuse de votre confort, vivra à découvert jusqu'à la fin de l'année : Vous le valez bien, jeunes gens...
Ceux qui ne sont pas encore nés vous le rembourseront au décuple trop heureux de voir le jour dans de si bonnes conditions...
Dire que pendant ce temps-là, y'en aussi qui s'occupent de l'avenir de la planète, alors même que le leur, dans leur franco-folie, n'est pas assuré, loin de là...
Donc, 
 

Pas de philosophie politique,

Pas de cacophonie politicienne sur les travers de nos augustes dirigeants,

Pas de médisance sur les « scienteux » éco-po-nomiques,

Pas de « rigolation » sur nos « sachants » que le monde entier nous envie avec tant d'ardeur.

 

La « Res-Publica », la « chose commune », celle qui n'appartient qu'à tous et que quelques-uns s'accaparent en douce pour leurs plus grands profits ou pour faire croître encore leurs immenses mégalomanies, comme si la démesure était devenue la norme incontournable de notre belle époque, fait sa fête !

 

Je vais donc revêtir mon plus beau costume, celui des « mariages/baptêmes/enterrements » et je vais tenter d'aller récupérer en petits-fours et coupes de mousseux ce que j'ai bien pu payer par inadvertance en impôts, taxes et cotisations obligatoires sur mon « pinard/tabac/pétrole ».

Trilogie pour trilogie, n'est-ce pas !

 

Et puis cette année, si je n'irai pas dans les salons dorés où « Rachida Mimi », le petit pruneau sec, nous avait reçus l'année passée avant de filer serrer quelques paluches à « Paris-Rive-gauche-sur-Seine » en sa Mairie du 7ème, c'est quand même une année faste : Deux fois la PAF dans le ciel parigot, une fois au Bourget, une autre au-dessus des futures élites du pays en bicorne !

Le tout devant « Bling-bling » qui va encore nous sortir des invités « bizarres », genre signes ostensibles sur la tête : comme ça au moins, nous aurons la faculté de nous gausser une fois de plus !

 

Ça et aller draguer la gueuze sur le champ de Mars, qui fête les 120 ans de la Tour Eiffel, après le bouquet final du spectacle « pyrotechnique » (c'est plus politiquement correct que « feu d'artifice », mais c'est pareil), juste après le grand jauni qui va encore hurler dans son mégaphone, voilà de quoi faire des comparaisons utiles avec la même séance, dans un mois et un jour, à Calvi, citadelle « semper fidelis », sur mes lieux de vacances (studieuses) et avec « ma nichée », cette fois-là, en Balagne...

 

Bonne « Fête Nat », les jeunes !

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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 03:58

 

Pour en faire quoi au juste ?

 

Les modalités du grand emprunt annoncé l'autre lundi par notre « Ô Combien Vénéré Président », celui qui est « bling-bling dans sa tête » à lui lors de son discours devant le congrès à Versailles ne sont toujours définies !

Une idée « tête en l'air » ?

Pas tout à fait : on ne sait pas combien, on ne sait pas quand, on ne sait pas à qui s'adresse, ni par quel canal il sera « distribué », ni quel sera le taux d'intérêt retenu, ni même sa fiscalité.

Tout ce qu'on sait, c'est qu'il sera « grand » et à 5 ans !

Enfin jusqu'à ce que ça change, bien sûr.

 

Ce qu'on peut imaginer, c'est que les entreprises bancaires du pays de « Gauloisie failliteuse » vont s'empresser de le refourguer plus vite que de nature à tous ces « petits épargnants » encore attirés par « la signature de l'État »...

Tant que ça vaut quelque chose, n'est-ce pas, ils n'ont aucune raison de reculer, d'autant mieux que finalement, c'est encore eux qui vont payer de l'impôt en plus demain, pour se rembourser eux-mêmes !

Mais peut-être pas les mêmes : ceux qui n'auront pas souscrit, ils paieront comme tout le monde, mais sans espoir d'y gagner quoique ce soit.

Et devinez quoi ?

Bé ce ne seront sûrement pas ceux qui n'ont déjà pas de pécule sous le matelas qui vont faire la bonne affaire du siècle, non assurément pas !

 

Première question : La signature de l'État vaut-elle encore quelque chose, au moment même où la Californie licencie ses fonctionnaires, la faute à n'être pas arrivée à boucler son budget (que ça va même faire tâche d'huile comme on vous le disait y'a pas si longtemps ici et là, plus tard) ?

Réponse, on verra ça en comparant le taux offert par EDF à l'occasion de son dernier emprunt à 4,5 % qui doit financer les futurs investissements industriels de la boutique, avec celui que « Bling-bling » offrira lui-même au nom de moi-même (et de tous les autres kontribuables).

C'était soit un emprunt, soit une augmentation des impôts : L'ami Philibert vous avait prévenu !

De toute façon, ça finira pareil, mais comme moi, plus personne ne m'écoute, quand je prêche tout seul dans mon « grand désert du bon sens »...

 

Deuxième question : S'agira-t-il d'une bonne affaire ? Sûr, et ... pour les banquiers, trop heureux de toucher les commissions de courtage et les marges commerciales afin de boucler les fins de mois et espérer rembourser rapidement tout le pognon « inventé » qui leur a été servi sur un plateau pour qu'ils ne s'écroulent pas sur eux-mêmes en début d'année, la faute à ne pas savoir faire leur métier comme il faut.

C'est un coup à se refaire et à verser leurs bonus aux petits personnels qui piaffent d'impatience : c'est qu'eux aussi ont des échéances à rembourser...

Et une fois les remboursements faits des prêts étatiques, les « boss » vont pouvoir tirer la révérence, les parachutes dorés ne partant plus en vrille, sur des résultats flatteurs !

Va y en avoir qui vont pouvoir sauver toute une carrière en beauté : Du bon investissement sur l'avenir, pardi !

 

Bref, en remettant du « vrai argent », à tête froide, dans les circuits, tout le monde va être content : ça va reconstituer des fonds propres, débloquer les ratios dégagés par les « testings divers », rassurer les étrangers : La « Gauloisie a encore de la ressource »... sous le plumard et l'oreiller !

Ou le bas de laine du carnet A avec son minable taux, de je ne sais plus combien.

 

Troisième question : tout ce pognon monopolisé par « Big Brother », pour faire quoi ?

Quand même pas seulement lui prêter pour permettre de rembourser les prêts à vue et découverts de la dernière fois ?

Bé non : « Bling-bling » nous l'a assuré avec sa calculette préférée ! Il y a du bon endettement et de la dette pourrie !

 

Alors tous de se réunir en séminaire gouvernemental, tenu dans la foulée d'un dimanche matin, et même « Fifi IV » de leur rappeler le bon usage de ces fonds (qu'il n'a pas encore) :

Ils sont destinés aux « secteurs stratégiques » d'investissement :

- Développement durable,

- Université de demain,

- Capital humain et...

- Compétitivité !

Génial !

On va enfin pouvoir acheter de la matière grise sous forme d'actions de « SA » ?

Cotées en Bourse des valeurs ?

La bonne idée d'Aguigui Mouna, l'homme qui se baladait du côté de rue Mouffetard avec son « réveil à réveiller les consciences », qui voulait coter les « valeurs morales » et qui nous revient par la bande !

 

En fait, on en est loin, car sous ces dénominations, ce sont en fait des investissements dans le numérique, les technologies et particulièrement dans la voiture du futur qui devraient être favorisés.

Il s'agirait d'investir dans la « Gauloisie » de demain et « Fifi IV » de rappeler qu'il ne s'agissait pas d'un 2ème plan de relance.

Bé oui, comme le premier tarde à produire des effets palpables, qu'on se demandait l'autre fois s'il ne fallait pas relancer la relance... Bé non : idée aussi sotte que grenue !

 

Et « Fifi IV » de préciser que ces dépenses d'investissement devront avoir « une rentabilité financière et socio-économique clairement appréhendable ».

Pas « palpables », mais « appréhendables ».

Y'a des nuances, comme ça, dans la tête de nos élites, qui font frémir... mais passons : je suis une ignoble mauvaise langue absolument infreequentable !

 

Bien admettons que ce sera du pognon mobilisé au profit d'entreprises déjà existantes qui se troouvent être « œuvrantes » sur le dits marchés de la bagnole électrique ou le « plan câble ».

Sûr que c'est appréhendable à en être saisissable avant que d'être déjà nationalisable.

Mais, si ça prend la forme de « dotations auprès d'entreprises », ça risque encore de fâcher « Bruxelles » pour tomber sous la réglementation communautaire des aides d'État des « minimis ».

Une préoccupation déjà particulièrement appréhendable sensible pour le secteur automobile.

Voilà une belle perspective qui sera, bien entendu, examinée avec soin par les pouvoirs publics et le choix des investissements fait en conséquence.

 

Une autre interrogation demeure : quelle compétence a l'État et ses dévoués hauts-fonctionnaires à se comporter comme des « capital-risqueurs », des « business angels », à déterminer quels sont les grands domaines économiques d'avenir pour le pays ?

Qui au final décidera quel secteur précis, quelle entreprise, quel projet méritera d'être soutenu ?

 

Doit-on vraiment confier à un « haut comité » de fonctionnaires le soin d'étudier des projets représentant au total plusieurs milliards d'euros ?

Car dans les domaines évoqués, si la rentabilité financière est surtout difficilement appréhendable, leurs « savoir-faire » et ce depuis au moins deux générations, n'ont guère brillé.

Ce serait même plutôt inquiétant de voir la « bonne dette » devenir au fil du temps aussi pourrie que les « actifs toxiques des subprimes », sort promis à toute tentative pour les États autre que la Principauté monégasque de faire du « business » à la place des « business-man » dont c'est le métier.

On se souvient autant de la « promotion Titanic » que des nationalisations de « Mythe-errant/Mord-Roy » qui ont finalement conduit à la liquidation des aciéries du pays et au nanisme de nos banquiers...

 

Il y a bien une piste exploitable pour éviter le travers, mais je vous fiche mon ticket de logement avec salle de bain qu'on va encore passer à côté :

C'est le programme « SBIC », conçu dans les années 58 par le Congrès américain (j'étais déjà né : je me souviens encore, même si je ne parcourais le monde qu'à 4 pattes en attendant ma sœurette pour que je puisse la martyriser tout au long de sa longue jeunesse), où l'État apportait seulement sa garantie, sa caution à des emprunts émis par des organismes financiers préalablement agréés.

Si je me souviens bien, à hauteur de 3 fois le capital investi, mais avec l'engagement qu'en cas de perte se sont les capitaux privés qui sont en première ligne, la garantie d'État n'intervenant que lorsque les capitaux privés étaient épuisés.

Ça eut avait fait l'effet d'un coup de fouet monumental à l'économie ricaine en pleine guerre froide, qui les avaient portés jusque sur la Lune 10 ans plus tard.

 

Mais pensez bien qu'en « Gauloisie de l'intelligence appliquée », un tel dispositif qui combinerait la mobilisation de l'épargne des « natifs » et le développement de nombreuses équipes spécialisées dans le financement d'entreprises et de projets, les fonctionnaires ne s'assurant plus que de l'intérêt financier et socio-économique des investissements pour le plus grand bien du pays n'a aucune chance de voir le jour.

 

Non, soyez sûrs qu'on en restera à la vision marxiste du rôle de la puissance publique : non contente de pouvoir « piquer le pognons des autres » jusque dans leur poche et jusqu'à plus soif, la haute fonction publique ne laissera aucune miette de son pouvoir étendu aux misérables vermiceaux de spécialistes mercantiles !

On préférera à coup sûr une belle et bien bonne nationalisation rampante et outrecuidante.

De toute façon, si ça ne marche pas, eux, les politico-fonctionnaires, se seront toujours rendus irresponsables de la ruine du pays et de ses habitants...

Puisque c'était pour leur plus grand bien.

 

Ceci dit, qu'est-ce que « Bling-bling » va bien pouvoir nous sortir, la prochaine fois, pour faire semblant d'exister encore ?

Je serai bien curieux de le savoir, parce que là, il a épuisé toutes les recettes.

Ah si : organiser un voyage à Baden-Baden ou se faire un petit attentat du côté des jardins de l'Observatoire !

Je ne vois plus que ça...

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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 04:18

 

Mots d'auteuses (et d'auteurs...)

 

« Aujourd'hui, si un homme tient la porte pour une femme, il y a de fortes chances pour que ce soit le portier. » - Mae West

 

« L'homme : Un chauffage d'appoint qui ronfle. » - Rita Rudner

 

« Un célibataire est un homme qui a raté l'occasion de rendre une femme malheureuse. » -Jasmine Birtles

 

« Coucher avec un vieux, quelle horreur ! Mais avec un jeune, quel travail ! » - Alice Sapritch

 

« Mesdames, vaut mieux une chiée de types qui posent leur pantalon en votre honneur, qu'un seul qui vous le fait repasser. » - Frédéric Dard

 

« Les bons amants, ce sont les femmes qui les construisent. Les hommes, il faut tout leur apprendre et surtout leur laisser croire le contraire. » - Victoria Abril

 

« Je ne sais pas si le cœur des femmes est plein de surprises mais celui des hommes est bien monotone dans sa lâcheté... » - Françoise Paturier

 

« Si l'on peut envoyer un homme sur la lune, pourquoi ne pas tous les y envoyer ? » - Rona Jaffe

 

« J'ai mis du temps à me rendre compte qu'on nous avait cambriolés. Je croyais que c'était mon mari qui cherchait des chaussettes propres » - P. Carlson

 

« Un homme fort ? Vous parlez musculature ? » - Françoise Sagan

 

« Le nouvel homme a résolu à sa façon le nouveau partage des tâches : « occupe-toi de tout et je ferai le reste. » - Michèle Fitoussi

 

« Une femme est une spécialiste de l'amour. Un homme, un simple généraliste. » - Helen Rowland

 

« Il n'y a qu'un décolleté pour pousser un homme à rechercher la profondeur chez une femme. » - Zsa Zsa Gabor

 

« Mon mari dit qu'il veut passer ses vacances dans un endroit où il n'est jamais allé. J'ai répondu : « Et pourquoi pas la cuisine ? » - Nan Tucket

 

« Un mari, c'est le gars qui vous soutient dans tous les problèmes que vous n'auriez pas eus si vous ne l'aviez pas épousé. » - Caroline Ammerlaan

 

« Le sexe masculin est ce qu'il y a de plus léger au monde : une simple pensée le soulève. » - San Antonio

 

« Le seul moment où une femme réussit à changer un homme, c'est quand il est bébé. » - Nathalie Wood

 

« La psychanalyse ne peut rien pour les hommes : Pour remonter dans leur enfance, encore faudrait-il qu'ils en soient sortis ... » - Barbara T. Smith

 

« Pour séduire les hommes, je porte un nouveau parfum : « Intérieur de voiture neuve » » - Rita Rudner

 

« Je n'attendais pas grand chose de lui. J'ai été comblée. » - Laurence Tofu

« Parler à un homme de lui-même, il vous écoutera pendant des heures ! » (anonyme).

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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 04:03

 

Pour commencer...

 

Faut aller cliquer sur ce lien !

http://www.youtube.com/watch?v=xy_CcDK-gLI&eurl=http%3A%2F%2Fladamedepic%2Etchatcheblog%2Ecom%2F&feature=player_embedded

 

Absolument hilarant !

 

Clin d'œil à « Miss Chouette-chouette » : Nous parlions des belles lettres, l'autre fois.

Voici George Sand écrivant à Alfred :

 

« Je suis très émue de vous dire que j'ai

bien compris l'autre soir que vous aviez

toujours une envie folle de me faire

danser. Je garde le souvenir de votre

baiser et je voudrais bien que ce soit

la une preuve que je puisse être aimée

par vous. Je suis prête à montrer mon

affection toute désintéressée et sans cal-

cul, et si vous voulez me voir aussi

vous dévoiler sans artifice mon âme

toute nue, venez me faire une visite.

Nous causerons en amis, franchement.

Je vous prouverai que je suis la femme

sincère, capable de vous offrir l'affection

la plus profonde comme la plus étroite

en amitié, en un mot la meilleure preuve

que vous puissiez rêver, puisque votre

âme est libre. Pensez que la solitude où j'ha-

bite est bien longue, bien dure et souvent

difficile. Ainsi, en y songeant j'ai l'âme

grosse. Accourez donc vite et venez me la

faire oublier par l'amour ou je veux me

mettre. »

 

Évidemment, il faut ne lire que les « lignes en italiques » : c'est plus drôle !

 

Et savez-vous ce que De Musset lui répondit aussitôt ?

Le texte suivant (en vers s'il vous plait, Monsieur) :

 

« Quand je mets à vos pieds un éternel hommage,

Voulez-vous qu'un instant je change de visage ?

Vous avez capturé les sentiments d'un cœur  

Que pour vous adorer forma le Créateur.

Je vous chéris, amour, et ma plume en délire

Couche sur le papier ce que je n'ose dire.

Avec soin de mes vers lisez les premiers mots :

Vous saurez quel remède apporter à mes maux. »

 

Galantes écritures, n'est-ce pas ?

 

Elle paraissait taquine, George...

Et Alfred de lui mettre aussi ses belles fèves ?

Ce fut longtemps, entre eux deux, que l'habit rouge jeté aux orties !

 

 

Une petite dernière pour la route ?

Ce qu'on ne veut surtout pas entendre dans un bloc chirurgical :


Combien il y a de compresses dans le haricot ? Six. Recomptez. Toujours six ? Et par terre ? Aucune... Bon, on le ré-ouvre.

 

On met ça de côté. On en aura besoin pour l'autopsie.

 

Accepte ce sacrifice, Ô Seigneur des Ténèbres !

 

Rambo ! Rambo ! Reviens ici avec ça ! Vilain chien !

 

Attends une minute... Si ça c'est la rate, alors ceci, qu'est-ce que c'est ?

 

Tiens moi cette.... Euh .... Cette, euh .... chose-là.

 

Oh merde ! Ma Rolex est tombée au fond !

 

Oups ! Hé, Vous connaissez quelqu'un qui a survécu à une perf de 500ml de KCl ?

 

Oh la vache ! Y a encore les plombs qui ont sauté. J'y vois plus rien...

 

Tu sais que ça vaut cher un rein sur le marché des organes ? En plus ce gars là en a encore deux sur lui !

 

Hé ben, le pauvre, c'est un vrai puzzle !

 

Que personne ne bouge ! J'ai perdu mes lentilles de contact !

 

Quelqu'un pourrait empêcher cette chose de battre ? Ça me coupe la concentration...

 

Qu'est-ce que ce truc fait ici ?

 

On va pas en faire un drame, c'est pas une grosse perte pour l'humanité, si on réfléchit bien.

 

Waow ! Quelqu'un a un appareil photo ?

 

Et ça y est, dans les pommes ! Les infirmières ne sont vraiment plus ce qu'elles étaient.

 

Tiens, mais c'est l'amant de ma femme ! Quelle heureuse surprise !

 

Je déteste quand il manque des pièces dans le moteur...

 

Voilà c'est fini. J'espère que je n'ai rien oublié dedans comme l'autre fois.

 

Eh bien les gars, ça va être une première pour nous tous !

 

Pas stérile, pas stérile ?... La femme de ménage a lavé par terre, non ?

 

Qu'est-ce que tu veux dire par : « Il n'est pas venu ici pour changer de sexe » ?

 

Bon, on n'a assez de sang que pour un seul. On sauve lequel ?

 

Quelqu'un sait où est passé mon bistouri ?

 

Et maintenant, nous allons retirer le cerveau du sujet pour le placer dans la boite crânienne du singe.

 

Il avait déjà eu des enfants, non ?

 

Hé ! Regardez ça, je crois qu'y a de quoi faire un article rigolo pour la « Semaine du Chirurgien ».

 

Infirmière, est-ce que ce patient-là avait laissé des instructions à propos du don d'organes ?

 

Attention, ça va saigner ! Tous aux abris !!!

 

AU FEU ! AU FEU ! Tout le monde dehors !!!

 

Merde ! Il manque la page 47 du manuel !

 

Quelqu'un peut appeler la femme de ménage ? On va avoir besoin d'un coup de serpillière.

 

Tiens, regarde, c'est marrant, quand on tire là dessus, ça fait plier sa jambe. Et ce nerf, il sert à quoi ?

 

Tu connais la meilleure ? On s'est planté de jambe.

 

Quelqu'un sait faire un massage cardiaque, ici ?

 

Je déteste quand il manque des morceaux.

 

On torche ça vite fait, j'ai un train à prendre dans une heure.

 

Comment ça, y a plus de fil ?

 

Et tu me dis qu'il a vécu vingt ans avec ce truc-là dans le corps ?

 

Non, non et non ! Moi, je dis que ce truc-là, ça va là !

 

Va falloir se dépêcher, il reste pour cinq minutes d'anesthésiques.

 

250 ? C'est pas un peu beaucoup comme rythme cardiaque ?

 

Ah bin, c'est gagné ! Je t'avais dit de pas me faire rire !!!

 

 

Bon week-end...

Soyez prudent sur les routes : vous me raconterez plus tard vos séjours aux urgences...

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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 04:25

 

Vous en aviez rigolé récemment.

 

Mais depuis mon post du 8 juin dernier, il se trouve que quelques élus européens s'inquiètent.

Les nouveaux « Gentils Membres » (GM) de l'hémicycle auront décidé de tous toucher 7.665 euros bruts par mois.

Quel que soit l'État dans lequel ils ont été élus.

 

Car jusque-là, ils étaient « indemnisés » chacun par leur propre « État contributeur », hors les « à-côtés ».

Et à ce jeu-là, c'étaient les italiens qui étaient les mieux « défrayés » de toute l'Europe des 27. « Ils touchent en effet 11.703,64 euros bruts mensuels », indique une porte-parole du Parlement européen, à condition de ne pas sécher les séances de travail.

 

C'était bien plus que les élus français, qui émargent à quelque 7.008,65 euros, dans la moyenne des élus des grands États de l'ouest de l'Union, comme l'Allemagne (7.339 euros), la Belgique (6.243,59 euros), l'Autriche (8.160 euros), l'Irlande (7.791 euros), les Pays-Bas (6.949,86 euros), la Grande-Bretagne (5.397 livres, mais la pound ne vaut plus ce qu'elle valait), etc.

À ce décompte-là, le cas des eurodéputés espagnols, certes payés sur 14 mois par an, était d'ailleurs très étonnant.

Avec leurs malheureuses indemnités de 3.126,53 euros, ils faisaient figure de « gagnepetits ».

En tous cas, un eurodéputé ibérique était certainement celui qui coûte le moins cher à son pays rapporté au niveau de vie.

On peut donc avoir quatre ibères pour le prix d'un seul député italien.

 

Et au jeu des comparaisons nationales, les ressortissants des certains nouveaux États membres étaient totalement largués : un maltais venu de sa lointaine île méditerranéenne n'émargeait qu'à hauteur de 1.262,52 euros.

Se taper un trajet aussi compliqué que La Valette-Strasbourg s'avérait donc une affaire peu rentable.

Un eurodéputé slovaque ne touchait quant à lui que 1.512,23 euros, alors qu'en aval du Danube, son homologue hongrois percevait trois fois plus : 4.975,34 euros mensuels bruts.

Mais c'était l'élu bulgare qui méritait la « cloche d'airain » et le qualificatif « d'eurodéputé smicard » avec ses minables 900 euros par mois.

De quoi créer un « lumpenprolétariat » au sein du Parlement communautaire et des risques réels de tensions sociales entre « classes d'eurodéputés ».

 

Depuis la dernière vague d'élargissement de l'Europe, il n'y a donc pas qu'entre un chauffeur routier roumain et un conducteur de poids lourds français, un plombier polonais et son homologue irlandais que les écarts de salaires sont considérables !

C'est que, jusqu'alors, le montant des émoluments était fixé par chaque État et financé chacun par son budget national.

Mais avec le nouveau Parlement élu le 7 juin, on entre dans un nouveau régime.

Tout va s'arranger, tout va s'harmoniser d'un coup de baguette magique grâce au nouveau statut d'élu européen.

 

Principe applicable désormais : même salaire pour tous, qu'ils soient socialistes ou ultralibéraux, c'est-à-dire fanatiques de la concurrence à tout crin et adversaires des minima sociaux garantis, tous bénéficieront de cette considérable avancée de l'Europe sociale : outre une protection sociale, ils auront chacun droit à un niveau d'indemnités identique fixé à 7.665 euros bruts, soit 5.963 euros nets.

Quel que soit donc le pays dans lequel ils auront été élus.

 

S'y ajouteront les traditionnelles « indemnités de frais généraux » de 4.202 euros et une indemnité journalière de « subsistance » de 295 euros ainsi que les remboursements des frais de voyages pour faire « bon poids bonne mesure ».

Et ce grâce au tout nouveau statut de l'élu européen.

 

Pour les Français, cela ne changera pas grand chose - à quelque 600 euros bruts près - mais pour un élu roumain, lituanien, siéger à Strasbourg, c'est finalement comme gagner au loto !

Il y a fort à parier qu'une telle mesure ait des effets inflationnistes sur leur classe politique nationale respective, chez certains « membres de l'UE » : Il ne faudrait quand même pas qu'un eurodéputé soit mieux payé qu'un ministre ou qu'un Président de la République !

« Bling-bling » a bien fait de prendre les devant il y a deux ans !

 

En fait, pas du tout pour tout le monde : « Ce nouveau statut n'est pas obligatoire. Plutôt que de faire des sacrifices, les eurodéputés italiens (par exemple) vont conserver leur ancien statut jusqu'en 2014 », confie-t-on au Parlement, et certains de persister à empocher bien plus que les autres.

Que la vie est belle en « social-démocratie avancée » !

 

Bref il n'y a plus qu'à appliquer au vulgum pecus européen le principe de cette belle harmonisation sociale par le haut !

Et l'Europe deviendra à coup sûr un truc très populaire.

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 04:18

 

J'ai failli m'en prendre les pieds dans le Tapie !

 

L'autre jour, en kiosque, entre le décès de Jackson, son testament enfin ouvert, les « copains à Carla Bounty », vl'a t'y pas que l'AFP (1er juillet 2009 à 14 h 12) nous raconte que « bling-bling » reconnaît avoir commis des erreurs au début de son mandat !

 

Au début seulement ?

Ah bé non : durant les deux premières années de son mandat et sur sa manière de présider !

Et le chéri de ses dames patronnesses d'expliquer qu'il fallait « un temps », « pour se hisser à la hauteur » d'une charge « proprement inhumaine ».

Vu son « nanisme » caractéristique, c'est sûr que c'est inhumain de lui imposer pareille épreuve : les talonnettes, ça ne peut qu'être un viatique temporaire !

 

Mais vous me direz qu'il n'avait qu'à pas couper les têtes qui dépassent autour de lui et laisser la place à d'autre plus doués et mieux dotés par dame nature !

On ne lui demandait rien, après tout : c'est lui qui a voulu aller pisser sur les coussins du « Chi », pas moi !

 

« Il faut un temps pour entrer dans une fonction comme celle que j'occupe, pour comprendre comment cela marche ».

Beuh ???

Ce n'est pas lui qui nous assurait que toute était déjà prévu, qu'il ne manquait pas un bouton de guêtre pour réformer en profondeur le pays ?

Et il lui faut deux ans de plus pour comprendre comment ça marche, en plus ?

Mais c'est de l'escroquerie, ça !

 

Mais alors quid des erreurs commises ?

Avoir envoyé « Rachida Mimi » compter les petits pois, imaginer des peines plancher, confisquer leur bagnole à des voyous, juger les fous, fermer les tribunaux, verrouiller les prisons, virer les préfets qui laissent envahir les jardins de son pote à Capu del Oro (500 euros d'amende pour 10 gusses !) ?

Non !

 

Alors dé-rembourser les médicaments des vieux, tailler dans leur retraite et pension, virer un fonctionnaire sur 3 qui part à la retraite, ne pas serrer les mains aux malpolis, traiter de pauv'kon les quidams qui lui font de l'ombre, fermer les hôpitaux et les lieux d'accouchement ?

Non !

 

Inventer des taxes à la poiscaille, sur les vidéos, les films porno, les connections Internet, tailler dans les budgets de la défense, de la culture, de l'agriculture, augmenter la dette de façon vertigineuse, maintenir le train de vie de l'État à + 0,8 % en volume là où le PIB se casse la gueule, soutenir des banquiers avec de l'argent qui n'existe pas contre leur renoncement à leurs bonus ?

Non !

 

Avoir pillé les rangs de la « gôche triomphante » des lendemains qui chantent en exilant « Déesse Khâ la quéquette chantante », violer « Kouche-nerf », « Beau-quel », « Baissons le transfuge » pour le suivre dans l'aventure authentique du grand n'importe quoi ?

Non !

 

Virer « LaPorte qui grince », ramasser « ni catin ni boniche » pour faire la vaisselle, tenter de soumettre « Yamaha qui a des radés », faire du gringe à « Kad à Fi », aller botter le kul en Géorgie à « Poupou-tine », se faire son cinéma en Bolivie, à la Knesset ou dans les territoires palestiniens au risque de se prendre des chaussures dans la tronche ?

Non !

 

Garder « La garde qui meurt mais ne se rend pas », virer « Bout-thym » qui a des dirlots déglingués, piquer « Est-ce-trop-z'y » à ses salades niçoises, poursuivre « Vil-pain » en étant juge et partie dans les avatars de Clearstream qui le dépassent visiblement (à moins qu'il n'en tire les ficelles depuis le début), laisser décliner notre beau commerce extérieur au profit des ricains ?

Non !

 

Aller faire du shoping chez les ploucs friqués de la côte Est des USA, le guignol chez les mafieux mexicains, promener partout Cécilia et sa sœur « Rachida Mimi » pour la jeter ensuite au profit de Carla, virer Jupette au profit de « Borloo le chevelu » et les idées pas claires, s'attaquer aux chiens dangereux sans sa muselière, aller au « G20 » pour se faire mousser, faire courbette à la Queen et finir par se gausser de tout ce beau linge avec des airs supérieurs ?

Non !

 

Peut-être est-ce de parler des droits de l'homme noir campant sur son berceau de l'Humanité pour lui rappeler qu'il n'est pas encore assez humain pour entrer dans l'histoire, à moins que ce soit d'aller se faire son « jet-lag » à Pékin, au pays des droits de l'homme, ou faire recevoir le Dalaï-Lama par sa troisième épouse légitime (que le pape ne reçoit pas encore), ou tordre le boyau aux enseignants, chercheurs et étudiants en grève depuis novembre dernier ?

Bé non : pas plus !

 

« Je n'avais pas attaché à cette soirée » au Fouquet's « une importance considérable ».

« J'ai eu tort. »

Pauvre chéri !

 

Dire que le soir de ma propre élection, j'irai au Jules Vernes prendre un peu de hauteur au deuxième étage de la tour Eiffel avant d'aller faire la fête à la fontaine Saint-Michel, sous le regard de l'Archange terrassant le vilain dragon : tout un symbole !

Chaude soirée au quartier latin en perspective...

 

Lui, il ne trouve rien de mieux à dire « qu'avec l'âge, je suis devenu plus tolérant, plus ouvert, plus serein aussi »

Gamin oui !

 

Et il continue le quidam : « Je suis de droite ». Ça on savait, mais franchement, est-ce tous ces personnels ministériels dont ils s'entourent qui ne se savaient pas de « droite » ?

 

« Ma vie politique s'est faite à droite, mais je ne suis pas réductible à un camp. Je ne suis pas réductible à la droite ».

Faut savoir ?

Et puis je rappelle que le Gaullisme dont il s'est réclamé un temps, ce n'était sûrement pas la droite : il se plante, là, le gamin !

 

Complètement givré, ce gars-là !

Et sous les chaleurs pré-estivales de la capitale (on manque d'air en ce début juillet), bé ça a tendance à lui faire fondre le neurone !

Devrait se faire installer la clim' dans ses locaux : ça lui éviterait peut-être de raconter des âneries et à moi des sautes de tension !

Dire que j'ai voté pour un mek pareil !

 

Parfois, vraiment, j'en viens à penser que je suis au moins aussi nul que lui !

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 04:12

 

Comme promis à Inco :

 

En italique, mes réactions à chaud... dans le corps du texte.

 

« Le rapport de la Cour des comptes sur la situation et les perspectives des finances publiques appelle de ma part les observations suivantes.

 

1/ Malgré les incertitudes d'évaluation de la croissance potentielle, j'estime, tout d'abord, que la dégradation des finances publiques en 2008 est entièrement imputable aux évolutions conjoncturelles.

Le déficit public est passé de 2,7 % du PIB en 2007 à 3,4 % du PIB en 2008.

La Cour estime que ce creusement de 0,7 point de PIB du déficit public est pour moitié d'origine structurelle.

Je suis en désaccord avec cette appréciation. »

(Pouvait-il tenter de dire le contraire ? Et ne pas reconnaître que les réformes à « Bling-bling » n'ont pas changé grand-chose à la « structure » et que pour le reste c'est pour sa pomme ?)

 

La croissance en volume du produit intérieur brut s'est établie à seulement à 0,4 % en 2008 selon l'Insee. Compte tenu de notre dernière estimation de la croissance potentielle pour 2008, qui est de l'ordre de 2 %, cela signifie que l'écart de production, ou « output gap », s'est creusé d'environ

1,6 point de PIB en 2008. (Gag !)

On considère usuellement que l'impact de l'écart de production sur le solde conjoncturel est d'environ 50 %, compte tenu du poids des finances publiques dans l'économie en France. Dès lors, c'est bien une dégradation des déficits de l'ordre de 0,8 point de PIB qui pourrait être imputée à la conjoncture.

(Mazette : Voilà la Cour qui donne un quasi-satisfecit et que le ministre nous dit qu'il est moins bon qu'on ne le croit ? Un vrai gag ambulant, ce gars-là !)

 

Même en tenant compte de l'effet favorable de la conjoncture 2007 sur le solde public 2008 (via les assiettes retardées de certains impôts), le creusement du solde conjoncturel demeure d'un niveau voisin de celui du solde effectif, puisqu'il se monte à environ 0,6 / 0,7 point de PIB.

Certes, les estimations de croissance potentielle en temps réel sont plus incertaines en période de fortes fluctuations cycliques. Toutefois, le diagnostic d'un creusement du solde principalement d'origine conjoncturelle en 2008 ne serait pas remis en question si l'on se fondait sur les estimations de croissance potentielle de l'OCDE (1,8 % sur 2006-2008).

Je regrette, en outre, que la Cour minimise l'impact sur le solde structurel de l'effort en dépenses réalisé sur 2008. (Ah ? Il vient de dire qu'elle disait « juste »...)

En volume, la croissance des dépenses n'a été que de 0,8 %, soit un niveau historiquement très bas. La maîtrise des dépenses publiques a ainsi contribué pour 0,5 point de PIB à la réduction du déficit structurel. (Pas de quoi en être fier : parce que ça ne fait pas lourd, au final !)

Les indispensables mesures d'allègement des prélèvements obligatoires prises par le Gouvernement ont eu, en 2008, un impact d'ampleur similaire à cet effort sur la dépense, soit 0,5 point de PIB.

(C'est assez peu pour une politique de « rupture », non ?)

Ainsi se trouve confirmé le fait que notre politique de finances publiques n'a pas dégradé le solde structurel, l'effort sur les dépenses équilibrant les baisses de prélèvements obligatoires. Ces dernières ont, par ailleurs, évidemment amélioré la situation de notre économie au moment où la crise s'est intensifiée (comme chacun aura pu le constater, n'est-ce pas !).

 

La Cour juge, enfin, que la faiblesse de la progression des dépenses publiques en volume (+ 0,8 %) est surtout due à ce que l'inflation a été plus forte que prévue, suggérant ainsi que les dépenses sont peu sensibles à l'inflation (Je n'ai pas compris ça comme ça : il fallait sans doute lire que les dépenses publiques se foutent pas mal de la conjoncture économique du citoyen lambda et notamment inflationniste, mais bon, c'est une question de point de vue)

Pour ma part, je rappelle que l'évolution des prix se fait sentir sur de nombreuses dépenses publiques dès l'année du choc d'inflation, notamment sur le service de la dette indexée sur l'indice des prix, mais aussi sur les achats publics (notamment les carburants).

(Quel choc de l'inflation ? Le prix du pétrole s'est effondré après l'été 2008 !!!!)

Certes, une partie des dépenses n'est théoriquement affectée que l'année suivante. C'est le cas de la plupart des prestations (allocations familiales, retraites, allocation parent isolé...), qui sont indexées sur l'inflation prévue dans le PLF et pour lesquelles un rattrapage se fait l'année N + 1. Toutefois, en matière de retraite, le Gouvernement a fait le choix en 2008 d'anticiper cette indexation (revalorisation de 0,8 % au 1er septembre) pour soutenir le pouvoir d'achat des retraités.

(S'agissait d'un « petit rattrapage ». S'il le voit autrement, faudrait peut-être qu'il sorte de sa tour d'ivoire et descende sur les marchés de quartier pour se rendre compte...)

 

2/ La Cour insiste ensuite sur le fait que la forte dégradation de la conjoncture et la mise en œuvre d'un plan de relance ambitieux pèseront fortement sur les finances publiques en 2009. Je partage le diagnostic de la Cour sur les causes de la très forte dégradation attendue des finances publiques pour 2009 : accroissement conjoncturel des stabilisateurs automatiques, lié à l'évolution des assiettes taxables et à la hausse des dépenses d'indemnisation de chômage et d'insertion et effondrement de certaines élasticités des recettes fiscales, par nature pro-cycliques, d'une part, et mise en œuvre d'un plan de relance ambitieux en faveur de l'investissement, de l'emploi et de la justice sociale, d'autre part, ce dernier ayant des effets non pérennes.

(S'il en est d'accord, pourquoi il la ramène, alors ?)

Je souhaite néanmoins nuancer certaines appréciations portées par la Cour, notamment sur la taille et l'efficacité du plan de relance mis en œuvre par le Gouvernement.

 

L'estimation de la taille du plan de relance français réalisée par l'OCDE dans l'étude citée à titre principal par la Cour ne tient en effet pas compte des investissements supplémentaires des entreprises publiques, ni de l'impact de certaines mesures neutres en comptabilité nationale visant à améliorer la situation de trésorerie des entreprises. Cette méthode, utilisée notamment pour s'assurer de la cohérence des périmètres pris en compte selon les pays, tend ainsi à sous-estimer le soutien réellement apporté à l'économie par le plan français.

Par ailleurs, les mesures de relance françaises sont concentrées sur les domaines dans lesquels le multiplicateur sur l'activité est le plus élevé : les dépenses budgétaires et les investissements publics, dont le multiplicateur est la première année supérieur à l'unité, représentent les trois quarts du stimulus total.

(Ah oui ? Dire qu'on nous avait affirmé que le multiplicateur était supérieur à 3 ! Souvîntes-vous de « Dévide-gens » heureux de faire 100 milliards avec seulement 26 milliards comme au bon vieux temps de la multiplication des petits-pains sur les rives du Jourdain !)

A contrario, le stimulus britannique est par exemple quasiment exclusivement composé de réductions d'imposition dont le multiplicateur est situé autour de 0,4 la première année d'après l'OCDE.

(Bé va falloir que Keynes retourne à ses équations...)

De fait, le plan de relance français apparaît aujourd'hui pleinement pertinent comme l'ont reconnu les organisations internationales. (Elles z'ont rien dit du tout, sauf que ce n'était pas assez, mais bon...)

 

Face à la crise, le Gouvernement a rapidement apporté un soutien actif au secteur financier et mis en œuvre une politique budgétaire volontariste articulée autour de deux idées fortes :

  • laisser les recettes s'adapter au recul de l'activité, sans chercher à compenser cette baisse par des hausses de prélèvements obligatoires sur les ménages ou les entreprises. Compte tenu de l'ampleur du recul de l'activité, c'est la principale explication de la dégradation des comptes publics ;
  • mettre en place un plan de relance pour soutenir l'activité et l'emploi.

Conformément aux recommandations de la Commission européenne, ce plan a été mis en place rapidement (présentation en décembre 2008, adoption début février 2009) ; il est ciblé, avec le choix de le centrer sur l'investissement afin de soutenir la croissance et de ne pas dégrader l'actif net de la nation ; il est temporaire : la quasi-totalité de l'impact en termes de déficit public est concentrée sur 2009. Le plan du 4 décembre 2008 est désormais complété par les mesures de justice sociale annoncées par le Président de la République et discutées avec les partenaires sociaux le 18 février et par des mesures de soutien au secteur automobile ; toutes les dispositions nécessaires à leur mise en œuvre ont été adoptées avec les lois de finances rectificatives des 4 février et 20 avril 2009.

(On aurait aussi pu faire autrement, mais bon...)

 

3/ Le Gouvernement est, dans le même temps, pleinement conscient de la nécessité de maintenir la soutenabilité des finances publiques.

La crise économique et financière conduit inévitablement à une dégradation marquée du déficit public et à un accroissement du ratio d'endettement. En outre, les mesures de relance renforcent cette dégradation à court terme.

(Forcément ! Mais comme on part déjà avec des effets de leviers négatifs, vu l'énormité du poids de la dette, ça ne peut pas vraiment améliorer les choses...)

Ceci ne doit en aucun cas conduire à écarter l'exigence de consolidation à moyen terme. La crédibilité du cadre budgétaire de moyen terme est même une condition nécessaire pour garantir l'efficacité de la relance dans une période de récession et de grande incertitude.

 

En effet, des mesures de relance budgétaire qui seraient perçues comme pérennes et susceptibles de dégrader nos finances publiques de manière durable risqueraient de renforcer l'inquiétude de nos compatriotes et de les conduire à constituer une épargne de précaution de nature à réduire leur demande intérieure, limitant ainsi l'efficacité des mesures de relance.

(Ah bé, s'il sait, il croit vraiment avoir contourné le problème ?)

En outre, une absence durable de maîtrise de l'endettement public pourrait provoquer une hausse des primes de risque et de la volatilité des marchés, qui serait particulièrement mal venue dans la conjoncture actuelle.

De toute évidence, les acteurs économiques sont sensibles aux caractéristiques adaptées de notre effort de relance à cet égard, puisque la prime de risque associée à notre dette demeure l'une des plus faibles en Europe.

Conjointement à son effort de relance, le Gouvernement prépare ainsi l'assainissement de nos comptes publics en vue de la « sortie de crise ».

(Déjà ? Ils voient eux aussi le « bout du tunnel », comme « Babarre » en son époque ?)

Conformément aux objectifs de la loi de programmation des finances publiques, le Gouvernement souhaite garder le cap de la maîtrise de la dépense publique « courante ». Il s'agit de diviser par deux le rythme tendanciel de progression de la dépense publique hors plan de relance, c'est-à-dire passer d'environ 2 % de croissance de la dépense par an, en euros constants, à environ 1 %.

(Bel effort : à raison de 30 % de déficit budgétaire, à se rythme là, on n'a pas fini d'en souper !)

A ce sujet, la Cour relève que la projection de croissance des dépenses publiques en volume sur la période 2008-2012 a été révisée à la hausse lors de l'actualisation des hypothèses macroéconomiques qui sous-tend la deuxième loi de finances rectificative du 20 avril 2009. Elle semble regretter que la loi de programmation des finances publiques prévoie le maintien en valeur des crédits des différentes missions si l'inflation est moins forte que prévu.

 

Je ne partage pas entièrement cette analyse, qui pourrait déboucher sur une remise en cause de la visibilité que l'on souhaite donner aux gestionnaires avec le budget pluriannuel, ce que souligne d'ailleurs la Cour.

Je souhaitais surtout porter à la connaissance de la Cour que le budget 2010 respectera la norme « zéro volume », malgré la baisse du taux d'inflation par rapport à ce que prévoyait la LPFP.

(Même pas un budget de rigueur, mais tout juste sa saveur ?Voilà qu'on va déchanter à la rentrée...)

L'objectif de visibilité pour les gestionnaires et celui de maintien de la norme « zéro volume » pour le budget de l'Etat seront donc ainsi conciliés.

Dans le contexte actuel d'accroissement sans précédent du déficit public, il m'a en effet paru indispensable de limiter strictement la progression des dépenses de l'État à la nouvelle hypothèse d'inflation prévisionnelle, soit 1,2 % en réduisant de près de 1,7 Md€ les dépenses de l'État hors dépenses de relance en PLF 2010 par rapport à l'annuité 2010 du budget triennal.

Contrairement à ce qu'indique le rapport, cette révision à la baisse du montant total des dépenses de l'État est possible, sans remise en cause des principes du budget triennal ; le contexte macroéconomique et, en particulier, la baisse de l'inflation, permet de dégager des économies significatives sur certains postes de dépenses. Cette diminution par rapport au plafond de dépense du budget pluriannuel ne remet par ailleurs pas en cause la visibilité donnée aux gestionnaires sur leurs moyens, dans la mesure où ces moindres dépenses portent sur la charge de la dette, les dépenses de pensions, ou sur des dotations indexées sur l'inflation dont le montant diminue mécaniquement.

(Si lui parle de visibilité, moi, là je n'ai rien vu ni compris : il cause de quoi au juste ?)

S'agissant des crédits de la Défense, elle s'inscrit en pleine cohérence avec le projet de loi de programmation militaire, qui planifie les crédits militaires en euros constants valeur 2008.

Je voudrais, de manière générale, rappeler les progrès essentiels faits avec la loi de programmation des finances publiques.

En dépit de la conjoncture, la loi de programmation des finances publiques conserve en effet sa pertinence et son utilité.

Dans son dernier rapport public, la Cour avait salué l'adoption de la loi de programmation des finances publiques (LPFP) qui répond au besoin, depuis longtemps souligné, de renforcer la dimension pluriannuelle du pilotage des finances publiques en faisant valider par le Parlement les grandes orientations de ce pilotage. Dans le présent rapport, la Cour insiste une fois encore sur le fait que la programmation triennale de l'État est une véritable novation (Tiens ! Voilà typiquement un vocable d'énarque qui n'a rien retenu de sa première année de droit (*)), utile pour la maîtrise des finances publiques et la responsabilisation des gestionnaires.

Elle tempère néanmoins son jugement en notant que le déclenchement de la crise a singulièrement limité la portée de la LPFP.

Comme la Cour l'indique dans son rapport, force est de constater que les hypothèses de croissance et de prix retenues dans la loi de programmation pour la période 2009-2012, malgré les révisions opérées fin 2008 puis début 2009, ont été remises en cause par l'aggravation de la crise économique au 1er semestre 2009. Toutefois, en cette période incertaine et changeante, il apparaît important de mettre l'accent sur le fait que la LPFP demeure pertinente, essentiellement pour trois raisons :

- La LPFP offre un ancrage législatif au budget triennal 2009-2011 de l'Etat, élément utile alors que la conjoncture est incertaine et changeante ;

- La LPFP a le mérite de fixer des règles en matière de dépenses fiscales et de niches sociales, qui aideront à sécuriser les recettes de l'État et de la sécurité sociale dans les années futures ;

- La LPFP conserve sa vertu pédagogique, puisqu'elle contient pour la première fois au sein d'un texte unique une présentation d'ensemble, en comptabilité nationale, des comptes des administrations publiques, détaillés par sous-secteur, permettant de souligner la nécessaire participation de chacun à la stratégie d'ensemble.

 

La LPFP traduit également la volonté du Gouvernement d'associer les collectivités locales à la maîtrise de la dépense.

(Ah bé il serait tant d'y songer... aux collectivités locales puisque se sont elles qui « déraillent » en masse à la marge !)

La Cour relève le caractère volontariste de l'objectif de dépense des collectivités locales inscrit dans la loi de programmation des finances publiques, soulignant que l'orientation des dépenses des collectivités locales dépend des choix opérés par les collectivités.

Toutefois, plusieurs éléments devraient concourir au ralentissement de la dépense locale à moyen terme.

Les conclusions du Comité pour la réforme des collectivités locales, présidé par Édouard Balladur, ancien Premier ministre, constituent en effet des pistes solides pour retrouver une organisation plus efficiente des strates de collectivités, contribuer à rationaliser la gestion des collectivités territoriales et ralentir les dépenses de fonctionnement courant.

(Ouais, sauf que depuis des mois, il n'avance pas trop, l'ex-sherpa de « Bling-bling », dit aussi « Bas-la-moue »... À part tailler dans le nombre de département, on ne voit pas trop à quoi il sert !)

La fin de la montée en charge de certaines prestations (allocation personnalisée d'autonomie, prestation de compensation du handicap) devrait conduire à un ralentissement des dépenses sociales.

Enfin, les collectivités locales ont été associées à la définition de la politique salariale de la fonction publique et la progression limitée du point fonction publique sur les trois prochaines années devrait ouvrir des marges de manœuvre budgétaires.

(D'ici trois ans, on aura déjà atteint et dépassé des points de non-retour depuis des lustres !)

Par ailleurs, la Cour indique qu'un objectif d'évolution des dépenses locales « fixé pour toutes les catégories de collectivités est nécessairement abstrait et sans portée réelle ». Il paraît pourtant essentiel de donner un cadre global d'évolution des finances publiques locales cohérent avec les objectifs d'ensemble des finances publiques. Les collectivités locales participent en effet à la dégradation des comptes des administrations publiques, avec l'existence d'un besoin de financement depuis 2004. Le niveau atteint par le déficit des administrations locales en 2008, de - 8,6 Md€ soit - 0,4% du PIB, est d'ailleurs l'un des plus élevés.

 

Je ne m'associe pas, enfin, aux observations aux termes desquelles le Grenelle de l'environnement compromettrait la soutenabilité de nos finances publiques.

La Cour des comptes indique que « la loi de programme Grenelle I laisse envisager des dépenses considérables à l'horizon 2020 », qu'elle estime à 85 Md€, en se référant aux « études d'impact » réalisées à l'appui du projet de loi de programmation Grenelle (qui est toujours en discussion au

Parlement).

Je tiens à souligner que ces chiffrages, portant sur un horizon lointain, sont à prendre avec précaution ; des évolutions sont par ailleurs intervenues depuis lors et les études d'impact devraient être mises à jour, notamment s'agissant des coûts à venir pour les collectivités territoriales.

(Parce que ça va nous coûter encore plus cher que ça ? Bienvenu au club des escrocs, Mister « Borloo le chevelu » !)

C'est pourquoi mes services vous ont communiqué une évaluation des coûts du Grenelle fondée sur les seuls arbitrages pluriannuels portant sur les dépenses de l'État, la dimension fiscale et les opérateurs.

 

4/ Je voudrais, pour conclure, rappeler que l'assainissement passera aussi par la poursuite de notre politique d'amélioration de la croissance potentielle.

Je note que la Cour préconise, à raison, de mettre en œuvre des réformes visant à accroître la compétitivité à l'exportation et notamment un accroissement des dépenses de recherche et développement. Notons à cet égard que plusieurs réformes récentes visent ainsi à renforcer le potentiel de croissance de l'économie française : réformes sur le fonctionnement du marché des biens (loi de modernisation de l'économie), sur le marché du travail (loi TEPA, création du pôle emploi, dispositif de l'offre raisonnable d'emploi et du revenu de solidarité active) ou encore le dispositif du crédit impôt recherche (qui va dans le sens de l'accroissement des dépenses de R&D préconisé par la Cour).

 

AUTRES OBSERVATIONS

 

1/ Pertinence d'une présentation des comptes des ODAC hors ODAC « sociaux » (FRR et CADES)

La Cour fait le choix d'une présentation des comptes des organismes divers d'administration centrale (ODAC) excluant la Caisse d'amortissement de la dette sociale (CADES) et le Fonds de réserve pour les retraites (FRR).

Ce choix est motivé par l'appartenance de ces deux organismes à la « sphère sociale » : la CADES est en charge du remboursement de la dette du régime général qui lui a été transférée, et le FRR a pour mission la gestion d'actifs en vue de couvrir une part des besoins de financement des régimes de retraite à compter de 2020.

Il convient de noter que ces deux organismes enregistrent structurellement de forts excédents, ce qui tient au fait que l'un se désendette et que l'autre a vocation à accumuler des actifs financiers. Il est donc étonnant que la Cour retire ces deux ODAC « sociaux » dans sa présentation du compte des administrations centrales sans pour autant les réintégrer dans le solde ASSO, ce qui tend à biaiser la présentation des comptes de sous secteurs. Par ailleurs, elle n'isole pas d'autres ODAC pouvant selon la même analyse relever de la sphère sociale, comme le fonds CMU ou le Fonds de Solidarité.

J'observe par ailleurs que l'exclusion de la CADES de l'analyse du solde des administrations centrales ne semble pas cohérente avec la réserve de certification des comptes de l'État pour l'exercice 2008 émise par la Cour des comptes concernant le traitement de la CADES, réserve par laquelle la Cour considère que celle-ci doit être reclassée comme participation contrôlée par l'État.

 

2/ Sur la prise en compte dans le déficit budgétaire des flux de dette vis-à-vis du CFF et de la Sécurité sociale Le rapport de la Cour souligne que des charges sont restées impayées alors qu'elles étaient exigibles au 31 décembre 2008 et estime leur montant à 6,9 Md€, dont 1 Md€ dus au Crédit foncier de France et 3,6 Md€ aux organismes de sécurité sociale.

Il faut toutefois rappeler qu'une partie de ces impayés est imputable à des gestions antérieures à 2008 ; (C'est pas moi c'est l'autre ?) le montant des seuls impayés créés en gestion 2008 s'élève à 0,3 Md€, comme l'indiquait le rapport de la Cour sur les résultats et la gestion budgétaires.

 

3/ Sur le traitement des dépenses fiscales. La Cour considère que la définition des dépenses fiscales, qui a été revue à l'occasion du PLF 2009, réduisant ainsi leur coût global de 79 à 69 Md€ pour 2009, peut encore soulever des interrogations.

Il me semble que le réexamen d'ensemble des dépenses fiscales auquel il a été procédé en PLF 2009, s'il a conduit en effet à faire évoluer substantiellement la liste des dépenses fiscales, a permis de préciser la définition de la notion. Cette évolution exceptionnelle du périmètre de la dépense fiscale, nécessaire avant l'entrée en vigueur de la LPFP, est par ailleurs décrite précisément dans l'annexe Voies & Moyens tome 2 du PLF 2009.

(On en reparlera en commençant par un inventaire des « dépenses fiscales » à l'occasion de mes vacances Balaninaises, ce mois d'août... Trop drôle au final !)

 

4/ En matière de finances sociales. Sur l'action sociale de la branche famille (p. 95). Il est à souligner qu'en 2008 les dépenses d'action sociale ont été bien maîtrisées (sous-consommation de 180 M€ par rapport aux prévisions), signe de l'efficacité des mesures prises suite aux dérapages constatés, conformément aux conclusions de la mission IGAS / IGF. »

(À moins que ça veuille dire encore une fois que les énarques ne savent pas compter, ou que franchement, ça merdoie un maximum chez les pharmaciens du pays...)

 

Nota I ² (*) : La novation, j'ai ramassé un Conseiller d'État un jour où j'étais encore « blanc-bec », ne vaut que pour le changement d'un contrat, une convention synallagmatique, qu'on détruit véritablement, pour le remplacer par un autre que l'on crée exprès !

Prendre ce terme pour « faire riche » au lieu de parler « innovation » est d'une crétinerie abjecte mais qui signe typiquement le niveau de culture « énarqueuse » du gugusse qui se la pète haut et fort !

 

Au total, je note que Riton Woerth (à tes souhaits !) et ses sbires sont globalement d'accord avec « Sait-gain » et ses sbires : Normal, ils sortent (les sbires) du même moule et sont interchangeables.

Les uns disent : on coule, les autres se disent, c'est normal on n'est peut-être pas sur un croiseur mais sur un sous-marin !

 

Mais plus généralement, ça me fait un peu penser à ces types assez nuls en gestion d'entreprise que j'ai eu à rencontrer dans une vie antérieure : On perd du pognon, donc il faut en faire encore plus en volume ! Vieil adage commercial : on perd sur chaque unité, mais on se rattrape sur la quantité...

Ça, ça ne marche que quand la marge est positive. Parce qu'effectivement, à un moment dans l'accroissement des volumes, on finit par franchir le « point-mort » dans le bon sens et on sort la tête hors de l'eau.

 

Le problème, c'est que quand la marge est définitivement négative sur chacune des toutes les unités, plus on fait du volume et plus on s'enfonce.

Or, c'est bien le cas dans les rapports entre l'État avec ses prélèvements obligatoires et les « créateurs de valeur » que sont les entreprises et les citoyens qui y travaillent. Et ce depuis plus de 30 ans !

À croire que tout le monde a oublié comment ça marche, cette affaire-là !

 

Et c'est justement ce que nous raconte par le menu le rapport de la Cour des Comptes, qui le dit en langage « poli » et technocratique, pratiquement à chaque ligne et en tout cas entre toutes les lignes !

 

Magnifique d'aveuglement collectif, au final !

 

Riton W. et I²

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