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D'où Erre-Je ?

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  • : La seule question à laquelle personne ne sait répondre reste : la place de l'Etat. Quel est son rôle ultime ? Le reste n'est alors que dérives quotidiennes pour soi-disant, le "bonheur des autres" avec "le pognon des autres". Bonne lecture
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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 05:16

C’est juste histoire de me souvenir, le moment venu…

 

Jeudi dernier, j’ai eu une journée chargée après mes « galères » du début de semaine.

 

Première décharge : Le passage dans les beaux-quartiers « rive-droâte » de la Seine. Immeuble somptueux de l’avenue François 1er, moquette profonde, décor mural exonéré d’ISF, poignées de porte du meilleur effet, dédale de couloirs guidé par « blondinette accorte », grande salle de réunion rose-saumonée, rideaux aux fenêtres et frondaisons vieille-France.

Je ne suis pas le premier, mais pas le dernier non plus : Arrivent les « chefs »,  qui font le tour en serrant chaleureusement les mains et faisant la bise « aux filles ».

Pas toutes de la première fraîcheur, mais bon, à chacun ses goûts.

On a même le droit à quelques viennoiseries et moi à un grand bol de café chaud : C’est que ça caille sévère derrière le double vitrage « sur boulevard ».

Hélas, je tourne le dos aux feuillages désuets…

Thème de la séance : Les élections de mai et de juin.

Et on commence « très fort ».

 

La « numérologue » nous explique que « Bling-bling » ne peut être que réélu.

Si !

La « cartomancienne » aussi.

Si !

L’astrologue nous explique dans le détail le pourquoi des astres : On entre dans une configuration au sort « aléatoire » qui débouchera sur une période de troubles sociaux et internationaux.

De cette « période trouble », seul « Bling-bling » apparaîtra comme l’unique solution de recours. Il sera nécessairement réélu.

Si !

Le « matheux » du groupe nous explique avec force tableaux d’analyses statistiques que « Bling-bling » sera réélu malgré les sondages qui ne lui sont pas favorables.

Qu’est-ce que je fou dans cette réunion à la kon ?

Je croyais qu’il s’agissait d’analyser les réactions post-électorales à prévoir pour éventuellement faire émerger la meilleure façon de faire face à toutes les hypothèses de la boutique qui nous reçoit.

 

Mais non, ils ont tous l’air content d’entendre ce qu’ils voulaient entendre, que rien ne saurait changer.

Et comme poliment je reste silencieux, celui qui fait « chef de bande », il me demande mon avis-avisé.

« Monsieur le Président, sauf votre respect, je n’ai qu’un seul neurone en état de fonctionner (celui du nerf-honteux). Devant un tel étalage de convictions scientifiques, je me dois de rester humble jusqu’à en rester coi de modestie ! »

Là, ça en interpelle plus d’un « costume-cravate-grise » (que, pour ma part, j’avais mis celui que je réserve pour les mariages, les baptêmes et les enterrements : Un gros effort vestimentaire sur moi-même. J’aurai dû venir déguisé en clown, finalement).

Ce qui veut dire ?

« Ça veut dire, Monsieur le Président, que chacun sait ici que le peuple a déjà décidé.

En janvier 2007, quand notre « Ô combien vénéré Président » avait fait son show à la porte de Versailles, toute le monde savait déjà que la « cruchitude » avait perdu.

Souvenez-vous qu’en janvier 2002, tout le monde en avait marre de « Tonton Yoyo » et de ses piqûres à chaque JT de 20 heures. On savait qu’il allait perdre.

Je ne vous ferai pas l’affront de vous rappeler qu’en janvier 1995, chacun savait déjà que celui qui attendait « son boulot de dans deux ans » avait un boulevard devant lui.

On doit pouvoir ainsi remonter à 1988 et même à 1981, quoique-là, l’élection de « Mythe-errant » ait plutôt été le résultat de la vindicte anti-VGE de Chirac que du talent du « maître du verbe ».

(Faut dire aussi que 5 ans de rigueur à la « barre », ça en avait sonné quelques-uns).

Vous n’étiez pas né, mais je vous rappelle très humblement qu’en 1974, tout le monde savait que « le gagneur de Bordeaux » avait déjà perdu à la mort de Pompidou (ça c’est même passé dans le salon de mon papa-à-moi, celui qui me fait frémir quand je l’évoque), qui lui-même, 5 ans avant, était déjà le seul à pouvoir passer un an avant la démission du Général…

Et que dit le peuple en janvier 2012 quand on lui demande un pronostic sur les prochaines échéances ? Que le candidat socialiste sera élu ! »

Brouhaha de réprobation : Je reste un ignoble, n’est-ce pas.

Vilain en plus.

Que je leur en gâche leur prochaine digestion…

 

Mais je finis mon intervention en haussant le ton et en me levant :

« Je rajouterai quand même qu’en qualité de juriste de formation, je reste étonné que personne ici n’évoque les mesures à prendre. »

C’est quoi un juriste (pas « quelles mesures »…) ?

« C’est un type qui anticipe toutes les hypothèses, mêmes les pires. Genre, quand un notaire prépare un contrat de mariage pour deux jeunes promis au « Grand amour », il évoque nécessairement leur divorce et leur décès ! »

C’est comme ça qu’on fait le moins de konneries possibles dans la vie.

Et encore…

 

Et je me suis « éteint » tranquillement en désespérant d’avoir eu à tourner le dos aux squelettes de feuillus du boulevard : J’avais une autre réunion à assumer, mais à l’hôtel de Ville de ma ville.

Une autre paire de manches en perspective.

 

Petite restauration frugale et festive entre-deux, me voilà dans une autre salle de commission, sans le moindre tableau de maître accroché aux murs. Même pas une fenêtre où se repaître de l’activité de la rue de Rivoli ou des « péniches-sur-Seine » : Un vrai blockhaus, posé-là, hors du temps.

 

Deuxième décharge : Là, c’est carrément la bataille de Paris sur moquette-feutrée à laquelle j’assiste médusé. Les « écolos » sont priés, en « sourdine-grondissante », de « dégager ».

On m’avait prévenu dimanche de ne pas aller jeter mon « feu-grégeois » sur l’huile de friture municipale, ou inversement, je ne me souviens plus : Je me suis donc fait « tout-petit » et ai passé mon temps à « décrypter » les messages subliminaux des « non-dits » et diverses attitudes.

Le parachutage de Cécile Duflot dans la 6ème, le petit bout du 10èmearrondissement, le côté « Belleville-République-résistance », quartier coincé entre les « théâtreux » et les chinois, haut-lieux passés des tanneries « feuj » le long du canal, qui ont tant donné de mal à la Wehrmacht et tant contribué aux flots de la Shoa, deviendrait fief de la « petite-catho » parachutée ?

Et sans l’accord de « De-la-Nuée » en plus ?

Une ignominie !

 

Que « sœur-Anne », autant elle brosse dans le sens du poil de la petite Myriam (« El-Konnerie » : Vraiment mignonne la franco-marocaine du 18ème, et en plus elle a de la tchatche !), autant elle en devient presque « mufle » avec les EELV : Pas en odeur de sainteté dans les couloirs de l’hôtel de ville.

D’ailleurs, la plupart envoient leur « dir-cab » à ces réunions, ou saluent, font la bise (Sœur-Anne fait la bise à tout le monde : Je suis très déçu, je croyais avoir un privilège unique) et s’éclipsent discrètement après le premier vouvoiement venu, alors qu’il était de tradition de se tutoyer dans la « majorité-parigote »…

Bon, ce n’est pas encore la guerre ouverte, mais ça chauffe.

 

Il paraît d’ailleurs que le courant ne passe plus entre les deux « petits-sœurs » de la rue Solférino : Les mauvaises langues rapportent même que « Sœur-Anne », visant « Titine Eau-brie » de passage dans la cour, lui aurait jeté un « Que je ne te croise plus jamais ! » méchant en guise d’avertissement pour les prochaines batailles.

C’est d’ailleurs assez étonnant : On se souvient que le duo « De-la-Nuée/sœur-Anne » se sont vraiment défoncés pour les primaires de « Titine ».

Bé désormais, il n’y en a plus que pour « François III » !

J’en témoigne.

 

Bref, l’épisode « Duflot » fera faire perdre les prochaines municipales à la « gôche parisienne » : C’est dans deux ans, certes, mais les divisions commencent à fendiller l’armure de l’Union-plurielle.

Et puis, avec ce qui attend « François III », les « Gaulois » le rendront responsable des déconfitures à venir, il n’y a aucun doute.

Et quand « Sœur-Anne » me demande encore « mon opinion », je redis le même « machin » qu’en matinée et lui rappelle notre entrevue de la fin d’été : « Je t’avais dit de faire la campagne de celui-là. Tu n’as pas voulu m’écouter. Maintenant tu sais ! »

 

Et elle en retour de me tenir gentiment un avertissement sans frais et hors de propos : « Que je ne te vois pas tenir la chandelle à « Goût-jonc » ni à « La-Mourre » dans le 15ème ! »

Elle sait parfaitement que je ne colle que les affiches du « cousin-Jean » (Tiberi), dans le 5ème.

Et encore, quand il me le demande gentiment seulement, ce qui se fait rare.

« Qu’est-ce que j’irai faire chez eux ? Tu sais bien que je tiens plus que tout à rester libre ! », Ignoble et Infreequentable à l’occasion !

N’empêche « qu’Aller-rack » candidat « d’union-soce », c’est une konnerie, lui balance-je à mon tour.

Je n’en démords pas.

 

Une journée vraiment surréaliste : D’autant que j’avais soif.

Je me suis jeté un demi derrière la cravate avant de rentrer installer mon nouveau serveur.

Par malchance, une ampoule a grillé, il faisait nuit, je n’ai pu terminer qu’au lendemain.

Qui chante !

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 05:12

Hollande.

 

Cet été, je voulais vous faire le tour des candidats à l’élection de mai 2012. L’actualité ayant été totalement débordante, je m’aperçois que je n’ai pas encore fait le portrait du futur président de notre si beau pays.

Pauvre chéri.

 

Malgré son nom qui sonne comme un pays entier et submersible tout simplement parce que ses ascendants étaient des « rebelles calvinistes » hollandais, réprimés par Madrid au XVIème siècle et se sont installés à Plouvain, dans le Pas-de-Calais, les généalogistes locaux ont même retrouvé un « Hollande » dès 1569 qui était valet de meunier comme pour le prouver, sa Môman à lui est une Tribert, assistante sociale, et paraît-il plutôt « proche de la gauche ».

C’est le rejeton cadet du docteur Georges Gustave du même patronyme, médecin ORL devant l’éternel dans le civil et candidat malheureux sur une liste d'extrême droite aux élections municipales de Rouen en 1959 et 1965, ville tenue par « Le-Cas-Nué », financé par la CIA.

 

« François III » passe son enfance à Bois-Guillaume, ville résidentielle sur les hauteurs de Rouen, où il est élève au pensionnat lassalien de Jean-Baptiste-de-La-Salle de Rouen, de 4 à 11 ans.

En 1968, papa, mal vu du fait de sa proximité avec Jean-Louis Tixier-Vignancour et l'OAS, vend sa clinique, ses appartements du Clos du Hamel, la maison de Bois-Guillaume et déménage avec sa maramaille à Neuilly-sur-la-Seine, où il se lance dans l'immobilier.

Élève au lycée Pasteur de Neuilly-sur-la-Seine à 14 ans, « François III » croise Christian Clavier et Thierry Lhermitte. En première, Gérard Jugnot et Michel Blanc rejoindront la classe. Quand ils montent une troupe lycéenne, Hollande ne les suit pas et entre alors à la faculté de droit de Paris, bac en poche, où il obtient une licence en droit, puis à HEC-Paris et à l'Institut d'études politiques de Paris (où les filles ne sont pas terribles), où il milite à l'UNEF-Renouveau, proche du Parti communiste français.

Moi, j’y fus aussi un peu plus tard, mais chez les « fafs » de Paris II-Assas : Autrement plus sportif.

Surtout la minette qui tenait « le stand ». Avec mon « pote » (un vrai militant coco celui-là), on en avait peint le téléphone en rouge à défaut de lampe rouge au-dessus de la porte d’entrée…

Bref, il en ressort 7èmede la promotion « Voltaire » de l’ENA.

 

En 1976, il est exempté de service militaire pour cause de myopie affligeante lors de ses « trois jours » au fort de Vincennes, mais obtient l'annulation de cette décision. Lors de ses classes à l'école des officiers de Coëtquidan, en janvier 1977, il est dans la même chambrée que Jean-Pierre Jouyet, Michel Sapin, Henri de Castries et Jean-Michel Lambert : Les amitiés de casernement, y’a que ça de vrai.

 

À Sciences-Po, il est « fiancé » à pas 20 ans à Dominique Robert, nièce de Louis Mexandeau, député du Calvados, proche de « Mythe-errant », dont il se rapproche.

Fin des années 1970, il fait la connaissance de « Ségololo » lors d'une soirée de l'ENA. Il couche avec elle au cours d'un stage réalisé dans une cité HLM de banlieue, « La Noé », à Chanteloup-les-Vignes : C’est dire s’il a des goûts douteux en matière de femme alors qu’il la surnomme  « Miss Glaçon ».

Elle, elle refuse de participer à une caisse de péréquation au profit des étudiants les plus désavantagés. Il la prend alors pour une « nantie », ce qu'elle n'est pas, loin de là.

Le couple Royal-Hollande, non marié, a quatre enfants, de 84 à 92 : C’est dire si elle aimait ça !

Mais leur séparation est annoncée au soir du second tour des élections législatives de 2007.

Il officialise alors sa relation avec la journaliste Valérie Trierweiler, qui était sa compagne depuis 2006. Je l’ai d’ailleurs croisé sur le boulevard à cette époque-là : On s’en est arrêté de marcher tous les deux, tellement on avait la même tronche, lui plus petit et « fluet » que moi, ses furoncles sur la caouane en plus et ses cheveux en moins !

C’est dire s’il est des femmes qui ont mauvais-goût..

Où l’art de vivre une double-vie dans un pêché réprouvé par toutes les moralités, hors coraniques (qui permet 4 épouses d’emblée, sauf pour le prophète de l’islam.)

Encore « des », qui ne comprennent pas du premier coup…

 

Pour en revenir à son parcours politique, en 1974, il préside la section de l'UNEF à l'Institut d'études politiques de Paris. En entrant à HEC Paris, il y préside le comité de soutien à la candidature de « Mythe-errant ».

Il n’adhère pourtant au PS qu’en 1979 et deviendra plus tard, grâce à « d’Jack At-tali » et « d’Jack De-l’or », chargé de mission à l'Élysée pour les questions économiques.

En effet, sorti de l'ENA en 1980, il choisit d'être auditeur à la Cour des comptes. Il est également, à cette époque, maître de conférences à l'IEP de Paris, où il donne des cours d’économie aux étudiants de troisième année jusqu'en 1991 : Les pôvres !

En 1981, à la suite de l'élection de « Mythe-errant », « François III » est chargé de mission (toujours à propos d'économie) pour l'Élysée, à l'époque où le nouveau pouvoir entame sa politique de relance par la demande (relance keynésienne) et de nationalisations : Les chinois et les coréens ont apprécié !

Lors des élections législatives de juin 1981, « François III » est désigné comme candidat socialiste contre le « Chi » dans la troisième circonscription de la Corrèze, après le refus de « d’Jack De-l’or » d’y aller pour son compte. Autant dire au casse-pipe. Il a 26 ans et le « Chi » déclare alors que son adversaire est encore moins connu que « le labrador de Mythe-errant ».

Durant la campagne, il se rend d’ailleurs à un meeting de son concurrent, à Neuvic, et l'interpelle sur le fait qu'il n'a pas répondu à sa demande écrite de débat.

Avec 26 % des voix, contre 23 % au candidat communiste, il lui manque 350 voix pour mettre en ballotage le « Chi » qui l'emporte dès le premier tour.

Autant dire… assez peu !

 

En 1983, il est nommé directeur de cabinet de deux porte-la-parole successifs du gouvernement Pierre « Maure-Roy » : Max « Galle-Eau » et Roland « Du-mât ».

Il participe alors à un « coup tordu », une manipulation politique : Sur l'instigation de « Mythe-errant », « d’Jack At-Tali » demande à l'éditeur Fayard de publier un pamphlet contre la droite.

La tâche est confiée au journaliste André « Berre-coffre », qui publie un livre nommé « De la reconquête », sous le pseudonyme de « Caton », un soi-disant dirigeant de la droite.

« François III » apportera au nègre des éléments chiffrés pour la rédaction du livre, et le journaliste, dont la notoriété ne lui permet pas d'en assurer lui-même la promotion, lui confiera cette tâche.

Dans différents interviews, « François III » se fait alors passer pour Caton, le faux dirigeant de la droite.

La même année, il échoue aux élections municipales, mais devient conseiller municipal d'Ussel (en Corrèze).

En 1984, il est promu conseiller référendaire à la Cour des comptes et non plus simple auditeur qui n’entend rien.

En 1986, Claude « Al-Lègre » l'enrôle dans l'équipe d'experts dont s'entoure « Tonton Yoyo » après la défaite cuisante du PS aux élections législatives de 1986.

Aux élections législatives de 1988, qui font suite à la réélection de « Mythe-errant », il se présente une nouvelle fois en Corrèze, mais change de circonscription. Avec près de 53 % des suffrages exprimés, il est enfin élu député de la première circonscription de la Corrèze.

À l'Assemblée nationale, il devient secrétaire de la Commission des finances et du Plan et rapporteur du budget de la Défense.

Au Parti socialiste, il lance avec « J-Y.Le D’riant », « J-P. Milliard » et « J-M Gaillard-d’avant », les « transcourants », rebaptisés ultérieurement « Démocratie 2000 ».

 

« François III » quitte Ussel en 1989, où il est conseiller municipal d'opposition depuis six ans, pour se présenter à Tulle. Il devient adjoint au maire de la ville, le communiste Jean « Combat-Steil ». L'année suivante, il soutient la motion « Maure-Roy »-« Mère-maz »-« Tonton Yoyo » au congrès de Rennes.

En 1993, il perd son mandat de député en étant battu par le RPR « Air-Max-Eau-Bert » et il reconnaîtra à l’occasion avoir délaissé ses électeurs pour ses activités nationales.

Il prend ensuite la présidence du club « Témoin » de « d’Jack De-l’or », qu'il conserve jusqu'en 1997. Lors des élections municipales de 1995, la gauche perd Tulle, et « Air-Max-Eau-Bert » en devient le maire.

 

Magistrat de la Cour des comptes, « François III » possède donc une équivalence (le CAPA) lui permettant d'exercer la profession d'avocat : Il travaille pendant quelques mois dans le cabinet de son ami « J-P Milliard ».

Président du Conseil consultatif des personnes handicapées en décembre 1992, il devient secrétaire national du « Parti soce » chargé des questions économiques en novembre 1994.

En 1995, après la renonciation de « d’Jack De-l’or », dont il soutenait la candidature à l'élection présidentielle, il se rapproche de « Tonton Yoyo », qui fait de lui un des porte-paroles de sa campagne présidentielle.

Après sa défaite face au « Chi », « Tonton Yoyo » le nomme, en octobre 1995, porte-parole du PS. Selon « Cierge Raf’y », le premier secrétaire d’alors cherche alors un homme qui « apaise, apporte sérénité et concorde » pour sortir des conflits suscités par la succession de « Mythe-errant ».

 

En 1997, après la victoire de la « gauche plurielle », « François III » retrouve son siège de député (avec 54 % des suffrages exprimés) et « Tonton Yoyo » est nommé Premier ministre.

Ce dernier le choisit pour lui succéder au poste de premier secrétaire du parti, en novembre 1997.

À ce poste, il lui conseille notamment de ne pas réformer le système de retraites avant l'échéance présidentielle de 2002.

Merci pour les classes populaires et laborieuses…

Alors qu’il y avait « urgence » depuis le « livre-blanc » de « Roro-card » et l’avortement de « Jupette » en 95 sur le sujet : On connaît la suite !

 

Aux élections européennes de 1999, « François III » mène la liste PS/PRG/MDC, qui arrive en tête avec 21,95 % des suffrages devant la liste RPF menée par le « cousin Pasqua » et le « Vicomte de Villiers-sur-Puy » (13,05 %) et la liste RPR/DL menée par « Bling-bling » (12,82 %).

Il siège au Parlement européen jusqu'au 17 décembre 1999, date à laquelle il renonce à son mandat.

Il devient cette même année vice-président de l'Internationale socialiste (la « deuze »).

En 2001, il est élu maire de Tulle par le nouveau conseil municipal, la liste qu'il conduisait l'ayant emporté avec 53,1 % des voix au premier tour des élections municipales.

Après le retrait de « Tonton Yoyo » de la vie politique à la suite de son échec à la présidentielle en avril 2002, « François III » est réélu député le 16 juin 2002, avec 52,92 % des suffrages exprimés au second tour.

Et lors de la campagne des élections régionales et cantonales de 2004, il fait un tour de « Gauloisie des régions » alors que, parmi les personnalités « soces » de premier plan, seule « Ségololo » s'est engagée dans la lutte dans le Poitou-Charentes.

Le PS remporte 24 des 26 régions et les deux tiers des cantons renouvelables (51 des 100 départements ont ainsi un président de gôche), à un moment où la popularité du gouvernement « Raf-la-main-sur-le-cœur » est au plus basaprès l’opération « Coup de chaud sur les vieux ».

En juin suivant, le PS obtient 28,9 % des suffrages aux élections européennes, un record pour ce scrutin.

 

Toujours en 2004, il prend position pour le « oui » à la Constitution européenne et s'oppose ainsi au numéro deux du parti, « Fafa l’empoisonneur ».

Contrairement à ce qu'il avait promis à ce dernier, il décide d'organiser un référendum interne au PS sur la question : Le 1er décembre, les militants votent « oui » à 59 % !

Faut pas oublier…

Il remplace alors plusieurs des partisans du « non » au Secrétariat national par des promoteurs du « oui », dont un certain nombre d’ex-ministres.

Il sort finalement affaibli du référendum du 29 mai 2005, où la majorité des « Gaulois eurosceptiques », et des sympathisants socialistes selon les sondages, ont voté « non ».

« François III » retire son poste de numéro deux du parti à « Fafa-l’empoisonneur ».

 

Ce n’est pas fini : Au congrès du Mans de 2005, la motion dont il est le premier signataire obtient 53,6 % des suffrages exprimés lors du vote des militants, une majorité moins confortable que celles obtenues précédemment (84 % en 1997, 73 % en 2000, 61 % en 2003).

Voulant mettre fin à un an de discussions et de querelles, « François III » choisit de proposer  « une synthèse » aux courants minoritaires, qui l'acceptent. Le 24 novembre 2005, seul candidat, il est réélu premier secrétaire du PS, avec 76,96 % : Une élection d’empereur-russe.

Il est alors considéré par ses détracteurs comme l'homme de la « synthèse molle », « fuyant l'affrontement pour au final ne rien décider ».

En 2006, devant la montée des intentions de vote en faveur de sa compagne cocufiée et mère de ses mômes, « Ségololo », il renonce à se présenter à l'élection présidentielle de 2007, pour laquelle il a contribué à l'élaboration du programme soce.

Après avoir gagné la primaire organisée par le PS, celle-ci est battue par « Bling-bling » comme convenu avec la CIA et grâce au report des voix de « Déesse-khâ » en partance vers un destin cruel et outre-Atlantique.

Le 17 juin 2007, « François III » est réélu député de la première circonscription de la Corrèze au second tour, avec 60,25 % des suffrages exprimés.

D'après un classement effectué en 2010 par « lesinfos.com », il occupe la 411èmeplace des députés les plus actifs !

 

La liste qu'il conduit l'emporte à l'élection municipale de Tulle, au premier tour, avec 72,2 % des suffrages exprimés, contre la liste de droite. En application de la loi sur le non-cumul des mandats, il démissionne de son mandat de conseiller municipal de Tulle, l'un de ses proches, « Nanar Kom-be », lui succédant en tant que maire.

Dans le même temps, il est élu conseiller général de la Corrèze dans le canton de Vigeois, au premier tour, le 10 mars 2008, avec 54,8 % des suffrages exprimés, face au candidat UMP.

Il succède le 20 mars suivant à « J-P. Du-Pont » à la présidence du conseil général de la Corrèze, détenue par la droite depuis 1970, date à laquelle le « Chi » avait été élu comme successeur « d'Élie Roux-by », mort quelques jours avant les élections cantonales.

 

Le 26 novembre 2008, à la suite du congrès de Reims, « Titine Eau-brie » lui succède au poste de premier secrétaire du « Parti-soce ».

Il n'était pas d’ailleurs pas candidat à sa propre succession mais avait soutenu la candidature de « De-la-Nuée ».

Juste retour des choses, ce dernier soutiendra « Titine Eau-Brie » à l’occasion des primaires d’octobre 2010.

 

Quand même kon que « Paris-nec-mergitur » fasse toujours l’inverse de ce que fait le reste du pays, même chez les « soces » !

Ce qui nous promet de belles rigolades pour au moins les deux prochaines années en mon pays que j’aime tant !

 

Bref, voilà mon erreur et oubli réparés : « François III », créchant à Paris-15 et son parcours d’énarque, Conseiller de la Cour des comptes, ça va nous changer des « plumitifs de Nanterre-sur-la-Seine » qui se prenaient pour des fins-juristes !

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 05:10

Petits rappels historiques

 

C’est tout juste si on l’évoque désormais en cours spécialisés, hautement fiscal, mais l’invention du timbre fiscal, qui a quasiment disparu en 2006, a émaillé l’histoire de mon pays de diverses révoltes et mécontentements avant de s’imposer dans le paysage fiscal de l’ancien régime.

 

Bien sûr, vous ignorez tous ces détails (et bien d’autres), alors je me suis plongé dans mon cours de l’époque : Je n’y faisais pas les rappels historiques comme ci-après développés.

Mais si un étudiant me posait la question, j’avais un papelard-pense-bête-que-je-suis tout prêt, que j’eu récemment retrouvé sur une antique disquette 3,5’’.

Vous n’imaginez pas l’exploit que de trouver une machine qui sait les lire sans planter, et de ressortir tout ça sur un zip port 9 broches pour l’installer sur ma clé USB.

J’ai pu faire la manipulation sur l’ordinateur « Adibou-premier-âge » d’une des crèches associatives où j’œuvre encore utilement en qualité de Président…

 

Bref, vous souvîntes-vous donc de la « Révolte du papier timbré » ?

Non. Et pourtant…

 

La « Révolte du papier timbré » est un mouvement antifiscal de l’Ancien Régime, qui s’est produite dans l’ouest du pays, sous le règne de Louis XIV (d’avril à septembre 1675).

Elle eut d’ailleurs plus d’ampleur en Basse-Bretagne, notamment en prenant un tour antiseigneurial sous le nom spécifique de révolte des « Bonnets rouges ».

Et en fait, elle a été déclenchée par mégarde et une hausse des taxes, dont celle sur le papier timbré, nécessaire pour les actes authentiques.

Elle est appelée « révolte des Bonnets rouges » pour sa partie bretonne, car certains insurgés portaient des bonnets bleus ou rouges selon la région, mais aussi « révolte des Torreben ».

 

Il faut rappeler le contexte : En 1672, Louis XIV ne trouve rien de mieux à faire que de déclarer la guerre aux Provinces-Unies de Hollande. Contrairement à la guerre de Dévolution, après une progression rapide, l’armée française est stoppée par les inondations volontaires des Hollandais, et la guerre s’éternise.

La flotte hollandaise menace les côtes françaises, et notamment la Bretagne, en croisant sur ses côtes en avril-mai (après une descente sur Belle-Île en 1673 et une autre sur Groix en 16744), ce qui gêne le commerce breton.

 

Pour financer sa guerre, de nouveaux impôts sont levés :

– D’abord la « ferme du papier timbré », une taxe sur le papier timbré, en avril 1674, papier rendu obligatoire pour tous les actes susceptibles d’être utilisés en justice (dont les testaments, contrats de vente et accessoirement, les registres d’état civil), ce qui augmente le prix des actes pour les particuliers, tout en risquant de diminuer le nombre d’affaires pour les professionnels, d’où un mécontentement général.

– Et le 27 septembre 1674, le roi se réserve la vente de tabac, et prélève une taxe et en « afferme » la vente. C'est la « ferme du tabac ».

Les personnes autorisées à revendre le tabac (fermiers et commis) rachètent les stocks aux commerçants qui en vendaient auparavant. La réorganisation des circuits de vente entraine une interruption temporaire de la distribution de tabac à fumer et à chiquer, d’où une autre source de mécontentement.

À la même époque, une nouvelle taxe frappe tous les objets en étain (même achetés longtemps avant), ce qui mécontente les paysans aisés, ainsi que les cabaretiers qui répercutent la taxe, d'où une forte hausse sur les prix des consommations ;

– Enfin, une autre taxe, touchant moins de monde, oblige les roturiers possédant un fief noble à verser une taxe tous les vingt ans.

– C'est aussi cette année-là qu'est créée la « ferme d'Occident », qui remplace la Compagnie des Indes occidentales.

 

Ces nouveaux impôts et ces menaces s’ajoutent à une situation économique difficile en Bretagne.  

La Bretagne est alors très peuplée (environ 10 % de la population du royaume), et épargnée par les disettes et les épidémies depuis les années 1640.

Dans les années 1660-1670, elle entre dans une phase de difficultés économiques, largement liées aux premiers effets de la politique de guerre économique de Louis XIV, de l'augmentation sensible et simultanée des impôts, et de faiblesses structurelles : Par exemple, diminution des deux tiers du commerce du vin et des toiles d’après le duc de Chaulnes (surnommé « an hoc'h lart » : Le gros cochon, en breton), gouverneur de Bretagne, les revenus issus de la terre (fermages) diminuent eux aussi d’un tiers, entrainant une déflation généralisée, exceptée des offices.

Le système du « domaine congéable », qui régit les rapports d'une partie des paysans cultivant la terre et possesseurs, est mis en cause par certains historiens : Archaïque, il conduit à une absence d’investissement et d’améliorations des méthodes de culture, aussi bien de la part des paysans que des seigneurs.

Ceux-ci, devant la baisse de leurs revenus depuis 1670, exigent de façon plus pointilleuse leurs autres droits. Ainsi, en 1668, le paiement des « servis » est refusé dans la région de Carhaix, à Penfrat en Saint-Hernin.

 

La révolte est alors très souvent menée par des femmes. À cette époque, la législation royale est de plus en plus draconienne à l'encontre des femmes, tous leurs droits sont diminués, aussi bien leurs droits économiques que civils (elles ne peuvent plus choisir leur époux par exemple).

Ceci heurte dans un pays où la femme occupe traditionnellement une place très importante, et on en trouve mention dans les codes paysans.

Enfin la Bretagne est un Pays d'États, où l’impôt sur le sel, la gabelle n'existe pas, et où les nouveaux impôts doivent être acceptés par les États depuis l’acte d'Union de la Bretagne à la France.

En 1673, les États avaient, outre un don gratuit de 2,6 millions de livres, acheté la suppression de la Chambre des domaines (qui privaient certains nobles de droit de justice) pour la même somme et racheté les édits royaux instituant les nouveaux impôts, plus diverses autres dépenses en faveur du pouvoir royal pour un total énorme de 6,3 millions de livres.

Un an après, les mêmes édits sont rétablis, sans consultation des États.

Et c'est par le Parlement de Bretagne que Louis XIV fait enregistrer la taxe sur le « papier timbré » en août 1673, et la « taxe sur le tabac » en novembre 1674, au mépris des « libertés bretonnes » (c'est ainsi que les Bretons de l'époque appelaient leurs privilèges en vertu du traité d'union de la Bretagne à la France).

 

Les nouvelles taxes touchent plus les paysans et le petit peuple des villes que les privilégiés, et font craindre une introduction de la gabelle.

Tout cela crée un large front de mécontentement contre la brutalité inédite de l'État royal.

 

Je vous passe le détail des émeutes, d’une part urbaine à Bordeaux, du 26 au 30 mars, où la ville est aux mains des émeutiers. Les garnisons insuffisantes empêchent César d’Albret, gouverneur de la ville, de rétablir l’ordre, les bourgeois refusent la levée des milices.

À partir du 29, les paysans des environs arrivent à Bordeaux pour prêter main-forte aux émeutiers.

Le parlement de Bordeaux rend un arrêt de suspension des nouvelles taxes sous la pression populaire.

La nouvelle atteint alors rapidement Rennes et Nantes qui se soulèvent début avril. D’autres villes du sud-ouest se soulèvent également pour les mêmes raisons (émeutes à Bergerac les 3 et 4 mai, etc.). Le 6 avril, le roi fait une déclaration d’amnistie pour les émeutes de Bordeaux, son gouverneur n’ayant pas les moyens de reprendre la ville en main.

 

Partout le schéma est le même : Les bureaux de papier timbré ou de marquage de la vaisselle en étain sont pillés, des affrontements ont lieu au cri de « Vive le roi sans la gabelle ! ».

Un premier soulèvement a lieu à Rennes le 3 avril, mais le calme est vite ramené par le procureur au Parlement. Une nouvelle émeute a lieu le 18 avril (au moins dix morts), qui se propage le lendemain à Saint-Malo, où les troubles sont « légers », ce qui s’explique par le fait que « les Terre-Neuvas étaient partis ou en partance », puis le 23 à Nantes, et à nouveau le 3 mai à Rennes et Nantes.

D'autres villes sont touchées : Guingamp, Fougères, Dinan, Morlaix.

Le 8 juin, les troupes envoyées pour ramener le calme provoquent la colère de Nantes (sous l’Ancien Régime, toute troupe est logée chez l’habitant, à sa charge : Or, Nantes comptait parmi ses privilèges l’exemption du logement des gens de guerre), durant trois jours (9 au 11 juin). Le duc de Chaulnes est assiégé dans son manoir, mais donne l’ordre de ne pas tirer, puis fait évacuer les troupes.

Il subit des humiliations si importantes (insultes, absence de possibilité de réaction, l’évêque est pris en otage et échangé contre une émeutière prisonnière le 3 mai) qu’il cache, à partir de la fin juin, la réalité de l’agitation au roi dans ses rapports.

Une dernière fois, le bureau du papier timbré est mis à sac le 19 juillet à Rennes.

 

L’exemple des villes est suivi, à partir du 9 juin, par les campagnes de Basse-Bretagne : La révolte connaît plusieurs foyers, de la baie de Douarnenez à Rosporden, Briec et Châteaulin.

Les 3-4 juillet, la révolte atteint les environs de Daoulas et Landerneau, le 6 elle est aux alentours de Carhaix, le 12 de Brasparts à Callac et Langonnet, et une dernière vague se manifeste les 27-28 aux alentours du Faouët, à Lanvénégen par exemple, à l'occasion du pardon de Saint-Urlo.

Les villes ne participent pas, mais sont attaquées : Pontivy est prise le 21 « par 2.000 paysans qui absorbent ou répandent le contenu de 400 muids de la ferme des devoirs », mais délivrée « par ses bourgeois » le 21 juin.

Le duc de Chaulnes, gouverneur de Bretagne, est obligé de s’abriter à Port-Louis.

 

Les paysans se révoltent lorsque se répand le bruit que la gabelle va être introduite dans la province. La jacquerie éclate au milieu de la zone du « domaine congéable », précisément là où ce régime est le plus dur. Le duc de Chaulnes reconnaît que « les seigneurs chargent beaucoup [les paysans] ».

Les châteaux sont assiégés et pillés, ainsi que les bureaux du papier timbré ou des devoirs (taxe sur les boissons), les nobles attaqués et tués (le bilan est difficile à établir).

Le maximum de violence est atteint fin juillet-début août dans le Poher, où Carhaix et Pontivy, villes non-fortifiées, qui sont attaquées et pillées. Les paysans sont commandés dans cette région par un notaire, Sébastien Le Balp.

Début septembre, il investit et pille, avec 600 « Bonnets rouges », le château du Tymeur et en brûle tous les papiers et archives.

La mort du marquis de Montgaillard, la nuit du 3 septembre, veille du soulèvement général prévu, met fin à l'insurrection.

 

Ces violences permettent de faire signer aux nobles l'abandon de certaines taxes. L’abbaye de Langonnet est aussi contrainte de revoir à la baisse ses redevances en nature et en numéraire.

En Aquitaine et Gascogne, l’arrivée des troupes et leur séjour de quelques semaines suffit généralement à ramener le calme. À Bordeaux, le parlement revient sur son arrêt de suspension des taxes le 18 novembre : La ville est punie par l’obligation d’accueillir dix-huit régiments durant l’hiver (les soldats et les officiers étaient logés chez l’habitant, à la charge complète de la ville), ce qui aurait coûté près d’un million de livres à la ville.

De plus, le château Trompette est agrandi et sa garnison augmentée, ce qui augmente le pouvoir symbolique et militaire du roi sur la ville, qui voit par ailleurs la porte Sainte-Croix (au sud de la ville) détruite.

Autre mesure symbolique : les cloches des églises Saint-Michel et Sainte-Eulalie sont confisquées.

 

En Bretagne, le bilan de la répression est difficile à chiffrer, en effet le roi ordonne la destruction de toutes les archives judiciaires concernant la rébellion et, de ce point de vue, cette répression reste la moins connue de toutes les grandes rébellions du XVIIIème siècle, et aucune étude de fond sur le sujet n'a été menée. Dans le pays Bigouden, une mesure de répression est encore visible : Six clochers d'églises et chapelles sont décapités, sanction en raison de l'usage des cloches dans le rassemblement des révoltés. Plusieurs de ces clochers n'ont jamais été reconstruits tels ceux de Saint-Jacques de Lambour à Pont-l'Abbé ou de Saint-Philibert à Lanvern.

Pour Delumeau, la promesse d’amnistie est assez largement appliquée et la répression reste mesurée et moins de 80 des chefs passèrent en justice, le duc de Chaulnes ne croyant pas à l'efficacité d'une répression féroce.

De nombreuses personnes recherchées s’enfuient à Paris ou à Jersey. La répression est également peut-être moins forte que souhaitée par crainte de l'isolement des soldats en pays de bocage.

Mais les principaux responsables sont envoyés devant une commission extraordinaire du parlement, les présidiaux pouvant juger exceptionnellement en dernier ressort, ce qui aboutit à de rapides condamnations à mort. Dès octobre 1676, des condamnations aux galères et à la peine de mort sont prononcées envers les responsables.

 

Les communautés villageoises sont sommées de livrer les meneurs sous peine de représailles collectives, les cloches ayant sonné le tocsin sont déposées et plusieurs églises sont décapitées avec interdiction de les remonter. Le 12 octobre, le duc de Chaulnes entre à Rennes, avec 6.000 hommes, logés chez l’habitant : Durant un mois, la ville subit les violences de la troupe, puis d’autres prennent leurs quartiers d’hiver. Les habitants de la rue Haute sont expulsés, un tiers de la rue est démolie.

Le parlement est exilé à Vannes le 16 octobre (exil qui dure jusqu’en 1690 et ne peut retourner à Rennes que contre un subside extraordinaire au roi de 500.000 livres, tout comme le parlement de Bordeaux, exilé à Condom le 22 novembre, puis à Marmande et La Réole (lui aussi ne revient à Bordeaux qu’en 1690).

Toute résistance politique à l’absolutisme est annihilée. Les États de Bretagne acceptent l’année suivante une augmentation du « don gratuit » de 15 %, et toutes les demandes financières ultérieures du gouvernement, sans oublier les gratifications aux ministres, en particulier à Colbert et sa famille.

 

La résolution de la révolte est aussi judiciaire. En juillet 1675, les insurgés de vingt paroisses de Scaër à Berrien, avaient assiégé et pillé le château du Kergoët, en Saint-Hernin, près de Carhaix.

Le propriétaire, Le Moyne de Trévigny, seigneur du Kergoët, était réputé lié à ceux qui avaient amené en Bretagne les impôts du timbre et du tabac. Une transaction entre les paroisses et Le Moyne de Trévigny est approuvée par les États de Bretagne en octobre 1679.

En août 1675, sept habitants de Plomeur sont mandatés pour traiter avec Monsieur du Haffont pour le dédommager du pillage de son manoir situé à Plonéour-Lanvern. La transaction aboutit à un accord devant notaire. Un accord semblable est passé avec les habitants de Treffiagat. En juin 1676, les sommes dues sont réduites de moitié. Le mois suivant, des habitants de Plonéour-Lanvern et de Plobannalec sont mis en demeure de fournir 8 tonneaux de grains pour remplacer le blé pillé. En 1692, le fils de Monsieur du Haffont, décédé entre-temps, se plaint de n'avoir toujours pas reçu un sou de dédommagement. D'autres contentieux de ce type traîneront devant les tribunaux jusqu'en 1710 au moins.

 

Mais revenons à notre sujet…

Une prochaine fois.

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 09:39

Je relaye.

 

Un « petit-clic » sur cette page (http://tropheesfondation.edf.com/associations_participantes/association/association-initiative-grand-largue) dans la fenêtre « Encouragez -> » (à droite) et c’est du mécénat d’entreprise (EDF-Fondation en l’occurrence) qui va pouvoir financer quelques « ballades » d’insertion nautique du côté de La Rochelle à Saint-Malo, à l’adresse de quelques jeunes (280 quand même) qui en veulent encore et encore.

 

On ne vous demande rien : C’est gratuit, juste « un clic » dans la bonne case.

 

Merci pour eux tous !

 

I3

 

 

PS : Hervé, faudrait que tu me files l’adresse du mek qui t’a fait ça : Moi j’ai des associations d’insertion dans les quartiers, qui hélas n’œuvrent pas en zone de « politique de la ville » (zones qui dégoulinent de fric-publik), qui sont en sous-financement chronique…

 

Au total plusieurs milliers de jeunes qui « dealent gentiment » sur les trottoirs-parigots au lieu de poursuivre leurs études…

Au moins, en les ramenant à l’ékole, y’a des profs-fonctionnaires qui se mettent enfin à bosser.

 

En attendant, je relaye.

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 04:56

Je lui ai suggéré d’aller bassiner les britishs avec ses blagues à « two pence » …

 

Et il est revenu avec des blagues anglo-saxonnes…

Détour par l’humour très spécial de nos voisins d’outre-Manche :

 

Quelle est la différence entre un Français et un Anglais ?

Un Français est arrogant, et il le sait.

Un Anglais est arrogant, mais il ne le sait pas !

 

Lord Balfour aurait dit : « Si Dieu descendait sur la Terre, tous les peuples se mettraient à genoux, excepté les Français qui diraient : « Ah ! Vous êtes là ! C'est pas trop tôt ! On va pouvoir discuter un peu ! ». »

 

George Bernard Shaw aurait envoyé à Winston Churchill quelques invitations à la première d'une de ses pièces de théâtre, accompagnées de ce petit mot : « Venez ce soir avec quelques amis, si vous en avez. »

Churchill lui aurait retourné les billets en répondant : « Je suis pris ce soir. Mais je veux bien des billets pour la seconde représentation - s’il y en a une ! »

 

Une vieille Anglaise puritaine aurait laissé entendre à tout le village que le cantonnier communal est un ivrogne invétéré.

« Je vois chaque jour sa camionnette garée pendant plus de 2 heures devant le "pub" ! »

Ses propos finissent par arriver aux oreilles du cantonnier qui ne réagit pas.

Mais le soir venu, il gare son véhicule municipal devant la porte de son accusatrice ... et il ne la reprend qu'au petit matin.

 

Un couple respectable est sagement installé dans son salon.

Monsieur lit le journal (The Times, très certainement !) et Madame s’approche de sa grande baie vitrée, l’air de rien, en se cachant un peu derrière son rideau, pour observer la maison d’en face (la même que la leur, indeed) avec ses habituelles bouteilles de lait posées par le « milkman » devant la porte d’entrée.

Par la « bay-window » d’en face, on aperçoit deux corps gisant dans un désordre inhabituel… et notre lady de glisser à son mari : « On devrait peut-être prendre de leurs nouvelles, cela fait plusieurs jours qu’ils n’ont pas ramassé leur lait. »

 

Le Président Clinton se promenait un week-end incognito avec sa femme dans l'Arkansas profond (avant l'affaire « Monica » !).

Ayant besoin de faire le plein du réservoir de la voiture, il s'arrête dans une station-service isolée et délabrée.

À sa grande surprise, pendant qu'il s'occupe de la voiture, il aperçoit Hillary riant à gorge déployée en grande conversation avec le pompiste crasseux et mal rasé.

Lorsqu'ils eurent repris la route, il lui demanda des explications, et elle lui dit que c'était un de ses anciens boy-friends de l'université.

Bill : « Eh bien, heureusement que tu m'as épousé MOI, autrement tu serais femme de pompiste. »

Hillary : « Ah non, dans ce cas-là, il serait Président des États-Unis, et TU serais pompiste ! »

 

Charlotte, État de NY, un homme s'est acheté une boite de cigares très rares, très fins et très chers et les a assurés auprès d'une compagnie d'assurances pour plusieurs choses, notamment contre le vol et le feu !

Dans le mois qui a suivi, il a tranquillement fumé tous les cigares et a ensuite fait une demande de sinistre en disant que ses cigares avaient disparu dans une série de petits feux !

La compagnie a refusé de payer, bien sûr, mais l'homme a déposé une plainte au tribunal et ... a gagné !

En effet, il n'était stipulé nulle part dans la police d'assurance qu'il y avait une différence entre fumer un cigare et un feu régulier.

Aux yeux de la loi, il aurait dû y avoir une clause dans la police assurance qui aurait dit tous les feux à l'exception de celui de les fumer.

L'assurance a été obligée d'honorer son contrat et de payer US$ 15,000 au monsieur.

 

Dans le même ordre d'idée, il y a le cas célèbre de cette américaine qui a traversé la Vallée de la Mort en voiture.

C'est une région aride, et il faut avant de traverser le canyon prendre des réserves d'eau et en plus de cela il est interdit d'être seul dans sa voiture.

La femme traverse quand même seule le canyon et est arrêtée à sa sortie par la police.

Une infraction est constatée par la police : Elle est seule dans le véhicule.

Lors de son passage au tribunal, elle est relaxée, son argument de défense principal étant qu'elle attend un enfant et donc qu'elle n'était pas seule dans la voiture.

Gain de cause.

Mais la police a ré-intenté un procès parce qu'on n'a pas le droit d'être deux sur le siège du conducteur lorsque la voiture roule. Et la police a gagné !

 

Si vous visitez la magnifique ville de Chester en Angleterre, sur la frontière du Pays de Galles, vos guides anglais vous feront remarquer avec un malin plaisir qu'une vieille loi – qui n'a en fait jamais été abolie, insistent t'ils – déclarait que les Gallois, ennemis dangereux, devaient quitter la ville fortifiée avant qu'on ne ferme ses portes à la tombée de la nuit.

Tout contrevenant pouvant être décapité sur place !

Dans le même ordre d'idée, si vous demandez pourquoi la tour de la mairie de Chester n'a pas d'horloge sur sa face ouest, au contraire des trois autres faces, on vous répondra que c'était pour ne pas donner l'heure aux Gallois !

 

Une Lady très chic s'est rendue au Casino pour tenter sa chance et faire fortune.

Au cours de la soirée, elle ressent un besoin urgent et se rend donc aux toilettes.
Elle découvre alors que la porte n'a pas de poignée, mais qu'elle est équipée d'un « bandit-manchot » (un levier et trois rouleaux sur lesquels sont dessinés des fruits).

Une pancarte porte l'inscription suivante : « Trois poires, et la porte s'ouvre ! »

 

Ils disent d’eux-mêmes : « Nous n'allons pas au collège pour nous instruire, mais pour nous imprégner des préjugés de notre classe sans lesquels nous serions dangereux et malheureux. »

 

« Le peuple anglais, qui avait déjà donné au monde le fromage de Stilton et des fauteuils confortables, a inventé pour notre salut à tous la soupape parlementaire. Des champions élus font désormais pour nous émeutes et coups d'État en chambre, ce qui laisse au reste de la nation le loisir de jouer au cricket. La presse complète le système en nous permettant de jouir de ces tumultes par procuration. »

 

« Mépriser le danger, tenir sous le feu, cela fait partie d'une bonne éducation. D'un petit bouledogue qui tient tête à un gros chien, ils disent gravement : « C'est un gentleman ». »

 

« Dans l'effroyable méchanceté de l'espèce, les Anglais établissent une oasis de courtoisie et d'indifférence. Les hommes se détestent ; les Anglais s'ignorent. »

 

« Notre intelligence se complait dans un bon sens vigoureux et dans l'absence de tout système.

De là un ton simple et naturel qui rend plus charmant encore le goût de notre peuple pour l'humour. »

 

« On a passé notre jeunesse à se durcir la peau et le cœur. Nous ne craignons ni le coup de poing, ni un coup du sort. Nous considérons l'exagération comme le pire des vices et la froideur comme un signe d'aristocratie. Quand nous sommes très malheureux, nous mettons un masque d'humour. Quand nous sommes très heureux, nous ne disons rien du tout. »

 

C'est un garçon qui va à l'école, sa maîtresse lui demande :

« – Pourquoi ton cartable est aussi gros ?

– J'ai emmené ma chatte !

– Mais pourquoi ?

– Parce que j'ai entendu papa dire à maman : « Chérie j'emmène le p’tit à l'école et je te bouffe la chatte ! » »

 

À propos de chatte, cette pub bien gauloise pour une célèbre lessive :

 

 

384384 321145351240380 100000347547959 1056440 2000247229 n

 

Les contrepèteries de la semaine :

« Ah! Que j'envie votre brasse ! » lui fait sa femme…

« Ce roc est plein de confort ! »

« Madame m'autorise à avoir mes écus dans son bas. »

 

Et puis les « anglaises » que je n’ai pas comprises…

« Once upon a time I had a girl ! »

« The maiden had her soul full of hope… »

« These stunts are cunning. »

 

Help-me, please !

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 05:11

C’était assez stupéfiant !

 

Alors que notre « Bling-bling » national est donné « perdant » à la fois dans les intentions de vote des prochaines présidentielles, mais également – et depuis bien avant – dans les pronostics populaires, celui-ci s’inquiète-t-il du « bas-peuple » de « Gauloisie intempestive » ?

Pas du tout : Il est sûr de ses soutiens internationaux et persiste à porter les habits du « commandeur » qui… commande à ses généraux !

Et eux, ils s’y entendent à « jacter langue-de-bois » encouragés qu’ils sont par « les sources étrangères ».

Multiples et variées.

 

Bon, chacun pensera que le thème de ce post reste « Angèle à Mère-Quelle » la « deutsche-rigueur » : Des coups à laisser penser que demain notre politique sera réglée à Berlin, comme au bon vieux temps de l’occupation, et ses rancœurs germanophobes passéistes.

Demandez donc aux grecs ce qu’ils en pensent d’ores-et-déjà…

Juste comme d’un aperçu.

Remarquez, « Marinella » va plus loin dans sa route à l’Est, et son fameux bals des nostalgiques : Là au moins, elle fait un triomphe.

Ici, elle n’a toujours pas ses 500 signatures, paraît-il.

D’ailleurs, elle n’a pas 500 « grands électeurs », c’est dire.

 

Eh bien pour une fois, le soutien vient de Londres, via le Herald-Tribune : D’un afrikaner bon-teint, migré à London-city, au nom parfaitement britannique : « Roger Cohen ».

Je reprends son texte, d’il y a moins de 15 jours, vaguement et assez mal traduit de l’anglo-américain, vaille que vaille :

 

 

« LONDRES – Dans l'autre élection de 2012, la plus imminente, il n'y a que deux mots à retenir. Le premier est le leadership. Le second est le changement. Le reste, comme disent les Français, c'est du bla-bla.

 

Si les Français décident que leadership est plus important en temps de crise, ils serrent les dents et réélisent Nicolas Sarkozy. S'ils veulent changer pour un président qui ne ferment jamais leurs cœurs, ils sauront – comme Samuel Johnson a dit d'un deuxième mariage – embrasser l'espoir sur l'expérience et éliront le candidat socialiste, François Hollande.

 

Sur le visage de celui-ci, Hollande, allégée et cultivées d'une manière les Français aiment leurs présidents à être cultivées, devraient prévaloir. Il a une sente, si un rétrécissement ne le plombe pas dans les sondages d'opinion. Le taux de chômage, à un sommet inégalé en 12 ans, est à la hausse vers deux chiffres. La réforme des retraites a été impopulaire. L'humeur nationale est maussade même selon les normes gauloises. L'euro agonise. La gauche n'a pas tenu la présidence puisqu’à une autre époque, François Mitterrand en a été démis, il y a 17 ans.

 

En bref, cette consultation électorale ne peut pas être perdue de la gauche française à perdre. Elle peut seulement la gagner.

 

J'ai visité Paris il y a une semaine, persuadé que Hollande serait-il en pointe. Je suis revenu en pensant Sarkozy est le vainqueur probable. Le courage politique du président est indéniable : Beaucoup de gens qui ne peuvent plus le supporter peuvent demain avoir encore besoin de lui.

 

Hollande, ce monsieur qui est allé à la bonne école d'élite, a du charme et de l'humour, mais n'a rien fait pour dissiper l'idée qu'il est un velléitaire dans la crise. Dans un appel de campagne auprès électeurs ce mois-ci, publiée dans le quotidien Libération, il a réussi à ne pas parler du reste du monde en dehors d'une condamnation de rigueur de la « mondialisation débridée ». Ses exhortations vagues empestaient de nombrilisme moraliste.

 

Le moment est venu de raconter comment récemment Hollande, en parlant de Sarkozy, a utilisé l'expression « sale mec » (en francilien dans le texte – « environ un sale travail ». Roughly a nasty piece of work). Comment il a utilisé ce terme contesté par la suite. Ce n'est pas grave. Sa langue a donné un aperçu de son subconscient et celui d'une large bande de la bourgeoisie française. (Hollande est un bourgeois de la gauche).

 

Pour eux, Sarkozy, qui est allé à l'école du mal, ce sera pour eux toujours l'outsider, l'arriviste, l'usurpateur – un « sale » arriviste aveuglé par l'ambition, et indigne d'incarner l'État français, arrivé à la magistrature suprême VèmeRépublique. Ce n’est pas pour rien, que le français riche en mots – arriviste, parvenu – sonne pour des personnages, comme Rastignac de Balzac, qui a coupé court à travers les barrières sociales jusqu’au sommet.

 

Tant en France veulent voir le dos de Sarkozy. Ils rêvent d'un « come-uppance » pour cet homme d'agitation surnaturelle, mais pensez alors : Oh non! Non la gauche avec son indécision, ses slogans périmés, ses colossales « immobilisme » qui a quelque peu préservé la lutte des classes comme un principe où la plupart de la gauche européenne – comme l'allemand – s'est déplacé, sur des décennies auparavant.

(La gauche française a beaucoup à se reprocher. Il ne devrait pas échapper à l'attention de quiconque que la force actuelle de l'extrême droite sous la forme du Front National Marine Le Pen doit beaucoup à la migration de tous ces ex-communistes, dont l'adoration de Staline n'ont jamais fané.)

 

J'ai mentionné le courage de Nicolas Sarkozy. Je dirais que c'est ce qui fait de lui le politicien le plus intéressant en Europe. Mais avant quelques mises en garde : Quand il flatte à droite de Le Pen – le traitement déplorable des Roms, l’obstruction de la candidature de la Turquie à l'UE, la politique d'immigration toujours des plus restrictives – il est à son pire. L'ego napoléonien pouvait également devenir ennuyeux, bien que son étincelante épouse Carla Bruni l’ait freiné dans ses expressions les plus nettes.

 

En fin de compte ce qui est impardonnable dans un homme politique est l'ego et l'ambition qui permettent la cause pas de plus grand que soi. Ce n'est pas le cas avec Sarkozy. C'est un faiseur et briseur de tabous – ce qui porte la France dans le commandement intégré de l'OTAN (et donc permettant la réussite de la mission libyenne), déclarant que l'amour de l'Amérique est OK, la réforme des universités et du système de retraite contre une résistance énorme, en prenant l’initiative sur la Libye et d’autres dignes causes où Jacques Chirac et Mitterrand aurait renoncé (et où l'Allemagne n'a pas honteusement fait preuve de si peu de courage.)

 

Mais plus grande réussite de Sarkozy a été à l'égard de l'Allemagne dans la crise de l'euro. La crise est venu comme l'Allemagne s'est détourné de l'idéalisme européen – épuisé par l'effort financier de l'unification, irrité par des profiteurs Méditerranée, satisfaite par sa rédemption d’après-guerre, plus axée plus sur le gain de matière que pour les grandes causes morales (s'inclinant à Vladimir Poutine, évitant combattants de la liberté libyens). Face à tout cela, et une Angela Merkel qui l’avait l'a comparé à Mr Bean en privé, Nicolas Sarkozy ne se détourna dans une colère. Il a persévéré.

 

Mme Merkel a été, à contrecœur, persuadé eque la cause de l'Europe l'emportait sur ses citoyens euro-biles. L'effort a été hésitant, les erreurs innombrables. Mais les mouvements tranquilles et récents de la Banque centrale européenne à inonder le marché avec des euros et, en acte traité en effet comme un prêteur de dernier recours – contrairement à ce traité et en dépit de la résistance allemande prolongée – reflètent avant tout un énorme effort français pour ramener l'Allemagne autour du projet européen. Les taux d'intérêt pour les obligations espagnoles et italiennes sont en baisse, la panique recule.

 

Score un – et un gros – pour Sarkozy. Questions de leadership. »

 

http://www.nytimes.com/2012/01/24/opinion/the-sarkozy-effect.html?_r=1&scp=4&sq=cohen&st=csepour vérification et/ou amélioration de la traduction.

 

 

Stupéfiant, non ? Comment ce « grand-bonhomme » du journalisme, qui fait même des passages à Europe 1, « pige » pour quelques quotidiens nationaux de renom, voit-il notre « Ô combien vénéré Président » ?

Comme un « sorti de la cuisse de Jupiter », qui a su « plier » l’Europe entière, allemands en premier, à ses exigences, rien qu’à la force de conviction et qui ne fera donc qu’une bouchée de l’ectoplasme « François III ».

 

Franchement, quand j’ai lu son papier à la recherche du « sud-au-kul » du canard, mon occupation favorite dans les salons d’attente de « mes clients », j’ai été pris à l’estomac : On avait « Dieu-ter[1] » à la barre et on ne le savait pas ?

Décidément, je comprends nettement mieux tous « ses fats à lui », qui n’en finissent pas de chanter ses louanges ! …

 

Juste, et depuis, le passage de « Jupette », le meilleur d’entre-tous, qui est allé se friter d’énarque à énarque face à « François III » sur TF2, l’autre soir : Ma voisine était occupée alors j’en ai vu des bouts en streaming et lu quelques commentaires.

Le gusse, il est pourtant ministre des « affaires étrange-aires » en exercice, suppôt se disant convaincu du succès de « bling-bling-gigantesque ».

Et plusieurs fois, je l’ai ouï dire « quand vous serez président… » à son interlocuteur.

Et pas une fois lui raconter, nous raconter, que l’autre « grand-méchant-mou » dit des konneries irréalistes.

Quand même curieux, non ?

 

Eh bien effectivement, depuis « le plan » se dessine de plus en plus nettement : Ils feront appel « à l’arbitre » !

J’ai nommé « Bébé-roux » : Un futur-cocu, si ça roule de la sorte.

Seraient encore capables de nous le refourguer à la Mairie de Paris, ces tordus du tapis-vert.

Va falloir se méfier…

 

Bref, je vous avais promis (je ne sais plus quand, ni à qui, ni à quelle occasion) de vous retrouver cet article, parce que s’y dessine effectivement des soutiens inattendus venus d’outre-manche : C’est fait !



[1] Dieu, c’est Dieu. L’unique. On a eu « Dieu-bis », le maître du Verbe, celui qui nous a tout fait avaler au point qu’on l’a renouvelé « tous ensemble » dans son mandat, à savoir « Mythe-errant ». « Bling-bling » est donc « Dieu-ter » !

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 05:26

Par les temps qui courent,

 

Se déplacer devient vraiment problématique !

Un « petit-saut » de puce d’une rive à l’autre plus tard, après quelques hésitations relatives au choix du mode d’errements (« Tas-boue-à-roulette » sur des routes verglacées : Improbable ; « errances-en-correspondances » de gare en gare : Chronophage et pas à l’abri d’un aiguillage gelé ; « envolée-à-tire-d’aile », plus rapide et plus sûr), je me décide encore récemment à profiter des moyens de locomotion aériens qui sied à ce monde enfin sorti du moyen-âge et de ses diligences hypo-tractées.

Je n’avais pas compté sur la grève des pilotes et PCN d’Air-Transe !

 

Les chiens : Quand on est payé pareil, y’a des moments où on devrait se faire oublier dans un pays en crise où chacun trime comme une bête pour le redresser.

Bref, je suis rentré à pas d’heure, épuisé et rincé sans avoir pu border « ma nichée » au soir arrivé après être parti avant le soleil-levé.

Et concocter un repas chaud par téléphone-portable, je ne vous raconte pas l’explosion des forfaits…

Ni non plus la tenue « pas repassée » dans laquelle elle est allée à l’ékole de la République : Une occupation obligatoire de 7 à 16 ans, en plus !

Il paraît que c’était grève chez eux aussi : Mais les interros sont quand même passées dans les rangs !

 

Les « avioneux », ils protestaient en rangs serrés contre la tentative d'installer un « service minimum ». Minimum minimoris…

Les enseignants dénonçant de leur côté les 14.000 suppressions de postes programmées à la rentrée et exiger le retrait du projet de réforme de l'évaluation des professeurs.

 

C’est marrant ça : Pour les postes « détruits-à-créer », il suffit de glisser un bulletin au nom de « François III » dans quelques semaines et le problème est réglé pour la rentrée 2013.

Vraiment un combat d’arrière-garde sans saveur ni grandeur !

 

Ne pas accepter de se « faire évaluer », quand on est « prof à notation » de l’avenir de nos chères têtes blondes, c’est du sectarisme professionnel !

Du numérus clausus illégal : Je me souviens parfaitement de « mes profs » qui, m’orientant en CAP de plomberie, sans bac en poche naturellement, qui de « faire autre chose », n’importe quoi d’autre, sauf du droit (bac en poche avec mention qui se délivrait au compte-goutte à une époque où on ne pouvait pas ressortir de l’épreuve avec 21/20 de moyenne), moi qui en fait « sapiteur » ou directeur de thèse à l’occasion en Jury en fiscalité, voire qui fait jury en suppléance, comme d’une restitution de ce que la Nation a bien voulu faire de moi, dans des concours et examens « post-bac + + », diplôme d’expert-comptable complet en poche en sus (plus quelques autres formations « d’élite-élitiste » : C’était les mêmes matières, à force d’en faire le tour trois fois de suite, j’ai fini par être « pas trop mauvais »)…

Bé, à part le cafard engendré par la correction des copies, de mémoires ou de thèses, bourrées de fautes d’orthographe, de grammaire ou tout simplement de « francilien », toujours je propose aux étudiants de noter son jury… une fois la note rendue.

En fait, on y cherche d’une part à s’améliorer et d’autre part à savoir si l’étudiant a compris ou non la correction, le déroulé et sa note…

Remarquez, assez peu le font : Une épreuve passée, c’est une page de tournée, ils passent assez vite à autre chose.

Et puis c’est vrai qu’en « conférence de jury », on remonte souvent les notes après-coup.

 

Bref, la trace d’un « numérus clausus » quasiment partout, qui touche jusque dans mes « petites-crèches » quand il s’agit de faire valider 10, 15 ou 20 ans « d’apprentissage-terrain » auprès des « tout-petits » pour être reconnue « diplômée auxiliaire-puéricultrice » : Pas de passage par l’hôpital ? Dégage, grognasse !

Alors que ça n’est pas obligatoire dans les textes…

Mais les « jurys » sont toutes des hospitalières, ceci expliquant cela !

Un monde d’autarciques.

Des autistes.

 

Finalement, pour en revenir à la grève, rien ne change vraiment au fil des années.

Parce qu’il faut se rappeler d’une pénible galère qui avait aussi été infligée aux 600 passagers du train de Strasbourg à Port-Bou dans la nuit de 26 au 27 décembre 2009 (a-t-on idée d’aller à Port-Bou entre Noël et le jour de l’an depuis Strasbourg !), avec un retard de 13 heures.

Indépendamment de dysfonctionnements, l'enquête avait révélé un « odieux scandale » qui n’a pas fait de bruit, à savoir les grèves « réveillons ».

J’adore le concept : Des préavis de grève sont déposés pour les soirs du 24 et du 31 décembre sous des prétextes divers et ont en réalité pour seul objectif de permettre « aux agents » censés travailler les soirs de fête de rester chez eux ; ce sont les grèves « réveillons ».

La « malchance », a voulu que justement ces grèves réveillons autour du jour de Noël à Dijon aient aggravé le calvaire des 600 passagers.

Nul ne saura le nombre de « grèves réveillons », le tout se perdant dans le puits sans fond d'un mammouth étatique en perdition.

 

Les célères grèves de dockers qui paralysent les ports sont devenues récurrentes. Des grèves particulièrement nocives pour l'activité des ports, les armateurs hésitant à y venir, au profit des grands ports étrangers, et au détriment des dockers « Gaulois » eux-mêmes.

Mais il existe des « petites grèves » dont personne ne parle : Citons les grèves qui se passent ici ou là dans les centres de tri postaux.

Pour les entreprises c'est une catastrophe : Les chèques n'arrivent pas à temps, voire sont perdus, et les mettent en danger !

Merci pour les kamarades qui rament en aval…

 

Doit-on, peut-on, se poser la question de savoir pourquoi les grèves en « Gauloisie du labeur » sont bien plus nombreuses qu'au Royaume-Uni, qu’en Suède ou qu’en Allemagne ?

Certains ont des explications théoriques, « modèle contre modèle ».

 

En « Helvétie Suisse », quand les salaires sont plus élevés que dans les pays environnants, les syndicats se plaignent de la concurrence de « Gaulois de Gauloisie » qui viennent travailler du bon côté du Lac Léman, notamment à Genève et à Lausanne, tout en vivant et en claquant leur pognon de l’autre côté de la frontière pour y vivre.

Depuis 70 ans, la paix du travail est totale grâce, en particulier, à l'accord des partenaires sociaux.

 

Au Japon, les grévistes mettent un brassard pour indiquer qu'ils sont en grève mais continuent à travailler.

 

Aux USA, dans beaucoup d'États, il existe un régime du syndicat unique dans les entreprises ce qui conduit à des conflits. L'Indiana vient de décider que les employés ne seraient plus obligés de cotiser au syndicat qui les représente dans l'entreprise. C'est le 23ème État à le faire.

 

Les analystes observent que dans ces États les investisseurs sont attirés et les créations nettes d'emplois sont plus nombreuses qu'ailleurs.

Tous ces pays ont néanmoins bénéficié des progrès sociaux aussi bien et même souvent mieux que les autres pays, ce qui condamne l’idée que les grèves sont les « nécessaires moteurs » à tout progrès social…

 

En « Gauloisie-parigote », l'omnipotence des syndicats repose sur un financement abondant et opaque.

Le cercle est particulièrement vicieux : Prélèvements obscurs et injustes de ces syndicats, utilisation de ces quantités d'argent pour détruire les entreprises, seules créatrices de richesse, et, en conséquence, ruine de l'ensemble de la population y compris les grévistes.

Seuls les chefs syndicalistes et leur entourage bénéficient de cette « grèvitude » et de la manne financière qu'elle diffuse : L’ex-boss de l’IUMM va passer par la case « tribunal correctionnel » pour avoir refusé encore et toujours de dénoncer les bénéficiaires des « petites-valises » et autres « grosses –enveloppe ».

Je vais vous dire, cette affaire-là, je n’y croyais pas !

Et pourtant : Depuis 2007, elle s’est confirmée. Les « patrons des patrons » achetaient la paix sociale !

(Faut que je revoie « Moi y’en a vouloir des sous », juste pour le plaisir.)

 

On en vient à se demander pourquoi le droit de grève est inscrit dans la Constitution de mon pays, et qu’en plus, il semble se situer dans l'opinion collective à un niveau supérieur à tous les autres droits comme le droit de vivre, de consommer, de travailler, de circuler, se soigner, droits qui devraient lui être très supérieurs !

Sa justification historique repose en effet sur l'idée que la grève aurait été la source de progrès sociaux considérables notamment au XIXème siècle, constat qui est devenu faux, comme précisé ci-dessus.

Le monde a changé depuis. Si ce « tabou » d’intouchabilité n'existait plus, des recherches attentives montreraient que les progrès sociaux ont été bien davantage le résultat de progrès techniques, sous l'aiguillon « des marchés », ces progrès ayant suscité l'amélioration rapide de la condition économique de toute la population.

 

Les grèves d’aujourd’hui en deviendrait-elle « immorale » ?

Car c'est d’abord la rupture unilatérale d'un contrat, à savoir le contrat de travail entre deux personnes, l'employeur et l'employé, le subordonneur et le subordonné : Le « fait du prince du prolo ».

Dans une économie peu diversifiée, comme elle existait encore il y a de très nombreuses années, le conflit social ne touchait pratiquement que les patrons sans que le reste de la population n'en souffre.

Dans l'économie extraordinairement enchevêtrée et diversifiée que nous connaissons actuellement, la grève, surtout quand elle est utilisée dans des « nœuds économiques », touche des milliers voire des millions de personnes.

Et c’est ainsi que les grèves sont, très souvent, des « grèves de riches », comme celles des pilotes ou des contrôleurs aériens.

 

Un autre constat d’immoralité peut être fait, dès lors que la grève a lieu principalement dans les structures publiques, donc à l'abri de la concurrence, ou dans de très grandes firmes privées.

En revanche, dans les PME et les TPE, les grèves se font fort rares : Le personnel y est nettement plus « solidaire » des patrons et sait très bien que la richesse de l'entreprise conduit chacun à s’enrichir.

Il ne s’y résout que quand les salaires servis n’évoluent plus avec le coût de la vie ou quand leur outil de travail va fermer : Les « pétroleux » ici, les « métalos » là-bas, des « marins-d’eau-de-mer » là, des équipementiers ailleurs, jusqu’à cette grève invraisemblable de cette usine poitevine dont le personnel exigeait le retour de son dégé, d’il y a quelques années (je ne retrouve pas de lien : Désolé, mais j’étais sur place dans une autre boutique à l’époque et ça avait marqué les esprits).

 

Ce qui me navre, outre de ne plus avoir mon « destin-circulatoire » en main (ma liberté de me mouvoir, de me déplacer), ce sont les effets de la « grèvitude » en mon pays, qui sont par nature dévastateurs.

Les délocalisations en sont pour une part la conséquence, peut-être plus que les « coûts salariaux » et le poids des « prélèvements obligatoires ».

Aux dommages visibles, s'ajoutent une multitude de dommages invisibles que personne ne peut quantifier : Voyages ratés, nuits de galère, écoles sans maître, opérations retardées parce que le personnel n'arrive pas à l'heure, marchés ratés, etc.

Une gigantesque « panne de croissance », épouvantable, qui n'a aucune raison d'être accentuée par la « grèvitude-attitude ».

 

Il est certain que l'économie de marché implique la liberté des contrats et que le respect de tous ces contrats y compris le contrat de travail, pris en tous leurs aspects, sont un élément essentiel de la richesse générale.

Les défenseurs du droit de grève le justifient en mettant en avant l'idée du « service minimum » évoqué plus haut.

Or, c'est une mauvaise réponse à un vrai problème. Quand il y a un organisme public ou quasi-public, les « usagers » devraient, en bonne logique, bénéficier d'un « service maximum » et non pas minimum, qui fait partie de l'obligation de service public.

Tout autre régime est inadmissible et porte atteinte à nos libertés : Je viens d’en refaire l’amère expérience.

 

Et j’enrage : Oui au droit de grève quand toutes les autres solutions négociées ont échoué.

Non quand il s’agit d’emblée d’un diktat, même contre un autre diktat, que ce soit un projet ou une décision gouvernementale : Après tout, le gouvernement quel qu’il soit a énormément plus de légitimité qu’une poignée d’individus mécontents : Comme disaient mes profs d’antan, « il faut changer de branche »… quand on n’est pas content de son sort !

 

Quand donc deviendrons-nous définitivement adultes pour l’accepter ?

J’en causais déjà en Novembre dernier

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 05:26

Un couple d’enfer : « Mère-Quelle » & « Camé-Rhône »

Où quand les « grands de ce monde » mettent la piqûre au « Maîtres du Monde »…

 

Ça donnait, fin janvier dernier, une chancelière allemande, le mercredi, restée déterminée à maintenir le cap dans la crise qui secoue l'Europe, en dépit des doutes sur la pertinence des réponses apportées jusqu'à présent, exprimées par les participants au 42ème forum de Davos.

La dirigeante de la première économie européenne, déjà présente en 2011, a confirmé dans son discours d'ouverture du Forum économique mondial (WEF), que le chemin emprunté jusqu'à présent par l'Allemagne pour résoudre la crise de la dette était le bon.

Il n'est ainsi toujours pas question pour elle de desserrer une fois encore les cordons de la bourse en augmentant la capacité des pares-feux que l'Europe cherche à mettre en place pour éviter la contagion de la crise de la dette à d'autres pays.

 

Pour elle, le fonds de secours actuel, le FESF, dispose de quelque 250 milliards d'euros, et son successeur, qui lui, sera un mécanisme permanent, le MES, disposera de quelque 500 milliards d'euros. « Les gens disent que ce n'est pas suffisant, certains disent qu'il faut le double, d'autres le triple, et alors seulement on croira à votre solidarité », a-t-elle expliqué.

Mais « je me demande si c'est encore crédible », a-t-elle ajouté.

L’art de se tirer une balle dans le pied ?

Pas du tout.

 

« Nous ne disons pas que nous ne voulons pas de cette solidarité, mais nous ne voulons pas prendre un engagement que nous ne pourrions pas tenir », a-t-elle déclaré devant le parterre d'hommes d'affaires et de responsables politiques, rassemblés à l'occasion du 42èmeForum économique mondial.

« Nous avons toujours défendu l'euro », a-t-elle rappelé, mais « l'Europe perdra sa crédibilité » si l'Allemagne ne tenait pas ses promesses.

Voilà qui est posé…

 

La situation est pourtant loin d'être réglée. La Grèce, épicentre de la crise, n'en finit pas de s'enfoncer dans la récession et les négociations qu'elle mène avec ses créanciers privés (banques, fonds d'investissement, etc.) ont eu du mal à se boucler.

Charles « Darla-di-da-Lara », le directeur général de l'IIF, (Institut de la finance internationale), qui représente les créanciers privés, était attendu le jeudi suivant à Athènes pour reprendre une nouvelle fois les discussions avec le gouvernement grec sur l'effacement d'une partie de la dette grecque.

Mais, l'incertitude persistait alors toujours quant à un accord final qui éviterait un défaut de paiement « désordonné » de la Grèce.

 

Les créanciers publics européens de la Grèce devront participer davantage « à l'effort financier » pour alléger la dette du pays si l'accord avec les banques devait s'avérer insuffisant, a déclaré sur ce point la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), « Kiki-La-Garde-meurt-mais-ne-se-rend-pas ».

Si les banques n'effacent pas une part suffisante de la dette grecque, « les créanciers publics (...) devront aussi participer à l'effort financier », a répondu « Mme FMI » à des journalistes qui l'interrogeaient sur une éventuelle décote des titres grecs détenus par la Banque centrale européenne (BCE).

Le FMI redouble ainsi sa pression sur les Européens, déjà appelés ces derniers jours à renflouer leur fonds de secours contre la propagation de la crise.

Lundi 6 février, tout le monde courait encore après un accord…

 

Dans un entretien avec six journaux européens, rendu public mercredi 26 janvier, « Mère-Quelle » a maintenu qu'il était « absurde de promettre plus d'argent si nous ne luttons pas contre les origines de la crise ».

Elle a appelé, comme à l'accoutumée, les pays en difficulté à intensifier leurs réformes afin de remettre leurs finances publiques dans le droit chemin.

« Si nous reculons devant ces efforts, si nous sommes seulement gentils les uns avec les autres, c'est assurément un mauvais service que nous rendons à l'Europe », a-t-elle averti dans cet entretien.

Méthode tout en douceur, sans compromis…

 

Les inquiétudes persistantes à l'égard de la zone euro sont un des nombreux thèmes abordés cette semaine-là à Davos. Mais au-delà, c'est tout le modèle capitaliste que certains intervenants, y compris des chefs d'entreprise, remettent en cause : Et ça, c’est nouveau !

« Je pense que nous avons trois ou quatre ans dans les pays occidentaux pour améliorer notre modèle économique, et si nous ne le faisons pas rapidement, je pense que nous aurons perdu la partie face au capitalisme des pays émergents ou au capitalisme d'État », émergeant en Chine notamment, a résumé le patron du fonds d'investissement américain Carlyle, David « Rubis-Stein ».

Parole d’expert en la matière.

 

Et dans la foulée, c’est un autre David, Camé-Rhône, qui est venu jeter de l’huile sur le feu : Il est magnifique de critiques à l’égard de l'Europe, qu’il dit être « non-compétitive », pire encore quant à son projet de taxe financière !

Le Premier ministre britannique a vivement critiqué le lendemain à Davos le projet franco-allemand de taxe sur les transactions financières, qualifié de « folie », et fustigé le retard de productivité de l'Union européenne, appelée à faire preuve « d'audace ».

Lui qui dont le chancelier de l’échiquier taxe déjà au profit de la couronne de sa royale Majesté, une partie des transactions financières…

Il empêcherait notre valeureux « Bling-bling » d’en faire autant dans les jours qui viennent ?

 

Défendre cette taxe est « tout simplement de la folie » au moment où l'Europe cherche à renforcer sa croissance, a-t-il lancé, lui qui n’a pas hésité à augmenter la TVA à la tronche du bon peuple.

Remarquez, d’autres le font aussi, mais en octobre 2012, nous a-t-on annoncé.

Quoique celle du taux réduit est déjà en application depuis un mois…

 

Et il en veut pour preuve les estimations faites par la Commission européenne elle-même, dans le cas, improbable compte tenu de l'opposition britannique, où cette taxe devait un jour entrer en vigueur dans l'Union européenne.

Selon le Premier ministre britannique, la Commission européenne a estimé à 500.000 le nombre d'emplois perdus, à quelque 200 milliards de dollars la réduction du Produit intérieur brut (PIB) pour l'Union européenne, et jugé que cette taxe pourrait contraindre quelque 90 % d'opérateurs sur certains marchés financiers à quitter l'UE.

Bon débarras : On les retrouvera peut-être aux Caraïbes, où ils gèrent leur fonds…

 

« On ne peut pas continuer comme cela », a-t-il lancé, appelant les Européens à faire preuve « d'audace » comme la Grande-Bretagne a su le faire.

« En prenant des décisions audacieuses pour en finir avec sa dette, la Grande-Bretagne a démontré qu'il était possible de regagner de la crédibilité auprès des marchés », a-t-il assuré.

Ils n’en ont pas fini, mais leur dette publique appartient à l’épargne locale, comme celle du Japon : Y’a des nuances, comme ça…

 

La situation en Europe est certes « un petit peu meilleure que l'année dernière, mais les choses ne sont pas réglées », a-t-il expliqué. Dans ces conditions, la zone euro doit impérativement prendre des décisions rapides pour sortir de la crise, en allant beaucoup plus loin dans son intégration économique et financière, a-t-il expliqué en européen convaincu !

« Je ne suis pas de ces personnes qui pensent que les monnaies uniques ne peuvent jamais marcher. Regardez l'Amérique ou le Royaume-Uni. Mais il y a un certain nombre de caractéristiques communes à toutes les unions monétaires réussies », a-t-il expliqué.

C’est sans doute pour cette raison qu’il persiste à claironner l’union monétaire en restant en dehors de son champ d’application ?

 

Et de citer, une banque centrale commune qui se tient solidement derrière le système financier et monétaire, « l'intégration économique la plus profonde possible avec la flexibilité nécessaire pour absorber les chocs économiques », mais aussi un « système de transferts budgétaires » et des euro-obligations afin de « faire face aux tensions et déséquilibres entre les différents pays composant l'Union ».

On n’en est pas encore là : Qui placerait donc les « euro-bonds » hors le « MES » conçu pour ça ?

 

Malheureusement, a-t-il assuré, ce n'est pas que la zone euro n'ait pas toutes ces caractéristiques, « C'est qu'elle n'a pas vraiment une seule d'entre elles ».

« Je ne prétends pas que ce soit facile. Ce sont des étapes radicales, des mesures difficiles pour chaque pays », a-t-il reconnu.

« Sachant combien elles sont nécessaires mais combien elles sont difficiles, la Grande-Bretagne n'a pas rejoint la zone euro », a-t-il expliqué, soulignant toutefois que son pays voulait le « succès » de l'Europe.

Pour être sûr d’être « remboursé » s’il mettait la City en ordre de spéculer sur les « Euro-bonds » ?

 

« La Grande-Bretagne est membre de l'Union européenne. Pas par défaut mais par choix », a affirmé le Premier ministre britannique.

« Que les choses soient claires, nous voulons le succès de l'Europe », pas seulement dans le domaine économique, mais aussi en tant que « force politique », a-t-il encore assuré.

 

Oui, c’est bien ça : Ils se relieront « au plus fort »… Le moment venu.

Et il approche, il approche, ce moment-là : Fin de l’année 2012, mi-2013, quand ça deviendra indispensable pour sauver la City et ses flots de dollars américains ?

Pas avant : Nous l’avons toujours su !

 

Bref : Passe-d’armes entre deux conceptions de l’Europe.

Question philosophique du jour : Peut-on avoir raison tout seul contre 26 (ou 17) autres ?

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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 05:25

Laïcité appliquée et communautarisme

 

J’ai beaucoup de « sobriquets ». Ici on me taxe « d’embrouilleur », là de « crypto-coco », ailleurs de « sale réac », voire d’affreux « facho », parfois même « d’ignoble ».

Heureusement, pour vous tous (enfin, presque tous qui venaient jusqu’ici, pour environ 60 à 70 % des « visiteurs-uniques » quotidiens, d’après les statistiques d’over-blog), je reste « infreequentable ».

Ce qui ne veut pas dire que je ne fréquente pas du « beau-linge ».

Certains « savent », qui m’invitent à leurs « partouzes-militantesques », d’autres commencent à peine à comprendre quand je m’invite de facto.

 

C’est donc un peu par hasard que je me retrouve « coincé » dans une réunion locale de « soces-parigots-bobos » : Il y a de tout, du militant PRG au « Front Gôche » et de progrès, en passant par du « rad-soce », de l’écolo, du PRG et naturellement plein de « soces-triomphants » avec des tronches plus ou moins prononcées de bandits, parfois « Corsu » (bé oui, y’a aussi des « socio-traites » en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » : Tous des ennemis pluriséculaires de « ma famille »).

Et ça se passe sur le thème et les « berges-sur-Seine » pour la « reconquête » de celle de « rive-gôche » (cela va sans dire), détenues pour l’essentielle par des mairies déconcentrées de « droâte », 5ème, 6ème, 7ème, 15ème, donc hors le seul 13ème, « tenu » depuis 2007 par un « soce », justement…

 

Moi, j’écoute : On y vilipende « Fifi le finissant », qui, le jour de la dégradation du pays par une agence de notation américaine de notre dette nationale (dégrédée de 20/20 à 19/20 comme en dira (« Barre-Oint »), ne trouve rien de mieux, et en réplique instantanée, que d’interdire la reconquête des « rives-de-Seine » par voie de décret !

Je bois du petit-lait : La mesure est un décret, celui « du fait du prince », sans explications techniques parce que toutes les parties ont fini par s’entendre à lever tous les obstacles, y compris le préfet et ses services, pur convenir des délices des délires de « De-la-nuée » sur le sujet, et qui résonne tout d’un coup comme d’un parachutage programmé pour complaire au riverain-local en charge de l’élire en 2014 !

Mais déjà en 2012…

 

L’élu qui cause, il dit qu’il s’en fout : « De toute façon, quoiqu’il arrive, dans trois mois, il sera remplacé ! ».

Allusion au prochain scrutin national…

Probable qu’on aurait pu avoir « Bord-l’eau » de début mai à mi-juin 2012 : Il est aux anges de son côté et pense encore pouvoir faire gagner celui qui l’aura nommé en intérim.

C’est dire si ce gars-là, il ne boit pas que du petit-lait !

Eux, naturellement, ils n’ont aucun doute : Ce sera « Titine Eau-Brie ».

Ce qui facilitera les choses de cette pétaudière qu’est devenue l’administration de la kapitale de « Gauloisie invraisemblable ».

 

Mais ce n’est pas là où je veux en venir : Je pensais assister à une « primaire », très anticipée des prochaines municipales de ma Ville (que je verrai bien rattachée à mon autre Ville Corsa pour bénéficier des mêmes paradis fiscaux), et je venais « renifler » l’atmosphère de la défaite chez l’adversaire : J’adore cette odeur particulière « d’effroi & de désespérance », « d’amertume & de désarroi », quand je ne suis pas concerné.

Quand je reste concerné par mes « konnards d’élus de droâte » interposés, j’apprécie beaucoup moins et te les engueule comme pas possible, d’autant mieux que je les préviens… avant !

Bon mais là, pas du tout, pas du tout !

 

C’est carrément l’odeur de la poudre du « néant existentialiste » que j’ai pu humer : Froid dans le dos !

Je vous raconte la scène : Y’avait un élu municipal de gôche qui se faisait harceler par des « barbus ».

Bon, au début, tout le monde s’en fout et tout le monde le laisse se démerder avec la graine d’islamiste qui avait fait l’effort de venir en « civil-cravaté » : Comme quoi, quand ils veulent faire « intégration », même eux le peuvent.

Et puis la discussion, au demeurant fort civile, ne s’épuise pas et on sent « l’élu » de plus en plus isolé à leur refuser un « local »…

Eux veulent une mosquée et menacent d’une pétition nationale.

Le « soce », d’abord il n’a pas de local disponible, ensuite, il n’est pas élu du quartier qu’il ne connaît pas, enfin, ce n’est pas lui qui prendra le risque de foutre un coup de hache au pacte laïc et républicain à accueillir une mosquée de barbus…

En revanche, il avance des solutions, genre « je peux vous mettre en contact avec… » tel ou tel bailleur social, tel ou tel élu « rive-gôche »

Le 15ème, ce serait très bien, mais pourquoi pas le 14ème.

Là où je tends l’oreille c’est quand le barbu explique qu’autour du bâtiment de l’Unesco (7ème, l’un des quartiers les plus chers et « chicos » des bourgeois), ce serait parfait !

« Je peux vous mettre en relation avec le maire du 7ème ! »

Rachida Mimi !

Bé oui, mais elle, elle n’en veut déjà pas : Il leur faut un local « social » et « social » dans le 7ème, ça a du mal à exister.

 

La réponse aurait dû être simple : « Social », ça veut dire agrément par la CAF en qualité de « centre social ».

La Caf, y’a pas plus laïc dans la République (et sans état d’âme).

Pas d’agrément, pas de local « social » : À se revoir quand vous aurez un agrément !

Les « barbus » auraient pu faire la même démarche au ministère des sports, monter une association des porteurs du Coran sur 100 mètres, future discipline olympique, et occuper un stade ou un gymnase pour leurs prières.

Ils auraient pu aller au ministère de l’éducation nationale et ouvrir une ékole coranique conventionnée avec des imams payés comme n’importe quel fonctionnaire-enseignant…

 

Bé pas du tout : Une « mosquée des beaux quartier », c’est un acte « social d’intégration » qui doit trouver local social sur le foncier de la mairie centrale !

Donc voilà notre « élu-soce », parti se torcher un argumentaire débile sur des considérations politiques d’intégration du communautarisme-laïc, sans voir la contradiction, telle que les « barbus », ils veulent bien s’intégrer et rester « laïcs & républicains », à condition de pouvoir prier dans un local à destination… sociale.

Où la faillite intégrale de la politique des « gôches de progrès » !

C’était criant à en pleurer.

 

On ne pourra jamais intégrer qui que ce soit qui veut rester « à part », faut être bien clair.

Mais il ne pouvait pas l’énoncer, ni même le constater.

Et quand on est de « gôche » on est en pleine contradiction entre « bons sentiments » (genre « vous êtes les bienvenus », « votre place est parmi nous ») et la réalité (genre, « je t’emmerde, tu as des églises, des temples et des synagogues, je veux, j’ai droit à ma mosquée ! » Au nom de l’intégration, de la neutralité laïque de la République de l’égalité de traitement, etc. etc.…).

Cul-de-sac dogmatique : La fin d’un monde d’illusions.

Et d’illusionnistes politiques… « social », du parti du même nom : Trop drôle !

Froid dans le dos, je viens de vous le dire.

 

Bon, je n’étais pas loin quand même, prêt à mettre mon double quintal en rempart et faire le « coup de poing » en cas de grabuge : Au moins j’aurai eu l’occasion de tester mon direct du droit sur un élu « soce »… par mégarde, naturellement !

Et en voulant le défendre en plus : J’en salivais.

 

Mais là encore, je n’ai pas pu retenir un ricanement bien sonore quand le « barbu » s’est dit décidé à lancer sa pétition.

Du coup, j’ai été pris à parti par un « plus gros que moi », mal rasé, et je lui ai jeté : « Là, c’est un truc dont Marine Le Pen ne vous remerciera jamais assez ! »

La tronche du mek…

« Elle n’attend que ça pour faire élire ses potes dans le quartier, en réaction, vous pensez bien ! »

Et hop, tous ces kons de lâcher leur proie, qui en profite pour se tirer à l’anglaise, et pour se tourner vers moi.

Je mets fin à la menace en prenant mon meilleur accent Corsu, celui qui vient des tripes, pour expliquer que la loi de 1905 interdit tout action publique, contre et pour, des associations cultuelles.

« Et depuis qui y’en a un qui cause de la mettre dans la constitution, il va falloir que vous vous adressiez à lui ! »

Il s’agit d’une des propositions de « leur chef » (de chez les « soces ») à savoir « François III »…

 

Et il faut quand même se rappeler de quoi il s’agit : Article 1er : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes [...] ». Article 2 : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte [...] ».

Justement, ils ne peuvent pas exercer leur culte faute de local social…

 

Bé té ! Et la loi du 17 avril 1906 et son décret du 4 juillet 1912 qui ont confié la charge des 87 cathédrales au secrétariat d'État aux Beaux-Arts, devenu ministère de la Culture et de la Communication et attribué compétence des conseils municipaux quant aux églises et aux biens qui y ont été installés ?

Cette propriété s'étend à l'ensemble des dépendances immobilières et à la totalité des immeubles par destination et des meubles les garnissant.

« Quant aux édifices postérieurs à 1905, ils demeurent propriétés des associations cultuelles, maîtres d'ouvrage lors des constructions. »

Les choses sont claires : « Si on veut rester dans la loi par souci d’intégration, y’a pas de sou d’origine publique pour tout nouvel édifice cultuel, intégration ou non ».

 

Ce qui permettra même à notre « Ô Vénéré Président », en 2004 alors qu’il n’est encore que ministre des cultes et pas déjà « Bling-bling » dans sa tête, de proposer de donner à l'État les moyens de pouvoir contrôler efficacement le financement des cultes, en particulier le culte musulman, financé actuellement en grande partie par des puissances islamistes proche et moyen-orientales.

Ce contrôle devant permettre, d’après lui et en 2004, « de libérer le culte musulman (…) de la tutelle extrémiste et ainsi de pouvoir limiter les dérives extrémistes et terroristes au sein des mosquées » du pays.

« C’est ce que vous voulez ? »

Si oui, adressez-vous à lui, si non, y’a pas à discuter.

Remarquez que depuis, « Bling-bling », il n’en a rien fait et des « barbus » s’en prennent à des « soces » en prises avec leurs contradictions dogmatiques…

 

J’ai trouvé cette séquence parfaitement délirante, finalement.

D’abord que ce soit moi qui rappelle la loi aux « frérots » là où un élu, qui participe à faire la loi et à l’appliquer dans les quartiers, est incapable de le faire.

Et que je te remets « François III » et « Bling-bling » chacun à leur place au passage…

Et sur les « terres-soces » en plus : Je la trouve extraordinaire !

Vraiment « infreequentable »…

 

Terrible, finalement, l’immense fatuité des « hommes » (et femmes) à imposer des règles à leurs koncitoyens, alors qu’ils ne savent pas eux-mêmes les rendre harmonieuses, ni encore moins les expliquer clairement à des « intégrés » !

J’admire.

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 05:08

Le statut des enseignants et leur temps de travail

 

Pour ne plus avoir à y revenir, et comme annoncé mercredi dernier, augmenter le nombre des fonctionnaires n’est pas nécessairement une solution idoine pour un « service publik » adéquate.

Mais je laisse les suppôts des « Forces démocratiques du progrès et de la générosité sociale » en découdre et le découvrir à leur corps défendant : Ils ne regretteront pas de retourner à l’ékole pour apprendre à compter !

 

Tournons-nous plutôt vers la « charge de travail » des enseignants, ces « maîtres à penser », survivance archaïque, par bien des aspects, de la IIIèmeRépublique.

Globalement et statutairement, un « enseignant » assure entre 15 et 18 heures de cours par semaine.

Mis à part les professeurs des écoles qui donnent plus d’heures de cours que la moyenne OCDE (plus de 900 heures par an), les « diplômés-gaulois » sont en dessous des moyennes européennes (639 heures contre 707 en moyenne OCDE et 758 en Allemagne)…

Une grande part de cet écart vient des dispositions statutaires qui remontent à 1950 et garantissent aux professeurs des collèges et lycées un temps de cours réduit.

Combien pourrait-on économiser de postes si l’on faisait donner aux professeurs du second degré deux heures de plus de cours par semaine ?

Réponse : L’équivalent de plus de 47.000 postes…

 

En effet dès 1950, trois décrets régissaient les « obligations de service » des enseignants du second degré.

Les enseignants du premier degré (professeurs des écoles) doivent effectuer 27 heures, ce qui est supérieur à la moyenne européenne.

Les enseignants du second degré « à temps plein » doivent normalement, pour les agrégés, assurer 15 heures de cours hebdomadaires et, pour les non-agrégés (certifiés, vacataires et suppléants) 18 heures de cours par semaine, ce qui est inférieur à la moyenne européenne.

Un « maximum » statutaire qui est aujourd’hui largement dépassé ou diminué dans les faits, tant le temps partiel et les heures supplémentaires sont répandus.

 

Depuis les années 1970 (et jusqu’en 2007), de nouveaux décrets et arrêtés ont tenté de mettre à jour ces obligations, mais sans les remettre en cause, bien au contraire. Ainsi, des réductions de service ont été maintenues ou, dans certains cas, « adaptées », notamment lorsque les enseignants doivent exercer dans plusieurs établissements dans des communes différentes.

Certains enseignants ont ainsi gagné à ces réformes, comme les enseignants des matières artistiques qui ont « gagné » deux heures de cours hebdomadaires en moins à assurer pour compenser les déplacements engendrés par leur rôle « multi-établissements ».

 

Néanmoins, il faut souligner qu’en « Gauloisie éducative », contrairement à d’autres pays, seules les heures de cours sont définies par la loi.

Que dit la loi ?

 

(Article 1 créé par le Décret n° 2007-1295 du 31 août 2007 – l’art. 2 (V) JORF 1er septembre 2007, qui abroge et rétablit les quotas 1972…) :

 

Que les membres du personnel enseignant dans les établissements du second degré sont dès lors tenus de fournir, sans rémunération supplémentaire, dans l’ensemble de l’année scolaire, les maximums de services hebdomadaires suivants :

Enseignements littéraires, scientifiques, technologiques et artistiques : Agrégés : quinze heures ; Non agrégés : dix-huit heures. (…)

Les maximums de services prévus à l’article 1er sont diminués d’une heure pour les professeurs de première chaire.

Constats : Les « heures perdues » pour les élèves, en dispense pour les professeurs, un statut rigide des enseignants, prévoyant un maximum hebdomadaire, font perdre aussi beaucoup d’heures de travail enseignant, pourtant rémunérées par l’État.

 

Ainsi, le rapport du conseiller d’État Marcel Pochard de 2007 (« Livre vert sur l’évolution du métier d’enseignant »), indiquait :

« Sur une année scolaire, les heures d’enseignement sont amputées du temps des stages des élèves, ainsi que du temps des examens. Cela peut représenter un nombre de semaines non négligeable au cours d’une année, et donc, pour un certain nombre d’enseignants, un volume important d’heures d’enseignement non dispensées. Les examens représentent deux, voire trois semaines de cours perdues chaque année du fait de la fermeture des établissements, soit une perte de potentiel d’enseignement équivalente au travail de 20.000 à 30.000 professeurs. »

Le rapport préconisait de procéder à une annualisation du travail des enseignants (pourtant originel du temps des « hussards de la République »), c’est-à-dire à fixer une obligation de service définie annuellement… tout en précisant que les syndicats y sont opposés : Bing !

La porte claquée au nez…

 

Par ailleurs, si l’on fixait l’obligation de service des enseignants non plus à un nombre d’heures par semaine mais à 709 heures par an (= annualisation et l’équivalent de 2 heures de plus par semaine), soit à peu près la moyenne OCDE (707) et encore 50 heures de moins qu’en Allemagne, cela permettrait de faire travailler deux heures de plus par semaine (soit 70 heures de plus par an) les 483.979 (chiffre RERS 2011) professeurs du second degré public et privé.

Soit 33,4 millions d’heures en plus.

Cette simple mesure permettrait de faire l’économie de 47.783 postes en équivalent temps plein, sur les 60.000 promis par « François III ».

 

Bien entendu, ce sont des moyennes, et les agrégés par exemple seraient amenés à faire non pas deux heures de cours de plus par semaine mais cinq heures.

Mais ce sont eux « réputés » être « les meilleurs ».

 

Cela dit cette question de l’annualisation mérite d’être posée.

Même en payant un peu plus les professeurs, une telle réforme permettrait de faire des économies non négligeables sur les traitements et sur les retraites de professeurs.

 

Naturellement, ce que j’en dis ou rien, tout le monde s’en tape le coquillard, comme d’habitude.

Je constate seulement que je pourrais faire sans problème 30 heures par semaines de fiscalité appliquée devant mes étudiants (3 heures x 2 x 5 jours) sans problème, même à « pas cher » : Au moins, on aurait le temps de parcourir le programme en profondeur et non pas le « survoler » en 45 heures/an à raison de 3 heures par semaine…

Mais veut-on vraiment des élèves et des étudiants compétents ?

 

C’est là que j’ai un doute.

D’autant plus quand il s’agit d’en remettre 60.000 au service des générations futures, soit à peine 12 %.

Et encore, tous ne seront pas « enseignants » devant leurs classes d’élèves…

Ainsi en ira demain de la « Gauloisie de la crétinerie ».

J’admire, décidément…

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