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D'où Erre-Je ?

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  • : La seule question à laquelle personne ne sait répondre reste : la place de l'Etat. Quel est son rôle ultime ? Le reste n'est alors que dérives quotidiennes pour soi-disant, le "bonheur des autres" avec "le pognon des autres". Bonne lecture
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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 04:28

Audience publique du mercredi 14 mars 2012

(Non publié au bulletin Rejet)

 

« M. Lacabarats (président), président

SCP Monod et Colin, avocat(s)

 

 

REPUBLIQUE FRANCAISE

AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE SOCIALE,

 

a rendu l'arrêt suivant :

 

Attendu, selon l'arrêt attaqué (Nîmes, 21 septembre 2010) que M. X..., engagé le 1er avril 2004 par M. Y... en qualité d'ambulancier, a été licencié pour faute grave par lettre du 15 mars 2007 ;

 

Sur le premier moyen :

Attendu que l'employeur fait grief à l'arrêt de dire le licenciement sans cause réelle et sérieuse et de le condamner à verser diverses sommes au titre de la rupture alors, selon le moyen, que le fait pour un ambulancier de conduire le véhicule de son employeur en faisant usage au volant de son téléphone portable, constitutif d'un manquement à la sécurité et d'une infraction pénale, est une faute grave ; qu'en l'espèce, il résulte des constatations de l'arrêt que le salarié a, à de nombreuses reprises, fait utilisation de son téléphone portable, avec ou sans kit mains libres, lors de la conduite de l'ambulance transportant des patients ; qu'en se fondant néanmoins, pour écarter la faute grave, sur la circonstance inopérante que le salarié n'avait pas été verbalisé ni impliqué dans un accident de la circulation, la cour d'appel n'a pas déduit les conséquences légales de ses constatations et ainsi violé l'article L.1234-1 du code du travail ; »

 

Je traduis en langage courant : Téléphoner au volant d’une ambulance est une infraction pénale.

Selon l’employeur de l’ambulancier, une infraction pénale, c’est une faute grave entraînant un licenciement.

Et qu’il ne voit pas pourquoi la Cour d’Appel de Nîmes le condamne aux dépens de la cause et autres intérêts et dommages à réparer, même si l’ambulancier « n’avait jamais été verbalisé ni impliqué dans un accident de la circulation » pour sa folle prise de risque quant à ce comportement … hors-la-norme !

 

« Mais attendu que la cour d'appel ayant constaté que ce n'était que de façon occasionnelle que le salarié avait utilisé son téléphone au volant sans recourir à un kit mains libres et qu'il n'avait jamais fait l'objet d'avertissement à ce sujet de la part de son employeur, a pu décider que ces manquements ne rendaient pas impossible son maintien dans l'entreprise et ne constituaient pas une faute grave et, exerçant le pouvoir qu'elle tient de l'article L.1235-1 du code du travail, a estimé qu'ils n'étaient pas assez sérieux pour justifier le licenciement ; que le moyen n'est pas fondé ; »

 

Je traduis en langage courant : Pas de sanction sans faire « l’objet d’avertissement à ce sujet de la part de l’employeur » !

 

« Et attendu qu'il n'y a pas lieu de statuer sur les deuxième et troisième moyens qui ne sont pas de nature à permettre l'admission du pourvoi ;

 

 

 

PAR CES MOTIFS : REJETTE le pourvoi ;

 

Condamne M. Y... aux dépens ;

Vu l'article 700 du code de procédure civile, rejette sa demande ;

Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, chambre sociale, et prononcé par le président en son audience publique du quatorze mars deux mille douze. »

 

Si naturellement cet arrêt est parfaitement fondé en droit, comme toujours en ce qui concerne les juristes de la plus haute juridiction civile, j’avoue être un peu sur le kul !

Comment se fait-ce que le parquet n’ait pas poursuivi l’ambulancier pour manquement au code de la route reconnu en audience publique, donc valant aveu authentique ?

Ce qui n’aurait pas changé la solution dans son périmètre du droit social immédiat, mais aurait pu ouvrir des voies de droit similaires conduisant à un licenciement et une action en répétition de l’indu (histoire d’en rire !)…

 

Dans leur immense sagesse, les juges suprêmes auraient-ils eu la même solution si le patient « ambulanté » avait été victime d’un accident de la route pour cause d’usage intempestif de téléphone-au-volant ?

Si on peut se prévaloir de « principes immuables » devant cette Haute Cour, le salarié fautif aurait été dédouané de toute responsabilité, qui reste attaché au lien de subordination en la circonstance et l’assureur de l’employeur aurait été dans l’obligation d’indemniser les victimes : Ce qui est parfaitement conforme à la jurisprudence de la Cour en d’autres matières que le droit du travail.

 

Donc, à l’employeur de « prévenir avant de guérir » : Celui-là était en faute de n’avoir pas émis des consignes préalables d’avertissement.

Et nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes !

 

Bref, désormais on peut téléphoner à bord de son véhicule de fonction sans risquer d’être licencié, dès lors que personne ne nous avait averti de ne pas le faire.

Faut que je ponde une « note de service » à ce sujet-là.

Pour l’alcool au volant, c’est déjà fait…

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 04:01

Ce citoyen-là…

 

Parfois, mais pas toute le temps, il se pose des questions judicieuses :

 

« Je me demande si les chinois qui font du tourisme à Paris savent qu'ils achètent des souvenirs fabriqués chez eux... »

 

« Si tu parles à Dieu, tu es croyant.

S'il te répond, tu es schizophrène. »

 

« Kadhafi est parti sans dire au revoir !

Ce n'est pas Tripoli de sa part.

Je n’invente rien : C'était écrit dans la presse, si tu libyen. »

 

« Les Américains ont Steve Jobs, nous on a Paul Emploi ! »

 

« Cinq fruits et légumes par jour, ils me font marrer ! Moi, à la troisième pastèque … je cale. »

 

« Un jour j'irai vivre en Théorie, car en Théorie tout se passe bien. »

 

« La lampe torche. Le PQ aussi. »

 

« Personnellement, je n'ai jamais abusé de l'alcool.

Il a toujours été consentant. »

 

« Je ne bois jamais à Outrance, je ne sais même pas où c'est. »

 

« On dit toujours qu'il faut boire avec modération, mais … C'est qui ce modération ? »

 

« J'ai lu que fumer pouvait donner le cancer, alors j'ai arrêté de lire. »

 

« Jésus changeait l'eau en vin. Tu m'étonnes que 12 gars le suivaient partout… »

 

Et parfois se fait philosophe :

« Si la violence ne résout pas ton problème, c'est que tu ne frappes pas assez fort ! »

 

Jean-Marc et quatre copains arrivent à la douane Belge à bord d'une Audi Quattro...

Après les formalités d'usage, un dialogue s'installe entre le douanier et le conducteur :

Le douanier belge (très sérieux) : « Vous êtes 5 dans une Audi Quattro, vous ne pouvez pas passer ou alors un de vous doit sortir de la voiture. »

Le conducteur (étonné et légèrement moqueur) : « Écoutez, le nom de la voiture n'a rien à voir avec le nombre de places assises, nous avons le droit d'être 5 occupants. »

– Pas question, dans une Audi Quattro, vous ne pouvez être que 4 occupants. L'un de vous doit descendre de voiture, je ne vous laisse pas passer. »

Le conducteur (qui commence à s'énerver) : « Je vous dis que le terme Quattro a un rapport avec la traction sur les 4 roues et que cela n'a rien à voir avec le nombre d'occupants. »

Le douanier belge toujours imperturbable : « Pas question, on ne passe pas tant que l'un de vous n'est pas descendu de votre Audi Quattro.

Maintenant la plaisanterie est terminée. Vous êtes un incapable et je ne veux plus vous parler. Appelez votre chef que je puisse régler le cas directement avec lui !

– Désolé, ce n'est pas possible. Il est occupé avec un couple dans une Fiat Uno... »

 

Et ses contrepèteries de la semaine :

« Fifi XIV Maire de Paris ? L’aller et le retour du Mans va lui dessécher la glotte ! »

« Le Président sera-t-il assez ferme au sport de Brégançon ? »

 

Bon week-end à toutes et tous !

 

I3

 

PS : Solution du problème du 13 avril dernier :

1 – C e7 + ; D x e7

2 – F h7 + ; là deux solutions pour les noirs : R h8, ou R f7.

 

Si R h8 : 3 – F g6 + ; R g8.

4 – D h5 ; F e8 (ou n’importe quoi d’autre parce que …)

5 – T h8 ++

 

Si R f7 : 4 – D h6 + ; g6.

5 – D x g6 ++

 

Merci pour votre coopération sur ce coup-là…

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 06:27

C’était hier soir…

 

Moi, j’aime bien. D’abord ça se passe à la télé et en direct : Tu y es, tu regardes ; tu n’y es pas, tu restes un nain-ignorant.

Comme je n’ai pas de télé – la faute à pas payer la redevance : J’optimise, j’optimise mes impôts – et que de toute façon j’ai accès un peu plus tard aux « streaming » via internet, il me faut aller séduire « ma voisine » qui a ce genre d’engin dans ses quartiers de noblesse.

Et elle, quand « son gros à elle » est absent pour cause qu’il est lui-même en train de butiner sensuellement « une petite esseulée » par son propre gros par ailleurs, elle ne rechigne pas à m’offrir quelques « soirées inoubliables ».

Donc, j’ai vu !

Pas tout (elle a des besoins immédiats à satisfaire qui ne supportent pas délai), mais quand même.

 

Et je me suis senti un peu déçu : J’attendais les dernières cartouches de « Bling-bling », tirées là où ça devait faire mouche.

Ces partisans les auront vues, persuadés qu’ils sont qu’il saura sortir vainqueur de la compétition électorale de dimanche prochain pour avoir « assassiné » son interlocuteur.

Personnellement, j’attendais le « tir atomique », les « affaires » Férrayé et du détournement des milliards de « Mythe-errant » de 1991/1992, le tout recyclé dans son « Grand emprunt » de décembre 2009.

Des références à l’ère « Mythe-errant-dienne », on en a eu, tellement même, que s’en était ridicule d’autant que ça n’a rien apporté de plus à en être désolant !

Comme par ailleurs, je sais pertinemment que « l’allié-américain » ne veut pas entendre parler de cette « affaire-là », il n’a pas été jusqu’au bout : C’est bien du pognon Koweïti et « néo-bu-bushesque », mais faut pas non plus imaginer qu’on déterre comme ça une affaire à faire vitrifier les institutions de la planète sur place uniquement pour assurer à « Karlita » le confort de la présence de G-men dans les beaux quartiers rive-droâte…

Donc, ça eut fait « long-feu ».

 

Mais pas que ça. On attendait la « phrase qui tue ».

Parce que bon, on se souvient aussi de 1974, de « l’homme du passé », puis de 1981 et de « l’homme du passif ».

On se rappelle bien de 1988 et de son « Vous êtes un menteur ».

Hein, c’est celui qui dit qui est !

Et le retour de flamme de 1974 avec le fameux « monopole du cœur », mais cette fois-ci appliqué à la TVA sur les aliments pour chiens et chats….

De même en 95 : « Vous parlez au Premier ministre de la France ! »

Là encore, c’est celui qui dit qui y’est plus…

On se rappelle qu’en 2002, il n’y a pas eu de débat entre-deux tours…

Mais qu’on s’est explosé le neurone en 2007, quand l’autre « Cruchitude » s’est immolée toute seule comme une grande avec sa « juste colère » !

Ses suppôts y avaient vu sa grande « bravitude » l’assurant du succès … qu’on connaît !

 

Donc on s’attendait à un truc génial de notre « Ô combien vénéré Président » : Il l’a été tellement tous les jours pendant 5 ans…

On a eu droit à un « Bling-bling » traitant son successeur de menteur « chiffre à l’appui », pas une fois, mais des dizaines de fois, se secouant les épaules à chaque tirade qu’il pensait importante, sans compter le nombre de fois où des deux mains il ramenait les pans sa veste trop courte sur son ventre même pas rond du plus mauvais effet.

Et sur la fin un « vous êtes un petit calominiateur », tellement sa langue a fourché dans la précipitation de placer son bon-mot !

Lui, ça fait des semaines qu’il a le neurone à l’envers : Rien que l’autre fois de raconter que Camus s’appelait « Stéphane », hein, ça en dit long sur ses lectures du moment…

 

Naturellement, les partisans de « gôche » auront retenu du débat d’hier soir que « François III » l’aura mis bien profond « au sortant ».

Avec quelques formules assassines bien senties (mais si je ne sais pas lesquelles) : Faut avouer que pour en arriver là où il est, « François III » aura non seulement bénéficié de plusieurs concours de circonstances (défénestration de « Déesse-Khâ » en premier lieu, déconfiture de l’invectiveuse « Eau-Brie » en second lieu lors des primaires, profil de « grand méchant-mou » tout lisse, humble et sans aspérité au premier tour) : Le reste c’était facile !

Il lui suffisait de re-balancer « le bilan » d’un quinquennat absolument fou, qu’il a d’ailleurs étendu à satiété à un « décennat » (comme si 5 ans ça ne suffisait pas !), où finalement absolument rien n’a vraiment été finalisé, tout a été fait à l’envers et la plupart du temps dans la précipitation et l’improvisation.

À part la réforme des universités dont la mayonnaise semble bien vouloir prendre, tous les chantiers ouverts sont restés en plan, de la carte judiciaire en passant par l’Union Pour la Méditerranée, de l’école laïque jusqu’à Tbilissi laissé à portée de canon des chars russes, en passant par l’Afghanistan et l’OTAN, sans compter l’Euro toujours au bord de la faillite alors que ce devrait déjà être une devise de réserve partout dans le monde…

Il suffit de tirer une carte au hasard dans l’éventail : Tout reste critiquable, y compris la gestion de la dépense publique.

 

Restait à « Fraise des bois », sur la tête duquel finalement aucune casserole n’a de prise, puisqu’il n’a rien fait depuis tant d’années, à se montrer « tueur » pour se débarrasser de cette image de « grand méchant-mou ».

Il a eu à deux reprises ce « regard » de « tueur » comme de deux étincelles vite zappées par les réalisateurs, tel que c’était à peine perceptible, parce que pour le reste, ils voulaient donner de lui l’image d’un « mek-mesuré »…

Et ça s’est passé en plusieurs phases : Interruptions multiples de son contradicteur, curieusement toujours à l’aplomb comme sonnant juste (même si c’est faux), questions du prof’ à l’élève et réciproquement, pas sur le prix du ticket de métro ce coup-là, auxquelles l’un sait répondre et l’autre … poursuit son raisonnement !

 

L’autre niais, apparemment calme dans sa tête à lui, je veux dire avec ses tressautements idiots des épaules comme il nous l’avait fait depuis 2006, il est parti sur la supposée inexpérience de son adversaire : Un classique tellement prévisible que je l’avais déjà écrit dans l’ébauche de ce post, mardi 1er mai au petit-matin.

Et de devoir insister sur sa propre expérience « de l’exercice des responsabilités » depuis 5 ans qu’il « assume ».

Justement, il est question de ça dans trois jours !

Personnellement, j’aurai été « François III », je lui aurais répliqué qu’il n’y a pas forcément de quoi en être si fier, justement…

Du velours !

 

Autrement dit, on a d’un côté « TSS », « Tout Sauf Sarkoléon 1er », son quinquennat raté, sa drague des « deux Gauloisies », opposant les uns aux autres, désignant des boucs émissaires (Roms ici, immigrés là, les riches contre les pôvres et réciproquement, et j’en passe, et des meilleures) ;

Et de l’autre l’« ASIR », « Au Secours Ils Reviennent » !

 

« Chéri-Bling-bling », ça fait au moins 4 ans que je te préviens un peu tous les jours dans ce blog, qu’ils ont tout pour revenir !

Tu es resté de marbre et totalement autiste à mes annonces…

Dukon : Je t’avais même préparé des scénarii pour mettre le boxon entre-deux-tours et annuler l’élection, style attentats, manifestations de rue, guerre-civile.

Tu as cru que « Mohamed le Toulousain » (et « Ahmed le diabolique ») suffirait : Mais les talibans ne sont pas fous ! S’ils veulent un retrait des troupes le plus vite possible, surtout, surtout, pas de vague avant les élections, mais seulement après !

D’ailleurs c’est déjà prévu.

Et là, c’était trop tôt, ou alors il en fallait une ou deux rafales de plus…

Le problème, c’est que tu es trop nul pour n’avoir pas su l’organiser avec quelques équipes de barbouzes portant l’uniforme capables d’aller brûler des paillotes sur les plages Corses sur ordre comme quand tu étais ministre.

Faut dire aussi que de passer sous l’égide du ministre de l’intérieur, ça ne leur a pas bien plu … ce qui était là encore prévisible et n’a strictement rien amené de mieux ou de plus à la République (passons, c’est un autre sujet).

Bref, tu es passé à côté de ton sujet, jusqu’à y être totalement « hors-sujet » dans la dernière ligne droâte !

Et de ne pas « affoler » le « bon peuple » des délires supposés qu’entraînerait l’élection de ton rival.

Pas une seule fois.

De toute façon, ça n’aurait pas été crédible, mais c’était ta seule chance … que tu n’y as pas pensé, autiste que tu peux être, de refaire le coup du « one-shot » et ainsi « rassembler » … toutes les trouilles du « changement » autour de ton nom !

Flûte, c’était marqué dans le texte, pourtant !

 

Quand même kon, ça.

Au moins autant que ton parti, qui n’est d’ailleurs pas à toi – mais que j’ai déserté quand tu as su si bien manœuvrer pour en prendre la tête, te reconnaissant alors une supériorité « en filouterie » impensable pour « un honnête » normal – et qu’il va falloir franchement reprendre tout à zéro depuis l’éviction de « Chat-Banc-d’Elle-Masse ».

Dix ans n’y suffiront à peine…

 

Bref, la minute qui tue, il a fallu l’attendre un bout de temps. Tu as eu ce mot « idiot » du : Votre « normalité n’est pas à la hauteur des enjeux » du pays !

Pan une balle dans le pied : C’est au peuple d’en décider, pas à toi !

 

Et d’avouer que le seul moment drôle, ça eut été quand vous nous avez tous les deux causé de « Déesse-khâ ».

« C’est pas moi qui l’ait envoyé au FMI ! »

Pan dans les dents…

Et par on ne sait quel déroulé de rhétorique déguinglée ahurissante, l’un accusant l’autre de « savoir » le bonhomme fou de dans sa bite : Un rappel de l’affaire « Banne-non » !

Parce que « vous connaissez de la vie privée de vos proches ? Moi, non ! C’est leur vie privée » et je ne m’en mêle pas !

Franchement, j’ai éclaté de rire.

Avec pour résultat que l’autre est laissé « tout drôle » tout seul au milieu de la grève du Mont Saint-Michel quand la marée monte au galop : Ça s’est même vu dans son regard !

Le seul passage marrant, moi qui aime tant rire de tout.

 

Un débat pour rien finalement, dans la mesure où si on en sait un peu mieux sur ce qui nous attend sous le règne de « François III », fort mesuré finalement, on n’en saura pas beaucoup plus sur le supposé second quinquennat de notre « Ô combien vénéré Président » !

Ça n’aura manifestement pas fait « bouger les lignes », quoiqu’en disent les partisans de l’un ou de l’autre.

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 03:57

Je n’avais pas eu le temps de compter.

 

Donc pas de post sur le sujet jusque-là, parce que je n’ai pas encore compris comment fonctionnait le wifi de l’hôtel portugais !

Je suis né kon et doté d’un seul neurone en état de fonctionnement, vous le savez bien.

Alors, aller chercher des résultats détaillés de « Gauloisie élective » sur la toile depuis un IP-Portos, ne m’en parlez même pas !

 

I – Participation 1er tour 2012 : 79,42 % des inscrits (83,77 % au 1er tour de 2007).

Un léger tassement. Et beau « plantage » des sondeurs et « politologues » tous métiers confondus.

 

Mais notez qu’ils étaient plus nombreux à être inscrits qu’il y a 5 ans : 44,5 millions en 2007 pour 46,03 millions en 2012.

3,4 % de mieux, ça compte !

Globalement, à peine 69.000 électeurs de moins se sont donc déplacés d’un quinquennat à l’autre.

Faut dire que nous avions 12 candidats à réunir au moins 500 signatures en 2007, et seulement 10, 5 ans plus tard…

 

II – « Bling-bling » (qui ne l’était pas encore) en 2007 : 31,18 %.

27,18 % en 2012 (depuis qu’il l’est devenu) !

Presque 4 % de « manquant-départ ».

C’est dire si ce gars-là a fait des dégâts dans les têtes…

 

III – « François III », dit aussi « fraise des bois » : 28,62 % en 2012, là où « Ségololo » et ses désirs inassouvis avait fait 25,87 % !

Que 2,75 % de mieux que son ex…

Pas terrible : Les sondeurs se sont encore « plantés ». Ce n’est pas la première fois.

 

IV – « Bébé-roux » 18,57 % en 2007, 9,12 % en 2012 ! Là, c’est une sacrée déculottée : Il ne « pèse » plus rien ou presque avec ses trois millions deux cent soixante-quinze mille électeurs.

Et encore, il avait réussi le tour de force d’écœurer ses « partenaires ennemis », « Bord-l’eau », « Maure-rein », quand d’autres se sont ralliés comme « Bée-Laid » à plus gros qu’eux…

 

Franchement, je suis content : Même si les deux finalistes lui font les yeux doux, chacun sait que son électorat ira à parts égales vers chacun d’eux !

Des électeurs qui s’annulent … dans leur nullité programmatique.

 

V – La demie surprise : « Marinella-Bella-Tchi-tchi » a réussi à réunir 17,89 % sur son nom et son programme ahurissant, là où son père, le « borgne de Saint-Cloud » n’avait pas fait mieux que 10,44 % !

 

Comptez la différence : 2,59 millions de personnes de plus qui se comptent comme « facho-en-puissance », tournant le dos aux valeurs républicaines !

C’est dire les dégâts de « Bling-bling » !

Et qu’il est temps qu’il dégage … parce qu’à ce rythme-là, dans 5 ans, y’aura des ministres « nationalistes ».

 

En vous rappelant quand même qu’il y a une distinction entre être « nationaliste » et « patriotique » : J’explique ce « détail » à tous mes « cousins » de « Corsica-Bella-Tchi-tchi » à chaque fois que le sujet revient sur la table.

Aimer sa partie, y être attaché jusqu’à plus soif, c’est du patriotisme.

Être « nationaliste », c’est ne servir qu’une nation (qui n’est pas une patrie) à l’exclusive de toute autre…

À l’heure de la mondialisation, c’est assez extraordinaire que d’être « exclusif », parfois jusqu’à la haine d’autrui.

Et pas très chrétien, naturellement.

 

Le jour ou le « Front » deviendra non pas « national » mais « patriotique », on en recausera. Mais ce n’est pas demain, me semble-t-il.

 

En attendant, j’ai gagné mon pari : J’avais prévu plus de 15 % il y a maintenant plusieurs années, redoutant même un processus « à la 2002 » qui n’a heureusement pas eu lieu.

Je suis meilleur que les « sondeurs patentés »…

 

VI – « Poux-toux » fait un flop malgré ses brillantes prestations médiatique avec 1,14 % des voix là où « Besace-no » faisait 4,08 %.

Échec et mat du NPA.

 

Mais il faut dire aussi que le « front de gôche » leur a bien piqué de l’électeur : Comme quoi, il y avait une « niche-marketing » à prendre.

 

VII – Car Mister « Mélangeons-zoukons », il nous a sorti le PCF de ses 1,93 % de 2007 en presque-décuplant la mise à 11,10 % !

 

Encore un « nationaliste », caché derrière la IIIème internationale prolétaire… Un « nonniste décapant » au programme pas si aberrant que ça, même s’il aurait fallu tout revoir.

Maintenu lui aussi dans l’impossibilité de « peser » au second tour…

Comme quoi, le fameux « vote utile » auquel il appelait s’est finalement retourné contre lui.

Mais saluons la performance : Peut-être qu’il aura ainsi sauvé le PCF proche de la banqueroute si ceux-là parviennent à placer des députés en nombre suffisant.

 

VIII – « Arlette du LCL » était meilleure que « Nathalie la prof’ d’économie » de lycée zonard, laissant plonger LO de 1,33 % à 0,56 %...

Les effets du « vote utile » ou la désaffection des militants ?

 

IX – Les « écolos », ce n’est plus ça : « Efa-Cholie » fait 2,30 % là où « Voix-née » faisait 1,57 % auquel il faudrait peut-être rajouter les 1,32 % de « José Bovin » autre écolo des campagnes.

 

Pourtant, on n’a plus « Brice-de-glisse », ni « Wait-Waechter », ni « La-Page », ni quelques autres tellement sûrs d’eux-mêmes !

 

X – 1,79 % pour « Du-Pont-Gnan-gnan », les seules vraies réserves de voix anti-« François III » (puisque « Marinella-Bella-Tchi-tchi » appellera à laisser battre la « droâte républicaine » comme par le passé son propre paternel, même si les « frontistes » iront en partie « faire-barrage »).

 

C’est moins que le « Vicomte » avec ses 2,23 % de 2007.

Autre déculottée.

 

XI – Et l’inénarrable « Chemine-halte » de faire le score-fleuve de 0,0022 % avec 89.545 voix !

C’est encore moins bien que « Schive-Hardi » (0,34 %) en 2007.

 

Y’a des gens, comme ça, ils ne devraient même pas se lever le matin !

 

XII – Conclusion : Comptez bien !

Si on prend tel quel le score de « Bling-bling », de « Marinella-Bella-Tchi-tchi » et de « Du-Pont-Gnan-gnan », pas spécialement réputés de « gôche », on compte alors 46,86 % d’un pays foncièrement de « droâte ».

Si on prend tel quel les scores de « François III », du NPA, de LO et de « Mélageons-zoukons », réputés tous de « gôche », on a 41,42 %.

Même si on rajoute les voix « écologistes », de toute façon, ça fait 43,72 %, soit moins que les suppôts partisans de notre « Ô combien vénéré Président ».

 

Et devinez qui-que-quoi que la « Gauloisie des lumières » va sortir de son chapeau dimanche prochain ?

Devant vos écrans-télés, ça va se jouer ce soir !

 

Parce qu’il y a aussi une autre lecture à faire : Quand toutes tendances confondues les « votes-protestataires », donc y compris ceux des frontistes, on a alors 61,61 % d’anti !

Beau score pour un « sortant ».

 

Mais on doit aussi avoir une troisième lecture : 32,48 %, presque le tiers des gens qui se déplacent encore pour aller voter, sont « anti-euro » !

Vous me direz que c’est une bonne nouvelle, puisque 67,51 % ont fini par adopter la monnaie unique au moins dans leur tête, ce qui est assez loin des résultats du referendum sur la « Constitution européenne » (passé au forceps via le TCE adopté en Congrès) ou de celui de Maastricht.

 

D’un autre côté, c’est de toute façon une mauvaise nouvelle : Le navire a largué les amarres depuis plus d’une décennie, emporté par les flots tumultueux de la finance mondiale et malade, y’en a encore qui réclament de revenir à quai avec les chaloupes de sauvetage et leurs gilets gonflables.

C’est dire si on peut ainsi mesurer toute la limite des « démocraties-avancées »…

 

Et puis je vous l’avais prédit : Ce scrutin démontre bien les « changements » intervenus en sourdine dans notre démographie « sociologique ».

En 2007, ils étaient 53,135 % (en comptant la moitié des électeurs « du centre ») à se reconnaître dans un pays « qui en voulait », qui se projetait dans l’initiative entrepreneuriale, qui acceptait de ne vivre de la « rente-bourgeoise » qu’à la marge.

Dimanche dernier, ils n’étaient plus que 44,41 % à y croire encore.

4,36 % de plus (la moitié de la différence) pensent désormais que leur avenir est dans « l’État-providence » et plus dans leur propre talent !

 

Soit 200.800 personnes qui ont décidé de baisser les bras …

40.000 de plus tous les ans, c’est énorme !

Bonjour l’avenir …

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 04:11

Que fait un « prolo » quand il fête son patron ?

 

Curieusement, il ne bosse pas !

Avec son travail, il « produit » pour autrui qui le paye et avec sa paye, il survit dans un monde où tout est payant…

Là, miracle mondial, il est payé à ne pas travailler.

C’est dire s’il aime son « patron », ce jour-là !

 

J’ai un « cousin-corse », qui fait « natio » dans le civil, pour lui, c’est tous les jours le 1er mai.

Un « emploi-protégé » comme sait en inventer à foison la fonction publique de mon pays : On le paye, à condition qu’il ne vienne surtout pas mettre le boxon dans « sa boutique » par son incompétence notoire et sa grand-gueule que plus personne ne supporte.

Ce n’est pas le même, mais ça aurait pu, qui revend sa voiture après 10 années de loyaux services avec seulement 500 kilomètres au compteur, pas encore finie d’être rodée, parce que … c’est la voiture dont il se sert exclusivement pour aller au boulot !

 

Eh bien ce jour, ils vont défiler en récompense de ce jour « férié-chômé-non-carillonné » : Pas question de rester inactif en pareilles circonstances.

 

Comme d’habitude, les syndicats-ouvriers récupèrent à leur avantage le mouvement commémorant les tueries répressives d’outre-Atlantique, que l’on doit à la seconde internationale prolétaire, celle qui est morte avec la guerre, la première-mondiale, où tous les prolos devaient refuser d’aller « au front » dans une grande solidarité transnationale & prolétaire.

 

Comme d’habitude, les « forces nationalistes » iront fleurir la statue de Jeanne-d’Arc au pied du Louvres, en espérant qu’aucun n’ira mourir bêtement en Seine.

 

En revanche, ce qui est nouveau, c’est que j’ai appris que même « Bling-bling » souhaitait organiser un grand rassemblement Umpiste à la gloire du travail et de son « culte de la personne », au Trocadéro, pour le « travailler plus » d’antan !

Si ce n’était à la veille de sa déculottée prévisible de dimanche prochain, s’il l’avait proposé depuis 5 ans avec constance, on aurait vraiment pu croire que c’était un génie.

Là, c’est seulement l’apogée d’un cynique un peu à court d’idée … voire très « court d’idée » !

 

Ce gars-là est pourtant génial : Il est le seul « Ô combien vénéré Président » à avoir perdu toutes les élections durant son mandat, à réussir à fournir tous les pouvoirs et contre-pouvoirs à ses adversaires politiques, sans se rendre compte qu’il lui fallait avoir « une ligne » et s’y tenir, pour être finalement le seul « sortant » vraiment sorti !

Qu’on y réfléchisse : Depuis que le Président est élu au suffrage universel direct – chose dont on avait un peu perdu le goût depuis la seconde République qui a débouché sur le coup d’État du « cousin » (le neveu de celui qui pionce aux Invalides), aucun n’a été battu hors « Giskard-A-la-barre » : Et encore, c’était de justesse ! À peine une poignée de milliers de voix.

De Gaulle s’est trouvé tout d’un coup « trop vieux » ;

« Pompon-Pie-doux » est mort à la tâche ;

« Giskard-A-la-Barre » s’est donc fait battre par son propre camp ;

« Mythe-errant » était à l’article du trépas et ne s’est même pas représenté ;

« Le Chi » a fait pareil, même s’il n’est pas encore mort…

 

D’ailleurs, « Le Chi » en perd l’esprit, mais pas le nord : J’ai trouvé curieux qu’il soit exilé par sa propre épouse jusqu’au-delà de la Méditerranée après lui avoir piqué sa procuration !

Un grand sénile ?

Bé oui, il est le seul à appeler à voter pour « François III » dans son propre foyer.

C’est dire si son « autorité » de vieux singe ne compte guère…

En fait il appelle à voter contre « Bling-bling » : Il avait déjà fait le coup en 81, me souvins-je !

Deux fois : Une contre « Chat-banc le gagneur » et une autre fois contre « Giskard-A-La-Barre ».

Jamais deux sans trois : Il en aura fait et défait des prétendants, celui-là !

 

Et on a eu 4 ministres cocos au gouvernement en 81, ce qui n’était pas arrivé depuis le CNR de … De Gaulle !

L’UMP, le RPR, cette « drôate » si bête d’elle-même…

Même le « cousin Jean » avait refait le coup du « faux-frère » aux municipales parigotes contre l’espiègle « Sait-Gain » : Une manie !

Je me console : Si « François III » est vraiment gagnant dimanche, « Paris-Kapitale » se débarrassera de la clique à « De-la-nuée » : 13 ans de règne sans partage, ç’aura été épuisant.

Parce que Paris ne fait jamais rien comme le reste du pays ;

Parce que Paris vaut plus qu’une messe (et le regard parfumé de sœur Anne) ;

Parce que Paris libéré, c’est le commencement de la reconquête … qui sera longue et difficile, surtout si c’est « Fifi le champion » qui mène la bagarre.

Le seul qui vaudrait la peine, ça serait « L’Amour », à mon sens.

Mais, 1 – Il est écrasé par « Goût-Jonc » ; 2 – Le front anti-fifi n’est pas soudé ; 3 – Il n’y a que des généraux d’empire dispersés un peu partout dans la fédé-parigote, et tous dotés d’egos-hypertrophiés !

 

Bref, un 1er mai un peu particulier, où cela fait des années que les clochettes de muguet ne sont plus fournies par les militants du PCF (y’en a-t-il encore qui n’ont pas perdu leur âme dans le « front de gôche » de « Mélangeons-zoukons » et son 11 % ?), mais par des Roms (j’en ai déjà vus sur les marchés…) !

 

À tous, je vous souhaite donc un bon premier mai : On y fait ce qui nous plait, dit le dicton…

Moi, je finis la compta et attaque les déclarations d’IR…

À chacun ses bonheurs-utiles !

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 06:55

Donc je suis rentré…

 

Faut dire que s’il n’est pas tombé, les passagers-arrières ont été drôlement secoués. Mais le spectacle du soleil se couchant derrière la couche nuageuse valait bien le déplacement.

En bref, rassurez-vous, je suis revenu de chez les Lisboètes !

Un pays de fous…

 

Lisbonne, vous connaissez ?

Au cas où que non, c’est très simple : Tu prends Bastia, en plus grand et en plus dense, et c’est pareil, ça monte tout le temps !

Je n’ai jamais autant monté que pendant cette semaine pédestre.

Y’a sept collines et même le tramway antédiluvien (je conseille le 28E pour une visite de la ville dans les grandes largeurs), il monte des pentes pas croyables, même sous la pluie et sous les rafales de vent en zigzagant dans des ruelles qu’on se demande comment les gens font quand on voit nos autoroutes à tramway à nous et que, par contraste saisissant, ça te prend carrément la moitié des boulevards des maréchaux…

Les leurs, pas du tout : Ça monte partout et même dans des rues si étroites qu’on ne peut même pas s’y promener à trois de front !

Étonnement non feint de ma part…

Dans le même style, lesdites rues sont en pavement noir ou blanc de petits pavés moins gros qu’une boule de pétanque. Eh bien vous savez quoi ? Y’a de l’herbe qui pousse entre les pavés dans les dites petites ruelles !

C’est dire s’il pleut dans ce pays-là…

Et que ça glisse tellement, les pavés, qu’ils en sont « lustrés » par les passants qui passent … en montant !

Ce n’est que sur le départ que j’ai fini par comprendre comment « on descend »…

Il suffit de prendre le métro par les sorties « d’en haut », équipées d’escaliers mécaniques.

Ou de te faire un tram qui monte à ta place.

Évidemment, dans ces conditions, pas la trace d’un seul vélo.

Ou alors ce sont des fêlés de touristes !

 

À part ça, c’est un port, mais la mer est loin. À la place, il y a un fleuve grand comme le lac Léman : Large le fleuve. Sauf à Belém. Quoique…

Même que, à Belém – qui est une contraction de Bethléem, parce que là-bas, ils ne parlent pas comme tout le monde : Ils mettent des « cheu » partout dans leur langage qui en devient incompréhensible même en anglais – les « anciens » avaient placé une tour au milieu pour défendre la ville et la flotte, celle qui est allée partout dans le monde depuis Vasco de Gama, et jusqu’à Macao, et bien la terre ayant tout cassé en tremblant en 1755, sauf justement le monastère local, un monument, je ne vous raconte même pas, et le château Saint Jorge au-dessus de la ville antique, la tour elle s’est retrouvée sur la rive droite !

 

Justement, la droite, j’aime bien en général… Enfin, Je préfère à la « gôche ». Et là, là je n’ai pas été déçu : La ville reconstruite au XVIIIème siècle, elle l’est en quadrillage de droites bien droites. Enfin… là où ça ne monte pas trop. C’est d’ailleurs dans cette cuvette qu’ils y mettent les « costards-cravates » à haute densité, qui ne sortent que pour flâner à la coupure méridienne.

Costumes sombres et légers, « cravates-codées » : Mon guide m’explique ainsi qu’on est dans le quartier des ministères, en bas, alors que le palais de la Présidence et plus loin leur Parlement « est en haut » (sur les collines), en fait tout le pays est « codé ».

J’explique : Globalement leur sud est politiquement « de gôche » et leur nord l’est « de droâte ». Mais, mais, ma « puissance invitante », c’est « l’Opus-Dei », les milieux financiers et juristes.

Pardon ? Ça existe encore « l’Opus-Dei » ?

 

C’est un peu plus compliqué que ça…

Y’a les cléricaux, pratiquement invisibles malgré un grand nombre d’églises, de chapelles et de bâtiments conventuels : Je n’ai pas vu un curé ni le moindre moine, ou alors c’est qu’ils sont déguisés en « civil ».

Ils se planquent depuis qu’ils payent des impôts (concordat de 2004, si j’ai bien compris).

En revanche, quand notre bon Roy Philippe (le Bel, je crois) était incapable de rembourser la dette royale (déjà ?) à ses créanciers qui n’étaient autres que l’ordre des templiers au XIIème siècle, il a fait du lobbying auprès du Pape Clément V pour lui faire dire qu’ils étaient hérétiques et ainsi pouvoir les brûler un à un en toute légitimité !

C’était il y a longtemps, je n’étais pas né, mais je me souviens encore de cet épisode grotesque d’extinction de « la dette publique » !

Résultat des courses, le dernier ayant maudit la descendance royale gauloise jusqu’à la 13ème génération sur son bûcher au pied du pont-neuf des « Parigot-sur-Seine », tous les autres se sont tirés en péninsule ibérique et jusque chez les Lusitaniens.

Et eux de les accueillir à bras ouverts, avec leurs caisses pleines !

C’est devenu « l’Ordre du Christ », reconnu un peu plus tard par le Pape des « cathos » de l’époque, et ils sont allés essaimer sur les océans, justement jusqu’à Macao, après que le génois Christophe Colombo, né à Calvi-sur-plage ait découvert les « indes » !

 

Avec l’or ramené par galères entières, ils ont bâti un empire ultra-marin, le disputant aux espagnols voisins et leurs galions, de façon tellement énorme qu’avec un petit bout de rien ils en ont bâti des monastères qu’il faut aller visiter tellement le style architectural ne ressemble à rien de connu, le tout à la gloire de Vasco de Gama…

Et ils ont importé au passage la première vague d’inflation monétaire en Europe, ce qui a ruiné bon nombre de pays et régimes royaux au passage : Bref, le début de nos emmerdements financiers qui s’est traduit trois siècles plus tard par notre Révolution des lumières à nous de chez les « Gaulois-natifs-francs ».

 

« Opus Dei », « Ordre du Christ », templiers et « francs-maçons » (y’en a un paquet depuis des lustres), bé entre eux ils se reconnaissent par leurs costumes « décalés » et la couleur dominante de leur cravate.

Par les motifs, imagine-je aussi…

Plus c’est sombre, plus ils ont des responsabilités élevées dans leur hiérarchie à eux !

Étonnant, non ?

 

Leur but ? Le cinquième empire… Là, je crois qu’ils ont loupé un « truc ».

Pour eux, il y a eu l’empire assyrien, puis le persan, puis le romain et enfin le carolingien.

Le prochain est donc portugais…

Ah oui ?

Et oui !

Ils ont oublié au passage les trois Reich germaniques, celui de Napoléon, le britannique, qui est quand même allé jusqu’à Hong-Kong en face de leur Macao, et même celui de Wall-Street, l’actuel.

 

Des Européens convaincus, très fiers que leur pays ait été « qualifié » pour l’Euro, grâce au « soce » Soares (leur Mario Monti à eux) qu’ils m’ont aussi expliqué que c’est le résultat de 30 ans d’efforts avec une « leçon de l’Histoire » bien locale : En 1974, ils ont jeté leur dictature qui n’avait amené que ruine et désolation, bien qu’abrité derrière leur neutralité lors de la dernière guerre mondiale.

Là, ils sont fort drôles : Ils en parlent comme les Suédois dans leurs cénacles de « sachants ». « De quelle guerre ils causent ? »

De celle qu’ils n’ont pas faite !

Va la faire et après tu pourras en causer, qu’on a envie de leur préciser !

Bref, moi qui croyais que tous mes potes « portos » étaient des « réfugiés politiques » (ou fils de réfugiés politiques, idem pour les citoyens de Franco), eh bien pas du tout : Ce sont des « réfugiés économiques » qui ont migré en mon pays à moi-même…

Que je partage très volontiers d’ailleurs, tellement c’est le plus beau de tous !

Globalement, la leçon c’est que la dictature amène la ruine.

Parce que la dictature, c’est le dirigisme politique donc économique, qui génère la peur de l’arbitraire, qui elle-même engendre la corruption.

Et la corruption dérègle l’économie qui ne fonctionne alors que sous la forme de pénurie, qui elle-même entretient la corruption, qui génère l’arbitraire qui lui-même consolide le dirigisme et justifie la dictature.

 

Ils s’en sont sortis « par le haut » avec leur Révolution des œillets – dont ils fêtaient d’ailleurs l’anniversaire dans les rues et sous la pluie mercredi dernier – sans tirer un coup de fusil (ou presque), pour redevenir une démocratie en quelques années, avec ses « propres désordres » économiques, sociaux politiques et corruptifs, avant de parvenir à sortir de ces « aléas » sous l’ère Soares : Trente ans entre les deux événements, une génération !

« Le chemin est long et difficile » !

Mais ça marche.

 

Je ne vous dirais pas ce que j’étais venu faire en cette semaine « d’entre-deux-tours » d’élections, bien sûr. Ni qui et pourquoi je voyageais ainsi « léger » dans cette ville qui monte.

En revanche, je peux vous dire qu’ils s’intéressent justement à nos élections.

Les banquiers de « l’Ordre du Christ », qui possèdent aussi un patrimoine foncier manifestement important, nombre d’entreprises florissantes, quelques « pépites » dont leur loto national, des chaînes de télé (parmi les 22 que j’ai pu compter à l’hôtel), de radios et quelques titres de presse écrite, aspirent à ce que mon pays « alterne » et ouvre la voie d’un processus économique de redressement qui sorte enfin des diktats anglo-saxons et allemands de « rigueur ».

« La rigueur, c’est bien : Il en faut une dose ! Mais plus que la rigueur, c’est du bon sens qu’il vous faut dans la gestion de vos finances », me fait-on.

Parce que la rigueur tue la croissance et la décroissance déséquilibre toute situation économique : « Nous on sait que c’est intenable ! »

Et ils voient la « Gauloisie appliquée » comme l’avant-garde « d’autre chose », sachant qu’ils sont eux aussi dans le collimateur « des marchés ».

 

Bref, à nous « Gaulois natifs » de montrer l’exemple dès le 7 mai 2012 : C’est leur grand espoir !

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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 22:00

Neuvième siècle

 

 

En 801 : Au cours de ce neuvième siècle débutent partout en Corse, des constructions d’édifices romans, tels ceux, entre autres, de Santa Maria di Lota à Brandu, San Pancraziu à U Castellà di Casinca, San Mighele à U Castellà di Mercuriu, San Mighele à Castirla, San Ghjuvanni Battista à Corti, Santa Maria à Furiani, Santa Lucia à Isulacciu di Fiumorbu, Santa Riparata à Mérusaglià, Sant’Augustinu à Mursiglia, Santu Petru à Nesce, Santa Maria Assuntà à Ped’Orezza, San Lurenzu à U Petrosu, Santa Maria Assuntà à Santa Maria Siché, San Niculaiu à Sermanu, Sant’Augustinu à Sotta, Santa Cristina à E Valle di Campulori.

 

En 806 : Incursion des Maures sur l’Île. Ils quittent la Corse, fuyant devant la flotte de Pépin, Roi d'Italie (806,810), le deuxième fils de Charlemagne.

Hadumar est le préfet (Comes) de l’empereur Charlemagne et meurt en Corse.

 

En 807 : Nouvelles incursions des Maures en Corse.

La Corse est défendue contre une nouvelle agression de Maures, cette fois venus d’Espagne, par le Connétable Burchard envoyé par Charlemagne.

La bataille navale, qui a lieu aux alentours de Porti-Vechju, coûte 13 navires et des milliers de morts aux Maures.

 

En mai 808 : Une lettre du pape Léon III à Charlemagne demande la confirmation de la donation de l'Île à la papauté (il rappelle la Donation de Constantin de 325, qui serait d’ailleurs un faux fabriqué de toutes pièces par des faussaires pontificaux, et le supplie de garder la Corse hors de portée des Maures.

Arrivée en Corse la même année de Giacomo Giacomoni, fondateur de la célèbre famille de Giacomoni de Santa Lucia di Taddà, célèbre dans nos montagnes.

On signale aussi de nouvelles incursions des Maures en Corse.

 

E l’année 809, l'annaliste de Saint-Bertin AINT BERTIN note que les Maures partis d'Espagne envahirent la Corse, et le samedi de Pâques détruisirent une cité où ils ne laissèrent survivre que son évêque et quelques vieillards et infirmes.

On peut penser que la cité serait soit l'ancienne Charax, près de l'étang de Palu, ou peut-être Aleria.

 

En 810, après la mort du roi PEPIN, la Corse se trouve totalement privée de la moindre protection.

Les Maures tiennent d’ailleurs une grande partie de ses côtes.

En Juin, Juillet et Décembre, on signale de nouvelles incursions des Maures sur l’Île.

Une fois encore, Charlmagne vient au secours des Corses.

Une de ses armées décime les Maures devant Aleria : Altime, le Roi Maure, périt devant la ville. Depuis, une fontaine à l'est d'Alisgiani, la « Funtana di Carlu », garde le souvenir de cette campagne.

 

En janvier 811, les Maures sont à nouveau en Corse…

 

Ils s’installent en Sardaigne et en Corse en 812, et Bernhard, petit-fils de Charlemagne et fils de Pépin le Bref, est le commandant de la flotte chargée de les repousser.

Mais divisant sa flotte entre les deux îles, il ne parvient pas à les chasser.

 

 

On compte une nouvelle attaque des Maures en 813. À Majorque, Ermengard, Comte d'Ampurias (situé en Catalogne), défait une flotte maure qui rentre en Espagne après avoir pillé la Corse, et délivre 500 (?) prisonniers insulaires.

C’est aussi cette année-là que l’on rapporte la fondation de « Cervioni » par des Corses du littoral qui fuient les attaques des Maures.

Et on se souvient que Petronius est nommé évêque d'Aleria.

 

Louis 1er le Pieux (814 – 840), dit aussi « le débonnaire », autre fils de Charlemagne confirme en 816 au pape Étienne IV (816 – 817) la donation de la Corse au Saint-Siège.

C'est à cette époque que pourrait se situer la geste romanesque et légendaire d’Ugo Colonna. Celui-ci, prince romain, aurait été envoyé par le pape Étienne IV pour libérer l'Île de Corse du joug des Maures.

Guido de Sabellis, fondateur de la famille Savelli de Spiluncatu, aurait participé à l’expédition d’Ugo Colonna.

À Curbara, Guido de Sabellis, Comte de Balagna, fonde le Castel de Guido.

Notons aussi la naissance, à Rome, de Formose, qui serait né d’une famille originaire de Vivariu réfugiée en Corse après avoir fui les attaques maures, et qui sera le premier pape d’origine corse.

 

LOUIS 1er le Pieux confirme au pape Pascal 1er (817 – 824) la donation de la Corse au Saint-Siège en 817.

 

 

C’est en 818, que la légende situe que le nommé Ganallone di Maganza, originaire de Mayence, l’un des principaux lieutenants du légendaire prince romain Ugo Colonna, débarque près de l'étang de Palu, dans le Fiumorbu.

 

En 823, le pape Pascal 1er fonde officiellement cinq évêchés en Corse : Aleria, Mariana, Sagone, Nebbiu et Aiacciu.

 

Deux ans plus tard, le 20 février 825, Lothaire (795 – 855), fils aîné de l’Empereur d’Occident Louis 1er le Pieux, expédié en Italie par son père, lance un appel pour soustraire la Corse de l’orbite maure.

 

Et en 828, Louis 1er le Pieux promulgue la charte réglant l'organisation d'une colonie à destination de la Corse et érigeant l'Île en lieu de relégation.

Il lance un appel aux armes pour libérer la Corse des Maures.

Il envoie sur l'Île Boniface II de Toscane, Comte de Lucques, pour en chasser les Maures.

Le 16 Août 828, Boniface II de Toscane, après avoir reconquis la quasi-totalité de l'Île, entreprend de poursuivre les Maures. Avec l'aide de son frère Berthaire et de troupes composées de Toscans, de Corses et de Sardes, il passe en Afrique pour combattre les Maures.

Les combats ont lieu entre Utique et Carthage, et les Maures sont défaits par les troupes de Boniface II.

 

À Rome en 829, on signale la présence de nombreux réfugiés corses, qui ont fuient les invasions incessantes des Maures.

 

En 830, après avoir battu les Maures, Boniface II de Toscane, de retour en Corse, fait bâtir, à l’extrême sud de l'Île, une forteresse à laquelle il donne son nom : « Castel Bonifacio », et qui deviendra par la suite Bunifaziu.

 

Le 14 Octobre 833, Boniface II de Toscane, « Tutor Defensore » ou « Prefetto », devient Comte de Corse.

 

Lothaire, fils de Louis 1er le Pieux, enlève à Boniface II le marquisat de Toscane et de Corse, ainsi que le gouvernement de la Corse en 834.

Il investit Agane qui devient gouverneur de l’Île.

 

844:

 

Sous le pontificat du pape Serge II (844 – 847), Lothaire 1er, Empereur d’Occident (840 – 855), fils de Louis 1er le Pieux, donne le royaume d’Italie à son fils Louis II (844 – 875) l’année de sa naissance dès la première année de son règne

Ce dernier envoie en Corse Albert 1er, le fils de Boniface II, à qui il rend les titres de Marquis de Toscane et Comte de Corse.

De plus, il le nomme « Tutor Corsicæ ».

 

L’année suivante, en 845, les envahisseurs maures se font de plus en plus menaçants. Leurs incursions sont de plus en plus nombreuses, et se multiplient en Corse, sur les côtes et, très souvent, jusqu’à l'intérieur des terres.

 

Les Maures sont si bien installés en Corse en 846, qu’ils l’utilisent comme base de départ pour leurs raids sur la côte ligure.

Albert 1er, fils de Boniface II, est appelé par le roi Lothaire 1er pour combattre les infidèles.

Il est nommé marquis et « Tutor Defensore » de la Corse et marquis de Tuscia.

Il exerce alors un contrôle administratif et militaire étroit sur l'Île.

 

Mort de Boniface II de Toscane, Comte de Lucques, marquis toscan, ancien Comte de Corse en 848.

 

Vers 850, de nombreux Corses s'enfuient en masse à Rome pour fuir les invasions maures.

Ils se réfugient sur le Transtevere, une des collines de la ville sainte, où le pape Léon IV (847 – 855) les accueille avec sollicitude, et à Ostie.

Les villes d’Amerina, d’Hortana et de Porto sont restaurées et habitées en partie par les émigrants corses.

C’est aussi l’année de la construction de l'église de la Canonica, à Mariana, à la gloire de la Vierge.

On peut encore la visiter pour être très bien conservée au milieu des champs de melon et agrumes.

 

En 853, Raimondo est alors l'évêque d'Aleria.

 

En 855, c'est l’année où Bianco, le fils aîné de Ugo Colonna aurait fait construire et aménager la place forte préhistorique de Capula, près de Livia. Il est l’ancêtre des Biancolacci de Cinarca.

Pas que des amis de « ma » famille.

 

En 864, c’est autour de Formose d’être l’évêque de Porto, à Ostie, la colonie corse de Rome.

 

Adalgis, dignitaire lombard, poursuivi par les troupes de l'Empereur d'Occident Louis II (855 – 875), se réfugie en Corse en 872.

 

Le 14 octobre 883, c’est la fondation officielle de la cité de Bunifaziu.

 

En Mai 884, meurt Albert 1er, Marquis de Toscane et « Tutor Corsicæ ».

Son fils Albert II dit le Riche, lui succède.

Il hérite ainsi des possessions de Toscane et de Corse, où son autorité est plus nominale que réelle, mais aussi du titre de « Tutor Corsicæ ».

 

C’est en 891 que Formose, évêque de Porto (à Ostie), colonie corse de Rome, est élu pape.

 

Du coup, en 893, Henri, de Porto (toujours à Ostie) près de Rome, est nommé évêque d'Aleria.

 

L’année 896 voit s’éteindre Formose, le pape d’origine corse…

Le successeur de Formose, le pape Étienne VI (896 – 897), qui l'accuse d'avoir usurpé la tiare, le fait exhumer et traîne, en plein concile, son cadavre revêtu des habits pontificaux.

Après l’avoir fait décapiter, il fait jeter son corps dans le Tibre.

Formose sera réhabilité plus vraisemblablement par le pape Jean IX (898 – 900), que par le pape Théodore II (897).

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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 04:01

Arrêt de la Cour de cassation, Chambre sociale.

 

Vous vous souvenez sûrement de cette affaire-là, où le pigeon, il s’est payé une procédure de « droit de retrait » parce que son boss le filochait aux heures de son « cinq-à-sept » chez une minette en ville.

Je vous en ai trouvée une autre où il s’agit d’appels téléphoniques ou de SMS d’un goût sulfureux :

 

« Sur le moyen unique :

 

Vu l'article L.2411-1, 13° du Code du travail, ensemble les articles 6, 17 et 21 de la loi (n°78-17) du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés et 7 de la délibération (n°2005-019) du 3 février 2005 de la CNIL ;

 

Attendu selon l'arrêt attaqué, qu'engagé en janvier 1986 par la société Groupe Progrès, M. X..., salarié protégé en qualité d'administrateur de l'URSSAF, occupait en dernier lieu les fonctions de directeur des ressources humaines ; que reprochant notamment à son employeur de ne pas avoir respecté son statut de salarié protégé en consultant la liste de ses appels téléphoniques passés au moyen du téléphone mobile mis à sa disposition par l'entreprise, il a saisi la juridiction prud'homale d'une demande tendant à la résiliation judiciaire de son contrat de travail ;

 

Attendu que pour débouter le salarié de cette demande, l'arrêt retient que la société Groupe Progrès s'est contentée d'examiner les relevés de communications téléphoniques remis par l'opérateur du téléphone mobile fourni par l'entreprise à M. X... ; que ce simple examen ne constitue pas un procédé de surveillance des salariés nécessitant une déclaration auprès de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, une information des salariés et une consultation du comité d'entreprise ; qu'il ne constitue donc nullement un procédé de surveillance illicite des salariés dont M. X... pourrait se prévaloir à l'appui de sa demande de résiliation et ne porte pas atteinte au droit de se dernier en qualité de salarié protégé, du fait de son mandat d'administrateur de l'URSSAF ;

 

Attendu cependant, que pour l'accomplissement de leur mission légale et la préservation de la confidentialité qui s'y attache les salariés protégés, au nombre desquels se trouvent les membres du conseil et les administrateurs des caisses de sécurité sociale, doivent pouvoir disposer sur leur lieu de travail d'un matériel ou procédé excluant l'interception de leurs communications téléphoniques et l'identification de leurs correspondants ;

 

Qu'en statuant comme elle l'a fait, alors qu'il résultait de ses constatations que l'examen par l'employeur des relevés téléphoniques du téléphone mis à disposition du salarié permettait l'identification des correspondants de celui-ci, la cour d'appel a violé les textes susvisés ;

 

Par ces motifs : Casse et annule, dans toutes ses dispositions, l'arrêt rendu le 19 mai 2010, entre les parties, par la cour d'appel de Lyon ;

Remet, en conséquence, la cause et les parties dans l'état où elles se trouvaient avant ledit arrêt et, pour être fait droit, les renvoie devant la cour d'appel de Chambéry ;

 

Mme Mazars, conseiller faisant fonction de Président »

 

Fort comique, n’est-ce pas ?

Ou les petits privilèges des « petits-privilégiés » qui que quand ils sont « administrateurs » ou autre « salarié-protégé », ils peuvent finalement se brancher sur l’internet-rose (ou pourpre) depuis leur « sumsung » de n’importe quand n’importe où, au nez et à la barbe de l’employeur qui paye les surtaxes du minitel-cramé…

 

Moi j’adore la perspective : Je sens que je vais faire « salarié-protégé » dans une autre vie !

Et me dis que des réformes à faire, dans la tête des importuns, il y en a un paquet à faire.

 

D’autant mieux que l’autre fois, un contrôleur-Urssaf voulait réintégrer l’abonnement du portable d’une de mes directrices, au moins pour moitié, comme d’un « avantage en nature soumis à cotisation ».

Or, le portable illimité était moins cher que le « bip » à perpétuité attaché impérativement à la fonction de direction (normes réglementaires obligeant).

D’autant pire, qu’entre ses trois forfaits, le sien-perso à la sonnerie de fanfare, celui qu’elle pique à sa fille en fin de mois, et celui du boulot avec la Marseillaise en sonnerie, plus les deux téléphones fixes, elle ne sait plus où donner de la trompe d’eustache !

Un véritable central-téléphonique, la dame !

Alors payer des charges sociales sur un outil de travail, elle l’avait mauvaise…

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 04:34

Et si le troisième homme était une femme ?

 

En matière d’élections présidentielle, premier tour… bien sûr !

Que ça eut inspiré Jean-Marc, alors que pour ma part, je suis sûr que « Marinella-tchi-tchi » fera plus de 15 %.

Naturellement, et depuis des mois et des mois, la seule inconnue reste de savoir combien se compteront les abstentionnistes (plutôt favorables, mécaniquement, aux extrêmes de « droâte & de gôche ») en sachant que tout se jouait donc, pour la médaille de bronze entre deux hommes et une femme : « Marinella-tchi-tchi » citée ci-avant, « Mélangeons-zoukons » et « Bébé-Roux ».

(Que j’en aspire pour ce dernier qu’il disparaisse au niveau de ce qu’est son « modem », même pas celui des écolos : L’avenir, au moment où je poste ce « post » nous le dira).

 

Deux hommes une femme, ça a inspiré Jean-Marc tout du long de la semaine avant que je parte…

 

Jean-Marc et sa femme se font réveiller par le téléphone à une heure tardive.

Jean-Marc répond et … raccroche violemment.

Sa femme lui demande :

« – Qui c’était au téléphone, mon chéri ? »

Il lui répond :

« – J’pense que c’était un maudit marin qui s’est trompé de numéro ! Il voulait savoir si la côte était claire… »…

(Il nous l’avait déjà fait avec le cheminot qui demande si le quai est dégagé…)

 

Dans un vestiaire Jean-Paul et Jean-Marc enlèvent leurs tenues de sport.

Jean-Paul dit à Jean-Marc :

« – Et bien, la nature t’a bien gâtée !

– Mon secret c’est qu’avant d’aller dormir je tape ma quéquette deux fois sur la table, et regarde, elle est parfaite ! »

Jean-Paul, bien décidé à en avoir une belle, le soir venant, il éteint la lumière et la frappe deux fois sur la table de la cuisine.

Et Il entend alors sa femme crier :

« – Jean-Marc, c’est toi ? »

 

Dans un compartiment de chemin de fer, il y a un gosse qui pleure à fendre l’âme.

« – Mais pourquoi pleures-tu ? » demande Jean-Marc.

Et le gamin répond entre deux reniflements :

« – Parce que ma mère a pris un amant.

– Mais enfin, ce n’est pas une raison pour pleurer. Ce sont des choses qui arrivent. Tiens ! Tu veux que je te dise ? Moi aussi, ma mère, elle avait des amants. Est-ce que je pleure ? »

Et tous les autres voyageurs font chorus, pour avoir la paix. Il y en a un qui dit :

« – Moi aussi, ma mère avait un amant ! Je ne m’en porte pas plus mal. »

Et un autre :

« – Et moi aussi. Tiens ! Prends un mouchoir et arrête de sangloter ».

Et un autre encore :

« – Moi, ma mère, elle en a eu mille, des amants. Ça ne m’a jamais mis dans des états pareils ».

Dans le coin du couloir, Jean-Paul ne dit rien.

Mais au bout d’un moment, il sort une cigarette de sa poche et il laisse tomber négligemment :

« – Parmi tous ces fils de putes, il n’y en a pas un qui aurait du feu par hasard ? »

 

Le petit garçon de Jean-Marc arrive en courant et il dit à sa mère :

« – Maman, j’ai vu le coq s’accoupler 10 fois ce matin ! »

Sa mère lui répond :

« – Va donc dire ça à ton père, il va comprendre … »

Le jeune garçon va voir son père et lui dit :

« – Papa, maman m’a dit de te dire que j’ai vu le coq s’accoupler 10 fois ce matin ! »

Jean-Marc lui demande :

« – Est-ce que les 10 fois c’était avec la même poule ?

– Non !

– Alors va le dire à ta mère, elle va comprendre … »

 

Le même un peu plus tard (ou plus tôt, peu importe) le même gamin rentre chez lui et dit à son père :

« – Papa, papa ! Savais-tu qu’on peut avoir des enfants dans une éprouvette ?

– Je sais, fiston ! J’en ai bien eu deux dans une cruche ! »

 

Du Jean-Marc tout craché :

« – Dis papa c’est quoi la différence entre la richesse et la pauvreté ?

– Hé bien tu vois, la richesse c’est le caviar, le champagne et les femmes ; alors que la pauvreté, c’est le hareng, la bière et ta mère ! »

 

La femme de Jean-Marc se sent un peu coupable de sa dernière dispute avec son mari et décide de se faire pardonner.

Pour cela elle va se mettre au lit en attendant sagement son mari.

Celui entre dans la chambre, sa femme le regarde d’un air coquin et lui dit :

« – Ce soir je vais te faire quelque chose et crois-moi après ça, tu seras l’homme le plus heureux du monde ! »

Complétement insensible à l’opération séduction de sa femme Jean-Marc lui répond :

« – Tu arriveras à faire tes valises toute seule? Ou il faut que je t’aide ? »

 

Hors sujet : Le gamin de Jean-Marc revient de l’école avec son bulletin.

Des zéros partout.

« – Quelle excuse vas-tu encore me donner ? » soupire sa mère.

« – Eh bien ! J’hésite entre l’hérédité et l’environnement familial… »

 

La petite fille de Jean-Marc :

« – Dis Maman ça s’écrit comment bite ? Avec un T ou deux T ?

– Mets en trois, ce n’est jamais assez long ! »

 

La contre-pétrie de la semaine :

 

« Ils ne seront plus que deux à vouloir habiter leur gîte présidentiel durant les prochains jours ! »

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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 04:02

Réforme finale des retraites et autres assurances-sociales.

 

Avant de m’envoler vers les territoires ibères, il faut que je vous narre ce que serait, à mon humble avis, la réforme définitive de nos régimes de retraite et autres assurances sociales, tellement je suis persuadé que si vous entendez parler cette semaine d’une catastrophe aérienne, vous pouvez être sûrs que je suis dedans.

La dernière fois c’était limite : C’est l’avion « arrivant » qui nous a bloqués en entrée de piste pour un atterrissage d’urgence. Le pilote avait vu une lumière s’allumer (ou au contraire ne pas s’allumer, je ne sais plu). Du coup, tout le trafic aérien s’est immobilisé une bonne heure pour lui laisser l’unique piste à disposition. Et les pompiers avaient investi les abords.

Le plus drôle, c’est qu’une fois arrivé … en urgence, il vide ses passagers par les toboggans et se tire lui-même avec les clés de l’A320 planté au milieu de rien !

Il a fallu remorquer son avion flambant-neuf avec des équipes qui n’étaient pas sur place, ce qui a pris encore une bonne plombe de plus, que même notre zinc a dû en rentrer au parking pour refaire les niveaux… pour lui changer son ampoule !

Donc, cette fois-ci, il y a tout lieu de croire que c’est pour moi.

 

Alors que je vous ai un peu laissés en rade l’autre fois avec mon plan de redressement des finances publiques de mon pays (paragraphe 1), en tout cas en ce qui concerne les régimes sociaux (laissant aux partenaires le soin d’équilibrer comme ils l’entendent le niveau de prestation avec le niveau de cotisation), j’y reviens.

En fait, j’y suis revenu la semaine dernière à l’issue d’une réunion sur les conséquences de l’éventuelle élection de « François III », que ça en fait frémir et baliser plus d’un, autour d’une table fortement arrosée : Ils savent compenser leurs angoisses, « ces gens-là » !

Et que je crée la surprise quand j’affirme que le seul régime social qui vaille (contrairement à ce que j’affirmais jusqu’ici d’ailleurs – sans doute les effets des alcools ingurgités au cours du repas – étant plutôt un partisan des « cafeteria-plans » échevinant mixant répartition comme système de socle et capitalisation pour tous les accessoires et notamment les retraites complémentaires), c’est la répartition, « la vraie ».

« Jusque-là, on n’est pas allé au bout de la répartition… Nos « sachants d’énarque » et autres « éliteux », ils sont restés au milieu du gué et c’est le bordel ! »

Chaud devant…

 

J’explique : « On fait de savants calculs pour tenter de trouver un équilibre entre « droits-acquis » et ressources financières qui se traduit par une équation du style « P : 50 % de SR x T/164 ». » (Ou « P » représente la pension, « SR » le salaire de référence plafonné à la première tranche de la SS, réévalué au tarif de l’inflation des 25 meilleures années de cotisation, plus les bonifications diverses et « T » correspond au nombre de trimestres de cotisation du bonhomme arrivé à l’âge de la liquidation de ses « droits acquis »).

Et si ce n’est pas ça, ce n’est pas loin.

« Et on fait pareil pour les complémentaires ou chaque euro de cotisation permet d’acquérir des « points » qu’on transforme tous les ans en rentes à verser en euros. »

Sauf que là, la valeur d’acquisition du point – tout comme la revalorisation des pensions versées par la CNAV – est fixée par décret (au lieu d’être un calcul d’actuaire), majoré de 25 % pour payer la gloire de cotiser et que la valeur de la rente ramenée aux « points-acquis » l’est tout autant (environ entre 1/11ème et 1/12ème de ce qui a été cotisé) arrêté par … arrêté.

Et le tout est figé pour chaque quidam au moment de sa demande de liquidation de retraite.

 

Notez au passage que je montrais déjà il y a dix en en amphithéâtre que quand on faisait le total des cotisations versées et qu’on plaçait le tout à la caisse d’épargne trimestre après trimestre, le quidam avait de quoi se payer une « rente-à-vie » équivalente à ce qui y avait été amassé.

Ça n’a pas dû s’améliorer depuis…

Naturellement, dans la « capitalisation », il y a « plus malin », en ouvrant un PEA (ou un autre dispositif équivalent) et en transformant le tout en rente exonérée … à vie au moment de la liquidation des droits !

Le rendement final est supérieur à la pension versée par la CNAV et autres caisses complémentaires, c’est dire si l’escroquerie est patente !

Passons…

 

« Le calcul des droits, je m’en tamponne. Ce qui est important c’est l’équilibre où le « P » de toutes les pensions doit être égal à « C », le total de toutes les cotisations. Ça, ce serait de la vraie répartition ! »

Par malchance, vous aurez noté que ce n’est pas le principe qui préside à nos systèmes de retraite et plus généralement à nos couvertures sociales.

« P » reste un socle, comme d’un « plancher » qu’on ne veut pas crever, et à juste titre : C’est tellement « si peu » après toute une vie de labeur ; « C » varie si peu que c’en est indécent quand on sait qu’il y a toujours plus de pensionnés et toujours moins de cotisants (au moins jusqu’à 2025/2030), alors tout le monde se bagarre autour de l’âge de liquidation !

 

Là encore, c’est indécent : Entre le mek qui aura bossé toute sa vie dans le fumier des étables, les poussières de gypse, la sciure de bois, ou simplement l’aura passée à soulever des charges, et le mek bien planqué au chaud dans un bureau à compter des sous qui ne lui appartiennent pas ou à distribuer des formulaire derrière un guichet de poste ou des impôts, on ne peut pas dire que l’un survivra 11 ans et qu’il est bon de le faire cotiser un an de plus pour « pensionner » un an de moins !

Ou quand le « prolo » vole la vie d’autres prolos, du fait des « sachants », j’ai une forte envie de gerber…

 

Y’en a un qui me renvoie dans mes cordes en me disant que c’est justement comme ça que ça se passe : « Les actifs cotisent pour les inactifs ! »

Les bien-portants pour les malades et les valides pour les invalides, les capables pour les incapables, les riches pour les pôvres…

Fume mon gars !

« D’abord si c’était le cas, je veux dire celui d’une stricte égalité financière, il n’y aurait pas de déficit ! »

Pan dans les dents : Il y a du déficit et récurrent, d’autant mieux qu’il y a toujours moins de cotisants pour toujours plus de pensionnés…

CQFD : Va voir là-bas si j’y suis. Et si je n’y suis pas tu y restes et tu attends que j’arrive !

 

Le fat m’interrompt en tentant de m’expliquer qu’il y a des prestations qui n’entrent pas en compte dans la cotisation du fait de la loi : Ce qui est parfaitement exact !

« Tu es donc d’accord avec moi : Il y a des prestations indues puisque « ta répartition », justement elle donne plus que la cotisation ne peut fournir ! »

C’est l’État qui paye ! Mais oui, avec de la TVA sociale qu’il va finir par me dire.

Finalement non : Il connaît ses classiques et ne s’aventure pas sur ce terrain.

 

D’accord, mais ce n’est plus de la stricte répartition : « Pour l’assurance vieillesse, on cotise toujours pareil et on ne parvient plus à faire évoluer les salaires pour garantir le paiement des rentes, tellement il y a de chômeurs ! C’est la faillite de la répartition… », m’exclame-je !

Oui mais, oui mais, comment faire ?

(Ça, c’est au bout d’un long moment que je vous épargne…)

 

« En faisant de … la répartition : Ce n’est quand même pas compliqué de faire le total des pensions dues en théorie (on peut imaginer un système d’Unité de Compte – « UC » – à l’identique des « points » des régimes complémentaires) sur un trimestre et de faire le total des cotisations-retraites qui sont rentrées dans les caisses pendant la même période. Il suffit d’ajuster et c’est bon, il n’y a plus jamais de déficit ! »

Aussi kon que ça…

 

Bon, ils n’ont pas tout compris tout de suite, mais ça eut fini par rentrer quand ils se sont rendus compte qu’en fait, la variable d’ajustement, l’unique variable, c’est le rapport entre l’argent qui entre (un taux, une assiette un nombre connu de salaires versés) = l’argent qui sort (la pension individuelle étant alors au prorata de sa quotité personnelle rapportée au total des quotités personnelles de tous les ayant-droits).

Si on veut augmenter le « P » de la pension, soit on augmente les salaires cotisants, soit on augmente le taux de cotisation, soit on augmente le nombre de cotisants.

Ou un peu des trois…

Dans le cas où l’une des trois « variables » citées ci-avant diminue, et bien les pensions diminuent mécaniquement.

À moins d’un réajustement des taux décidé par les « partenaires sociaux » entre eux !

De la bonne idée originelle de la répartition que tout le monde a oubliée en cheminant sur les sentiers tortueux du paritarisme.

 

Et idem pour tous les autres « risques », maladie, incapacité, invalidité, décès, dépendance.

C’est d’ailleurs le moment historique de se remettre à la « vraie répartition », parce que justement « Bling-bling » sort l’assurance-familiale du champ de l’assurance sociale en la refourguant sur le dos de la « TVA sociale ».

C’est une énorme konnerie, parce que bon, si on peut bien sortir les accidents du travail et maladies-professionnelles (c’est un « risque » qui s’ajuste cas par cas, ou par branche d’activité avec des taux de cotisation qui ne sont pas forcément les mêmes d’une entreprise à une autre), la politique familiale, ce n’est pas pour rien qu’elle a été jusque-là sur le dos des « travailleurs » et leurs salaires versés par les entreprises, et non pas sur la consommation du pays.

 

Parce que quoi, dans la répartition, « la vraie », ce sont les gosses qui payent les retraites des vieux. Ce sont eux qui vont cotiser toute leur vie d’autant mieux s’il en naît beaucoup, qu’ils sont bien soignés, bien éduqués et qu’ils poussent correctement et sans tare médicale…

D’autant que si c’est la main d’œuvre de demain pour les employeurs, ce sont aussi les futurs consommateurs qui font autant de « débouchés » domestiques pour les produits desdits employeurs…

Pas fou, hein !

La boucle est ainsi bouclée formant une vaste solidarité intergénérationnelle…

Que « Bling-blingg » vient de jeter aux orties !

 

Alors que de financer la politique familiale avec de la consommation, rien n’est gagné, d’autant que les gamins, se sont de gros consommateurs qui appauvrissent en premier leurs parents : Je sais, j’en ai eu à supporter !

Et un gosse, une fois qu’il est fait, il faut le supporter toute sa vie…

 

J’avais le neurone en ébullition : « Et puis il va falloir m’expliquer comment on va faire quand on aura un million de naissances par an (c’est prévu pour autour de 2020, même pas deux quinquennats) : Si 10 milliards suffisent pour 5,1 millions de marmots (850.000 par an x 6 ans pour des gosses de 0 à 6 ans), avec soi-disant 1,6 point de plus de TVA, comment tu vas faire avec 6 millions de chieurs ? Passer à la TVA de 21,5 % au lieu de 21,2 % jusqu’à plus soif ? »

Ça va faire cher le « bout-de-chou » au bout d’un temps…

Déjà qu’à 10 milliards ça fait à peine 163 €/mois d’aide et assistance, PMI incluse, par tête blonde…

Mais ce n’était pas le sujet.

 

Parce qu’entre-temps, y’en a qui avait pigé au bout que « le droit acquis » à la retraite, avec mon mécanisme de « répartition intégrale », finalement, ce sont les pensions qui vont varier en plus ou en moins en fonction de l’état général de l’économie, et notamment du monde salarié.

Autant dire qu’après avoir peut-être ajusté à la baisse, il se pourrait qu’en « achetant français », les « droits acquis » augmentent plus vite que le niveau des salaires au fil de la croissance ainsi auto-entretenue : Une belle perspective, effectivement.

Bref, je ne me souviens plus de la fin du film : On en était déjà à arroser notre « pousse-café » quand les secrétaires s’inquiétaient de ne pas nous voir revenir signer les papelards dont on avait décidé en matinée avant l’heure de l’apéritif.

Dire qu’on leur avait dit que nous étions pressés.

D’autant pire qu’étant équipé d’un « alcooltest » électronique « made in China » en bandoulière de mes clés de « tas de boue à roulettes », j’ai dû attendre encore un peu avant de reprendre la route du retour en la Kapitale de mon beau pays.

En espérant que l’idée aussi « sotte que grenue » du midi allait enfin prendre quelques racines dans quelques esprits…

 

En attendant, parce que eux aussi étaient aussi « éméchés » que moi, même si je supporte mieux que d’autres (je suis tellement gros beau que j’ai nécessairement plus de 5 litres de sang, moi), je vous livre donc cette ultime solution à venir.

Parce que bon, elle est teintée d’assez de bon sens pour être applicable tout de suite : Faites suivre à notre prochain Président !

Le précédent, il s’est arrêté en chemin quant à la réforme des retraites : Notez que « Fifi pas encore XIV », quand il était ministre du boulot sous le « Chi », il avait dit qu’il faudrait y revenir en 2012, mission parlementaire à l’appui.

Bref, rien de « définitif », histoire de repasser la patate chaude à son successeur.

Nous y sommes.

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