Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

D'où Erre-Je ?

  • : L'ignoble infreequentable
  • : La seule question à laquelle personne ne sait répondre reste : la place de l'Etat. Quel est son rôle ultime ? Le reste n'est alors que dérives quotidiennes pour soi-disant, le "bonheur des autres" avec "le pognon des autres". Bonne lecture
  • Contact

Pas de quoi rire

Pauvre Marianne...

Un peu de pub :

Référencé par
Meta-Referencement
http://www.meta-referencement.com

BlogueParade.com - Annuaire des Blogues francophones

Recherche

Infreequentable en autochtone


Albanais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sq

Anglais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=en

Allemand :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=de

Arabe :
http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ar

Bulgare :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=bg

Catalan :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ca

Chinois simplifié :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=zh-CN

Chinois traditionnel :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=zh-TW

Coréen :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ko

Croate :
http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=hr

Danois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=da

Espagnol :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=es

Estonien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=et

Finnois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=fi

Galicien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=gl

Grec :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=el

Hébreu :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=iw

Hindi :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=hi

Hongrois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=hu

Indonésien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=id

Italien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=it

Japonais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ja

Letton :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=lv

Lituanien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=lt

Maltais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=mt

Néerlandais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=nl

Norvégien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=no

Polonais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=pl

Portugais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=pt

Roumain :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ro

Russe :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ru

Serbe :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sr

Slovaque :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sk

Slovène :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sl

Suédois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sv

Tagalog :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=tl

Tchèque :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=cs

Thaï :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=th

Turc :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=tr

Ukrainien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=uk

Vietnamien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=vi

Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 04:26

Le Pen...

 

1 - Comme si le prochain scrutin des prochaines européennes était déjà acquis - la faute au scrutin proportionnel de listes bloquées : à quoi cela sert-il donc d'aller voter dans de pareilles circonstances éliminant par avance toute surprise issue des urnes ?) - c'est dans un consensus unifié que « Soces européens », « PPeistes européens », soutenu par les « Libéraux européens » et « Les verts européens » ont « trafiqué » en séance de nuit et rendre leur mandat leur règlement intérieur pour réserver la Présidence de la première séance de leur Assemblée hautement démocratique !

 

Ce ne sera plus le doyen d'âge - comme trop souvent, n'est-ce pas - mais soit le « Président sortant, ou à défaut un vice-président sortant, dans l'ordre de préséance ou à défaut l'eurodéputé ayant exercé le plus long mandat ».

Et pourquoi pas le benjamin ?

Manque d'imagination, ces gens-là...

 

Passons, le tout était d'empêcher « le facho » de San-Cloud de faire le guignol au perchoir, ne serait-ce que le temps de désigner le nouveau Président.

J'admire l'acrobatie démocratique...

 

D'un côté l'ami Guéant s'obstine à nous sortir un texte contre les « listes Dieudonné », de l'autre, on taille un piédestal sur mesure au « détail » lepéniste !

Vive la démocratie ambiante...

 

2 - Tout aussi loufoque, les « grands ciseaux » de la place Beauvau ont enfin presque terminé leur boulot de redécoupage des circonscriptions électorales pour notre prochaine élection de nos députés nationaux gaulois à nous !

 

Pan : entre les yeux !

L'UMP ne devrait perdre qu'un seul siège (c'est déjà marqué dans le texte : admirez donc l'immense aléa de nos élections libres...) sans même que l'opposition n'en gagne une seule !

Et devinez qui qui se fait jeter ?

Qui, hein, qui ?

 

Bé c'est tombé en plein dans le mille sur le 6ème sud et le 5ème entier, absorbé par le 7ème arrondissement et le 6ème nord de Paris plutôt « soce-démocratouille » !

Tiberi soi-même qui se fait vider comme un mal propre.


En même temps, la seule circonscription rive-gauche tenue par des gaullistes depuis Capitan, celle qui a permis au « Chi » d'être confortablement parachuté à la Mairie de la Capitale au lieu et place du Maire de Deauville, avant d'aller planter ses choux à l'Élysée, et ce sans discontinuer depuis avant l'aube de la Vème République, disparaît sous les yeux ébahis des électeurs franciliens (et néanmoins locaux) pas assez nombreux !

 

Et si ça avait été l'inverse ?

Ne sait-on jamais, imaginez donc la chérie du 7ème s'emmêler les pinceaux entre Rachida Mimi à la Mairie et une décision de justice (attendue pour la fin mai) blanchissant l'édile du Panthéon (mon « cousin ») ?

 

CONCLUSION : Les uns, comme les autres, grands démocrates devant l'Éternel à n'en pas douter une seule sous-partie de millième de seconde, ont-il si peur de leur ombre !

 

Ça et les possibles 10 % du NPA, en « Gauloisie éclairée » (pas encore évident), c'est faire barrage de façon chaotique au « populisme » naissant sous nos contrées et latitudes.

Car il s'agit bien de ça !

 

Qu'aurait donc eu à redouter une « saine démocratie » d'un rigolo négationniste, d'un comique antisioniste, d'un zélé élu local ou d'un anarcho-syndicaliste-trotskiste en culotte courte ?

C'est qu'elle n'est décidément pas si saine que ça, au final.

 

La « technocratie ambiante » a décidément peur du peuple, peur d'avoir à le consulter, peur d'elle-même pour en user et abuser...


C'est très inquiétant : c'est ainsi que sont nés Mussolini et Hitler.

Du « populisme » en temps de crise...

Partager cet article
Repost0
12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 04:14

« Au-dit-pas » comme j'en rigole !

 

Ça c'est passé pas plus tard que la semaine dernière, entre la fête du travail et celle de la paix revenue sur le vieux continent...

Pendant ce temps-là, on se faisait la guerre au Palais des Bourbons : Copé signalant qu'il en avait ras-le-bol de son opposition, l'opposition qui guerroyait en terme d'incidents de procédure, en-veux-tu en-voilà-encore !

Le tout sur le ton de la « démesure » entre la protection des sacro-saints « droits d'auteur » et protection des libertés informatiques...

C'est que « bling-bling » est allé défendre les droits de l'Homme à Pékin l'été dernier et en est revenu « fou de bravitude » après un petit lavage de cerveau qui lui a fait croire que les chinois avait tout inventé, depuis l'imprimerie jusqu'à l'ordinateur !

 

Donc de retour au bercail, non sans avoir assisté à l'AG des copropriétaires de « Cap Nègre » et refait le monde à Tbilissi avec son pote Poutine & Co, il nous a concocté une usine à gaz à propos des « sanctions graduées » pour piratage des « œuvres de l'esprit ».

 

On se souvient ainsi qu'il a participé, en qualité de ministre, à la loi droit d'auteur et droits voisins dans la société de l'information (DADVSI) votée le 30 juin 2006.

Or, celle-ci prévoyait déjà la mise en place d'une « réponse graduée », transformant en simple contravention la mise à disposition du public d'œuvres protégées sans l'autorisation de leurs ayants-droit, qui constitue actuellement un délit, sanctionné de peines pouvant aller jusqu'à 300.000 euros d'amende et 3 ans de prison.

Cette mesure « d'adoucissement » avait toutefois été censurée car déjà contraire à différents traités européens et à la constitution.

Faut dire qu'il s'agissait de désengorger les tribunaux correctionnels pour mieux engorger les tribunaux de police qui ont une vision du droit pénal plus... « automatique », à savoir, les faits sont établis, ils sont qualifiés, on applique le tarif du moment sans avoir à rechercher l'intention frauduleuse de l'accusé, ni si il est ou non dans une situation de bonne ou mauvaise foi voire de force majeure.

La raison principale de la censure, ce fut quand même de remettre les fournisseurs d'accès au cœur du problème, les rendant responsable par simple présomption légale...

Comme si les « petits toulousains » d'over-blog pouvaient tout comprendre de ce que je mets en ligne sur la plateforme d'Over-blog !

Quant au çonnard de free qui m'espionne, je ne raconte pas : faudrait qu'il soit au moins diplômé de Harvard et bilingue Corsu (du nord) pour arriver à piger ce que je télécharge par ailleurs...

 

Bref, mal ficelée, Christina Al-Bas-Nesle nous remet donc le couvert un peu plus tard.

Elle convoque le 5 septembre 2007 Olive-Haine, pédégé de la Fnac (Fédération Nationale des Acheteurs Cadres pour lui confier la mission de proposer une nouvelle modalité de « réponse graduée », compatible avec la décision du Conseil Constitutionnel, après consultation des acteurs de la propriété intellectuelle et d'Internet.

Le 23 novembre 2007, ce dernier, fin juriste lui remet son rapport et propose principalement la création d'une autorité administrative qui gèrerait un système de messages d'avertissement puis de sanctions non pénales destinés à prévenir et, en cas de multiples récidives, à sanctionner le « téléchargement illégal ».

Que ça sentait si bon le sable chaud que le rapport repris dans les accords de l'Élysée, signés par 46 (pas moins) entreprises et organisations représentatives du monde de la Culture (cinéma, musique, audiovisuel) et de l'Internet (fournisseurs d'accès).

Le projet de loi est alors présenté en conseil des ministres du 18 juin 2008, puis déposé au Sénat. Le 25 juin, Thiollière (mais si !), auteur du premier rapport sur la loi DADVSI pour le Sénat puis la commission mixte paritaire, est nommé rapporteur pour le nouveau texte par la Commission des affaires culturelles du Sénat.

Le gouvernement se décide enfin à déclarer l'urgence sur ce projet le 23 octobre 2008, limitant les débats à une seule lecture par chambre. Le texte est adopté en 1ère lecture par le Sénat le 30 octobre 2008.

 

Et ça donne dans le grotesque assumé : Dans les grandes lignes, on crée la « Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des Droits sur Internet dite « HADOPI », tout en créant une sanction non plus pénale mais administrative à l'adresse du fournisseur d'accès internet pour « défaut de surveillance de son accès ».

Et on met en œuvre des sanctions à l'adresse des internautes indélicats selon la méthode de la « réponse graduée » : d'abord un courriel d'avertissement, puis un courrier par lettre recommandée, et enfin la coupure de la ligne internet !

Pan, plus de téléphone, plus de télé avec une redevance et un abonnement qui continue d'être dus. !

 

Dans la version du début du mois dernier devant l'AN (9 avril 2009), l'internaute sanctionné aura l'obligation de payer sa facture Internet pour un service fonctionnant en mode dégradé sans que cela n'arrête les poursuites pénales déjà prévues par la loi, soit une belle résurgence du principe de la « double-peine » exécrée par « Bling-bling » soi-même depuis qu'il s'est senti pousser les ailes de l'accès à la contrition, je ne sais plus à quelle occasion médiatique.

D'autant que le projet de loi, dans sa très grande sagesse, met la charge de la preuve sur le dos de l'internaute sanctionné sans aucune intervention du juge dans un premier temps.

On invente aussi pour l'occasion, à travers l'amendement n° 50 la « labellisation » et le délit de « sur-référencement » des sites qui respectent pas les réglementations du CSA !

Censure clame Google !

Au cas où la coupure internet n'est pas possible (genre les wifi accessible par tous), il y aurait obligation pour l'internaute de charge sur son ordinateur un logiciel de sécurisation payant...

 

Bien, adoptée en première lecture au Sénat le 30 octobre denier puis à l'Assemblée Nationale le 2 avril dans une version amendée, la commission mixte paritaire est saisie pour élaborer un texte commun, à la virgule près.

Repassage en seconde lecture à l'Assemblée seule le 9 et là, du grand guignol en direct.

 

Devant un hémicycle déserté, l'opposition PS (Pas de Sexe, hein), nous joue du Feydeau mélangé à du Guitry en se planquant non pas dans les placards, mais derrière les portes dérobées et les tentures des couloirs, pour « faire nombre » au moment du vote et rejeter le texte !

Paf !

La claque à « Bling-bling » !

21 voix contre 15 et dire qu'ils payés plein-temps pour des âneries de gamin pareille...

Passons !

 

La conférence des présidents de l'Assemblée Nationale a décidé de fixer la date d'une nouvelle lecture au 29 avril 2009 à 15 h 00 et désormais le 12 mai prochain.

 

Mais voilà qu'entre-temps, les « happy-few » du socialisme « has been » gaulois triomphant des années de plomb du gaullisme convaincu nous font le coup d'écrire une bafouille à « Titine » la foliote à Delors (en barre) : Juliette Gréco et Maxime Le Forestier, Pierre Arditi, Bernard Murat et Michel Piccoli lui demandent de « redevenir de gauche » !

Ils accusent le PS de les avoir lâchés dans la lutte contre le piratage...

 

« La gauche - notre famille - (...) C'était la protection du faible contre le fort. (...) Vous êtes désormais, par l'effet d'une étrange ironie de l'histoire, les avocats du capitalisme débridé contre les droits des artistes à l'heure du numérique ».

Ils estiment, les stars, qu'« en faisant échec au vote de cette loi à l'Assemblée », le PS a « adressé » à leur égard « un message de rupture ».

« Ce n'est pas parce que les PDG des nouvelles multinationales portent des jeans et des tee-shirts que leur âpreté et leur cupidité est moindre. »

Cupides peut-être, prétentieux sans doute, mais lucides quand même, il annonce que « Vous avez perdu notre soutien - peut-être n'est-ce pas si grave après tout ?

« Mais il nous semble aussi, et cela est plus fâcheux, que vous avez également perdu votre âme ».

Ah le sens du théâtral !

Magnifique...


Et d'enfoncer le clou sur Europe 1, justifiant de leur « ahurissement »

« Dire qu'on ne peut pas revenir en arrière, que la dérégulation du monde de la culture est un fait, c'est pétainiste ! Les Allemands sont là, on les laisse ».
Et Arditi de rajouter que le « droit d'auteur est un droit de l'homme ».

« Ne pas se battre sous prétexte que des petits malins contourneront la loi, c'est stupide ! »

« La Gauche n'est plus le créateur d'espérances, de rêves, d'illusions qu'elle avait vocation à être !  ».


Voilà, tout est dit : la gôche n'aurait donc d'autre vocation que d'être « le créateur d'espérances, de rêves, d'illusions ».

 

J'aurai au moins appris deux choses - un peu plus tard - en lisant cet épisode ubuesque :

 

1 - J'avais donc raison : La gôche, vu par des « gôchards » historiques et « caviardés », c'est bien un « mythe-errant » pourvoyeur de chimères et de fantasmagories (mais ça, je savais déjà presqu'avant de naître : c'est logique).

 

2 - Quand on a du fric, des rentes de droits d'auteur, transmissibles aux descendants qui plus est, on ne peut plus être de la « gôche » des pôvres, la prolétarienne, la pure, la dur !

On s'en débarrasse comme d'une vielle chaussette à la première occasion !

 

Conclusion : la « gôche » du PS (toujours Pas de Sexe, n'est-ce pas), c'est bien de la « démocratouille » : Il n'y en a qu'une de vraie, celle du parti des staliniens !

(Je ne cause même pas des « trotskards » : ce n'est pas de la « gôche », ce sont des « anars » organisés... ce qui est largement, historiquement, étymologiquement, doctrinalement et intrinsèquement contradictoire.)

 

Bref, j'ai bien rigolé en lisant tout ça...

Partager cet article
Repost0
11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 03:52

Moteur de la reprise ?

 

La reprise viendra un jour, nécessairement : les crises se terminent toujours.

Ce qui est sûr, c'est que cette reprise ne viendra pas des plans de relance de la demande, ni de l'action des grands organismes internationaux comme le FMI.

En revanche, tous les prévisionnistes s'accordent pour dire qu'elle devrait venir des pays émergents et en particulier de la Chine.

Ce n'est pas un hasard, car ces pays émergents ont tout misé sur l'ouverture internationale et l'acceptation du libre marché. Dans une économie mondialisée, la reprise chinoise pourrait entraîner le reste du monde.

 

Il y a toutefois les chiffres et il y a leurs commentaires.

Il faut toujours être prudent du côté des chiffres et des prévisions économiques, en raison de la faiblesse des modèles utilisés.

Mais lorsque les écarts sont énormes entre pays, il y a nécessairement un fond de vérité.

Dans l'ensemble de l'OCDE (pays développés) la production (PIB) devrait reculer en 2009 de 3 % selon la Banque Mondiale et de 4,3 % selon l'OCDE.

Pour 2010, les prévisions sont plus contrastées : croissance de 1,5 % pour la BM, recul de 0,1 % pour l'OCDE.

Dans les deux cas, les Etats-Unis devraient s'en tirer mieux que la zone euro, ce qui est déjà une indication intéressante : c'est l'économie la plus souple, la plus adaptative, la plus flexible, qui limite le plus les dégâts.

 

Mais le contraste est nettement plus saisissant avec les pays émergents. La Chine, qui a connu 9 % de croissance en 2008, devrait avoir encore 6,5 % de hausse du PIB en 2009 et 7,5 % en 2010 : on est loin de l'effondrement annoncé par certains !

On est même très loin de la récession (qui implique une croissance négative, au moins deux trimestres de suite) !

Ne parlons pas de la dépression annoncée par les plus pessimistes...

Et la Chine n'est même pas un cas isolé.

L'Inde, autre géant économique de demain, aurait 4,0 % de croissance en 2009 et 7,0 % en 2010 : le redressement est sensible et on voit avec ces deux exemples que l'importance considérable de la population n'a pas empêché, au contraire, le dynamisme économique.

 

Si l'on termine ce tour d'horizon sur le BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine), on voit que la croissance y est moins brillante que dans les deux pays ci-dessus, mais meilleure qu'en Occident.

Le Brésil connaîtrait une quasi-stagnation en 2009 (0,5 %), mais la reprise sera sensible en 2010 (3,5 %).

La Russie est la plus touchée (- 4,5 % en 2009, soit une forte récession), mais reviendrait à 0 en 2010.

 

Si l'on s'en tient aux quatre pays du BRIC, ceux qui s'en sortent le mieux sont ceux qui sont les plus ouverts aux échanges internationaux et ceux dans lesquels l'État, comme par hasard, intervient le moins possible dans le domaine économique.

La Russie, encore très étatisée, fortement interventionniste, avec un grand nombre d'entreprises publiques, très protectionniste, le confirme a contrario.

 

De la même façon, le discours très idéologique sur l'augmentation de l'écart entre pays riches et pays pauvres n'a plus de sens aujourd'hui. Si un écart se creuse, c'est entre « pays libres » et « pays non libres », comme le montrent les indices de liberté économique.

 

Du côté cette fois des commentaires, la plupart des analystes sont bien obligés d'accepter ces réalités : « Selon l'OCDE, la Chine se redresse, mais les économies industrialisées plongent », alors qu'à propos de la Chine, on en dit qu'elle est le « bon élève de l'économie mondiale ».

Il est fait le même constat par ailleurs : « La Banque mondiale voit déjà la Chine rebondir », parlant d'une « reprise de l'économie chinoise en milieu d'année ».

Ailleurs, on n'est pas en reste : « La reprise chinoise devrait sauver une partie de la croissance asiatique ».

C'est indiscutable et dès 2009, l'ensemble de l'Asie de l'Est connaîtra 5,3 % de croissance.

 

Mais il semble aussi que la Chine, l'Inde et les autres ne vont pas seulement tirer la croissance asiatique, mais toute l'économie mondiale : elles ne se contentent pas de vendre, elles achètent aussi.

Bien entendu, les premiers signes de sortie de crise qui se manifestent ici ou là vont permettre aux keynésiens inconditionnels d'affirmer que ce redressement est dû aux plans de relance de la demande et aux déficits publics, sans oublier les politiques monétaires de faible taux d'intérêt.

Ceux-là affirmeront que la différence entre 1929 et 2009, c'est que nous avons tiré les leçons de la grande dépression.

C'est naturellement archi-faux, car tous les historiens sérieux montrent que les politiques de relance des années 30, du type New Deal, ont aggravé la crise, et que celle-ci n'était pas résolue à la veille de la guerre, qu'elle a elle-même déclenché... pour sortir par le haut sur un champ de ruine.

 

Quelle est alors la différence entre 1929 et 2009 ?

Pour Patrick Chalmin, une remarque fort judicieuse : « Notre avantage sur nos devanciers, qui ont subi la crise de 1929, est que nous avons la Chine ».

On peut élargir l'idée : la différence, c'est d'une part que nous avons des pays émergents (alors qu'il n'y en avait pas en 1929, d'autre part que nous avons eu la sagesse, pour l'instant, en dehors de quelques crispations ponctuelles, d'échapper au protectionnisme.

 

Il est vrai qu'au niveau mondial, c'est aussi la diversité qui domine : pays en grandes difficultés, comme en Afrique, en raison de l'absence d'état de droit et de libertés économiques ; pays émergents, adaptatifs, qui surmontent les premiers la crise ; pays développés depuis longtemps, mais favorisant les libertés économiques (comme les USA, ou les pays européens hors zone euro) ; pays développés à économie administrée, à fort secteur public, à prélèvements obligatoires très élevés, comme la Gaule.

 

La reprise sera donc tirée par les pays émergents.

Mais profitera-t-elle à tous ?

Globalement, oui, par le biais de la reprise future des échanges internationaux.

Certains seront plus aptes que d'autres à y répondre.

D'autres commencent déjà à faire leur marché sur les places internationales (voir l'Italie qui dope son industrie automobile en ce moment même)

 

En France les rigidités administratives, sociales et fiscales, sont telles que nous aurons du mal à monter dans le train mondial de la reprise.

En 2010, il est probable que nous resterons sur le quai signifierait stagnation, chômage, déficit budgétaire et dette publique.

Car nous sommes engagés dans une politique de relance sans issue et il serait grand temps d'en venir le plus tôt possible à libéraliser notre économie.

Tant qu'elle n'est pas encore à vendre.

 

DD

Partager cet article
Repost0
10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 04:50

Le déroulé des faits et procédures.

 

En 1979, sous la présidence de « VGE à la barre », Robert Boulin est ministre du Travail du troisième gouvernement de « Ba-barre-yturique ».

Dès l'automne 1979, des lettres anonymes parviennent aux sièges de plusieurs journaux. Elles accusent Robert Boulin d'avoir acquis de manière illégale une garrigue à Ramatuelle, sur laquelle il a fait bâtir sa résidence secondaire.

Le journal d'extrême centre de l'ultra-droite gauloise, « Minute », est le premier à attaquer vigoureusement le ministre.

Boulin choisit de riposter, déclarant au micro d'Europe 1, le dimanche 21 octobre : « Que voulez-vous que je réponde ? J'ai l'âme et la conscience tranquilles et j'ai été exemplaire. Peut-être encore plus que vous ne le pensez, parce qu'il y a des choses que je ne peux pas dire ici. »

La phrase de trop ?

 

Le 30 du même mois, à 8 h 40, le corps de Robert Boulin est retrouvé dans l'Étang de Rompu, au cœur de la forêt de Rambouillet.

Son cadavre se trouve à cinq mètres de la berge, et gît dans un endroit où la profondeur est de 50 cm.

Le SRPJ de Versailles chargé de l'enquête conclut d'abord au suicide par noyade après absorption de barbituriques (des vraies, pas des politiques « premier ministrales »).

Puis, dans un deuxième temps, après ingestion de Valium (ce qui est plus précis).

La publication des articles de presse, suite aux lettres anonymes, aurait rendu Robert Boulin dépressif.

Il aurait alors ingéré une grande quantité de Valium, pénétré dans l'étang et se serait noyé.

 

Affaire déjà ubuesque en soi : les chiens ont été lâchés à l'automne 79 ! Fallait-il salir l'honneur d'un ministre gaulliste réputé honnête pour « le rendre dépressif » à en aller se « mouiller les alvéoles pulmonaires » pour éviter qu'il ne dise des « choses qu'on ne peut pas dire » ?

On aurait pu en rester là !

Mais non...

 

Problème : en octobre 80 disparaissent les prélèvements de sang de Robert Boulin.

Le bon docteur Le Breton, responsable de l'institut médico-légal décide alors et par précaution de cadenasser le frigo contenant les derniers prélèvements d'organes du ministre.

 

En mai 83, l'épouse du ministre, Colette Boulin, affirme sur « la Une » pas encore privatisée qu'elle n'a jamais cru à la thèse du suicide de son mari et qu'après sa mort, on a fait pression sur elle pour qu'elle se taise.

Paris-Match publie des photos du corps du ministre tirées du dossier judiciaire. En juin 1983, la famille Boulin, conseillée par Jacques Vergès, avocat sulfureux méritant, dépose plainte (on ne porte pas plainte, on la dépose) contre X pour homicide volontaire.

 

Afin de pouvoir prouver la noyade, le 28 septembre 83, Jacques Vergès demande au juge d'instruction Michel Maestroni, du Tribunal de Versailles, un examen anatomo-pathologique, pour comparer les particules contenues dans les poumons du ministre avec des prélèvements d'eau de l'Étang Rompu.

Cette analyse ne sera jamais effectuée suite à la disparition des poumons et les prélèvements d'organes, conservés à l'institut médico-légal seront tous détruits du frigo pourtant cadenassé.

On pratique néanmoins une deuxième autopsie à l'hôpital Pellegrin de Bordeaux le 16 novembre 1983, à la demande de la famille, après exhumation des restes du corps.

Cette autopsie met en évidence la présence de plusieurs fractures au visage, non-mentionnées lors de la première autopsie en 1979.

Les légistes constatent que le corps a subi des soins de thanatopraxie et d'embaumement, sans que la famille en soit informée.

C'est non seulement contraire aux lois françaises mais aurait eu pour effet de maquiller les traces de coups.

Les légistes considèrent qu'il y a eu « traumatisme appuyé du massif facial du vivant de Robert Boulin » sans conclure, pour autant, que ce traumatisme ait pu être mortel.

Claude Richir, ancien responsable du laboratoire de l'hôpital Pellegrin, déclare avoir constaté une fracture des os propres du nez, pouvant difficilement résulter d'une chute.

On doit, selon lui, envisager la possibilité d'une mort « consécutive à de petites hémorragies multiples diffuses dans le cerveau, comme chez les boxeurs après un KO mortel ».

 

Bertrand Boulin déclare alors à la presse avoir vu des dossiers sortis par son père avant sa mort, en septembre 1979, concernant, Elf, Dassaut la Sécurité Sociale et l'Arabie Saoudite, le 15 janvier 1984.

Ces dossiers ne seront jamais retrouvés.

Lætitia Sanguinetti, la fille d'Alexandre du même nom, avance à son tour que : « D'après ce que papa m'a dit, les dossiers de Boulin concernaient une série de facturations diverses et variées de grosses sociétés, françaises ou étrangères, qui servaient au financement occulte des partis, et notamment au RPR ».

La fille de l'homme qui a vu l'homme qui a vu des factures...

 

Trois jours plus tard, sur les marches du palais de justice, la famille Boulin accuse carrément le Proc' de Versailles, Robert Barbat, de « forfaiture », suite aux nombreuses irrégularités et anomalies de l'enquête.

 

Le garde des Sceaux, Robert Badinter soi-même, dépose plainte pour « diffamation » contre la famille Boulin.

En mars 1984, « l'affaire Boulin » est dépaysée au TGI de Paris.

Le juge Yves Corneloup reprend le dossier, en liaison avec la BC (Brigade criminelle)

Et c'est là que tout le monde découvre, en octobre 1985, l'existence d'une écoute téléphonique du maire de Saint-Léger-en-Yvelines qui démontre que l'heure officielle jusque-là servie aux médias du décès de Robert Boulin a été rectifiée sur ordre du Procureur de la République de Versailles.

 

Car le 7 novembre suivant l'adjoint au maire, Serge Tirlet, dans sa déposition décrit les traumatismes au visage de Robert Boulin, qu'il avait constatés par lui-même au bord de l'Étang Rompu.

 

Deux ans et demi plus tard, René Boyer, nouvel avocat de la famille Boulin (Vergès ayant lui aussi jeter l'éponge), demande le 30 avril 1987 au garde des Sceaux, alors Albin Chalendon (l'homme aux bijoux controversés), l'aide judiciaire pour financer les coûts d'exhumation des bocaux contenant les derniers prélèvements d'organes du ministre censés se trouver sous un monument à la gloire des donneurs d'organes au cimetière de Thiais.

C'est en juillet de la même année que l'Express annonce que le réfrigérateur cadenassé de l'institut médico-légal contenant une partie des prélèvements de poumons de Robert Boulin a été fracturé, puis vidé de son contenu.

Le juge Corneloup interroge enfin, sur commission rogatoire, Henri Tournet le 28 octobre 1987, l'homme qui a vendu le terrain de Ramatuelle à Robert Boulin, vivant à Ibiza.

Malgré les demandes réitérées de la famille à différents ministres de la justice, l'extradition d'Henri Tournet n'a jamais été requise.
Le magistrat demande à la Brigade criminelle de retrouver aussi le postier de Montfort-l'Amaury pour éclaircir l'épisode des lettres posthumes.

Selon la Brigade criminelle, il est impossible à rencontrer car il est en Guadeloupe.

Curieusement, le postier, est retrouvé par des journalistes en consultant l'annuaire, en fait affecté à un poste en Bretagne...

Après des fouilles infructueuses au cimetière de Thiais, la famille Boulin découvre que les ultimes prélèvements d'organes du ministre n'y sont pas enterrés, contrairement à ce que la Justice et la police lui indiquaient depuis plusieurs mois, en novembre 1987.

James Sarrazin révèle dans l'Express du 8 janvier 1988 que la position des lividités cadavériques relevées sur le dos de Robert Boulin indique que le corps du ministre a été déplacé après sa mort.

Un pool de journalistes de plusieurs médias s'oragnise pour tenter de tirer au clair les conditions de la mort de Robert Boulin.

En mars 1988, le magistrat Alain Verleene reprend le dossier Boulin.

 

C'est en juin 1988 qu'il reçoit la plainte de la famille Boulin « destruction de preuves ».

Mais le juge Laurence Vichnievski, juge d'instruction, rend une ordonnance de non-lieu le 20 septembre 1991, seulement quelques jours après que le dossier lui a été confié.

La Chambre d'accusation de la Cour d'appel de Paris, présidée par Martine Anzani confirme le non lieu « en l'état » le 24 mars 1992.

Quelques mois plus tard, le 15 décembre de la même année, la Cour de cassation confirme à son tour le « non-lieu » ouvrant un nouveau délai de 10 avant une éventuelle prescription de la procédure.

La justice rend également une ordonnance de non-lieu dans la plainte pour « destruction de preuve » le 4 juillet 1995, suite à la disparition des prélèvements anatomo-pathologiques

 

Il faut attendre novembre 1999 pour que Francis Christophe publie une « contre-enquête » dans le magazine « Golias », remettant en cause la version officielle du suicide.

Le 15 janvier 2002 dans l'émission « 90 minutes sur Canal + », de nouveaux éléments sont apportés, infirmant la thèse du suicide : le témoignage du colonel de gendarmerie (Jean Pépin) qui a sorti le corps de l'eau, et celui d'une spécialiste en toxicologie (Juliette Garat) qui a analysé le sang du ministre.

10 mois plus tard, le 30 octobre 2002, la justice annonce l'audition de nouveaux témoins dans l'affaire Boulin.

Cette nouvelle enquête préliminaire interrompt la prescription.

 

Jacques Douté témoigne dans le journal « Sud-ouest » le 13 décembre suivant, expliquant avoir été prévenu de la mort de Robert Boulin dès le 29 octobre 1979, à 20 heures.

Ce qui est anachronique...

 

La police judiciaire de Nanterre clos ses auditions le 4 janvier 2006 : 28 personnes ont été entendues entre 2002 et 2006 mais il n'y a pas réouverture d'information judiciaire.

Enfin, la phase judiciaire est définitivement close par la procureur général de la Cour d'appel de Paris, Laurent Le Mesle, en rejetant le 16 octobre 2007 une nouvelle demande de réouverture du dossier de Fabienne Boulin-Burgeat, fille de Robert, qui en a publié un livre comme pour clore cette affreuse affaire de « suicide du père ».

 

Suite partie II ->

Partager cet article
Repost0
10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 04:47

 

Les contre-enquêtes

 

C'est qu'un certain nombre de contre-enquêtes ont été menées par quelques journalistes. Elles mettent toutes le doigt sur des incohérences dans les conclusions de l'information judiciaire, de nature à réfuter la thèse du suicide.

 

Fabienne Boulin, la fille, a répertorié pas moins de 75 anomalies dans le traitement de l'affaire :

 

À propos des menaces de mort, Jacques Paquet, ancien chef de cabinet de Robert Boulin, témoigne de menaces très précises venant de membres du SAC dirigé par Charles Pasqua, conseiller influent puis Ministre de l'intérieur de Jacques Chirac, lors du passage de Boulin au ministère de l'Économie et des Finances (de mars 1977 à mars 1978).

Or, ces menaces écrites adressées à Robert Boulin, conservées par son inspecteur de police, n'ont jamais versées au dossier.

De multiples témoignages font également état de menaces physiques à l'encontre du ministre.

Mais aucune ne semble a été examinée ou prises au sérieux par un juge.

 

À propos de la nouvelle de la mort, Jacques Douté, un proche de Robert Boulin alors en compagnie de deux personnes, reçoit un coup de téléphone le 29 octobre 1979 (la veille), vers 20 h 00 à son restaurant de Libourne lui indiquant qu'« il est mort ».

Cette version est confirmée par Bernard Sube, photographe pour le Conseil Général de Gironde.

Guy Aubert, collaborateur du ministre, est allé vers 20 h 00 le 29 octobre 1979 (la veille) au domicile de Robert Boulin et déclare tout de go à Colette Boulin, l'épouse : « Robert est mort ».

Le chef de cabinet de Robert Boulin, accompagné d'Éric Burgeat, conseiller technique et gendre du Ministre, signalent peu après minuit au ministère de l'Intérieur, puis à Matignon la disparition du ministre.

 

Or, d'après le dossier pénal, les premières recherches sont lancées le 30 octobre à 6 h 25 du matin et le corps n'est retrouvé qu'à 8 h 40 par une brigade de gendarmerie.

Pourtant, dès 2 heures du matin, l'information de la découverte du corps remonte au sommet de l'État : Yann Gaillard, directeur de cabinet de Robert Boulin, est convoqué à Matignon vers 2 h 00 du matin par Philippe Mestre, directeur de cabinet du Premier Ministre.

Celui-ci reçoit, devant Yann Gaillard, un coup de téléphone.

Après avoir raccroché Philippe Mestre confie : « On a retrouvé le corps ».

Une version fermement démentie par Philippe Mestre lui-même...

 

L'ancien Premier ministre Raymond Barre, écrit pourtant dans son livre « L'expérience du Pouvoir », avoir été prévenu vers 3 h 00 du matin « que l'on a retrouvé le corps de Boulin dans un étang de la forêt de Rambouillet » et que le ministre s'est donné la mort en se noyant après avoir avalé des barbituriques.

 

Christian Bonnet, Ministre de l'Intérieur de l'époque affirme avoir été alerté lui aussi de la mort de Robert Boulin « entre 2 h 00 et 3 h 00 du matin ».

 

Marie-Thérèse Guignier, administratrice de biens judiciaires, ex-membre des cabinets ministériels de Robert Boulin et intime des milieux gaullistes, est réveillée dans la nuit du 29 au 30 octobre 1979, entre 1 h 30 et 2 h 00 du matin, par un ami proche, Louis-Bruno Chalret, à l'époque Procureur général près la Cour d'appel de Versailles.

Chalret lui apprend que l'on a retrouvé le corps de Robert Boulin dans les étangs de Hollande.

« Et là », déclare-t-elle, « il se couvre, il appelle tout le monde sur le REGIS (le réseau téléphonique interministériel de l'époque), c'est-à-dire l'Élysée, Matignon, probablement l'Intérieur et la Chancellerie ».

Lié au SAC et aux réseaux Foccart, Louis-Bruno Chalret s'est immédiatement rendu sur place avec une équipe d'hommes sûrs : « On a tout fait minutieusement, comme il fallait. J'ai tout surveillé. Rien n'a été laissé au hasard », dit-il à Marie-Thérèse Guignier, en qualifiant cette affaire de « truc à emmerdes ». Son amie résume ainsi le rôle actif qu'il a pu jouer cette nuit là : « Il était l'homme qu'il fallait pour ce genre de choses ».

 

Victor Chapot, proche conseiller du Président de la République de l'époque « VGE à la Barre », déclare, lui, avoir appris la mort de Robert Boulin à 9 h 00 du matin par un coup de téléphone d'Henri Martinet, un ancien collaborateur du ministre.

Il se serait alors « précipité chez Giscard qui apprend la nouvelle au téléphone au même moment ». VGE, dans son livre de mémoires « Le pouvoir et la vie », dit avoir appris la mort de son ministre à 11 h 30 du matin...

 

À propos du corps, retrouvé bouche fermée, ce qui irait à l'encontre d'un suicide par noyade, les enquêteurs ne s'intéressent pas à la position en « coffre de voiture » du corps, avec les jambes légèrement repliées et un seul bras levé, dont les rigidités semblent cassées.

 

Les partisans de la thèse du meurtre relèvent aussi que l'absence de vase et de boue sur le bas du pantalon et sur les chaussures indiquant que Robert Boulin n'a pas pu entrer dans l'étang par ses propres moyens. Selon Madame Anzani, les pompiers ont traîné le corps sur le sol ce qui aurait eu pour effet de nettoyer le tout.

Une boucle d'une des chaussures du ministre est d'ailleurs manquante et ne sera jamais retrouvée.

Le gilet de Robert Boulin est entièrement décousu dans le dos mais les vêtements ne seront pas analysés durant l'enquête préliminaire.

Le portefeuille est resté sec, mais aucune information ne fut donnée sur l'endroit où il a été retrouvé.

 

Il semble d'autre part anormal que le corps, une fois ramené sur la rive, ait été déplacé avant que les premières constatations n'aient été faites par un Médecin-légiste comme c'est la procédure habituelle en pareilles circonstances.

 

À propos de la voiture, il est à noter que son toit est légèrement ouvert alors que les portes sont fermées à clé.

La voiture est sale et couverte de boue. Pourtant, elle se trouve non loin d'une route départementale et dans un chemin empierré, non boueux.

Georges Restoueix, garde forestier responsable du secteur nord de la forêt de Rambouillet de 1971 à 91, officier de réserve, certifie qu'à l'époque un colonel à la retraite lui a confié avoir vu, vers 23 h 00 le 29 octobre 1979, au bord de la route, sur le terre-plein au dessus de l'Étang Rompu, la voiture du ministre. Bien que celle-ci ait été retrouvée curieusement en contrebas.

 

Divers éléments ne seront pas analysés : une tâche suspecte sur le tapis de sol, des traces de doigt sur la carrosserie, des mégots de gauloises alors même que le ministre n'est pas fumeur.

Un dossier portant la mention « à n'ouvrir que sur ordre formel de ma part » est retrouvé vide dans la voiture du ministre.

 

Frédéric Mesnier, beau-frère de Bertrand Boulin, explique que le véhicule du ministre « avait été réparé sur l'aile arrière-gauche, ainsi que d'une partie de la jupe arrière », alors qu'officiellement, la Peugeot 305 de Robert Boulin n'a jamais été accidentée.

Quand la voiture est rendue à la famille, celle-ci retrouve des cassettes de dictaphone sous la banquette arrière de la voiture, malgré la fouille préalable de la voiture lors de l'enquête.

Du courrier banal...

 

L'autopsie pose aussi problème : Les photographies de l'identité judiciaire révèlent que Robert Boulin porte une entaille à la limite du poignet et de l'avant-bras droit.

Or, il a été démontré que celui-ci ne s'était fait aucune blessure à cet endroit jusqu'au départ de son domicile.

Ce fait n'a pas donné lieu à une analyse ou une expertise.

L'ordonnance de non-lieu ne fait pas non plus état de cette blessure.

L'ancien assistant des légistes bordelais ayant procédé à la deuxième autopsie du corps de Robert Boulin, le 16 novembre 1983, confie avoir été « surpris » et « choqué » par ce qu'il a clairement identifié comme une « trace de corde circulaire au poignet droit » de Robert Boulin.

Il a également vu « un hématome derrière la boîte crânienne » du ministre : hématome gélatineux, bleuté, qui n'était pas un dépôt cadavérique.

Selon lui, cette « face postérieure aplatie » ne peut pas s'expliquer par la position dans le cercueil. Sa conclusion est : « Pour moi, il a été assommé ! ».

Par ailleurs des épistaxis (saignements de nez) sont constatées à la sortie du cadavre de l'eau, ce qui serait la preuve de coups portés antérieurement à la mort.

 

La seconde autopsie découvrira des traces de violence. Pourtant, aucune trace de sang n'aurait été constatée ni sur le costume, ni sur les lieux de la découverte du corps.

 

Les circonstances ne sont pas non plus très cohérentes : Un bristol est retrouvé sur le tableau de bord de la voiture. Il y est écrit : « embrassez éperdument ma femme ».

Aucune recherche d'empreinte sur le bristol ne sera effectuée.

Il est aussi indiqué sur le bristol « la clé de ma voiture est dans ma poche droite » mais la clé est pourtant retrouvée par terre non loin de la voiture.

 

Par ailleurs, quand Robert Boulin quitte, pour la dernière fois, son domicile vers 15 h 30, la corbeille à papier sous son bureau était vide.

Pourtant, au début de la nuit, la famille retrouve dans cette même corbeille des papiers déchirés annonçant le suicide.

Le 29 octobre au soir, de nombreux « collaborateurs » et relations du ministre débarquent au domicile des Boulin et passent dans le bureau personnel du ministre.

Notamment Guy Aubert, Roger Thiery et Patrice Blank, que Robert Boulin avait chargé des contacts avec la presse.

L'enquête préliminaire ne jugera pas utile de les auditionner.

 

Aucune audition ne pourra être faite des policiers en faction devant le domicile de Neuilly de Robert Boulin.

Quand le juge Corneloup a décidé de rechercher ces policiers pour les interroger afin de reconstituer précisément les allées et venues au domicile de Robert Boulin dans la soirée du 29 octobre, une fois prouvée la présence de ces policiers en faction 24 h sur 24, ce sont les registres de présence du commissariat de Neuilly qui ont disparu.

 

Quelques jours après la disparition de Robert Boulin, toutes les archives du ministre entreposées à son domicile-bureau de Libourne sont transportées aux fins de destruction dans un établissement libournais spécialisé.

Ce qu'a longtemps ignoré la famille...

 

À propos des courriers, Robert Boulin écrit le 29 octobre une lettre, constituée d'éléments de son dossier sur la défense de Ramatuelle.

En fin de matinée, il envoie son officier de sécurité, l'inspecteur Autié, remettre ce document en main propre à Monsieur Patrice Blank, son conseiller pour la presse, et Maître Alain Maillot, son avocat.

Ces deux lettres ne seront réclamées que des années plus tard par la justice.

 

La lettre dite posthume, comportant quatre feuillets, reçue par plusieurs destinataires (Alain Peyrefitte, Gérard César, Jacques Chaban-Delmas, Pierre Simon) reprend pour l'essentiel un argumentaire sur l'affaire de Ramatuelle.

La première phrase de la première page, « j'ai décidé de mettre fin à mes jours » est décalée horizontalement et verticalement du texte.

Or cette phrase, ainsi que les quatre dernières lignes, elles-mêmes isolées sur un dernier feuillet séparé, sont les seuls passages de la lettre à faire référence à une intention suicidaire.

L'original de ces lettres dites posthumes est resté introuvable.

 

Françoise Lecomte, ancienne secrétaire du ministre, témoigne que le jour même de sa mort, le 29 octobre 1979, Robert Boulin lui fait taper une lettre qui ressemble mot pour mot à la lettre posthume attribuée, un peu plus tard, au ministre, excepté les mentions suicidaires du début et de la fin.

Toutes les lettres sont des photocopies à l'exception de quelques mots manuscrits et de la signature.

Les lettres dites « posthumes » sont tapées sur un papier à en-tête obsolète du « Ministère du Travail » que Robert Boulin n'utilisait plus à cette époque, ayant à sa disposition le nouveau papier à en-tête du « Ministère du Travail et de la Participation ».

Il est toujours possible qu'il ait gardé l'ancien papier comme brouillon. Mais pourquoi diable ?

De même, le rouleau encreur de la machine à écrire du bureau de Robert Boulin, où aurait pu être tapées ses lettres dites posthumes, ne fut pas saisi immédiatement.

L'inspecteur qui interroge Éric Burgeat, le 30 Octobre 1979, tape sa déposition sur la machine du ministre. Elle ne sera saisie que plus tard et disparaîtra dans les locaux de la police judicaire sans avoir été analysée.

 

La version du suicide, selon Fabienne Boulin-Burgeat, fille de Robert Boulin, est établie par les auditions selon laquelle le corps du ministre portait des traces de coups. Dès lors, « preuve est faite » que des preuves ont été dissimulées avant l'enquête judiciaire.

« De nouveaux témoignages confirment que Robert Boulin a été assassiné, victime d'un complot politique. (...) Nous ne cessons de rassembler les preuves tangibles que mon père a été assassiné et je vois mal comment la justice de la République pourrait continuer à les dénier », a-t-elle déclaré le 16 avril 2007.

 

Le journaliste Philippe Alexandre ne croit plus aujourd'hui à la thèse du suicide : « C'est une affaire vraiment TRÈS politique » dit-il. « L'élimination de Robert Boulin est un fait politique extrêmement important. Et ça, j'ai mis du temps à m'en apercevoir. ».

 

Maurice Robert (décédé le 9 novembre 2005), ancien membre du SDECE, proche de Jacques Foccart, l'homme des réseaux africains de Charles Pasqua, chargé du service « Afrique » chez Elf-Aquitaine, ambassadeur au Gabon en novembre 1979, estime qu'il s'agit de l'« un des crimes les plus mystérieux. La version du suicide ne tient pas la route, » dit-il. « Boulin a été tué. Assassiné. Dans cette affaire, il y a des gens tout à fait douteux. ».

Les faits rapportés par les autorités aussi semblent marqués du sceaux de la « manip ».

 

Rappelons que Robert Boulin était aussi né le 20 juillet 1920 à Villandraut en Gironde

Résistant, il entre en 1941 dans le « réseau Navarre » dont il deviendra le chef.

En 1943, il est engagé volontaire.

Il sera décoré de la Croix de Guerre (39/45) et de la Médaille de la Résistance.

Licencié en lettres et en droit, il devient après guerre avocat à Bordeaux avant de s'installer à Libourne.

 

Un « Gaulliste historique », il entre en politique après guerre, il sera conseiller des républicains sociaux mais débute vraiment sa carrière en 1958 quand il devient député UNR de la Gironde, puis maire de Libourne un an plus tard.

Il sera constamment réélu député et maire jusqu'à sa mort.

Il va aussi exercer des fonctions ministérielles pendant plus de quinze ans en étant ministre ou secrétaire d'état sous les présidences du Général, de Pompidou puis de « VGE à la Barre ».

Sous De Gaulle, il est souvent le seul ministre qui se rend au Sénat lorsque De Gaulle entend punir la Haute Assemblée pour les positions de son président Gaston Monnerville qui s'oppose à l'élection du président de la République au suffrage universel (référendum d'octobre 1962).

 

Il a été membre du Bureau national du Mouvement pour l'Indépendance de l'Europe et vice-président de l'association « Économie et Progrès ».

Robert Boulin est souvent présenté comme un homme intègre avec une grande capacité de travail et apprécié de l'opinion publique.

 

Maire de Libourne de 1959 à sa mort, député de la 9ème circonscription de la Gironde de 1958 à son décès, Conseiller régional d'Aquitaine de 1973 à sa disparition, il aussi assumé les responsabilités et fonctions de Secrétaire d'État aux Rapatriés dans le gouvernement de Michel Debré du 24 août 1961 ;

Secrétaire d'État aux Rapatriés dans le gouvernement de Georges Pompidou du 14 avril 1962 ;

Secrétaire d'État au budget dans le gouvernement de Georges Pompidou (cabinet remanié) du 11 septembre 1962 ;

Secrétaire d'État au budget (2ème cabinet Pompidou) le 6 décembre 1962 ;

Secrétaire d'État au budget (3ème cabinet Pompidou) le 6 décembre 1966 ;

Secrétaire d'État à l'Économie et aux Finances (4ème cabinet Pompidou) le 7 avril 1967 ;

Ministre de la Fonction Publique (5ème cabinet Pompidou remanié) 31 mai 1968.

Puis Ministre de l'Agriculture dans le gouvernement Couve de Murville le 12 juillet 1968,

Ministre de la Santé publique et de la Sécurité sociale dans le gouvernement Chaban-Delmas le 22 juin 1969,

Ministre délégué auprès du Premier Ministre, chargé des relations avec le Parlement dans le gouvernement Messmer le 6 juillet 1972,

Ministre chargé des relations avec le Parlement dans le gouvernement Ba-barre-iturique) le 27 aout 1976, Ministre délégué à l'Économie et aux Finances (2ème cabinet de Ba-barre-iturique) le 30 mars 1977.

Ministre du Travail et de la Participation (3ème cabinet Barre) avril 1978, mort en fonction « suicidé-noyé dans une marre de boue de 50 cm !

 

Ce destin est symptomatique : Dès 1979, on a appris que, comme en Suède avec Olof Palme, il fallait craindre, car ILS pouvaient tuer...

Mais on ne saura jamais ni qui ni pourquoi.

C'était le début de nouvelles mœurs politiques dans notre beau pays de « Gauloisie pacifiée »

 

Hommage soit rendu à sa mémoire et à sa famille.

Partager cet article
Repost0
9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 04:33

Celle là ne restera peut-être pas longtemps à la poste...

 

Mais quelle répartie !

Un prix pourrait être attribué à cette guichetière d'un bureau de poste parisien pour son élégance et son humour !

Cette guichetière se trouvait face à une longue file de clients mécontents, lassés d'attendre pour pouvoir enfin déposer un chèque, retirer un chéquier ou envoyer du courrier.

 

C'est alors qu'un « client » excédé, se taille un chemin jusqu'au guichet, y jette son bordereau sur le comptoir et dit :

« - Je dois encaisser ce chèque tout de suite !

- Je suis désolée, Monsieur » répond la guichetière. « Je serai heureuse de vous aider tout à l'heure. Je dois d'abord m'occuper des autres clients, mais soyez sûr que votre tour viendra ».

Le client ne s'en laisse pas conter. Il crie très fort de manière à ce que tout le monde l'entende :
« - Est-ce que vous savez qui je suis ? »

Alors sans aucune hésitation, la préposée se lève et s'adresse à toutes les personnes présentes :
« - Puis-je avoir votre attention s'il vous plaît ? Nous avons au guichet un client qui ne sait plus qui il est. Si vous êtes en mesure de l'aider à retrouver son identité, nous vous prions de bien vouloir l'en informer, merci ! »

Alors que toute la file d'attente éclate de rire, le client furibard s'exclame :
« - Je t'enkule, salope ! »

Et sans broncher, la guichetière lui sourit et répond :
« - Je suis désolée, Monsieur, mais pour cela aussi il faudra être capable de faire la queue ! » 

 

Ah, ces dames qui les dérangent...

Voir la latitude de l'abysse !

 

Jean-Marc fait la queue à la caisse de son supermarché quand il remarque une petite « blond canon » qui lui fait un signe de la main et lui sourit.

Il lui répond de la main, se rapproche d'elle et lui sourit gentiment :

« - Excusez-moi, est-ce que je vous connais ? », lui demande-t-il.

Elle lui répond en souriant : « Je peux me tromper, mais je pense que vous êtes le père d'un de mes enfants ! »

Jean-Marc devient blême et cherche dans ses souvenirs récents et lointain la tête de la fille avec lequel il a trompé sa femme, la seule et unique fois où il lui a été infidèle et demande :
« - Nom d'un chien ! Vous n'êtes pourtant pas la stripteaseuse que j'ai niqué sur la table de billard voilà des années, devant tous mes copains lors d'une soirée trop arrosée pendant que votre amie me flagellait avec du céleri mouillé et m'enfonçait un concombre dans l'anus ? »

La jolie blonde rougit un peu en souriant :

« - Non, ce n'était pas moi ! Je suis seulement la nouvelle institutrice de votre fils ! »

 

Ses maths sont-elles impossibles ?

Elle avait peut-être les nichoirs en forme de pont, après tout...

 

Bon week-end les jeunes !

 

Partager cet article
Repost0
8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 04:43

 

La démocratie recule une fois de plus !

 

J'ai décidé d'exécrer Dieudonné !

Non pas parce qu'il fait « comique » dans le civil. Je ne suis pas « fan » de son talent.

Non pas parce qu'il est barbu, black ou a choisi comme parrain d'un de ses garnements l'autre dément de San-Cloud : je m'en tape comme de l'hiver 40 (que d'ailleurs je n'ai pas connu) !

Non pas non plus parce qu'il a tendance à être outrancier dans le propos et trimbale une sulfureuse réputation d'antisémite, raciste ou je ne sais trop quoi : il n'est tout simplement pas de « mon monde », celui ou chacun a le droit de vivre et d'exister.

Je me bats profondément l'œil de ses propos : chacun a le droit de raconter des âneries à condition d'en assumer la responsabilité.

Non pas parce qu'il a un public de demeurés qui se bidonne à ses bons mots au point que les maires de « Gauloisie » refusent qu'il se produise ici ou là ailleurs qua dans son autocar, que les médias en font de l'ostracisme à son égard : Tous les goûts sont dans la nature et il s'agit de les respecter si l'on veut être respecté et se respecter soi-même.

Non, tout ça, ce n'est que billevesée !

 

J'exècre Dieudonné parce qu'une fois de plus, la « Démocratie », celle dans laquelle je suis né et dans laquelle je compte bien aussi mourir un jour, vient de faire un grand pas en arrière : Il veut déposer des listes de candidats au prochain scrutin européen !

Non pas que je veuille le lui interdire, car justement, en « Démocratie », tout le monde a le droit de se présenter et de se faire élire : « Vox populi, vox dei ! », c'est le principe de base.

Inviolable.

Ou alors, ce n'est plus de la démocratie.

 

Car se faisant, l'amalgame qui l'amuse si fort entre « antisioniste » et « antisémite », lui et son auditoire, il violerait un autre principe républicain : « Force est à la loi » !

Et que donc, « Cl. G.Béant », qui après avoir servi tant de princes, se pose légitimement, « légitimement » oui, la question de savoir si on peut juridiquement accepter des listes « antisémites » et de faire bosser sur le sujet, quelques crânes d'œuf triés sur les meilleurs volets de la République.

Attention, qui dit légitime, dit « loi »...

Or, ce que je reproche déjà assez par ses propos négationnistes historiquement infondés à « Di San-Cloud », c'est d'avoir réussi à faire au moins deux lois qui devraient porter son nom, celle sur l'interdiction de la « pensée négationniste » et celle sur les signatures à l'investiture à la candidature des élections Présidentielles.

Deux grandes enjambées anti-démocratiques en pleine « Gauloisie des Droits de l'Homme » en grand écart dans l'absurdité...

 

Pour la première, l'interdiction de penser, disons que si l'objectif est clair et assez fédérateur, les effets sont nuls et non-avenus : On ne peut pas interdire de penser, mais tout juste d'exprimer sa pensée hors les lieux privés...

C'est quand même dommage en « démocratie » quand il faut se cacher pour émettre une opinion !

D'autant, qu'il faille une loi républicaine pour ce piètre résultat, ça me fait marrer : C'est un peu comme édicter un règlement interdisant au nuage de Tchernobyl de franchir le Rhin, ou d'enjoindre aux oiseaux porteurs du SRAS de présenter un certificat médical à la Police de l'Air et des Frontières, la bien dénommée « Paf » !

Nos z'élites devraient aller faire un tour à Hyde Park à Londres par l'Eurostar au lieu de mobiliser l'impôt du « gaulois » à payer des hauts fonctionnaires à étudier des « possibilités » juridiques d'interdiction...

Mais l'interdiction de propos fallacieux sur les pères putatifs de Zohra ne sont pas encore interdits, ni ceux relevant du prosélytisme religieux des « barbus » non plus. Ni encore moins de laisser des non-étudiants investir les facs pour tout y casser.

Ça pourrit la vie d'autrui avec le pognon d'autrui, mais là, ce n'est pas bien grave : il semble qu'il vaille mieux laisser se déliter les valeurs républicaines du respect d'autrui et de notre patrimoine commun, pour mieux imposer des lois liberticides... plus tard !
Belle dérive démocratique s'il en est... 

 

Pour la seconde, c'était une voie royale pour interdire l'extrême droite et son leader d'apparaître sur les fonds d'écran des « chaînes du service public », globalement tous les 5 ans...

Ça eut loupé et nous n'avons plus ces merveilleux moines libertins scientologues nous expliquer le Messie revu et corrigé par leur gourou, ni encore moins les affidés de Moon nous prêcher la bonne parole.

Ce qui ne les empêche pas de faire du porte-à-porte jusqu'au cœur de nos halls d'immeuble en toute illégalité comme d'un délit de « réunion en partie commune privative » (dont je ne sais plus si il est encore dans notre Code pénal Républicain : même que chez moi, on se fait nos petits conciliabules de copropriété au café du coin, depuis lors...)

Enfin bref, un emmerdement supplémentaire pour les bonnes âmes, droites dans leur boite, mais souple des hanches.

 

Bientôt, on va même avoir une loi interdisant les « cellules anti-personnelles ». Il se trouve que le PS, au lieu de s'occuper de faire un « shadow cabinet » actif et propre à toute opposition politique moderne, nous fait une « cellule anti-Lefebvre ». Que ça eut énervé ses frangins (trois points), dont X. Bertrand, mais pas loin derrière toute la fratrie qui a su prendre le pouvoir à l'UMP depuis quelques années.

« Marquer à la culotte » un type qui raconte vraiment à peu près n'importe quoi comme du futur, visionnaire d'une loge qu'on ne connaît pas, mais qui est assez clair pour quelques-uns, notamment à ceux à qui il s'adresse avec menaces « démocratiques », bé ce serait une façon indigne de faire de la politique.

Faut dire que ce Lefebvre-là, il en raconte tellement à l'heure, qu'on veut bien croire son ambition d'entrer dans un livre des records : même au CA de « l'Ordre du Tartuffe », on a du mal à suivre.

 

Bé voilà qu'on va avoir, en plus, une loi anti-Dieudonné !

Et Vive la Démocratie ambiante...

 

Pour quelle raison ? Parce que, d'après ses propres dires, on confond dans ce pays antisionisme et antisémitisme !

Ça, c'est bin vrai, ça.

Des fois, je pose la question à mes potes israélites : C'est quoi la différence ?

Eux-mêmes ne savent pas trop, pensée unique obligeant.

 

Sioniste, c'est une terre pour le peuple de Sion (la colline sur laquelle est bâtie Jérusalem), chassé par les Romains depuis l'antiquité. Autrement dit une idéologie nationaliste, voire ultranationaliste, née au XIXème siècle à l'initiative de Théodore Herzl dans l'ambiance des pogroms de l'époque.

En fait, une nation, c'est du point de vue juridique un « ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité (historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique » autonome avec des prérogatives d'État souverain (je simplifie, naturellement : le droit international public m'a toujours barbé, d'autant qu'il est souvent broyé aux chenilles des blindés, encore tout récemment au Moyen-Orient) de puissance publique (qui s'oppose et se nourrit de la puissance « privée » : Faut relire Thomas Hobbes sur ce sujet).

 

En bref, si les juifs du monde entier veulent se faire un vaste ghetto sur la rive orientale de la méditerranée, pourquoi pas ?

Tant que ça ne dérange personne, on peut même les envoyer sur la Lune si ils sont capables de payer.

D'ailleurs, leur ghetto, ils l'entourent eux-mêmes d'un grand mur de la honte sécurité comme pour mieux protéger leur petit paradis promis par leur puissance divine à eux (même si c'est la même que la mienne, enfin, au moins à l'origine...)

Autrement dit, dans mon esprit (mais je suis né kon, vous le savez déjà), il n'y a pas plus antisémite que le sionisme appliqué !

 

Et je ne suis pas le seul : Chez les juifs orthodoxes, le retour en terre promise est une violation de la loi divine, tant que le Messie ne leur dit pas d'y retourner. D'où peut-être la gêne des mes « potes juifs ».

J'évite d'ailleurs de leur développer l'idée, même à travers l'actualité : ça les fâche sans qu'ils ne m'expliquent jamais pourquoi, et ceux-là, comme tous les autres, je les aime bien jusqu'à en respecter leurs propres fantasmes !

Logique : les miens, de fantasmes, d'un tout autre ordre, ceux d'un monde meilleur centrée exclusivement sur la « Corsica Bella Tchi-tchi » et sa douceur de vivre, ce n'est pas facile à assumer, alors ceux des z'autres, je ne vous raconte même pas !

Déjà que quand « mes potes juifs » font un détour par la terre promise, histoire de faire leurs humanités (ça porte un nom, mais je ne sais plus lequel), ils reviennent fissa...

Sans explication démocratique non plus.

C'est pourtant un chouette pays : y'a vraiment que le vin de shabbat qui y est infect. Le reste, ma foi, ça vaut n'importe quoi d'autre (hormis mes montagnes Corses, naturellement).

 

En bref, faudra plus être antisioniste (ça je m'en bats une sans que ça touche l'autre comme disait l'honorable « Chi ») parce que ça voudra dire aussi qu'on est antisémite.

Bravo Dieudonné : un grand pas pour l'humanité !

 

Parce qu'après-demain, la « Nation Corsa » (à laquelle sera rattachée la ville de Paris... pour son statut spécial le temps de quand je serai le Président), ce sera assimilé à du nationalisme aigu « anti-franchouillard », donc antinationaliste « gaulois », donc antinationaliste tout court, donc antisioniste, donc antisémite !

Chouette, cette affaire...

On n'aura plus qu'à rester devant le poste de télé regarder les « natio » palestiniens se fendre la tronche à coup de rocket et le tour sera joué.


J'admire profondément la çonnerie humaine quand elle vicie ainsi aussi bien le libre jeu de la concurrence démocratique !

Partager cet article
Repost0
7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 04:13

 

Rassurant, Jacques Delors au sortir de la messe dominicale de Saint-Jacques du Haut-Pas à Paris Vème ?

 

Certes, d'abord il est socialiste, même s'il vient de la « démocratie chrétienne ».

Ensuite il a bossé avec Jacques Chaban-Delmas sous Pompidou.

Et aujourd'hui, il a la réputation d'un sage, tirant le PS vers une social-démocratie de bon aloi et de bonne augure à séduire le bourgeois.

D'ailleurs, ses propositions sont toujours gentiment formulées, apparemment tout en nuances.

 

Sa récente interview publiée par « Le Monde » comporte pourtant quelques passages intéressants.

Le premier porte sur la relance, dont il approuve le principe, tout en souhaitant plus de relance par la consommation.

« J'aurais été partisan qu'on équilibre davantage les mesures de soutien à la consommation et d'aide à l'investissement ».

Pas de quoi fouetter un chat qui passe...

 

La suite est plus intéressante : « Il y a un autre problème que personne n'ose poser : pourra-t-on sortir de cette crise sans un petit peu d'inflation ? La Commission européenne devrait bâtir quelques scénarios avec la BCE, prévoyant ou non un taux d'inflation au dessus de 2 % qui permettrait, sans être galopant, de faciliter la reprise et le remboursement des dettes. Je pense qu'il sera difficile d'obtenir un rebond de l'économie, compte tenu de notre endettement, sans accepter provisoirement un peu plus d'inflation rampante ».

 

Pan : que du keynésianisme déchu dans cette phrase ! Plus de relance, plus d'inflation, pour avoir moins de chômage !

On passera de l'équilibre de sous-emploi à un équilibre de suremploi, pour parler comme les keynésiens. Car pour Keynes, ou il y a inflation, ou il y a chômage, comme les deux faces d'un même mirage !

Or, si nous avons du chômage, créons donc de l'inflation pour le faire disparaitre.

 

De plus, Jacques Delors, père de la « désinflation compétitive », devrait savoir que l'inflation rampante, cela ne dure pas et cela se transforme vite en inflation ouverte (Il l'a vécu en 1981) : lorsque les vannes sont ouvertes, plus rien n'arrête l'inflation !

Comme d'un trou dans une digue : plus on laisse couler, plus la digue est fragilisée, plus elle fuit jusqu'à se rompre !

 

Mais encore plus intéressant, c'est cette idée que l'inflation facilitera « le remboursement des dettes ».

Voilà un raisonnement d'une honnêteté scrupuleuse : comme l'État augmente ses dépenses et provoque des déficits, il vit à crédit, ce qui entraîne une charge lourde de la dette qui devra être remboursée demain. Pourquoi ne pas alléger cette charge en remboursant en « monnaie de singe », en monnaie dévaluée ?

C'est voler l'épargnant qui prête...

Or là, ce sont les générations suivantes, la « relève », qui remboursent et se font voler avant même d'être nées !

 

Par ailleurs, l'inflation entraîne une perte immédiate de pouvoir d'achat de la monnaie.

Si l'État, comme c'est le cas aujourd'hui a une dette de 1.400 milliards d'euros et si l'inflation est de 10 % par an, par exemple, la dette réelle pèse de moins en moins lourd, puisqu'elle s'allège de 140 milliards dès la première année, et ainsi de suite.

C'était très exactement la grande politique de la IVème République : faisons tourner la planche à billets, créons de l'inflation et la dette publique sera moins lourde.

C'est donc du vol immédiat pur et simple, il n'y a pas d'autre mot : ceux qui ont épargné, mais aussi ceux qui touchent des revenus fixes non indexés sont spoliés.

Normal puisque les épargnants qui ont prêté sont d'affreux capitalistes !
Même le petit titulaire du livret A ?
Même lui.

 

Quant aux salariés, ils n'ont qu'à se retourner contre leurs employeurs pour réclamer un ajustement de leurs salaires : ce qui ne manquera pas de pousser davantage encore les prix à la hausse ! L'inflation se nourrit d'elle-même par ce simple mécanisme, d'autant mieux qu'on a besoin d'écouler la production de ses salariés-là !

Ainsi l'inflation fonctionne-t-elle commer d'un impôt, mais le plus injuste de tous les impôts.

Recourir à l'inflation pour alléger la dette publique, c'est non seulement immoral (même pour un chrétien-démocrate) mais tout autant inefficace puisque spoliateur du travail d'autrui...

 

« L'impôt inflation » ne suffit pas ?

Pourra-t-on éviter d'augmenter les impôts, lui demande le journaliste ?

Réponse : « Sûrement pas ! L'impôt citoyen par excellence, c'est l'impôt sur le revenu. Éluder la réflexion sur ce sujet constitue une grave erreur, au moment ou il faut impérativement investir dans le social ».

Voilà tout d'un coup l'impôt progressif paré de toutes les vertus humanistes.

Impôt qu'il faut augmenter, donc dépasser la progressivité actuelle qui s'arrête à 50 % (bouclier fiscal), ce que pourtant même des cours suprêmes (en Allemagne par exemple) considèrent comme contraire aux droits fondamentaux du citoyen...

 

Pour le justifier, faut-il lâcher le mot magique d' « un impôt citoyen » pour que cela devienne parfaitement moral ?
Si ce n'est pas de la spoliation directe pure et simple, qu'est-ce donc ?

 

Modéré, J. Delors ?

Que disait-il en 1981, quand ministre de l'économie, face à la nationalisation d'un tiers de l'industrie et de 100 % des banques (au-delà de 100 millions de total de bilan), quand le PS courrait au plus fort après les surenchères du PCF ?

Rien.

Il n'a même pas démissionné.

Cela aurait pourtant pu être un comportement « citoyen » et surtout courageux pour un donneur de leçon ès-inflation... au nom de la défense du « prolétaire gaulois » !

 

À force de courir après des chimères économiques, y'en a qui n'ont toujours aucune honte à être ridicule, parce que déjà condamné par l'Histoire.

En bref, même les plus « sages » n'hésitent plus à se rêver plus keynésiens que les ultra-keynésiens.

Comme quoi I² avait raison : c'est d'abord dans les têtes que le mal se trouve.

 

Phil.

Partager cet article
Repost0
6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 04:40

Délitement ?

 

Si l'État a bien un rôle régalien et fondamental à jouer, c'est celui du maintien de l'ordre, car la sécurité est la seule manière de garantir l'intégrité des personnes et des biens, le droit à la vie voire le droit de propriété.

Sans ça c'est la far-west à chaque coin de rue !

 

Or, depuis des années, la violence se développe en « Gauloisie ». La délinquance (vol, agressions à caractère crapuleux ou sexuel), mais également la violence dans les rapports sociaux, dans la vie sociale en général.

On peut y voir l'impact des discours de lutte des classes, attisée par l'extrême-gauche et en particulier le NPA de « Besace-no ». S'il y a un exploiteur et un exploité, des méchants et des gentils, il est bien normal que les exploités se révoltent.

Nous récolterions ce qu'un certain nombre de politiques et d'intellectuels ont semé.

 

Il y a aussi les « casseurs professionnels » (qui ne risquent plus grand-chose depuis l'abrogation de la « loi anti-casseur » par « Mythe-errant »), qui ne sont pas des délinquants classiques, mais des militants anarchistes ou trotskistes.

On les a vus à l'œuvre à Strasbourg.

Certains peuvent constater qu'ils s'attaquaient d'abord aux symboles du capitalisme, comme les grandes surfaces : nourrir les gens, quel scandale en effet !

Ils ont détruit des hôtels, une pharmacie, tagué une église : tous de hauts lieux du grand capital !

 

Même scénario en Corse, où tous les prétextes sont bons pour défier l'ordre républicain.

Deux domaines méritent toutefois d'être cités.

Il y a d'abord les violences dites sociales : dans les entreprises en difficulté, on s'attaque aux bâtiments, aux cadres et surtout aux PDG.

La séquestration des PDG est un sport à la mode.

C'est pourtant une atteinte fondamentale à un droit essentiel, celui de se déplacer librement et cela dénote une conception pour le moins affligeante des questions économiques : ces salauds de patrons font exprès de licencier le personnel par pur sadisme ; une bonne séquestration et ils comprendront leur erreur et créeront des emplois !

 

Pourquoi nous étonner ? En dehors de cette culture de la lutte des classes, directement inspirée du marxisme, il y a aussi tous ceux qui mettent de l'huile sur le feu ; Même « Ségo Lolo » a déclaré « comprendre la révolte » et ah que même ses amis « soce » déclarent comprendre Ségolène !

« Les salariés doivent forcer le barrage de l'injustice absolue » nous a-t-elle dit : en se faisant justice eux-mêmes, si question de justice il y a ?

Grand progrès de civilisation.

 

Les syndicats sont paraît-il embarrassés. Mais la CGT a une longue tradition de violence, jusque dans le port de Marseille, par exemple, qui en fait régulièrement les frais.

Le secrétaire général de FO condamne les violences de Strasbourg, mais les distingue des coups de force des salariés lorsque « la négociation est complètement coincée ».

C'est donc qu'il y aurait une bonne et une mauvaise violence !

 

Bien entendu, le sommet est atteint dans les universités. Depuis quelques jours, la mode est à la séquestration des présidents d'université, en plus à majorité issus de la gauche... Mais pas assez à gauche pour nos apprentis révolutionnaires.

Violence quotidienne. Blocage de l'entrée des facs, AG non représentatives votant à main levée, refus de toutes les procédures de vote protégé (internet, bulletin secret) : seuls les éléments « conscientisés » (ceux des AG) peuvent s'exprimer !

Il y a même des facs où aucun cours n'a eu lieu depuis le début du semestre, alors que dans les universités où l'on travaille, les cours sont pratiquement terminés.

Commandos d'encagoulés détruisant le matériel pédagogique coûteux...

Courses, jeux de piste et tabassage collectif contre les non-grévistes quand les universités veulent organiser des cours en dehors des lieux de blocage. Menaces physiques ou verbales.

Le tout provoqué par de nombreuses personnes extérieures aux universités, purs agitateurs professionnels, fichés « autonomes » à qui on laisse la bride sur le cou !

 

L'université de Rennes, en 4 années à ce régime-là en est venue à perdre la moitié de ses effectifs d'étudiant, ceux-là préférant aller à Caen, Nantes ou Paris.

À Toulouse II, en pleine réunion du Conseil d'Administration, un « tribunal » est dressé pour que le Président rende des comptes, portes et cloisons défoncées.

À Brest on a pu noter l'agression du Président par des étudiants en colère des encagoulés biens protégés par cet anonymat de faciès. Sans compter avec démontage des portes avec des perceuses... toujours par des individus cagoulés.

À Perpignan : idem, avec des portes arrachées et propos racistes en prime.

À Lyon II : l'ancien Président séquestré dans une salle de cours et sauvé par son successeur.

À Montpellier III : l'amphithéâtre est dévasté.

À Orléans, le blocage des issues par des individus cagoulés a été fait avec de la résine dans les serrures et mise à feu d'un chêne devant une entrée.

Ailleurs, ce sont les profs qui retiennent les notes des épreuves de délestage ou de fin de semestre !

Mais oui, des fonctionnaires « assermentés » et rémunérés à cet effet, brillants corpsards ayant été appartenu à l'élite de l'Intelligence du pays pour avoir réussi de si difficiles études et concours, nous dit-on !

 

Pendant ce temps, les étudiants étrangers s'en vont pour toujours, à part les Chinois qui achètent de faux diplômes.

Et vos impôts paieront la facture.

Il paraît qu'ils servent aussi à payer police et justice ; mais pour l'instant, l'État est aux abonnés absents : il relance...

Et refuse de « donner le diplôme » sans examen !

Quel comble... Tudieu !

 

La belle à-venir que tous ces gens-là préparent à d'autres...

 

DD (prof à l'occasion)

Partager cet article
Repost0
5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 04:14

 

Et ça eut décoiffé !

 

C'était la semaine dernière, longtemps après que « l'expert et sidatologie » qu'était U Negru di San-Cloud nous l'ait ramené avec ses « sidatorium » (qui devaient parquer les sidaïques dans des « camps » tels les pestiférés) : « C'est une crise de notre mode de vie, et donc de la dégradation écologique ! » dixit le chef sur la deuze, mardi dernier !

« Toute cette agriculture industrielle aujourd'hui produit de plus en plus de folie ! »...

« Ce qu'on mange, c'est ce qu'on donne aussi aux animaux, alors si on leur donne beaucoup d'antibiotiques et tout ça, nous devenons résistants aux antibiotiques, donc c'est une chaîne infernale qui se développe »...

 

C'est sûr que quand on mange de la vache enragée, c'est à en devenir complètement fou !

La preuve...

Lui-même y fait allusion, d'ailleurs, au rosbif anglais d'antan !

 

Bon, faut absolument éviter que cet Hoax ambulant ne prospère :

 

1 - On n'a jamais su soigner un virus aux antibiotiques : c'est un fait avéré !

Souvenez-vous : « les antibiotiques, c'est pas automatique ! »

L'antibiotique, ça agit sur les microbes, pas sur infiniment plus petit, sans ça on aurait déjà tout gagné sur les « trithérapies » antivirales et la grippe n'existerait même plus sur la planète.

 

2 - On n'a jamais vu non plus un animal gavé d'antibiotique développer un virus virulent !

Fut-il Kon (et fils de Dyte).

3 - Les virus ne cessent de muter sans arrêt. C'est leur façon naturelle de s'adapter à leurs hôtes.

La grippe porcine mexicaine, qui fait fureur à l'occasion dans les hautes-sphères de l'OMS (et dans bien des neurones affaiblies), est le résultat de l'une de ces mutations.

Elle a juste donné à un virus plus dangereux que celui de la grippe avec les mêmes capacités de contamination d'homme à homme que le virus de la grippe par voie aérienne...

Mais faut bien avouer que c'est là une « stratégie » de survit biologiquement suicidaire pour le dit virus : tuer son hôte, c'est disparaître aussi.

 

4 - Un phénomène, à l'identique, s'était d'ailleurs produit en 1918, avec la mutation d'un autre virus également de type H1N1, ayant tué entre 50 et 100 millions de personnes, loin devant le typhus dans les Dardanelles...

Or, on n'en est pas encore là et à l'époque, faut-il souligner, ni les antibiotiques ni l'élevage industriel n'existaient !

Mais peut-être que du Kon, il se croit issu de la génération spontanée et ignore que l'humanité eût pu exister avant lui !

Logique quand on se prend pour un dieu...

5 - L'alimentation des animaux n'a strictement rien à voir avec les mutations de virus.

Et on ne peut pas choper la grippe porcine en mangeant du porc !

Tout juste peut-on en devenir « cochon » si on le mange avec les doigts...
Mais tout autant en étant végétarien, dans les mêmes conditions, à brouter de l'herbe dans les près à 4 pattes sur les bouses de vaches et les fientes des petits oiseaux !

 

En bref, la campagne électorale s'est ouverte à grands coups d'ânerie !

J'adore ce genre de délires.

 

D'abord parce que dans un peu plus d'un mois, on est appelé à remplir les urnes de la République avec nos petits bulletins de vote (de listes bloquées par région, pour un scrutin à la proportionnelle à un seul tour), ensuite parce que comme d'habitude, on va voter « contre » sans savoir pourquoi !

 

Que j'en fus marri de fréquenter les marchés sans même savoir qui, qui se présente à mon suffrage :

Pour les écolos, je ne sais même pas.

Pour l'UMP, je sais que c'est Barnier et Rachida Mimi...

 

Par contre, pour le MoDem, je sais que c'est Sarnez et Lehideux.

Avec un programme qui décoiffe sévère : « Construisons une Europe humaine » qu'ils disent !

Comme quoi, celle-là, elle était « bestiale » !

Contre l'argent roi, contre le chacun pour soi, pour un monde plus équitable, pour une Europe plus solidaire...

Marrant : Veulent-ils nous faire une Europe sans argent mais plus équitable et plus solidaire ?

Tous au RSA, c'est quasiment un discours du PCF, ça !

(Mais je n'ai pas son programme en main, ni celui de « Besace-no »...)

 

Chez les « soces », c'est un peu plus élaboré : ils ont un peu réfléchi au problème :

D'abord il y a Harlem et Pervenche, que ça m'en fait chaud aux doigts, comme d'une brûlure.

Ensuite ils y vont du carrément « Contre » Sarko et Barroso : Injustice, inefficacité, imprévoyance, insécurité, autoritarisme pour l'un, inégalité, insécurité, injustice, imprévoyance et insuffisance pour l'autre !

Dans l'ordre...

 

Et de rappeler qu'ils veulent immédiatement l'abrogation du bouclier fiscal (typiquement européen), un plan de relance « massif », une revalorisation des allocations logement (typiquement européen), des salaires et du chèque « transport » (typiquement européen), le gel de toute suppression d'emploi public et une loi anti-stock-option (typiquement européen).

Mais ils veulent aussi, avec leurs potes de l'opposition Européenne, une « stratégie européenne de croissance », un « vrai plan de relance », un « pacte de progrès social », une nouvelle réglementation des marchés financiers, une politique de « juste échange » et une harmonisation fiscale...

Blablabla !

Que là j'en rigole très fort : rien que sur la TVA, depuis 1996, on n'est pas encore foutu de se comprendre ni en taux ni en assiette ni en exonération dès qu'on franchit une frontière...

 

Juste pour faire rire (et rien que pour les taux, parce que les assiettes, je ne vous raconte pas !) :

Pas moins de 4 types de taux : Les super-réduit, les réduits, le normal et le « taux parking ».

Ça donne respectivement pour :

Allemagne : 0, 7, 19 et 0 ;

Autriche : 0, 10, 20 et 12 ;

Belgique : 0, 6 à 12, 21 et 12 ;

Bulgarie : 0, 7, 20 et 0 ;

Danemark : 0,0, 25 et 0 ;

Espagne : 4, 7, 16 et 0 ;

Finlande : 0, 8 à 17, 22 et 0 ;

France : 2,1, 5,5, 19,6 et 0 ;

Grèce : 4,5, 9, 19 et 0 ;

Irlande : 4,8, 13,5, 21,5 et 13,5 ;

Italie : 4, 10, 20 et 0 ;

Luxembourg : 3, 6 à 12, 15 et 12 ;

Pays-Bas : 0, 6, 19 et 0 ;

Portugal : 0, 5 à 12, 20 et 12 ;

Royaume-Uni : 0, 5, 15 et 0 ;

Suède : 0, 6 à 12, 25 et 0 ;

Chypre : 0, 5 à 8, 15 et 0 ;

Estonie : 0, 5, 18 et 0 ;

Hongrie : 0, 5, 20 et 0 ;

Lettonie : 0, 10, 21 et 0 ;

Lituanie : 0, 5 à 9, 19 et 0 ;

Malte : 0, 5, 18 et 0 ;

Pologne : 3, 7, 22 et 0 ;

République slovaque : 0, 10, 19 et 0 ;

République tchèque : 0, 9, 19 et 0 ;

Roumanie : 0, 9, 19 et 0 ;

Slovénie : 0, 8,5, 20 et 0.

Comme quoi, il reste du boulot !...

 

Alors que la bonne question, en matière d'élection Européenne, ça reste de savoir quels loosers on envoie, qui vont siéger assidûment durant les 15 premiers jours puis, se faire remplacer par le suppléant quand ils n'ont pas besoin de fric à titre personnel (quoiqu'avec la règle des cumuls... enfin passons !).

Pour faire quoi ? Pour élire le Président de l'Assemblée, nommer les quelques vice-présidents et surtout, surtout, élire le prochain président de la Commission qui ira à Bruxelles diriger la petite cité des « eurocrates », pas très loin de l'Atomium et du siège de l'Otan !

 

Mais là, black-out total sur les impétrants.

Autrement dit, nous voilà à devoir voter « mandat en blanc » !

Pas banal la « Gauloisie des lumières »...

Partager cet article
Repost0