Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

D'où Erre-Je ?

  • : L'ignoble infreequentable
  • : La seule question à laquelle personne ne sait répondre reste : la place de l'Etat. Quel est son rôle ultime ? Le reste n'est alors que dérives quotidiennes pour soi-disant, le "bonheur des autres" avec "le pognon des autres". Bonne lecture
  • Contact

Pas de quoi rire

Pauvre Marianne...

Un peu de pub :

Référencé par
Meta-Referencement
http://www.meta-referencement.com

BlogueParade.com - Annuaire des Blogues francophones

Recherche

Infreequentable en autochtone


Albanais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sq

Anglais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=en

Allemand :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=de

Arabe :
http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ar

Bulgare :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=bg

Catalan :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ca

Chinois simplifié :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=zh-CN

Chinois traditionnel :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=zh-TW

Coréen :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ko

Croate :
http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=hr

Danois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=da

Espagnol :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=es

Estonien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=et

Finnois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=fi

Galicien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=gl

Grec :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=el

Hébreu :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=iw

Hindi :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=hi

Hongrois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=hu

Indonésien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=id

Italien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=it

Japonais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ja

Letton :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=lv

Lituanien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=lt

Maltais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=mt

Néerlandais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=nl

Norvégien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=no

Polonais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=pl

Portugais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=pt

Roumain :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ro

Russe :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ru

Serbe :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sr

Slovaque :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sk

Slovène :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sl

Suédois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sv

Tagalog :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=tl

Tchèque :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=cs

Thaï :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=th

Turc :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=tr

Ukrainien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=uk

Vietnamien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=vi

Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 04:09

 

Buzzzzzz !

 

Ce gars-là, ça n’a pas loupé, il a fallu qu’il fasse « buzz » tout au long « de la toile » à l’occasion de l’énoncé du verdict de correctionnelle l’impliquant dans trois délits, dont la grande majorité des béotiens perçoit à peine qu’ils sont aussi graves que de faire les poches de « Lili Bête-en-Cour » avec son consentement, ou de n’importe quelle vieille qui va à son DAB habituel.

Quand même, « abus de confiance », « faux et usage de faux », « introduction d’informations frauduleuses dans un système informatique », même si ce n’est pas pour s’enrichir directement à titre personnel, ça fait beaucoup pour un seul…

Et chacun de prendre partie.

Pas la peine, les juges ont tranché au nom du Peuple de « Gauloisie », n’y revenons plus tant que la Cour d’appel n’aura pas rendu son verdict : ce serait un délit au moins aussi grave que le reste, une sorte d’attentat contre les institutions dont je me garderai bien quant à mon « moi-même ».

 

On peut tout juste noter qu’en réalité, il y a deux versions de la même affaire, d’après les dires des avocats des deux parties.

Pour l’une, un « esclave-salarié » indélicat a fait les poches de son patron.

Pour l’autre, un « patron-esclavagiste » n’a pas surveillé assez étroitement son « esclave-salarié ».

Une première fois, « l’Autorité » (des marchés financiers) a tranché : l’encadrement n’était pas suffisant ou mal fait.

La faute au « Boss » qui a été prié de remettre de l’ordre dans sa boutique.

Et de virer quelques-uns au passage.

 

Bé oui, 5 mignards qui s’évaporent, là comme-ça, sur des engagements supérieurs à 50 mignards (un peu à la Madoff), plus que les fonds propres de la banque elle-même, ça fait beaucoup.

Pourraient quand même faire gaffe avec du pognon qui n’est pas à eux, non ?

Du pognon qui d’ailleurs n’existe que virtuellement…

Signe que la boutique était mal tenue, ce sont les concurrents allemands qui ont sonné discrètement le tocsin : sans ça, ça continuait et on n’en aurait jamais rien su.

Par bonheur pour l’employeur, z’ont remis de l’ordre sur leur salle de dérivés, un peu avant la cata des subprimes et de leurs dérivés, qui si elle couvait depuis 2006, n’a vraiment entraîné la chute des marchés qu’une première fois en septembre 2007, qui a arrêté les « spéculations intensives » et n’a provoqué un véritable effondrement qu’en septembre 2008…

Bref, ça eut pu aurait être bien pire sans Jérôme K.…

Quelques démissions plus tard, il était donc temps de reprendre le contrôle de la machine à cash virtuel.

 

Du point de vue de l’autre partie, on insiste bien fort que le fait que tout le monde faisait pareil et que rien n’est jamais laissé au hasard dans les salles de marché.

Il est vrai qu’absolument tout y est traçable et contrôlé en permanence : z’ont même des robots informatiques pour ça, qui en principe ne laissent absolument rien passer.

Bref, une formidable machine capable de réagir en quelques fractions de microsecondes, telles qu’on en bien vu les effets en Mai dernier, quand tout d’un coup Wall-Street s’est lourdement planté sur la vente de swap déclenchée par l’un d’entre eux : Plus de 70.000 contrats qui changent de main en quelques minutes, à peine le temps d’aller se soulager à la pause-pipi et vlan, moins 10 % dans les mirettes !

Bref, Jérôme n’y est pour rien, « c’est pas moi c’est l’autre », la faute au système !

Idem pour la Générale : on fait dans le discret, on dénoue à perte (alors que ça aurait pu gagner, mais on ne le saura jamais) et on annonce le coût des dégâts !

Illico presto, l’action passe de 140 euros à un niveau qui peine à redépasser 40 euros encore aujourd’hui !

Et encore, faut-il « recapitaliser » par un coup d’accordéon au passage pour « assumer » les pertes.

Beau coup : Ainsi, la banque et ses emplois n’ont pas eu à disparaître et le « petit déposant », il n’a pas paniqué !

Les seuls qui se sont fait piégés, ce sont les actionnaires, dont, pour une petite partie, tous les salariés à travers leur épargne-salariale-maison, et autre titulaires de « stock-options » : normal qu’ils aient une dent contre Jérôme K.

 

Les « autres », ceux-ce qui continuent vaille que vaille à faire gagner de l’argent à leur patron dans les tours de la Défense, aussi.

Ils ont le « contrôle » sur le dos en permanence : ça nuit à l’efficacité de leur travail et donc à leur rémunération, puisqu’ils sont tous commissionnés sur leurs résultats.

Ces kons-là auront peut-être appris au passage, qu’on ne laisse pas n’importe qui faire n’importe quoi dans la même équipe (mais je n’en suis pas si sûr…).

Parce que jusque-là, ils n’avaient pas trop l’esprit d’équipe, pour tous être sortis de « Centrale » (les « pistons » de l’élite matheuse), regardant déjà de travers un « X » (qui ne s’y risque pas), ou un « HEC » !

Jérôme K., il était « Master Lyon » : un « trisomique » pas de leur bande !

 

Alors, à force de l’avoir snobé, bé il faisait les mêmes konneries que les autres, mais sans prendre les mêmes précautions : fatalement, il allait se faire éjecter de leur petit monde d’élite consanguine, un jour ou l’autre et c’est bien ce que tout le monde cherchait dans ladite salle du marché.

Ça eut été plus brutal que prévu, avec un retour de bâton tel que désormais, ils sont en état de forteresse assiégée, tellement « mauvais » de ne pas avoir joué le jeu de l’équipe au profit de la performance personnelle.

Faut des stars dans une équipe de foot. Mais le nul qui joue au hand dans son coin, on le met dans les buts et on lui explique qu’il ne peut pas sortir de la surface de réparation avec la balle à la main : pas la peine de ne pas le lui dire, même si l’arbitre tourne le dos à ce moment-là !

 

Passons sur la période de crise…

Pour en revenir au jugement (que nous ne contesterons pas, pas même dans les commentaires, SVP, c’est un délit), juste pour en dire que finalement, il n’a retenu que le premier degré (et a donc bien fait) :

Y’a-t-il eu délit caractérisé, oui ou non ?

Réponse : Oui, Jérôme K. le reconnaît lui-même.

Donc peine maxi = 5 ans.

Y’a-t-il eu circonstances atténuantes ?

Oui, d’où le sursis partiel pour deux ans.

Lesquelles, on ne sait pas.

On ne peut guère être plus logique, non ?

On notera que le « Peuple de Gauloisie », sur ce coup-là, il n’aura même pas eu droit à une petite compensation sous forme d’amende, histoire de rembourser les coûts de l’enquête, même partiellement…

Que j’en suis déçu, figurez-vous !

 

D’autant que le juge pénal est également saisi de l’aspect civil :

Y’a-t-il eu préjudice pour la victime ?

Oui ! Assez « chaud » d’ailleurs.

Et il a fallu tout le génie de ses dirigeants pour éviter le pire et les plans sociaux : Bravo !

Article 1382 du Code civil : « Tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé, à le réparer ».

On ne peut être plus clair : Préjudice = Réparation (intégrale), si il y a une « faute » et « un lien de causalité » entre la faute et le préjudice.

Faute, il y a (pénale, même), lien de causalité ? Il est direct, on ne peut faire plus simple.

Indemnités : les 5 milliards perdus…

 

Article 1383 : « Chacun est responsable du dommage qu’il a causé non seulement de son propre fait, mais encore par sa négligence ou par son imprudence ».

Jérôme a été « imprudent » bien au-delà de la « gestion en bon père de famille » que réclame le corpus juridique à l’égard de tous.

Quant à la négligence de son employeur, c’est un peu plus compliqué, puisqu’il a « donné mandat » à son trader de faire.

Rétrospectivement, il a eu tort, mais le « mandat » libère le troisième point (à suivre), rompt en quelle que sorte le « lien de subordination » existant entre un employeur et son salarié, postulé par la jurisprudence constante de la Cour de cassation en matière de « contrat de travail ».

Car, troisième point, c’est l’article 1384 alinéa 1er : « On est responsable non seulement du dommage que l’on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre (ou des choses que l’on a sous sa garde) ».

Clairement, un salarié n’est jamais personnellement responsable d’une faute à l’égard des tiers du fait de l’accomplissement des tâches confiées… dans le cadre d’un contrat de travail.

C’est son employeur qui l’ait.

Et d’ailleurs, il s’assure pour ce risque là.

Tout juste, la faute, selon sa gravité, justifie d’un licenciement fondé (une rupture du contrat de travail), selon différents procédés entre faute dite « grave ou lourde » (la « légère » fondant seulement la perte de confiance qui est le troisième cas d’une « cause réelle et sérieuse » de licenciement). Mais ce n’est jamais aussi simple que pour le K de Jérôme Cas…

(Me suis-je embrouillé, là ?)

 

Là, d’emblée, le contexte est complexe : la victime, c’est l’entreprise. D’autant mieux que c’est elle qui a dénoué les engagements de Jérôme K. et pas lui-même. Autrement dit, on ne lui a pas laissé le choix de montrer et démontrer que ses placements étaient ou non judicieux.

A-t-elle donné « mandat » (Mandat = Liberté du mandataire dans l’exécution de sa « mission »), pour retrouver la bienséance d’un « lien de subordination » de façon unilatérale ?

Oui : ce sont des faits !

Alors, alors… S’agissait-il d’un contrat de travail déguisé en « mandat », finalement ?

Oui et non !

Non, parce que le mandat peut être rompu ad nutum comme n’importe quel mandat civil ou commercial (professionnel, dira-t-on), selon les usages de la professions…

Et c’est ce qui s’est passé.

Oui parce que les « tâches à accomplir » sont identifiées, que les « horaires lieux et consignes » de travail caractérisant un « lien de subordination » sont localisés dans les locaux et avec les moyens de « mandant ».

 

Là, la chambre correctionnelle du TGI de Paris, manifestement ne se saisit pas de la question et s’en tient à l’existence d’un « mandat » et du préjudice.

Il y aura donc appel.

Mais je ne suis pas certain que, si la Cour de Cassation (chambres réunies, ou « mixte » pour le coup, puisque si le moyen est soulevé par les avocats de Jérôme K., il est d’abord de la compétence de la chambre sociale alors qu’il sera évoqué devant la chambre criminelle) est saisie, elle ne rende pas une décision qui viendra garnir ma bibliothèque à commentaires.

 

J’adore quand « le droit » s’élabore, là, sous nos yeux ébahis : Un vrai plaisir de la « chose vivante » et contemporaine !

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 04:05

 

C’est le titre du dernier bouquin de « Martin H. »

 

Un type qui a de l’avenir, après avoir eu un parcours étonnant. Normalement, un « bon » (même si je n’aime pas, généralement, les « sachants énarques »). Mais comme dans tout, on peut aussi faire des exceptions.

Ancien président d'Emmaüs France et de l'Agence nouvelle des solidarités actives, il occupe de 2007 à 2010 le poste de Haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, au sein du Gouvernement Fifi-Mignon. À partir de 2009, il cumule ce poste avec celui de Haut-commissaire à la Jeunesse, avant de quitter le gouvernement l'année suivante.

Pour en arriver-là, il passe par : L'École Normale Supérieur 83, Énarque promo 88 (Jean Monnet), DEA de neurobiologie, Maître des requêtes au Conseil d’État, en 93, conseiller juridique à la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés de 1990 à1992 puis au ministère de la Santé et de l'Action humanitaire de 1992 à 1993). Il devient ensuite secrétaire général adjoint du Conseil d'État de 1993 à 1995, puis Directeur de la Pharmacie Centrale des Hôpitaux de Paris. Il enseigne également à l'IEP de Paris entre 1990 et 1997, et à l'ENA en 1994.

En 1997, il est Directeur du cabinet de « Kouche-nerf » au secrétariat d'État à la Santé et à l'action sociale, et conseiller chargé de la santé au cabinet de « Titine Eau-Brie » au ministère de l'Emploi et de la solidarité.

Il se recase ensuite en qualité de Dégé à Agence française de sécurité sanitaire jusqu’en 2005, pour retourner au CE en 2006.

Ce qui ne l’empêche pas de devenir un cumulard affamé pour être de 95 et 2002 le Président de l'Union centrale de Communautés Emmaüs, puis président d'Emmaüs France en mai 2002 d’où il démissionne le 18 mai 2007, suite à sa nomination au sein du Gouvernement de « Fifi l’irrésistible » : Y’avait comme du conflit d’intérêt dans l’air.

Mieux en 2006, il fonde avec Benoît Genuini, l'Agence nouvelle des solidarités actives, et en devient président puis directeur général. Ce qui ne l’empêche pas d’être membre du Conseil d’orientation de l’Aspen France, vice-président de l'ARC - Association pour la recherche sur le cancer, membre du Comité Consultatif de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE) depuis 2005, administrateur de l'Agence européenne de l'évaluation des médicaments, membre du forum de l'Autorité européenne de sécurité alimentaire et du Conseil national de lutte contre l'exclusion.

Le 18 mai 2007, il devient « haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté ».

Et nous pond le RSA.

Le 12 janvier 2009, il est nommé « Haut-commissaire à la Jeunesse » en remplacement de « Nanar La-Porte-en pleine gueule » (d’avoir affirmé n’être décidément pas le père de « Zaza », la fille à « Mimi Dati »).

Il cumulera cette fonction avec la précédente jusqu'à son départ du gouvernement.

Le 22 mars 2010, au lendemain des élections régionales, il quitte le gouvernement pour s’être fait parachuter à l'Agence du service civique, dont il est nommé Président le 14 mai 2010.

Conflit d’intérêts ? Un type qui en connaît donc un bout pour avoir tant cumulé et assumé jusqu’au bout à diverses « hautes fonctions » !

J’avais hâte de lire son dernier bouquin que je pensais « explosif » sur le sujet…

 

Même si pour moi, il a quand même loupé son passage en qualité de sous-ministre de la solidarité.

Je fais un raccourcis : On se tamponne une taxe supplémentaire qui est censée rapporter 1,1 G€/an, sans que pour autant la pauvreté (son « truc à lui »), la précarité, l’absence de perspective et d’avenir pour au moins 13 % de la population ne se réduise durablement et significativement.

On ne peut guère mieux comme échec ! À désespérer…

De toute façon, on y mettrait dix fois plus de moyens, c’est comme ça, il y en aurait à peu près autant.

Car ce n’est pas question de milliards, c’est question d’état d’esprit.

Bon d’accord, il est des « accidents de la vie » qui ne rendent pas la chose aisée, au contraire, et là il faut être présent, mais quand même, le kontribuable toujours sollicité ne peut pas tout : il n’en a de toute façon pas les moyens !

Passons !

 

« Pépère », que j’estime par ailleurs pour son sens de l’intérêt général et son engagement notamment chez Emmaüs dans le sillage de l’Abbé Pierre, il allait pouvoir « cartonner » sur quelque chose sur laquelle, en « Gauloisie supérieure », on ne disserte pas, mais qui reste une constante génératrice de toutes les suspicions qui finit immanquablement par le célèbre « Tous pourris ! »

Y’en a marre : ils ont loin d’être tous pourris.

Mais comme chez nous, on ne prend pas la précaution de prévenir et d’éduquer d’un minimum de sens civique, se contentant de « réprimer » ce qui peut l’être (il y a trois délits publics pour cela : Prise illégale d’intérêt, concussion, et abus de confiance), on prend du retard à l'allumage par rapport aux modes de « gouvernance » et de transparence internationaux.

Et c’est le pays tout entier qui se retrouve classé au 26ème rang des pays les moins corrompus…

 

Donc, un « sachant d’énarque », qui te cause enfin de la chtouille de toute la classe dirigeante, du monde politique en passant par celui des entreprises, se la repassant via l’inceste entre les « deux mondes », gangrénant et sapant les meilleures volontés du moment, voilà qui promet !

Bin, pas du tout, pas du tout !

Que franchement, Monsieur le sous-Ministre, je vous avoue ma grande déception.

Un petit bouquin qui se lit vite, qui est clair, mais qui ne parle que de choses connues, rabâchées et archi-connues (le sang contaminé de « Fafa l’empoisonneur », les contaminations à la maladie de Creutzfeldt-Jakob), surfant sur l’actualité (Proglio et son double salaire, Xynthia et le bas-poitevin inondé (*), la grippe du « konnard » et ses millions de doses et masques qui patientent), tout autant d’erreurs qui n’auraient pas été commises si on lisait un peu plus ce blog (au moins depuis qu’il existe) !

De l’argent jeté par les fenêtres, qui coûtent des vies humaines, uniquement parce qu’il y a « mélange des genres ».

Où celui qui édicte les règles est aussi celui qui est chargé de les appliquer et de contrôler leurs bonnes applications, où les mêmes sont juges et parties, où la confusion des intérêts est un grand classique dans tous les « postes-clé » du Parlement, de la haute administration, des banques et j’en passe.

 

Le « conflit d’intérêt », jamais il est dit qu’il est naturel : Des gens vous font confiance pour prendre en charge leurs problèmes (quels qu’ils soient). On vous mandate pour ça, parfois on vous défraye ou rémunère pour représenter leurs dits-intérêts (souffrances, dysfonctionnements, délires, et j’en passe encore une sacrée bordée), là où il faut, au moment où il faut.

Je n’ai pas le mérite d’avoir réussi « les » concours pour devenir un grand serviteur de l’État (ou de l’un de ses intérêts), les filles étaient vraiment trop moches pour que j’y perdre mes plus belles années, mais franchement, j’ai passé ma vie à le faire en entreprise.

Et Ô grand surprise, le « chef » parle de ce qu’il connaît, mais jamais de l’entreprise : et pour cause, il ne connaît pas !

Il sait tout juste que sur les 15 milliards qu’on coûté l’achat des doses de vaccins de la grippe du cochon mexicain (chiffre pour le moins approximatif), 7 à 8 sont allés directement dans la case « profits annuels » de quelques laboratoires de l’industrie pharmaceutique.

Mais il ne nous dit rien de l’homéopathie, pas exemple : et pour cause !

Et en plus, ce n’est pas la faute de sa collègue de la santé publique, mais celle de l’OMS qui a eu un comportement un peu léger sur le sujet !

« C’est pas moi, c’est l’autre ! »

Faut dire, qu’à part la « Gauloisie miraculeuse », nulle part ailleurs dans le monde, on a pris très au sérieux la pandémie annoncée par l’organisme international : quand même un signe, non ?

 

Il y a trois choses qui ne sont pas banal dans le propos « du chef » :

 

1 – Le « conflit d’intérêts », j’en gère tous les jours par paquet.

Quand je tance un « petit-chef » qui met la main aux fesses de ses collègues féminines, mais que je ne peux pas licencier parce que la ligne de production s’arrêterait ;

Quand je signe un bail en qualité à la fois de bailleur et de locataire ;

Quand je suis l’emprunteur en même temps que le prêteur ;

Quand je suis le donateur et le donataire ;

Quand je suis le client et le fournisseur ;

Quand je décide de « proposer » d’augmenter ma rémunération ou mes défraiements, sachant bien entendu que personne n’osera pas me dire « non » ;

Quand je vends un bout de patrimoine de la boutique, au prix que je veux bien consentir, à la personne que j’ai choisi et pas à une autre ;

Quand j’attribue telle ou telle prime ou une augmentation aux uns et pas aux autres en fonction « soi-disant » de mon humeur ;

Quand je signe un contrat de fourniture (qui durera même après moi) alors qu’on m’a proposé de part et d’autre des « avantages » personnels ou que mon choix n’est pas forcément dicté par le critère du « moins disant » ;

Quand je refuse une avance, un crédit, un délai de paiement ou que je l’accorde sur des critères seuls connus de moi ;

Quand j’accorde un rabais sur la bonne gueule du client ;

Quand je prends un billet d’avion sur les deniers de la « boutique » par simple confort, peut-on supposer, alors que je pourrais faire moins onéreux ;

Quand j’invite à déjeuner un tel et pas tel autre (toujours avec du pognon qui n’est pas le mien, par hypothèse) ;

Quand je fais porter des fleurs à la madame de l’édile local qui vient de mettre bas de son quatrième, alors que rien ne m’y oblige ;

Quand je tiens telle ou telle conférence qui n’ont qu’un rapport incertain avec ce pourquoi je suis payé ;

Tout n’est que « conflit d’intérêts », bien évidemment !

 

Et c’est justement à ces arbitrages permanents entre deux intérêts différents et a priori contradictoire, ceux pour lesquels je suis payé pour les défendre et ceux, plus ou moins hypothétiques, où je retrouverai la satisfaction de satisfaire tel ami ou telle amie, ou tel autre pour des raisons personnelles, qui fait la nature des engagements de probités qui vont avec la mission, le « mandat » confié.

Heureusement que j’ai des relations qui vont me permettre de conclure des conventions dans des circonstances et parfois conditions tellement peu nettes, qu’elles n’auraient pu, dû, aboutir en temps normal !

Du moment que c’est dans l’intérêt général de la « boutique », j’en réponds !

Je suis là pour ça et éventuellement prendre le risque d’être « chatouillé » dans un « abus de pouvoir », un « abus de biens » par une tierce personne qui veut me faire déchoir devant un juge.

Je m’en tamponne, cogne et contre-cogne : j’ai des avocats et des experts en amont, j’ai des commissaires aux comptes en aval, des contrôleurs du fisc, tous les deux censés contrôler la légalité et le coût des opérations, détecter les actes anormaux de gestion et autres malversations, un conseil d’administration et une assemblée générale d’actionnaires qui sont là pour me contrôler et entendre mes explications. Me virer le cas échéant !

Et je ne raconte pas le comité d’entreprise, les délégués du personnel et syndicaux, qui y vont aussi de leurs fantasmes époustouflants et délirants : Un jour, je raconterai… peut-être !

 

Bin, Martin ? Silence absolu : il nous cause tout juste de tel député, président de groupe de la majorité, qui se vante de passer un tiers de son temps, en plus de ses nombreux mandats d’élu, à son cabinet d’avocat d’affaire…

Affaires commerciales, de droit des sociétés et de droit fiscal, naturellement.

Un truc repris par quelques jaloux ce week-end dernier dans la presse.

 

C’est vrai que celui-là, il devrait diviser sa rémunération en trois tiers : si demain, il devient ministre, pire, Président, faudra quand même qu’il arrête un peu de manger la chandelle par les deux bouts : on ne pourra décemment pas voter pour lui en 2017, qu’il le sache dès avant déjà.

 

2 – Il ne dit pas non plus ce qui doit « guider » pour gérer ces « conflits d’intérêts ».

Lui aussi, compte-t-il sur la grande probité de l’ensemble des personnels concernés pour ne se référer qu’à des « modes opératoires » ?

Des procédures préventives bien niaises (mais qui suffisent, dans une grande hypocrisie partagée au monde anglo-saxon), tellement infantiles que franchement, elles n’ont pas empêché la « crise » (qui n’en est qu’à ses débuts : j’attends avec bonheur la prochaine alternance) du vaccin du « konnard » de sa pote « Rose-Lyne » !

Que dit-il de l’intérêt général, l’énarque diplômé, qui devrait nous guider dans ces circonstances ?

Rien strictement rien, à croire que ça n’existe plus dans ses cours de l’ENA…

Quand même pas banal !

 

J’ai eu comme prof, le Doyen Vedel (ma Môman et mon Papa, celui qui me fait encore frémir quand je l’évoque, aussi).

Je l’ai eu aussi comme « big boss », trop content d’être payé 500 francs pris sur le « budget balai », pour 86 heures/mois de travail dans une des « boutiques » qu’il dirigeait, rattachée auprès du premier Ministre de l’époque (« Mort-Roy »).

Je finissais mes deux seconds cycles et entamait en plus mon premier troisième cycle, le tout en même temps…

Eux, nous avaient fait un cours sur la notion « d’intérêt général », l’un théorique, l’autre appliqué.

Je ne m’en souviens plus trop bien, mais dans la conception française (qui s’oppose à l’anglo-saxonne), l’intérêt général ne résulte pas de la somme des intérêts particuliers.

Au contraire, l’existence et la manifestation des intérêts particuliers ne peuvent que nuire à l’intérêt général qui, dépassant chaque individu, est en quelque sorte l’émanation de la volonté de la collectivité des citoyens en tant que telle.

Cette conception est exprimée par Rousseau dans « Le contrat social » et, à sa suite, du fait de son influence au moment de la Révolution française, dans une grande partie de l’histoire juridique française, est celle de la « volonté générale ».

Et j’avoue que j’ai plus appris à ce sujet de mon « boss direct », son subordonné, Conseiller d’État, même si nous bossions ensemble que quelques heures par semaine.

Eh bien, chez le « collègue-Martin H. », rien !

Juste la trace d’une capacité à « induire » des situations de « conflits d’intérêts » qui lui permet de les éviter pour les anticiper.

Fastoche !

 

Rien compris le « gusse » : C’est en ne les évitant justement pas, mais au contraire en les affrontant et même parfois en les recherchant, qu’on peut les résoudre efficacement et qu’on parvient aussi à mettre en place des solutions qui éviteront à d’autres les affres d’avoir à les subir !

Ni en tournant le dos et se défausser sur autrui : Ce serait lâcheté ;

Ni en les évitant à tout prix : Vous n’êtes justement pas mandaté (et payé) pour louvoyer à y échapper.

Au contraire, quand on fait « responsable », on assume et on y va.

 

3 – Il fait des préconisations.

Et comme d’aucun, qui ne veut pas mouiller sa chemise, il reprend les niaiseries anglo-saxonnes en se basant sur ce qui existe déjà.

Oh certes, il évoque les règles existantes, pour dire qu’elles existent.

Oh, évidemment, il survole le fait que plus on grimpe dans la hiérarchie des responsabilités et des postes décisionnels, plus on « cumule » et on se met en position de « conflit d’intérêts ».

Franchement, quel intérêt de ne pas accepter telle ou telle invitation, tous frais payés, à l’autre bout du monde, pour écouter et en profiter pour passer un message ? Voire bouffer la boîte de chocolats envoyée par le concurrent (je me méfie quand même : je partage d’abord avec la secrétaire. Elle est aussi là pour vérifier que ça reste comestible et sans risque).

Bien kon celui qui refuse pour de soi-disant des « raisons d’éthique » !

Personnellement, ça ne m’a jamais empêché de prendre une décision « non biaisée » par ses circonstances-là.

Au contraire, ces pseudos liens d’amitié me permettent, droit dans les yeux, de dire à certain pourquoi ils n’ont pas eu de retour d’ascenseur.

À la limite, quand ils font l’effort demandé, la « boutique » en est la première bénéficiaire et tout le monde est content.

 

Je dirai même plus : il est évident que je me dois de répondre à des invitations de la concurrence, ne serait-ce que pour détecter ses intentions, repérer ses savoir-faire, comprendre comment elle réfléchit.

Bon d’accord, une fois, je me suis retrouvé avec une grève générale en rentrant dudit déjeuner : chacun avait cru que j’étais là pour vendre la « boutique » à vil prix !

J’ai ramé, si vous saviez…

 

 

Alors en contrepoint de « Martin », voici quelques propositions intelligentes concernant le monde « public » (l’autre, pour l’heure, on s’arrange très bien des confusions d’intérêts et cumuls, genre, rémunération sur l’argent qui rentre, sur les bénéfices surnuméraires, avec ou non des stock-options sur la valeur future de la boîte, etc.) :

 

1 – Plus de cumul de mandat !

À partir d’un certain niveau de responsabilité (ville de 10.000 habitants ?), les mandats publics sont incompatibles avec toute autre activité du même foyer fiscal !

Un cas d’empêchement absolu.

Et un seul mandat à la fois, jamais deux.

 

2 – Deux mandats publics d’affilée, jamais trois !

Et quel que soit la nature des deux qui se succèdent.

« Tiers-temps » de suspension avec un éventuel troisième mandat public.

 

3 – Plus de passe-droit pour réintégrer la filière professionnelle de « l’ex » : Sitôt après la première période des deux mandats passée, il redevient comme n’importe quel autre citoyen qui vient de se faire licencier, y compris de la fonction publique.

Et contrôle à tout moment (pas de prescription) de n’importe quel juge, des conditions de « réinsertion »…

 

4 – Paiement de tous ces messieurs, au seul taux horaire du SMIC.

Au-delà, directement ou indirectement, c’est passage obligé par la case prison.

Et la case « prison » (ou seulement constatation d’un délit quel qu’il soit), c’est inéligibilité absolue et automatique pendant un période double des mandats déjà exécutés, y compris le « tiers-temps » de vacances du point deux ci-dessus.

 

Alors certes, on va vraisemblablement se passer de quelques « talents ». Tant mieux : D’autres pourront émerger.

Et les « bons talents » feront autre chose pour la « chose publique », s’ils l’aiment tant : il y a mille façons de se rendre utile au pays.

 

Bref, un peu déçu : une heure de perdu à lire, une autre à écrire !

 

(*) C’est un cas assez extraordinaire de « mauvais diagnostic » de la technostructure ambiante et de Martin en particulier.

Lui postule que le maire local n’avait pas à délivrer de permis de construire en zone inondable, qui serait à l’origine des 50 morts dus à la tempête, surtout à un promoteur qui n’est autre que son fils…

Résultat complètement débile à la clé : « Bling-bling » nous fait mettre la main à la poche pour « racheter » les bicoques et… les casser, dans l’une de ses décisions à l’emporte-pièce comme il aime à nous les infliger « à sec » !

Comme à l’arrivée des comptes, l’ardoise reste importante, entre deux, on divise par deux le nombre de baraques à démolir.

Ce qui n’empêche pas d’aucun de s’être vus, par consentement « libre & éclairé », spolier de leur maison à vil prix, puisqu’elle est devenue inhabitable.

Mais aucun, absolument aucun de ces « sachants » n’a osé penser qu’avec tout ce fric, qui n’est pas à eux, on aurait pu imaginer d’entretenir les digues, les reconstruire ou les consolider !

Flûte quand même !

C’est exactement ce qui s’est passé quand le Rhône a débordé, quand la Loire déboule hors ses rives, quand la Somme se répand que la marée ne peut plus évacuer, quand la méditerranée s’enfile sur les pistes de l’Aéroport de Nice et escalade Cannes ou la promenade des anglais !

Et depuis des siècles, les Pays-Bas savent entretenir leurs digues, nos ingénieurs savent protéger leurs centrales nucléaires « au fil de l’eau », le musée d’Orsay, qui possède quand même des milliers d’œuvres d’art parquées jusqu’à 15 mètres sous le niveau de la Seine, ne s’est nullement inquiété de la maxi-crue prévue en 2004.

Personnellement, j’en reste sur le kul !

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 03:59

 

J’ai un don.

 

Enfin… plusieurs « talents », peut-être.

Mais au moins un que je cultive encore avec quelques ferveurs, formé et affiné qu’il est au fil du temps :

 

Tu me racontes une konnerie, n’importe laquelle, elle me saute aussi sec au neurone : Je sais, je débande méchamment aussitôt (moi qui ne suis né rien que pour ça, avec mon seul neurone en fonction, celui du « nerf honteux »…) !

Tu me dis un « truc », n’importe quoi, je sais à peu près dans l’instant ce que tu ne veux pas me dire.

J’entre dans une « boutique », n’importe laquelle, n’importe quelle taille, n’importe quelle activité, je sais à plus ou moins 10 % près le chiffre d’affaires qu’elle fait en une poignée de minutes, juste le temps de franchir la porte et de regarder, sentir, de « renifler ».

Entre dix à trente minutes après m’avoir laissé traîner le regard et les oreilles, je peux même annoncer la marge opérationnelle, les principaux fournisseurs et leurs conditions de vente.

Encore une petite heure, et j’ai une vision à peu près précise des « points de coulage » de la boîte.

Après, si l’envie m’en prend – ou si je suis mandaté pour ça – je sors les chiffres pour contrôler et me poser les bonnes questions sur les incohérences entre « apparence et information » livrée.

Si je vais plus loin, naturellement que j’identifie assez facilement le pourquoi du comment de ce qui cloche. Il m’arrive même d’être capable d’en remonter le fil historique et leur stratification, que je me fais confirmer après, par affirmation directe ou infirmation indirecte.

 

Un don « pénible », parce que je me suis pris le chou à plusieurs reprises, dans ma vie professionnelle (et même personnelle), à m’en faire des inimitiés solides par mégarde avec quelques « sachants » qui savent tout de tout (et qui ne comprennent pas que j’en sache autant sur eux et leur « boutique » en 100 fois moins de temps qu’ils ont mis) : C’est rageant pour eux, n’est-ce pas !

Faut dire aussi que les uns n’écoutent pas ce qu’on leur dit, ou ne veulent pas entendre et que ce n’est pas drôle non plus, pour les autres, notamment quand on est « sachant » de métier, de s’entendre dire que ta boîte elle est morte dans deux ans, peut-être moins, que tu fasses ci ou que tu fasses ça !

Et quand ça se vérifie, bé évidemment, le « sachant » que tu remets par inadvertance le nez dans son « kaka », il va faire l’effort (parfois à en devenir bête & méchant) de te trouver mille raisons pour te démontrer que tu as tort… même si les faits t’ont donné raison.

Y’a des fois, je suis un vrai « konnard » à ne pas fermer ma grande tronche, mais c’est comme ça.

Au mieux, j’évite de me retrouver dans de telles situations (sauf à être payé), au pire je me fais tout-petit une fois que « ma bombe » est lâchée par inadvertance, pour me « replier sur des positions préparées à l’avance »… que j’improvise à la hâte.

 

Bon, y’a aussi mes expériences nouvelles en matière d’aliène : Mes « muets », « pantois » et autres m’ont entrainé dans des sphères jusque-là inconnues pour moi, et à lire le nombre de konneries qui existent sur le sujet, naturellement que ça « fuse » dans tous les sens dans ma pôvre cervelle !

Un vrai feu d’artifice !

Mieux que le bouquet final de celui de l’assomption à Calvi la fidèle !

J’ai dit plus haut « une konnerie, n’importe laquelle », hein !

 

Mais intéressant, les aliènes, parce que dans le tas, y’a des choses passionnantes.

Les unes sur des hypothèses de recherches fondamentales, physiques et astrophysiques, particulièrement bien vues, les autres dévoilant un peu plus tous les jours ce grand mystère pour moi qui reste « l’erreur » : Comment se fait-il que l’on puisse se planter sur des « trucs » au demeurant parfaitement logique pour adhérer à une « piste » différente, un diagnostic aberrant qui mène inéluctablement à l’erreur et à un pronostic fallacieux ?

Je la « vois » bien, moi, l’erreur de jugement, de diagnostic, de raisonnement !

Pourquoi pas autrui ?

Et je commence à entrevoir quelques solutions pour répondre à ce type de questions existentielles, à l’orée de mes derniers jours, car c’est long à se mettre en place dans ma caboche de « cartésien intuitif » pour certains, de « foulosophe » pour d’autres, « d’embrouilleur » pour un seul !

À croire que finalement, je suis passé sur Terre, uniquement pour comprendre le mécanisme de l’erreur…

Bandant comme perspective !

 

Bref ! C’est comme ça que l’autre jour je tombe de mon tabouret (après avoir cassé mon fauteuil toujours pas réparé : il manque un bout de bois d’époque, je ne sais pas où il est ! Bizarre, mais c’est comme ça !), en lisant un truc de dément qui concerne ma SNCM, la compagnie qui est titulaire de la DSGP de la continuité territoriale vers la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » !

Je vous raconterai un autre jour ou l’autre d’où vient historiquement ce délire de « continuité territoriale », issu du génie en action de la haute administration de « Gauloisie frénétique ».

Pas vraiment compréhensible pour un continental et parfois même pour un « natif îlien ».

Grosso modo, tu payes de l’impôt direct (pas trop de l’indirect : il reste des « niches » locales sur le sujet), pour que le bateau (mais aussi l’avion) te coûte moins cher quand tu l’empruntes, dès lors que tu es « natif » (et pas vraiment avec plus de 10 années consécutives de résidence, comme le réclame mes « cousins Natios »).

C’est valable pour les passagers, leurs voitures, mais aussi les camions et toutes marchandises transitant vers ou du continent.

Au démarrage, on comptait comme si c’était la SNCF (Société Nationale de Casse et de Fauche) qui faisait le transport : même tarif kilométrique.

Maintenant, bé à force de le réclamer à coup de bombes & attentats, c’est la CTC qui s’y tamponne, certes dotée par l’État et son impôt national, décentralisation et statut particulier voulu par tout le monde et même les z’autres, ceux à qui on n’a pas demandé vraiment leur avis, qui l’y oblige.

Tout le monde paye, même quand tu n’y vas pas.

Ce qui me permet d’être approvisionné à coût raisonnable mais pas local, jusque sur mes trottoirs parigots de quelques Fiadones dorés parfumés légèrement à l’anis, d’un peu de confiture de figue, de Brucciu pas trop décatis et parfois de flotte « zéro nitrate ».

Pour ce qui est des « passagers natifs », faut dire aussi que la CTC rembourse un chouïa qui correspond à la TVA au taux local.

Quelle que soit la compagnie : principe de l’égalité de tous devant la charge de la loi.

 

Côté « délégataire », ils étaient trois à répondre à l’appel d’offre d’il y a quelques années. La SNCM, déjà mal en point (mais c’est réccurent), la CNM et Corsica-Ferry.

Drame : La première est la maison-mère de la seconde ! Le pédégé de la seconde s’est fait virer aussi sec.

En plus, le kouillon, il était largement moins cher à l’ouverture des enveloppes que la maison-mère.

Offre retirée.

Pour ce qui est de « Corsica-Ferry », y’a eu comme une campagne de presse assez extraordinaire, qui nous racontait sur tous les supports, qu’ils s’agissait de capitaux mafieux, d’origine douteuse, de dirigeants corrompus, même pas Corses, des moins que rien, etc.

Que du faux !

Prudents, les « élus locaux », z’ont donc attribué le marché à l’opérateur historique, la « SNCM »

Mission : 220 rotations/ans depuis Marseille !

Le port de toutes les embrouilles pas possible et inimaginable, coincé entre la CGT-Docker qui font la loi sur les quais (sont d’ailleurs en grève actuellement, ce qui provoque une rupture d’approvisionnement, notamment en carburant sur l’île : vive le service public !), les tribus de « kailleras locales » qui t’ouvrent n’importe quelle bagnole ou camion en moins de temps que d’aller pisser.

La compagnie de toutes les merdes aussi : t’es à peine à bord, que déjà la bouteille de flotte est à 2 euros, au distributeur automatique (quand t’en trouves un).

Pas celle de 50 cl, celle de 33 cl !

Les boutiques les bars et la piscine sont fermées, les jeux pour les gamins tout autant, rien ne marche, les chiottes sont dégueulasses, t’es traité comme du bétail par les « navigants du STC », quand tu veux mordre dans un bol de frittes, qui sont par ailleurs infâmes et toutes molles (même pas la peine de rajouter de la mayonnaise, tellement elles ruissellent de gras).

Et en plus, ne demande rien à personne, même pas la clé de ta cabine (tu attends qu’on vienne t’ouvrir) : seraient même encore capables de t’engueuler si tu leur dis qu’il y a une fuite importante dans la coque !

Lors de mon dernier passage sur cette compagnie, y’avait même mon voisin qui ne parvenait plus à sortir de sa cabine, au moment du débarquement. Personne ne sait ce qu’il est devenu !

Bref, une pétaudière navigante sur les flots bleus !

Mais la peinture est refaite régulièrement…

 

J’ai changé de crémerie, naturellement. Une crémerie qui n’a pas les mêmes moyens d’exploitation, qui ne bénéficie pas des même financements publics, qui n’a pas tout à fait la même flotte, même si d’année en année elle grossit et qui fait passer ses NGV, pourtant plus petits, même par grosse mer, alors que les Liamone I & II restent prudemment au port dès que la houle dépasse 2 mètres.

Eux, ils disent 4 mètres, mais 2 mètres, ça suffit pour stopper le trafic : les gens qui n’ont pas le pied marin dégueulent et le personnel de nettoyage n’est pas toujours disponible à l’escale.

Une crémerie moins onéreuse et plus commode !

 

Bon, d’un côté, une compagnie archi-subventionnée, qui parvient quand même à perdre de l’argent, de l’autre, une qui en gagne plein, et pratiquement que sur son activité nautique.

Faut dire que la seconde, elle ne va pas à Marseille : pas fou les gueux ! La CGT leur a interdit les quais…

Elle n’a à son bord que du personnel qui fait des efforts pour parler italien ou mieux, un bon français, mais avec l’accent de Milan, et ainsi éviter de se faire accoster par le STC Syndicat des Travailleurs Corses ! Oui, je sais, l’insulte par essence même…) qui ne chantent pas tout à fait le même langage.

Celle-là, elle sait qu’elle vend du fauteuil et du mètre-linéaire dans les soutes. Les derniers « Méga-Express », ils font plus de 2 kilomètres de garage. À 6 euros le mètre pour 150 Km de traversée, TVA export, y’a pas photo : ils ont largement les moyens de se payer tous les ferrys qu’ils veulent et ne s’en privent pas et de vendre le ticket 25 % moins cher.

 

Chez la SCNM, pendant ce temps-là, ils vont de plan de redressement en plan de redressement. Et l’État qui en a marre de remettre au pot pour éponger les dettes en augmentations successives de capital aussitôt absorbées par d’autres pertes à répétition, de revendre l’essentiel à Véolia, qui s’est faite « violer » pour accepter le prix d’enfer consenti.

Que, que nous font donc les « véolistes » ?

Bé, arrivé au pouvoir, ils commandent un audit « stratégique ».

À qui donc qui ?

Pas à mon pote « VCRM », pôvre niais avec son « petit » MBA de Harvard et quelques belles réussites industrielles à la clé d’une carrière bien remplie, mais au spécialiste du dépôt de bilan dans les transports !

Je vous le donne en mille : MD Conseil…

Sur le coup, j’avais cru que c’était l’autre andouille homonyme qui se prend pour un génie à avoir réinventé l’eau tiède mais ne connaît rien de l’article 1382 du Code civil et fait quand même dans l’ingénierie juridique et fiscale.

Donc, « VCRM », il passe la main. Et on enferme le dossier sous la pile des « En attente ».

 

Et l’autre jour, pas la peine d’ouvrir le dossier d’audit procuré par la bande, je sais nécessairement ce qu’il y a dedans.

Je vous le dis, j’ai un don.

D’autant que dans le « machin » reçu, il y manque les préconisations. Le reste, ce sont grandes déclarations de principe, assez peu étayés par du concret, mais bon : s’il a pu vendre sa soupe au prix fort, l’autre fou, tant mieux pour lui d’avoir pu trouver un pigeon !

Naturellement, sachant comment fonctionne le neurone des « volatils », je ne me fais aucune illusion : il est prévu des suppressions de postes et de la vente des bijoux de famille, notamment le très (enfin… « très » au moment de la mise à l’eau) select « Napoléon » (le navire amiral) et éventuellement le « Pasquale Paoli » (qui est mieux conçu, même si d’avoir foutu la passerelle de commandement sous le restaurant ne me semble pas une très bonne idée).

Oui, parce qu’entre-temps, le « Danielle Casanova », ça fait longtemps que je le vois plus tourner : Il a déjà dû être vendu, je ne sais pas.

Bref, humeurs sur les quais cet été. Je m’en suis même fait l’écho encore récemment.

Et de nouveau, campagne de presse de dénigrement du concurrent à l’approche de la négociation de l’avenant prévue pour ce mois d’octobre, et râlements à l’encontre des « ritaux » qui déversent comme d’une concurrence déloyale à bas-prix des tombereaux de touristes depuis Savone ou Gênes : Ils n’ont pourtant qu’un quai, qu’ils se partagent à trois à Bastia par rotations accélérées ! Ça ne traine pas, chez eux les manœuvres au port !

 

Naturellement, aucune préconisation de redéploiement des effectifs et moyens, depuis et vers d’autres ports continentaux dans « l’audit stratégique ».

La DGSP, c’est une chose, mais personnellement, j’agrandirais l’offre vers les ports de Toulon, de Nice, et chez les italiens : ils viennent bien « chez nous », pas de raison de ne pas aller chez eux.

 

Bé dites donc, vl’a t’y pas que le « conseilleur », la semaine dernière, il se retrouve à la tête du groupe en qualité de Dégé en remplacement de l’autre râleur.

C’est vous dire si mon tabouret ne m’a pas retenu !

 

Première règle de l’ingénierie : quand tu fais un « audit », tu ne fais jamais le redressement opérationnel.

Pourquoi ?

Parce que deuxième règle : quand tu fais un redressement opérationnel, non seulement il te faut un audit en règle et bien fait (pas un torchon qui doit vendre la mission opérationnelle : je l’ai fait une fois pour faire plaisir et j’ai vite compris). Non pas pour te mâcher le travail, mais pour confronter « ton point de vue » avec celui d’autrui passé avant toi (et de préférence pris hors la boutique : principe de l’œil neuf qui voit plus de choses que n’importe quel autre en moins de temps que n’importe quel autre : la base de « mon talent » ci-dessus identifié).

À deux, forcément, on voit plus de choses que tout seul, même en équipe.

Donc première grossière erreur qui n’annonce pas que du bonheur pour la Compagnie, ses salariés et ses actionnaires !

On voudrait favoriser la concurrence, finalement, on ne s’y prendrait pas autrement.

Car,

 

Deuxième erreur, le bonhomme, c’est celui qui a déjà planté « Air Littoral ». On ne prend jamais un « looser » : dans les affaires, ça porte une « poisse » invraisemblable !

Théorème toujours vérifié…

Et pourtant, les autorités locales et étatiques de l’époque, elles ont pioché à qui mieux-mieux dans la poche du kontribuable pour éviter le dépôt de bilan d’Air-Litho-râle » (pas comme avec « Corps-Bête », le dernier patron d’Air-Lib’ ») !

Un CV en or le gusse : 1978, maîtrise de sciences de gestion, université de Montpellier. 1979, DEA de droit et d'économie des entreprises ; 3ème cycle à l'université Montpellier 1. De 1980 à 1981 : préparation d’une thèse sur l'économie du transport aérien régional. (Quand moi je faisais déjà dans le fiscal, sous Cozian)

1978 : ingénieur-consultant puis dirigeant de la société « Logistair SA », entreprise conseil spécialisée dans le secteur aéronautique. 1979 : cadre financier au sein de la compagnie aérienne « Air Littoral », 1980 : directeur financier « d'Air Littoral ». 1983 : secrétaire général « d'Air Littoral », (je n’en étais qu’à « plus jeune DAF » de « Gauloisie entrepreneuriale ». 1985 : directeur général « d’Air Littoral » et de 1992 (j’étais aussi Dégé) à 2000 : président-directeur-général « d'Air Littoral » (que je fus après lui, mais plus jeune, ailleurs en 1998).

 

Un enfant de la boutique, hein !

Et durant toute cette longue période, l’effectif de la compagnie a évolué de 40 à plus de 2.000 salariés (je n’en ai jamais eu plus de 1.900 sous mes ordres), pour finir à 400 et quelques licenciés.

Son chiffre d’affaires a atteint 300 millions d’euros (j’ai fait du 1,2 milliard à une époque en qualité de redresseur), pour finir par se planter (je n’ai jamais planté que les coquilles vides) et faillir emporter l’aéroport local (qui est d’ailleurs à vendre en ce moment, à celui qui veut s’y risquer !)

Si encore il s’agissait d’autre chose que d’un « looser » potentiel qui « rebondit »,

mais,

 

Ce n’est pas tout : Troisième erreur, le bonhomme, s’il est docteur en économie du transport (oui, bon, une fac de province, j’admets), son titre de gloire, il en a d’autres : de 1988 à 2003 il fait président-fondateur de l'École supérieure de l'aéronautique. De 1990 à 2000 il fait conseilleur de la Banque de France Languedoc-Roussillon (Je l’ai été à peu près à la même époque, mais à la Banque de France, direct).

De 1994 à 1997 il fait président de l'Institut des sciences de l'entreprise et du management (ISEM), deuxième et troisième cycle de formation de gestion à l'université Montpellier 1.

(Perso, j’enseignais à Paris en Master 1 et 2 de fiscalité appliquée et master 2 en RH européen en province…)

Et de 2000 à 2004, il fait président de Languedoc-Roussillon Prospection, commissariat à la Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale en région.

Cette structure, dépendait de la DATAR et du Conseil régional, et avait pour but le développement économique et l'implantation d’entreprises sur la région.

(Perso, les trucs du Rotary et Cie, j’appelle ça « réseauter », je m’en méfie comme de l’an 40 [Je n’étais pas né pour savoir, mais je me souviens quand même !] Je préfère faire dans le mouvement associatif social, petite-enfance  et Cie : au moins, on rend le service à ceux qui en ont vraiment besoin !)

C’est assez ?

 

Non, il cumule ! En 2004, il est tête de la liste UDF aux élections régionales dans la région Languedoc-Roussillon, et refuse la fusion au second tour avec la liste UMP conduite par Jacques Blanc.

De 2004 à 2010, il préside de la fédération départementale UDF, puis le MoDem de l'Hérault et devient membre du bureau politique national et du conseil national du MoDem (de chez « bébé-roux ») !

En 2007, il est candidat aux élections législatives, dans la première circonscription de l'Hérault, se prend une mandale à 7,60 %, en troisième position derrière l’UMP et le PS locaux.

Il ne donne aucune consigne de vote et pourtant, représentant du MoDem, il rejoint la liste de la maire sortante PS Hélène Mandroux lors de l'élection municipale à Montpellier. Suprême consécration, il est en nommé adjoint au maire pour le commerce de la bonne ville !

Sa marotte que d’attirer des entreprises depuis son passage à la filiale de la DATAR… avec le succès que l’on sait !

Question retournage de veste, il sait y faire, n’est-il pas !

C’est assez ?

 

Non !

Le culot du bonhomme est tellement immense que, franchement, il y a des claques qui se perdent.

À peine nommé à la tête de la filiale de Véolia, il annonce que : « Cela ne modifie en rien ma disponibilité et mon attachement aux responsabilités d'adjoint qui m'ont été confiées par Hélène Mandroux ».

Et pour faire bon poids, il ajoute : « Je continue à partager mon temps entre mes responsabilités d'élu et de dirigeant en entreprise, comme je le faisais dans le cadre de mes missions de conseil que j'exerce depuis de nombreuses années. »

Madame la maire, de son côté, voit plus loin : « Je n'ai pas l'intention, compte tenu de sa nouvelle activité à la SNCM, de [m’en] séparer au profit des Verts (…). J’ai déjà eu à m’exprimer sur ce sujet. [Il] a toute ma confiance. Ma position n’a pas varié ».

Reste donc à savoir quel adjoint fera les frais du retour des écologistes dans la majorité. Si retour il y a…

Et c’est bien la quatrième erreur : Une boîte malade, on n’a jamais assez de temps à lui consacrer !

Alors faire « bien » plusieurs choses à la fois, ça relève de la mission suicide…

 

Allez ! Deux ans, pas plus.

Et en comptant les largesses de la remise au pot des autorités politiques…

Si le trafic chute à l’été prochain (la faute à avoir vendu l’outil d’exploitation, les navires amiraux), si il ne revend pas très vite la CCM (la filiale aviation en plein essor, avant qu’il ne commence à en faire du « Air Bis-thoral ») et les rouliers de la CNM (la filiale de fret naval), peut-être encore moins que ça !

Un désastre déjà programmé.

Et qui qui va payer les dégâts, une fois de plus ?

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 04:07

 

Qui, que, quoi ?

 

Perso, je ne comprends pas tout de cette femme-là qui porte un nom qui n’est pas le sien.

Il l’a été, mais elle a trouvé malin de divorcer de celui qui le lui a concédé par mariage, alors même qu’à sa naissance (le 8 août 1950 à Paris), elle portait celui de son père.

Le père, dans une autre vie, je le croisais régulièrement sur les trottoirs parisiens, à la sortie de la messe en « Saint-Jacques du haut-pas » (haut pas sur le chemin de Compostelle), quand je tardais à aller chercher les croissants dominicaux.

« Titine Eau-brie », bé elle ressemble un peu à sa mère : au moins aussi sexy que la « belle Angela » !

Peu importe, en politique, l’absence de charisme mène à tout.

 

Aujourd’hui elle est lilloise après avoir piqué son fauteuil de maire à « Mort-roy » et épousé Jean-Louis Brochen.

Lui, c’est un cas : Né le 7 juin 1944 à Roubaix, il est avocat au barreau de Lille. Il passe son bac philo à Tourcoing et entre à la faculté de droit de Lille, payé par une bourse de « l’American Field Service ». D’ailleurs, il ira passer une année dans l’Oklahoma.

Il en revient professeur d’anglais à l’école de Villeneuve d’Ascq ainsi qu’à l’école Berlitz de Lille, et moniteur de Travaux dirigés en relations internationales à la faculté de droit de Lille.

Il prête prêté serment le 3 novembre 1969. Fils du bâtonnier Yves Brochen, il reprend son cabinet, pour lui succéder à la tête de l’ordre local de Lille en 1992 et 1993, après en avoir membre du Conseil de 85 à 88 et le redevenir de 95 à 97.

Spécialiste en droit social (et en droit pénal), il a été l’avocat de plusieurs associations de salariés (unions locales CGT, Sud, Sud-PTT) et, régulièrement, de la CFDT.

Il a notamment assuré la défense de salariés dans des conflits liés à la lutte contre la silicose dans le Douaisis et l’égalité homme-femmes dans le statut de mineur.

Il a défendu les salariés d’entreprises textiles, métallurgiques, du bâtiment et travaux publics ou de la vente par correspondance dans le cadre de procédures collectives de licenciement, ou de conflits collectifs du travail (Deffresne, SGTN, Peignage Amédée).

Il a obtenu, dans les années 1990, sur requête de la CFDT, les premières décisions sanctionnant l’ouverture de commerces le dimanche.

Il est intervenu au côté des victimes et des organisations syndicales dans des accidents du travail à Usinor et devant les commissions disciplinaires de la fonction publique territoriale, ou d'administrations comme La Poste, pour défendre les salariés.

Il défend également les plus démunis au titre de l’aide juridictionnelle.

Il est intervenu au côté de l’association « Mouvement du nid » dans une dizaine de procès, dans des débats et dans des séances de formation sur la prévention de la prostitution.

 

Mais pas seulement : Se présentant comme défenseur de la liberté d’expression, il a défendu aussi bien « Radio Lille 59 », la première radio libre lilloise en mai 1981 ou Raymond Depardon contre l’interdiction de la projection de « N°0 » sur le lancement du journal « Le Matin' » au festival de court-métrage de Lille, la possibilité pour les rappeurs de Sniper de tenir un concert à Lille.

Et à de jeunes réalisateurs de cinéma roubaisiens de projeter le film qu’ils avaient réalisé sur la vie des harkis revenus au pays.

Qu’en 1993 il défende la scolarisation à l’école publique de jeunes filles portant le foulard islamique, tout en s'estimant défavorable au port du voile, passe encore.

Aux assises de Douai ou de Saint Omer notamment, avocat pénaliste, il est intervenu dans des procès criminels aussi bien en tant que partie civile pour des femmes victimes de viols ou les victimes d’actes de violences volontaires, qu’en défense pour des accusés poursuivis pour crime passionnel, assassinat ou vols qualifiés.

Il a également défendu en 2001 un membre du gang de Roubaix en février 1996.

Il participe à des procès de diffamation à raison de sa compétence en droit de la presse et il a enseigné le droit de la presse à l’école supérieure de journalisme de Lille entre 2004 et 2007.

 

Certaines de ces affaires (défense de 17 lycéennes voilées exclues par le lycée Faidherbe en 1993, du groupe de rap Sniper, d'un des membres du « gang de Roubaix » proche des mouvements islamistes, et de l'association roubaisienne Rencontre et dialogue) lui valent le surnom d'« avocat des islamistes » par les groupes d'extrême-droite !

Engagé à gauche, sans être encarté, c’est encore lui qui nous a levé l’affaire de la nullité du mariage civil pour cause de dépucelage anticipé !

Une affaire qui avait fait grand bruit, dont le jugement a été révoqué en Cour d’appel nordiste…

Malin le bonhomme !

Un couple d’enfer pour un « ticket gagnant » à l’Élysée si « Titine Eau-brie » s’il y entre par la grande porte !

Ce sera d’ailleurs son « point faible », à la miss : un avocat islamiste, qui en bouscule les traditions juridiques du pays, dans les couloirs du « château » ?

Un vrai régal en perspective !

 

Mais revenons à notre « Titine nationale », titulaire d'une licence de sciences économiques obtenue à l'Université Paris II Panthéon-Assas et diplômée de l'Institut des sciences sociales du travail, sort également diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris en 1972.

Élève à l'École nationale d'administration de 1973 à 1975 (promotion Léon Blum), elle en sort administratrice civile au ministère du Travail et des Affaires sociales.

Pendant la même période, elle milite à la CFDT, et devient professeur à l'ENA en 1978.

Elle n’est détachée au Conseil d'État qu’entre 1980 et 1981.

 

En 1981, elle occupe divers postes au ministère du Travail et des Affaires sociales, dans les cabinets de Jean Auroux (elle y rédige les lois Auroux) et de Pierre Bérégovoy.

En 1986, elle est nommée maître des requêtes au tour extérieur au Conseil d'État et entre 1989 et 1991, elle travaille chez Pechiney, jusqu’à devenir directrice adjointe de l'homme de Jean Gandois.

À ce poste, elle participe à l'ouverture d'une usine à Dunkerque et à la fermeture de l'usine d'aluminium de Noguères (Pyrénées-Atlantiques) : le monde de l’entreprise, la « petite énarque », elle connaît assure-t-elle !

 

Le 15 mai 1991, elle est nommée ministre du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle par « Édith la salade de cresson », pour être reconduite à ce poste dans le gouvernement suivant.

En 1993, elle crée la « Fondation Agir contre l'exclusion » (FACE) avant de devenir, en 1995, première adjointe à la mairie de Lille pour lui permettre de s'implanter dans le département du Nord.

Un beau parachute…

Entre hiérarques, ce sont des choses qui se font !

 

« Tonton Yoyo », élu par les militants socialistes comme candidat à l'élection présidentielle de 1995, la choisit comme porte-parole de sa campagne présidentielle.

Ayant de bonnes relations avec une partie du patronat (en particulier avec Jean Gandois, son ancien patron chez Pechiney), tout comme avec le Parti communiste, elle s'entend cependant assez mal avec les syndicats, en particulier avec l'ancienne secrétaire générale de la CFDT, Nicole Notat.

Décrite comme dure et exigeante, elle explique : « Je dis les choses en face, je ne suis pas faux-cul. Mais je crois être bien moins dure que beaucoup de gens en politique. Je suis même peut-être trop sensible. »

Qu’elle affirme !

 

La gauche plurielle au pouvoir dès le 1er juin 1997 lui fait gagner un siège de députée du Nord. « Tonton Yoyo » la nomme numéro deux du gouvernement, ministre de l'Emploi et de la Solidarité, alors qu’elle avait refusé ce poste au sein du « parti des soces » du temps où « Tonton Yoyo » n’en était que le premier secrétaire.

Et là, elle met ainsi en place la principale promesse du Premier ministre : la lutte contre le chômage avec la création d'emplois en mettant en œuvre plusieurs dispositifs publics et notamment les 35 heures. Cette mesure, décriée par la droite et le patronat, est très débattue, et entraîne la démission de son ancien patron, Jean Gandois, de la tête du CNPF le syndicat national des patrons, devenu MEDEF entre-temps).

Elle a au la tête du boss !

 

Les 35 heures !

Le truc qui a fini par mettre à terre l’économie de « Gauloisie à genoux » déjà mal en point !

On nous avait promis des millions d’emplois : 25 millions de travailleurs (pour 2 millions de chômeurs) qui ne travaillent plus que 35 heures au lieu de 39, c’est 2,8 millions de chômeurs en moins, nous avait-on affirmé tous les soirs au JT (que j’ai fini par en jeter ma chaussure sur ma télé : un talon cassé, une redevance en moins à payer !)

Dans la réalité, et ex-post, c’est effectivement entre de 300 et 450.000 d'emplois créés, essentiellement dans la fonction publique et le « secteur aidé », une partie absorbé par l’augmentation naturelle de la productivité horaire, et un bon million d’emplois créés… à l’étranger.

Et puis, entre 1998 et 2001, la durée effective de travail hebdomadaire n’était que d’environ 2,6 heures.

Même « l’IN-sait » estime la création d’emplois à court terme n’a été que 350.000 emplois, dont 150.000 dus aux allègements de charges payés par vos impôts.

Par ailleurs, cet institut pose la « question de la pérennité de ces emplois » et montre que la loi a finalement eut un impact négatif sur le pouvoir d'achat des travailleurs.

Je sais : ça fait polémique (dogmatique) !

Il est difficile d'effectuer des analyses correctes dans ce domaine, et dans la durée.

Mais des études plus récentes prétendent qu’à long terme, « compte tenu notamment du coût du financement [des] allègements de charges et de la dynamique du SMIC horaire induite par l’instauration des garanties mensuelles minimales », les lois Aubry auraient détruit des emplois, « en dépit des importantes créations qui ont pu les accompagner sur la période 1998-2001 ».

D’où tout l’art de la fausse bonne mesure… et des « langues de bois ».

Perso, j’ai toujours estimé que retirer au prolo toute sa seule valeur, à savoir sa « force de travail », c’est « social-traite » au possible.

Mais bon ce n’est qu’une opinion…

 

Et puis quel bordel entre-temps !

La RTT a fait l'objet d’une première loi, votée le 13 juin 1998, posant les principes et reposant sur le volontariat des partenaires sociaux, suivie d'une seconde loi applicable à tous au 1er janvier 2000.

Mais pour en arriver là, il aura fallu négocier plus de cent mille accords d'entreprises et de branches !

Pendant ce temps-là, tout ce beau monde n’était pas devant leur machine ou sur les routes pour trouver du chiffre d’affaires.

 

Elle met aussi en place les emplois-jeunes en 1997 (ce qui avait fait sauter divers gouvernement avant et après son passage « aux manettes »), la loi de lutte contre les exclusions en 1998 et la couverture maladie universelle (CMU) en 2000.

Ça, c’est une bonne chose : « Baraque Au-Bas-Mât » rame comme un dératé pour poser la première pierre d’un dispositif inventé par le « Chi » quand il était à la « Mairie des parigots » : la carte « Paris-Santé »…

2000, c’est aussi l’année, la première, où elle parvient à combler le fameux « trou » de la Sécurité sociale, avant de jeter les bases de l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA) pour les personnes âgées dépendantes.

Une nécessité sociale.

 

Depuis 2001 elle se consacre à mairie de Lille.

Le 18 octobre 2000, Martine Aubry démissionne du gouvernement et se consacre à la campagne des élections municipales à Lille.

Après une campagne très active, elle est élue maire dans une triangulaire qui l'oppose à Christian Decocq (RPR-UDF-DL) et Philippe Bernard (FN) !

Sans le « Front », la ville basculait à droite.

L'année suivante, l'ancien Premier ministre, qui conserve la présidence de la communauté urbaine après les élections municipales, annonce son souhait de la voir lui succéder lors du prochain renouvellement de la LMCU.

 

En 2002, de nouveau candidate dans la 5ème circonscription du Nord réputée imprenable par la droite (on ne sait jamais !), elle est quand même battue de 1.044 voix par le candidat UMP !

Bien que réputée cuirassée (elle est surnommée la « dame de fer française »), son échec la fait fondre en larmes au soir du second tour, déclarant payer « pour ne pas avoir fait assez pour les gens à bas salaires ».

Rien compris la fille du commissaire européen !

 

Entre-temps, en tant que maire de Lille, elle modifie considérablement l'image extérieure de la ville par l'opération « Lille 2004, capitale européenne de la culture », qui fait venir en un an, plus de neuf millions de visiteurs.

Le 14 octobre 2006, tout à sa propre apologie, elle lance « Lille 3000 », qui pare sa ville pour trois mois aux couleurs de l'Inde, et propose au public plus de 300 manifestations culturelles avec leur pognon local.

 

Au cours des années 2002-2006, un nouveau partage de l'espace public entre piétons, voitures, et vélos vaut au maire une certaine chute de popularité, mais nombre de ses initiatives, comme le Projet de renouvellement urbain sur Lille Sud et Moulins ou Lille Ville de la Solidarité et Lille Plage, une « plage solidaire » qui est installée au cours de l'été 2006 au cœur des quartiers en difficultés de Lille ou encore « Lille Neige » (une patinoire de 600 m² à Lille Sud), sont saluées des habitants.

De 2002 à 2009, la mairie de Lille accorde des créneaux horaires, dans les piscines de la ville, à un groupe de femmes voilées, d'origine maghrébine !

Elle est réélue maire de Lille le 16 mars 2008, à l'issue du second tour des élections municipales face à son adversaire UMP avec un score de 66,56 %, mais dans un contexte de forte abstention (55,58 %) : Une élection au rabais !

Elle réalise ainsi le score le plus élevé lors d'une élection municipale à Lille, grâce à la bienveillante alliance avec les listes des Verts et du MoDem.

Un mois plus tard, le 18 avril 2008, elle succède à Pierre Mauroy à la tête de Lille Métropole Communauté urbaine, forte d'un accord de majorité avec les groupes des Verts et du MoDem, ainsi que le groupe Métropole Passions Communes réunissant les élus de 41 petites communes de la métropole.

Après l’aide inopinée du « front », l’amitié sans retenue pour les « nabots du marigot »…

 

Le PS ? Militante socialiste depuis 1974, secrétaire nationale du Parti socialiste à partir de 2000, elle est chargée, en décembre 2004, avec « Déesse-khâ » et « d’Jack Langue-bêlante » de préparer un projet politique en vue des échéances électorales de 2007.

Comme la plupart des dirigeants socialistes, elle se prononce en faveur de l'adoption du Traité constitutionnel européen, qui sera repoussé par référendum le 29 mai 2005 par 54,67 % de « non ».

Au Congrès de Reims, après sa réélection à Lille, elle est ouvertement sollicitée pour prendre la succession du premier secrétaire du Parti socialiste en novembre 2008. N'ayant pas fait acte de candidature comme « Ségololo », elle est toutefois la première signataire d'une contribution intitulée « Une vision pour espérer, une volonté pour transformer »

J’adore !

Lors du Conseil national de la synthèse du 23 septembre 2008, elle présente la motion « Changer à gauche pour changer la France » dont elle est la première signataire, texte sur lequel elle rassemble ses proches, une partie des amis de « Déesse-khâ », de « Fafa l’empoisonneur » et « Monte-bourré ».

On retrouve également des proches de « Ham-mont » comme « David Dubondubonnet » et « Gêne du Buis », deux anciens présidents du Mouvement des jeunes socialistes.

Le 6 novembre 2008, cette motion recueille 24,32 % des suffrages exprimés et occupe la troisième place, juste derrière la motion de « De-la-nuée » (25,24 %) et de « Ségololo » (29,08 %).

Devinez quoi ?

Le 15, une semaine plus tard, après que le congrès de Reims n'a pas réussi à dégager de synthèse, elle annonce sa candidature au poste de premier secrétaire et le 20 novembre 2008, lors du premier tour de l'élection du premier secrétaire du Parti socialiste, elle se qualifie pour le second tour avec 34,5 % des votes des militants socialistes, derrière Ségololo (42,9 %) et devant mais devant Benoît « Ham-mont » (22,6 %), qui appelle aussitôt à voter « massivement » pour elle !

Le même coup que pour la validation de l’épopée « Ségololo à l’Elysée » aux élections de 2007.

Mais à l’envers…

 

Donc, le lendemain, le 21 novembre 2008, elle arrive en tête du vote de second tour pour le poste de premier secrétaire, en devançant sa collègue de 42 voix seulement !

Résultats immédiatement contestés par les partisans de cette dernière, qui exige un nouveau vote. Finalement, les résultats officiels validés le 25 novembre par le conseil national du PS font état d'un écart de 102 voix : « Titine » est officiellement élue chef à la place du chef par 67.451 suffrages contre 67.349 pour Ségolène Royal, soit 50,04 % pour 49,96 %.

Normal : « Ségololo », c’est un peu comme « Poupouli-dort » : abonné au second rôle !

 

Pas tout à fait un an plus tard (10 septembre 2009), des journalistes vraiment empreint de malveillance à son égard, publient un livre dans lequel ils l’accusent, elle et ses partisans d'avoir falsifié à leur profit les résultats du second tour.

En réaction, elle dit haut et fort ce que nous pensons tous : l'ouvrage est « malveillant avec tous les socialistes ».

Normal puisque c’est bien un parti qui ne regroupe que des « barons » bienveillants dans l’âme !

Suite à son élection, elle connaît une spectaculaire hausse de popularité, gagnant 11 points dans le baromètre TNS Sofres pour Le Figaro Magazine et 9 points dans le « tableau de bord Ifop - Paris Match », atteignant 67 % d'opinions favorables, et devançant très largement la côte de popularité de « Ségololo ».

Ce qui n’empêche pas de prendre une raclée aux élections européennes (où elle ne se présente pas) : le nombre d’élus passe de 31 à 14, à égalité avec le rassemblement « Europe Écologie ».

 

En janvier 2010, elle amorce un changement de position du Parti socialiste sur l'âge de départ à la retraite, estimant que si l'âge légal de départ à la retraite devait être maintenu à 60 ans, il est normal de pouvoir donner la possibilité aux gens qui le souhaitent de travailler plus longtemps, jusqu'à 62 par exemple.

Dans le même temps, sa popularité, en baisse depuis le début de son mandat, remonte et les commentateurs politiques l'estiment désormais présidentiable.

Elle n'exclut d'ailleurs pas d'être candidate à l'investiture socialiste pour l'élection présidentielle de 2012, tandis que les médias se font l'écho de l'« accord de Marrakech », un pacte conclu entre elle est « Déesse-khâ », qui prévoirait qu'ils ne se présentent pas l'un contre l'autre aux primaires.

À suivre, n’est-ce pas !

Du coup, alors que l’un fait « banquier mondial » à la rescousse de l’économie grecque (et bientôt Irlandaise après avoir laissé tomber les Islandais), l’autre s'investit dans la campagne des élections régionales de 2010 en sillonnant le pays.

Pendant l'entre-deux tours, elle négocie avec « Du-flot » (qui n’ira pas aux élections en 2012) et « M-G du-Buffet-de-la gare » (qui n’ira pas non plus pour passer la main) la fusion des listes socialistes avec celles d'Europe Écologie et du Front de gauche de « Mélangeons-bien-tout ».

Au second tour, les listes d'union de la gauche remporte 23 des 26 régions françaises.

Une partie des ténors du Parti socialiste lui attribuent alors la victoire, tandis que d'autres considèrent qu'il s'agit avant tout de la victoire des présidents de régions et de leurs bilans et que quelques-uns remercient « Fafa l’empoisonneur » les « bons mots » laissés lors de son passage à la TV entre les deux tours.

 

Après ce « succès électoral », elle lance un appel pour une « société du care », c'est-à-dire « une société du bien-être et du respect, qui prend soin de chacun et prépare l'avenir », qui reçoit un accueil mitigé au sein même du PS et à laquelle elle ne fait plus référence par la suite.

Le 8 juin 2010, elle fait adopter par le conseil national du PS un plan de rénovation qui prévoit le déroulement d'une primaire présidentielle à l’automne 2011, le non-cumul des mandats par les élus socialistes à partir de 2012 (initialement pourtant prévu dès 2011) et la parité intégrale dans les instances du parti.

 

On ne lui souhaite pas que du bonheur dans ses ambitions : après tout, c’est encore une femme dont on sait qu’outre ses « discriminations positives » contraire à l’ordre républicain qu’elle fait financer par le kontribuable local, elle est aussi capable de turpitudes, comme a pu le révéler cette instruction judiciaire enterrée depuis si longtemps pour « emploi fictif » de « Cohen-Seule-Hallal », élue parigote dans le 5ème (face au « cousin » Tiberi : la pôvre !), comme journaliste attachée de presse de la mairie lilloise : elle y a mis bon ordre depuis.

Comme l’affaire des votes truqués après le congrès de Reims…

Comme les « gros mensonges » sur la RTT.

Qui aurait pu quand même être traité différemment et avec un peu plus de simplicité (la loi aurait dû tenir en trois articles et non pas aussi nombreux que les abonnés au téléphone ! Et encore sans compter les milliers de pages des circulaires sur le sujet).

 

Bref, je n’aime pas cette femme : elle a un côté effrayant qui me déplait sombrement !

Si elle est élue, on va en baver tous les jours, pire qu’avec « Tonton Yoyo ».

Pire qu’avec « Bling-bling » ? Au moins autant du pareil au même !

Et puis elle, elle n’est jamais venue me saluer jusque sur mon trottoir, elle.

Donc… Exit !

Partager cet article
Repost0
3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 04:02

  

Nouvelle aberration de la mondialisation ?

 

Peut être avez-vous vu ce drôle de poisson sur les étalages des poissonneries : le Panga.

Les poissonniers ont souvent du mal à nous expliquer sa provenance et pourquoi son prix est si peu élevé.

Un document de M6, nous éclaire sur le sujet.

 

Panga, qui signifie force en Morée, est produit à l’échelle industrielle sur le Mékong au Vietnam.

Ce poisson se reproduisait difficilement en liberté, car les femelles devaient remonter aux sources du fleuve pour frayer.

Comme pour les saumons, la course à la vie était dure et les naissances limitées.

 

Mais le grand génie de l’homme réussi à changer tout ça ! Un chercheur s’est en effet aperçu qu’en injectant aux femelles pleines des hormones recueillies dans de l’urine de femme enceinte séchée cela permettait de déclencher la pontes des alvins.

Les femmes enceintes produisent en effet beaucoup d’hormones qu’elles rejettent dans leurs urines, il a suffi donc à ce chercheur de recueillir ces rejets et de les déshydrater pour mettre au point des doses (vendues environ 1 €) administrables par injection aux mères Panga.

Résultat, les femelles Panga se délestent d’environ 500.000 Alvins par ponte.

 

L’élevage des poissons se fait ensuite dans de grands parcs sur le Mékong. Leur principale nourriture est une farine importée du Pérou, elle est élaborée à partir de cadavre de poissons mélangés à du Manioc, du Soja (OGM ?) et à diverses céréales.

Une nourriture bien différente de celle que l'animal absorbe à l'état sauvage, qui vient de l’autre côté de la terre en avion et qui n’offre aucune traçabilité sérieuse.

Une fois le gavage terminé, les fermiers n’ont plus qu’à relever leurs filets pour récupérer les fruits de leur élevage.

Le poisson sera ensuite découpé en filet par des ouvriers chinois payés à la pièce puis envoyé congelé par avion vers l'Europe.

 

Sachez donc que ce poisson vendu à prix discount est le produit de la mondialisation et de la transgression des lois naturelles, qu’on ne maîtrise pas vraiment leur alimentation et que sa commercialisation à grande échelle est très gourmande en pétrole donc en émission de CO2.

 

Bref, de la protéine animale à bas prix et forte marge, produite avec du « pipi de femme enceinte » !

Pas mal l’ingénierie agroalimentaire, non ?

Et puis tant que c'est du « commerce-équitable », pourquoi hésiter, n'est-ce pas ?

 

Pour en rire, il y a deux marchés biologiques à Paris, les week-ends à « bobos-rive-gôche-z’et-droâte-réunies ».

Bé il parait qu’on en trouve…

Faut que j'aille voir ça !

Après les croissants dominicaux, hein...

 

J’adore !

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 04:06

 

Martha Stout :

« Le Sociopathe à proximité / The Sociopath next door »

 

Afin d’avoir une petite idée de ce qu’est un sociopathe vous trouverez ci-dessous ce texte dégoté à l’occasion de mes recherches personnelles en vue du prochain roman des aventures de « Charlotte ».

J’avoue que j’ai du mal à imaginer.

Imaginer 4 % de la population qui m’entoure avoir de telles… « qualités » (dirons-nous !).

Même si ça m’arrange bien pour expliquer telle ou telle chose dans un de ces prochains chapitres.

Je vous retrace son récit à elle en reprenant ce court extrait (traduit de l’anglais comme que j’ai pu, c’est-à-dire avec un fort accent toulousain ! Logique : ma prof d’anglais en terminale était originaire de la ville rose) :

 

« Imaginez – si vous pouvez – ne pas avoir de conscience, pas du tout, aucun sentiment de culpabilité ou de remord ; peu importe ce que vous faites, aucun sens de limitation, d'attention pour le bien-être des étrangers, des amis, ou même des membres de la famille.

Imaginez aucune lutte avec la honte, pas une seule dans toute votre vie ; peu importe quel genre d'action égoïste, paresseuse, nuisible, ou immorale vous aviez fait.

Et feignez que le concept de responsabilité vous soit inconnu, sauf comme un fardeau que les autres semblent accepter sans se poser de questions, comme des imbéciles crédules.

 

Ajoutez maintenant à cette fantaisie étrange la capacité de cacher aux autres que votre conformation psychologique diffère radicalement de la leur. Puisque chacun suppose simplement que la conscience est universelle parmi les gens, cacher le fait d'être sans conscience vous est presque facile.

Vous ne vous retenez pas vos désirs par la culpabilité ou la honte et vous n'êtes jamais confronté aux d'autres en raison de votre sang-froid. L'eau glacée dans vos veines est si bizarre, si complètement en dehors de leur expérience personnelle, qu'ils devinent même rarement votre condition.

Autrement dit, vous êtes totalement sans contrainte interne et votre souveraine liberté de faire comme il vous plaît, sans tourment de conscience, est, fort à propos, invisible au monde.

Vous pouvez faire tout, et même votre avantage étrange sur la majorité des gens, qui sont tenus en ligne par leurs consciences, restera très probablement non découvert.

 

Comment vivrez-vous votre vie ?

Que ferez-vous avec votre avantage énorme et secret et avec le handicap correspondant des autres gens (la conscience) ?

La réponse dépendra en grande partie de ce que vos désirs se trouvent être, parce que les gens ne sont pas tous les mêmes. Même ceux profondément sans scrupules ne sont pas tous les mêmes.

Quelques personnes – qu'elles aient une conscience ou non – favorisent le bien-être de l'inertie, tandis que d'autres sont remplies de rêves et d'ambitions folles.

Quelques êtres humains sont brillants et doués, certains sont ternes et surtout, conscience ou pas, et beaucoup sont quelque part entre les deux.

Il y a les gens violents et les non-violents, les individus qui sont motivés par la soif de sang et ceux qui n'ont aucun appétit de ce genre…

 

À moins que vous ne soyez pas arrêtés par la force, vous pouvez tout faire.

Si vous êtes nés au bon moment, avec un certain accès à une fortune familiale et que vous ayez un talent spécial pour exacerber la haine des autres et le sens de la privation, vous pouvez vous arranger pour tuer un grand nombre de gens peu soupçonneux.

Avec assez d'argent, vous pouvez accomplir cela de loin et vous pouvez vous asseoir sans risque et observer avec satisfaction…

 

(…)

 

Fou et effrayant – et réel, dans 4 % environ de la population (3% pour les hommes et 1% pour les femmes), sont ainsi faits.

On considère que le taux de fréquence pour les désordres alimentaires anorexiques n’est évalué qu’à 3,43 pour cent, jugé presque épidémique, et pourtant ce chiffre est une fraction plus faible que le taux de « personnalité antisociale ».

Les désordres très en vue classés comme schizophrénie arrivent à seulement environ 1 % de la population – un simple quart du taux de la personnalité antisociale – et les Centres pour le Contrôle de la Maladie et la Prévention disent que le taux de cancer du côlon aux États-Unis, considéré « élevé de façon alarmante », est d'environ 40 pour 100.000 – cent fois plus bas que le taux de la personnalité antisociale !

 

La haute incidence de la « sociopathie » dans la société humaine a un effet profond sur la majorité d'entre nous qui devons, aussi vivre sur cette planète, même ceux d’entre nous qui n'avons pas été cliniquement détectés comme traumatisés.

Les individus qui constituent ces « 4 % » drainent nos relations, nos comptes bancaires, nos accomplissements, notre respect de soi, notre paix même sur Terre.

Étonnamment pourtant, beaucoup de personnes ne connaissent rien de ce trouble, ou s'ils le connaissent, ils pensent seulement en termes de psychopathie violente – meurtriers, tueurs en série, bouchers – c'est-à-dire les gens qui ont sensiblement enfreignent la loi plusieurs fois et qui, s'ils sont attrapés, seront emprisonnés, peut-être même mis à mort par notre système légal.

Alors que ce n’est qu’une faible marge de ces sociopathes…

 

Nous ne sommes généralement pas conscient – et d’habitude nous ne les identifions pas non plus – du grand nombre de sociopathes « non-violents » parmi nous, c’est à dire les gens qui ne sont pas souvent des transgresseurs flagrants de la loi et contre qui notre système légal formel fournit peu de défense.

La plupart d'entre nous n'imagine pas de correspondance entre le dessein d'un génocide ethnique et, disons, mentir innocemment à son patron à propos d'un collègue.

Mais la correspondance psychologique n'est pas seulement là ; c'est terrifiant.

Simple et profond, le lien est l'absence de mécanisme intérieur qui nous culpabilise, émotionnellement parlant, quand nous faisons un choix que nous voyons comme immoral, contraire à la morale, négligent, ou égoïste.

La majorité d'entre nous se sent légèrement coupable s’il mange le dernier morceau de gâteau dans la cuisine, mais c’est sans parler de ce que nous ressentirions si nous nous mettions à faire du mal intentionnellement et méthodiquement à une autre personne.

 

Ceux qui n'ont aucune conscience forme un groupe à part entière, qu'ils soient des tyrans homicides ou simplement des snipers sociaux impitoyables.

La présence ou l'absence de conscience forme un groupe humain d’une façon probablement plus significative que l'intelligence, la race, ou même le sexe.

Ce qui différencie un sociopathe qui vole de temps en temps dans les magasins de quartier de celui qui vit du travail des autres, ou de celui qui est un requin de la finance contemporain – ce qui fait encore la différence entre un voyou ordinaire et un meurtrier sociopathe – n'est rien de plus que le statut social, l'impulsion, l'intellect, la soif de sang, ou la simple occasion.

 

Ce qui distingue tous ces gens du reste d'entre nous est un trou tout à fait vide dans leur psychisme, où il devrait y avoir la plus développée de toutes les fonctions d'humanisation. »

 

Ne regardez pas un thriller ce soir : Ils sont autour de nous, ne sont pas spécialement violents, mais sont dangereux pour la cohésion du tissu social.

Identifiez-les comme bon il vous semblera : ce sont parfois des êtres intelligents qui ont « réussi » dans leurs activités professionnelles et se trouvent être de temps à autres « aux responsabilités ».

 

À la différence du cynique qui vous pourrira la vie par plaisir, ils sont amoraux sous un vernis policé.

Bon, dans le roman à venir, je prends quand même des « tordus ».

Et pour corser (bé oui, hein : « nè so Corsu nè so fièru ») le tout, comme je l’adore, que je te me vous prépare des « tordus philanthropiques » : c’est encore meilleur pour mon unique neurone !

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 04:09

 

La « cousine Palomba »

 

Tous les matins depuis 30 ans, Palomba se fait une tartine de confiture au petit déjeuner.

Et tous les matins depuis 30 ans, la tartine tombe à terre, côté confiture.

Un jour, par un miracle, la tartine tombe sur l'autre côté !

Bouleversée, elle se précipite chez le chanoine qui prêche au couvent du village et lui raconte son histoire :

« Mon père, est-ce Dieu qui me fait un signe ? »

Ne sachant que penser, l’homme d’église lui dit que par la prière elle aura sa réponse.

Et durant trois jours et trois nuits, « Palomba » psalmodie ses « Ave Maria » et « Paster Noster » en égrenant le chapelet de prière qu’elle tient de sa grand-mère !

Le quatrième jour, son mari s’inquiète de ses simagrées.

« Mais que fais-tu donc avec ce chapelet depuis trois jours ? »

Et elle lui raconte son aventure !

« Mi, ma « Palombinette » ! Tu n’as jamais pensé que ce matin-là tu avais mis la confiture du mauvais côté de la tartine ? »

 

Dumè arrive au marché du village avec son âne.

Il l'accroche et part faire ses courses.

À son retour : Plus d'âne !

Et le voilà bougonnant méchamment à travers le marché : « Si quand je reviens ce soir, mon âne n'est pas là, alors je ferais ce que mon grand-père a fait quand on lui a volé son âne... »

Le soir, il revient et son âne est là.

Il s'en va.

Un gamin le rattrape et lui demande :

« – Ô Dumè ! Tu aurais fait quoi si on ne t'avait pas rendu ton âne ?

– Eh bien ! Comme mon grand-père, je serai rentré à pied ! »

 

Jean-Marc est en voiture en plein quartier de la Bourse, à Paris.

Le parking souterrain étant complet, il tourne désespérément à la recherche d’une place pour se garer.

Il fait le tour, retourne, attend et va même chercher un peu plus loin, du côté de l’Opéra ou de la place royale, mais rien, même pas en sous-sols

Jean-Marc a un rendez-vous d'affaires très important et, là, maintenant il risque de se mettre en retard. Mais rien, aucune place !

Désespéré, il regarde vers le ciel et implore :

« Ô Seigneur Dieu tout puissant ! Si tu me trouves une place de parking dans les cinq minutes, je te promets de ne plus faire d'écart, de ne plus jurer sur ton Nom, de ne plus mentir, d’être sobre de ne pas émettre de juron à de mes collègues, de ne pas trousser les jupes des femmes de l’ignoble et d’aller à la messe tous les dimanches et à toutes les fêtes chrétiennes le restant de mes jours ! »

Et alors – Ô miracle ! – une place se libère juste devant lui !

Alors Jean-Marc lève une nouvelle fois les yeux vers le ciel et dit :

« Cherche pas, Ô mon Dieu, j'ai trouvé ! »

 

Jean-Marc discute avec son fils :

« – Mon fils, je veux que tu épouses une fille que j'ai choisie pour toi !

– Comment ? Mais enfin, je veux pouvoir choisir ma femme moi-même ! »

Le père dit alors à son fils :

« – Mais cette fille est la fille de Bill Gates !

– Ahhh, dans ce cas... »

Le surlendemain, Jean-Marc est en Californie et va voir Bill Gates :

« – Bonjour, j'ai un mari idéal pour votre fille !

– Comment ? Mais enfin, ma fille est trop jeune pour se marier ! »

Jean-Marc répond alors :

« – Mais ce jeune homme est vice-président de la Banque Mondiale...

– Ahhh, dans ce cas... »

Deux jours plus tard, Jean-Marc est à Washington et va voir le Président de la Banque Mondiale.

« – Bonjour, j'ai quelqu'un à vous recommander comme vice-président de la banque.

– Comment ? Mais enfin ! J'ai déjà plus de vice-présidents qu'il ne m'en faut !

– Mais ce jeune homme est le gendre de Bill Gates.

– Ahhh, dans ce cas... »

 

Jean-Marc rencontre par hasard Jean-Louis, un vieux copain de lycée.

« Jean-Louis ? Mon ami ! C'est bien toi ?

– Jean-Marc, ça fait si longtemps ! Comment ça va ? Les affaires ça marche ?

– Oui, très bien. Et pour toi ?

– Oui je fais trader et ça marche bien malgré la crise ! Et toi ?

– Ça va aussi. Je rentre de vacances aux Seychelles. Ma femme et les enfants vont bien aussi. »

Ils parlent pendant quelques minutes, puis Jean-Marc invite son vieil ami à dîner un soir, ce que Jean-Louis accepte volontiers

Jean-Marc explique alors :

« – Pour venir à la maison, c'est très facile. Je suis au 5 rue du Regard, au-dessus de « Tonton Yoyo ». Je lui piétine le crâne tous les soirs et tous les matins !

À la porte, tu tapes B2174 avec ton coude, puis tu donnes un petit coup de pied dans la porte et tu entres.

Tu appelles l'ascenseur en appuyant sur le bouton, avec ton coude.

Puis tu entres en tirant vers toi la porte avec ton pied.

Enfin tu appuies sur le 5 avec ton coude.

– OK !

– Ma porte est juste en face de l'ascenseur. Tu n'auras qu'à appuyer sur la sonnette avec ton coude, et on viendra t'ouvrir.

– Mais... Je ne comprends pas très bien. Pourquoi je dois donner des coups de pied dans les portes et appuyer sur les boutons avec mon coude ?

– Jean-Louis ! Tu ne vas pas arriver les mains vides quand même ? »

 

Les citations de Jean-Marc, entendues cette semaine :

« Il n'y a pas de femmes frigides. Il n'y a que de mauvaises langues. »

« Quand j'étais petit à la maison, le plus dur c'était la fin du mois... Surtout les trente derniers jours ! »

 (Coluche)

 

« L'accouchement est douloureux.

Heureusement, la femme tient la main de l'homme.

Ainsi, il souffre moins. »

« Dicton : "Quéquette en juin, layette en mars". »

(Desproges) 

 

Et ses nouvelles contrepèteries du moment :

« L'archéologue mettait le produit de ses fouilles dans des caisses »

« Les Anglaises aiment le tennis en pension »

 

À propos d’anglaise, de Raymond Devos :

« Je me suis remis à la clarinette. C'est ce qui rapproche le plus de l'anglais. »

 

Bonne fin de journée !

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 09:03

 

Comme si je n’avais que ça à faire…

 

Faut vraiment le lire pour le croire : -> cliquez ici !

Encore un gag, un de plus… 

Veut me faire devenir l’ambassadeur de l’humanité auprès des aliènes qui nous visitent !

Si !

Et auprès de notre « Ô combien vénéré Président », en plus !

Enfermé dans la cave à vin…

La belle perspective, dites donc.

Ou inversement (je n’ai pas tout compris), me faire nommer ambassadeur des aliènes auprès de notre « Ô combien vénéré Président ».

Le pôvre : Déjà que le même devant ma « Môman à moi », il fait comme Coluche : « Ah ? Tu es debout ? Bé reste assis, alors ! », alors moi qui rend encore quelques têtes à l’auteuse de mes jours, plus quelque quintaux de bidoche, le tout m’empêchant de prendre le métro des parigots sans être obligé de me plier en 4 pour y rentrer, je ne vous dis pas combien il aura le moral dans les chaussettes !

Et puis de toute façon, il n’écoute que lui, alors ça ne sert strictement à rien.

Idée débile, même pas drôle même si ça veut être de « l’humour à deux balles », au moins autant que l’initiative onusienne dont il est question.

Encore un truc pour payer un fainéant à ne rien faire sur la cotisation de pauvres kouillons de kontribuables !

 

Bref, quand j’eusse lu ça, j’ai pensé qu’il se comportait comme s’il était complètement « HS » du neurone…

Et que j’en suis tombé à la renverse à en casser mon fauteuil de travail…

Bé oui, j’ai beau avoir des grands pieds, ils finissent par fatiguer. Alors il m’arrive de m’asseoir, sur le postérieur et autres muscles fessiers noyés dans la masse adipeuse, comme tout le monde, mais ailleurs que dans mon « tas de boue à roulette », pourtant taillé sur mesure.

Un Louis XVI d’époque, je ne vous raconte pas la facture à venir.

Mais bon, je me débrouillerai pour récupérer au moins la TVA.

 

Là-dessus, on s’échange divers courriels tout autant délirants, et je poste divers commentaires que vous pourrez lire tant qu’il les laissera en ligne avant de les manger flambés dans du « Loch Lomond ».

Car le problème pour le « Capitaine Haddock » (son surnom putatif dans l’aviation civile), c’est que pour en avoir cherché ici et ailleurs, lui n’en a pas en réserve…

Ça va donc demander un peu de temps avant qu’il ne se décide à les flamber au Calvados !

(Il en est pourtant bien pourvu et avec de bonnes étiquettes : je n’ai pas goûté, je ne suis pas un voleur, mais j’ai appris à reconnaître les étiquettes et les contre-étiquettes sur les bouteilles !)

 

Revenons à du sérieux, parce que quand même, faut savoir réfléchir un tout petit peu avant de raconter n’importe quoi.

 

1 – Première hypothèse : Je suis un « aliène », un vrai de chez vrai !

Un Kameulf avec les antennes bien planquées dans la chevelure, qui se trouve être en mission sur la planète des terriens, en exil si on peut dire, pour venir améliorer le cheptel local et l’usage que font les autochtones de leurs petites cellules grises.

J’aime assez bien la version d’août 2008, dont je serai finalement l’auteur, puisque les Krabitz existent bien dans un lointain « ailleurs » et la « matière noire » des « non-vivants » étant une menace constante pour la vie organisée et inorganisée dans l’Univers.

Un vrai « truc de délirant » qui use des nano-réactions de la matière pour s’autoalimenter de toutes sources d’énergie, y compris celles qui entretient la Vie.

Un vrai cancer, un « bug » qui bouffera l’Univers entier si on n’y prend pas garde.

Et l’humain n’est qu’un « essai de laboratoire » particulièrement capable de faire face, avec l’aide des Krabitz, à la menace sur le « Grand jardin » des espèces intelligentes du même Univers.

Ils ont été « fabriqués » suffisamment intelligents et totalement belliqueux pour « porter le fer » contre la « matière noire » au moment opportun.

Une idée du « Créateur » ou des « êtres supérieurs » qui gèrent l’ensemble du « jardin d’Eden ».

(Bon je sais, il y en a qui doutent : c’est bien naturel ! On ne va pas non plus leur apporter des preuves scientifiques, puisque tout ça – et le « si peu » – doit seulement apporter le minimum d’espérance, sans plus, à leur pauvre intellect, qu’ils ne se comportent pas tous comme des sauvageons belliqueux).

Le problème reste qu’ils sont dangereux pour eux-mêmes et qu’ils ont heureusement « vie courte », presque éphémère, pour ne pas se foutre sur la gueule trop rapidement.

Déjà, le « feu nucléaire », ils maîtrisent à peine, alors la suite, on ne vous raconte même pas !

Bien.

 

Problème : par un détour improbable des circonvolutions magnifiques du cerveau de quelques-uns, je suis « découvert ».

Et ces kons d’humanoïdes, ils me le font savoir.

Jusque-là, ce n’est pas bien grave : je m’en contre-cogne !

Là où ça pose problème, c’est que les Kameulfs ne sont pas les seuls à se promener dans les basses couches de l’atmosphère terrestre et que ces « traces » électroniques permettent à d’autres, parfois plus stupides, parfois moins kons, d’identifier l’incarnation de « l’ignoble », jusqu’à même en prendre les devant de ses initiatives.

Je ne vous fais pas la liste exhaustive, mais entre le passage d’un Ovni dissimulé en météorite (une tactique qui fonctionne assez bien chez les « primitifs » : ils passent avec leur konnerie d’engin, la gendarmerie ramasse les témoignages et les « autorités » locales décident qu’il s’agit d’un phénomène naturel) à Tahiti alors que j’étais dans la salle d’attente de l’avion qui devait m’emmener à Faaa (en pleine grève des pilotes locaux qui estimaient n’avoir pas assez de travail : faut le faire !) ;

Le survol de Paris dont j’ai été témoin alors même que j’étais sensé roupiller du sommeil du juste ;

L’histoire de la « bouée rouge » en Normandie, dont je suis sûr qu’elle est authentique ;

Ma « chasse » à celle-ci vers la Marne, l’Aube et l’Aisne, qui m’a fait mirer en septembre, encore un « phénomène » inattendu au-dessus des couloirs aériens menant à Roissy, alors même que le ciel débordait de flotte sur le Macadam ;

(J’ai une bonne macula derrière ma myopie native – un « bug » du génie génétique – qui me permet de voir très loin, mais pas trop proche, au point que ce jour-là, j’ai étonné par mégarde mon passager totalement humain celui-là, qui me fait « Attention ! Y’a une voiture devant ! » sous le déluge à l’approche du péage de Dormans : Je lui réponds bêtement « Non ! Il y en a 5 et un autocar ! ». C’était pour le rassurer que je maîtrisais la situation de pré-aquaplaning et lui, il s’est mis à regarder de côté, passablement bouleversé !…)

La même « vision » rapportée par d’autres mais au mois de juillet, manifestement à rapprocher avec mes courriels relatifs à la « bouée rouge » (je courrielle sur le sujet depuis la mi-juin avec « l’Ami-râle » et suis parti sur de fausses pistes à la recherche dudit engin qu’il me fallait absolument identifier) ;

Le plus étonnant, c’est qu’effectivement « l’Ami-râle » me donne les coordonnées GPS de là où je suis attendu peu de temps avant et qu’ils y retrouvent la « bouée rouge » et des cliquetis entre les cheminées du logis local ;

Ce « satellite polaire » qui passe au-dessus de ma montagne Corse au mois d’août, alors que même les satellites d’observations des pôles ont tous une orbite légèrement désaxée vers l’Est ;

Ce « feulements » un soir d’observation nocturne en Balagne (le deuxième dans ma vie terrestre), sans explication rationnelle, même pour un « Kameulf » ;

Tout cela est particulièrement suspect à mes yeux et esprit « d’aliène » !

Manifestement, les « Kameulfs » dérangent quant à leur présence sur Terre.

 

Question : Faut-il, pour ma sécurité et celle de la présence des autres « Kameulfs », que je déguerpisse, ou faut-il s’en tenir au plan prévu jusque-là ?

Car trop de « coïncidences », en nombre surnuméraire en si peu de temps, ne font plus « hasard aléatoire »…

Et tout peut devenir périlleux et péril !

Et puis je vous avoue, que la « tranche de vie » de terrien que je parcoure, n’a rien d’un amusement au quotidien : Ras la casquette !

Seule compensation véritable, les alcooloïdes locaux… fort nombreux et goûtus !

 

2 – Deuxième hypothèse : Je suis un « humain », un vrai de chez vrai !

J’entre en contact un peu par hasard avec « l’Ami-râle » qui s’agite autour des détournements des indemnités de guerre de la division Daguet payées rubis sur l’ongle par le Koweït, remboursées par les irakiens dans le cadre de l’accord « Pétrole contre nourriture » dans la décennie suivante.

Une énigme assez simple à résoudre, moi qui adore les choses à la fois complexes et compliquées (genre l’ingénierie fiscale et sociale, par exemple).

Je lui invente donc les aventures de « Charlotte ».

Et suis aidé par « Bling-bling » et le financement de son grand emprunt.

Un génie, « Bling-bling », car personne n’a rien vu !

 

Parfait : je mettrai en ligne en août 2010.

Problème : « L’Ami-râle » balance le proto-manuscrit que je lui remets par voie de courriel en avril pour qu’il corrige les éventuelles incohérences et lui, il l’envoie à Basano et à Lombard (ou un autre), les acteurs de l’autre volet de l’affaire du Koweït.

Aussi sec, on m’envoie un « sous-marin » jusque sur les trottoirs où je divague habituellement, que rapidement, j’identifie le « service qui n’existe pas », disposant de « moyens qui n’existent pas » dont il me promet la mobilisation immédiate.

Que j’en suis réduit à prendre la poudre d’escampette en mai jusque de l’autre côté de la planète (je ne vous dis pas le « jet-lag » pour mon pauvre neurone) ;

À remettre le texte à différents amis et inconnus de confiance ;

Et le publier sur internet en avance sur un autre blog (depuis mai dans sa « primo version ») ;

Que là-bas, dans le pacifique, les « Képitus » de pandores commencent à me tourner autour qu’il faille que j’envisage rapidement un séjour dans mon maquis Corse (je ne vous raconte pas le « Jet-lag ») ;

Qu’une première fois, « l’Ami-râle » me fait passer pour un aliène que je ne suis pas et que je lui balance un premier avertissement, là seulement pour ceux qui savent lire entre les lignes (faut lire jusqu’au post-scriptum, bien sûr : c’est comme dans les contrats d’assurance, les dernières lignes sont les plus importantes !) ;

Qu’à titre préventif, je fais effectivement un détour par où il m’indique qu’il faille que je le rencontre éventuellement un jour ou l’autre ;

Et que de constater que je suis filoché, non pas par les pandores de la République – qui ont d’autres chats à fouetter, bien que la douane soit chargée quand même de noter mes passages aux différents péages que je fréquente à ces occasions-là, histoire d’avoir des certitudes sur mes cartes bancaires – mais par des Ovni qui se manifestent jusqu’au lieu de rencontre prévu initialement le 11 septembre dernier, mais reporté au 13 novembre prochain ;

J’en tombe sur le kul, vous imaginez bien !

Manip et contre-manip ?

En attendant que j’en casse les pieds à MON fauteuil Louis XVI ?

La rage !

 

Question : Faut-il que je saborde et disparaisse ?

De toute façon, c’est déjà prévu, mais à une date incertaine, jusque-là, et donc non précisée.

Sauf que j’ai déjà une idée assez précise de comment et quand ça doit se passer.

 

Bref, un fauteuil en lambeaux, je n’apprécie pas, bien évidemment, et dans les deux hypothèses !

Va falloir qu’« ils » me lâchent la grappe, d’une façon ou d’une autre.

Et selon la méthode apprise à l’armée ! On fait deux avertissements aux « nuisibles » : « Halte ! Qui va-là ! ». Puis « Halte ou je tire ! ».

Et après on tire. La procédure, c’est un coup de semonce en l’air et ensuite on passe au tir tendu.

J’ai appris depuis qu’on pouvait passer au tir tendu sans être inquiété par l’intime conviction des jurés populaires de ce pays.

Faut dire que c’est plus efficace et sécurisant, au lieu de servir de cible aboyante au « nuisible » agresseur.

Ceci est donc le deuxième et dernier avertissement.

 

Après on passera aux choses sérieuses.

 

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 04:07

 

La question des retraites.

 

Samedi, on défile à nouveau en cohortes serrées, plus encore que les autre jours de semaine, histoire de se compter hors horaire de travail.

Faut dire que la dernière manif, elle n’a pas fait flop, mais a fait moins que prévu.

Alors « Ils » en remettront un coup le 12 : les vaccins, c’est comme ça, il faut faire des rappels.

Ça marche assez bien, à condition de ne pas la mettre dans une jambe de bois, n’est-ce pas !

 

« Ils », ce sont tous ceux qui discutent et se disputent sur le sujet : gouvernement, syndicats, parlementaires, médias.

« Ils » n’ont parlé que d’une réforme portant sur l’âge de la retraite ou la pénibilité, et « ils » n’ont même pas envisagé une seconde de mettre en cause le système actuel par répartition, ni de s’interroger sur les perspectives du système par capitalisation, ni encore moins de faire éclore les « cafétéria-plan », la seule façon de laisser un « petit choix » aux générations futures.

 

L’IFOP a pourtant posé la bonne question : « Aujourd’hui dans le système par répartition, si vous êtes en activité, vos cotisations sont entièrement utilisées pour payer les pensions des retraités actuels. Si vous aviez la possibilité de mettre une partie de ces cotisations retraites dans un compte épargne retraite personnelle par capitalisation, le feriez-vous ? ».

Réponse ?

OUI, à 82 % des personnes sondées.

Un large plébiscite.

 

Ainsi et stupéfaction, il n’y a que 18 % d’inconditionnels de la répartition, et d’opposants acharnés à la capitalisation.

Mais comment se fait-il que les acteurs de la réforme aient tous été des inconditionnels de la répartition, au point de n’avoir eu qu’un seul objectif, celui de « sauver la répartition » ?

Pourquoi se sont-« ils » interdits d’explorer la piste de la capitalisation ?

C’est assez sciant d’aveuglement.

Prétendre ouvrir le « débat du quinquennat » sans faire la moindre allusion à la transition de la répartition vers la capitalisation, à ses modalités, à ses coûts, à ses avantages pour les assurés, c’est réellement se moquer du monde, et prendre la « Gauloisie abêtie » pour des demeurés.

En effet, personne ne peut ignorer que l’introduction et le développement de la capitalisation ont été au cœur des débats sur l’avenir des retraites dans la plupart des pays.

Peu importe qu’en fin de compte la capitalisation ait été largement privilégiée (comme en Angleterre) ou simplement envisagée (comme en Italie).

Toujours est-il que nulle part on n’a balayé d’un revers de main ce que beaucoup d’économistes considèrent comme la seule issue possible, comme la seule façon d’éviter l’explosion du système par répartition !

La mixité des deux systèmes, engagé par la « loi Thomas », mort-née pour cause de dissolution anticipée, à froid et à sec, par le « Chi », « Jupette » et « Vil-pain » était une bonne piste.

Elle aura eu des avatars successifs et poussifs, comme le Perco, le Perp, la montée en puissance des PEE.

Et « Bling-bling » d’assassiner à petits-feu ces dispositifs de la deuxième voie avec des prélèvements sociaux surnuméraire, tels qu’ils commencent à en perdre toute crédibilité.

 

Ce qui me paraît curieux, c’est quand même cette large marée du « OUI » à la question. Pour des sondés qui n’ont aucun repère, qui en restent à la « pensée unique », qui même s’effraient à toute promesse d’innovation en la matière, on pourrait en déduire que :

– Désormais, alors qu’on pensait qu’ils en ignoraient tout, les « Gauloises & Gaulois » savent désormais que leurs cotisations ne vont pas grossir leur patrimoine, elles ne servent qu’à régler les pensions de quelque autre, à éteindre un passif, une dette, qui est due aux plus anciens.

C’est déjà pas mal que ce raisonnement à long terme et non plus à courte-vue.

– Ils apprennent par la même occasion qu’à l’inverse ils pourraient cotiser pour un compte qui leur soit personnel.

J’en suis fort aise, même si c’est aussi la porte ouverte à tout enrichissement « par point », dont on personne ne sait ce qu’il vaudra dans l’avenir.

La Cour de Cassation, dans un arrêt mémorable avait défini « la créance » comme certaine dans son principe mais aléatoire quant à sa quotité, pour justifier de son existence en application de l’article 1129 du Code civil : « Il faut que l’obligation ait pour objet une chose au moins déterminée quant à son espèce. La quotité de la chose peut être incertaine, pourvu qu’elle puisse être déterminée »…

– Le principe que leur compte-épargne soit « par capitalisation » ne les fait plus fuir.

 

D’autant que la transition de l’un à l’autre (répartition vers capitalisation) n’est pas impossible (contrairement à l’idée reçue qui consiste à asséner qu’on déshabille Pierre pour habiller Paul)

Parce que les « jeunes » cotisants en capitalisation auront un rendement de leurs cotisations qui sera de très loin supérieur à ce que leur promet la répartition.

Qui d’ailleurs et très vraisemblablement ne tiendra pas ses promesses de jours meilleurs, quoiqu’on fasse au moins jusqu’en 2020.

La mixité des deux régimes, dont l’un aura forcément des rendements d’investissement supérieur à l’autre (qui n’est qu’une affaire de caisse), peut très bien survivre en demandant un « effort » aux cotisants aujourd’hui qui de toute façon sera plus que compensé par la rentabilité de leur placement demain.

Cet effort est minime par rapport à celui qu’on ne manquerait pas de leur demander s’ils devaient ne compter que sur la répartition.

Par ailleurs, l’émergence d’une épargne nouvelle venue des fonds de capitalisation est de nature à accélérer la croissance, de sorte que les mêmes taux de cotisation s’appliquant à une assiette sans cesse élargie, le flux de liquidités disponibles pour les caisses de retraites est plus intense.

Cet effet de « levier » a été observé dans tous les pays qui ont eu recours à la capitalisation.

 

Le passage à la capitalisation c’est aussi la renaissance de la responsabilité personnelle, de la gestion patrimoniale, c’est le sentiment de travailler pour soi.

C’est une certitude pour l’avenir, alors qu’aujourd’hui tous défilent angoissés par des réformes dont ils pressentent – hélas à juste titre – qu’elles seront à répétition et leur apporteront des surprises de plus en plus désagréables.

Vivre au jour le jour n’est pas seulement source d’inquiétudes, c’est aussi perte d’énergie et de lucidité.

 

Paradoxalement, les parlementaire se disent à l’écoute de leurs électeurs et entendent tirer raisonnablement les enseignements des manifestations successives.

Et l’opposition syndicale et politique de se prévaloir non pas des 82 % favorable à l’épargne mais du soutien de 70 % d’anxieux qui auraient approuvé ladite manifestation !

Paradoxal car la question posée est : « Pour ou contre l’allongement de la période de vie active et de cotisation ? »

Pour être né aussi « Corsu », la réponse est immédiate : Travailler c’est une maladie (d’ailleurs ils ont même inventé la médecine du travail, sur le continent, c’est dire si c’est une maladie grave).

Moins ça dure, mieux c’est !

Mais avoir une activité cotisante plus longtemps n’effraie pas tout le monde.

C’est devoir payer davantage et risquer de toucher moins inquiète à juste titre.

 

Autre ambiguïté : « Désirons-nous sauver les retraites de nos vieux et moins vieux ou le système actuel des retraites ? »

Ce n’est pas la même chose !

Si le système actuel, fondé sur la répartition, est appelé à faire faillite, même en augmentant sans cesse les cotisations et en diminuant les pensions, comme on le fait depuis plus de trente ans, on ne sauvera rien du tout, sauf à changer en profondeur le système !

Oui, mais voilà ! C’est bien la seule question que l’on ne pose surtout à personne, car gouvernement et opposition ont été sur ce point unanimes : On ne touche pas au système par répartition !

« Conquête sociale majeure, Solidarité entre générations, Garantie pour les plus démunis ». 

 

Autrement dit, rien ne sert de courir sur le pavé dans le sillage des syndicats, de l’opposition ou du gouvernement « Fifi XII », tant que personne ne posera la bonne question (et y apportera la bonne réponse) : Tous ont intérêt à poursuivre leurs efforts à faire peur aux électeurs-syndiqués.

Les « Saint-dit-khâ » pour maintenir leur cohésion interne et leur existence ;

L’opposition pour avoir un « coin » contre la clique au pouvoir (et réciproquement) ;

Les gouvernants actuels pour expliquer qu’on s’occupe des problèmes de la plèbe (et réciproquement).

Ainsi va la vie en « Gauloisie aveugle ».

 

Ne vous en faites pas pour la technostructure ambiante (et les « sachants » de hauts-fonctionnaires) qui persiste à aveugler tout le monde pour que rien ne change : Ça lui donne du boulot et justifie de leur statut de « sachants » incontournables ;

Eux ont leur propre régime par capitalisation depuis des lustres…

« Faites ce que je dis, pas ce que je fais ! »

Ont-ils tout faux ?

Partager cet article
Repost0
29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 03:53

 

De « l’Ordre du Tartuffe »,

 

S’inquiète de la grande et apparente inertie de l’Association, ci-dessus dénommée, dont votre correspond est encore le « Délégué général » attitré.

Il est vrai que notre dernière Assemblée générale, convoquée le 26 juin 2010, devant approuver les comptes et rapports d’activité ne s’est pas tenue, faute de quorum : l’actualité était chaude, nous étions tous « surbookés » à l’approche de la fin du premier semestre de l’année ;

Elle a été reportée le 24 juillet suivant, entre deux verres de bière bien fraîche (ça mousse sévère quand vous y rajoutez quelques glaçons : souvenez-vous, ce n’était pas encore « canicule » et ni redressement du régime vieillesse à grands coups de « chaud sur les vieux ») et on s’inquiétait, les uns et les autres des « petites affaires » de « Lili et ses copains » en se posant déjà la question de savoir quand et qui se ferait virer du Conseil des ministres.

 

Quand, nous y sommes toujours.

Qui, à peu près tout le monde sauf :

– « Cricri La-garde-meurt-mais-ne-se-rend-pas » ; c’est une quasi-certitude : Mauvaise sous le « Chi » au commerce extérieure, elle est quasiment nulle aux finances sous « Bling-bling », pour avoir laissé creuser les « découverts » publics.

Alors bien sûr, celle-là, on la gardera car c’est dans « le plan » qui l’a poussée de chez les « juristes » de l’école de Chicago – dont elle est issue et qu’elle a même dirigé – que de pousser à la faillite de l’Europe et de l’Euro, envers et contre tout, afin de maintenir la suprématie mondiale du dollar.

Pas là pour rien ni par hasard, celle-là : elle devrait même « monter en grade », si c’est encore possible, ayant en trois ans quasiment doublé l’endettement par tête de pipe !

De quoi réjouir Washington, les anglo-saxons d’une façon générale, le groupe Bilberg et d’une façon plus globale, les « sionistes opératifs » (qui redoutent la toute puissance de l’Opep) : avec une Europe atone et un « super dollar », tout peut encore être « manipulé » à bon escient partout dans le monde…

– « Bord-l’eau » le cheveu en pétard ; c’est une évidence : il apporte ce petit « plus » déjanté venant, et ça ne gâche rien, du « centre-mou » qui font la gloire de ces « inexistants-politiques » de pouvoir faire la différence dans les urnes avec une tout petite poignée d’électeurs fidèles.

Et puis il a su se montrer reconnaissant en coulisse en épargnant la faillite définitive à « d’autres potes centriste », même proclamé de « gôche », comme notre « bon Nanar » à l’honneur qui vaudra toujours plus que la vie de ces tous les smicards que ce dernier aura licencié : on n’est pas « faux-kuls », chez les centristes de tous horizons, pour rien !

Le financement des futurs campagnes politiques est assuré en douce, n’en doutons pas !

D’ailleurs, « Nanar le flamboyant de l’argent des autres », il œuvre tranquillement pour remettre une « usine à cash » en place et état de fonctionnement : ça peut toujours être utile.

Je rappelle comment on fait (ce que n’ont pas compris la plupart des dirigeants de parti, pas même l’ex-trésorier de l’UMP) : on ne sollicite plus de « généreux donateurs ». C’est indécent !

On emprunte. À travers une multitude de « formations-personnelles » d’élus.

Si on gagne, on rembourse avec les subsides de l’État.

Si on perd, on dissout la structure et on ne restitue plus rien.

Naturellement, on recommence avec une structure « bis » dès le lendemain…

Les autres, tous les autres, c’est plus ou moins incertain.

 

Et c’est justement là que notre « Sage parmi les sages » réunis au « Haut comité des sages » de « l’Ordre du Tartuffe », nous fait remarquer que « Wouarf-à-tes-souhaits », qui nous a chanté sur tous les octaves son assurance à ne pas avoir à démissionner, pour finalement démissionner de ses fonctions de Trésorier du parti des « blings-blings dans leur tête », aurait ainsi manifesté son violent et intense désir d’être honoré par « l’Ordre du Tartuffe », au moins au premier grade des chevaliers.

En qualité de « Délégué Général », je ne peux que soumettre cette candidature au « Haut Comité des Sages » : à eux d’en décider.

 

Le même propose à peu près à tous les membres du gouvernement comme candidat potentiel à un grade quelconque.

« Yama-qu’à-déradé » pour ses frasques Sud-Africaine. « Kouche-nerf » pour son insistance à s’épuiser à ne rien faire. « Barre-ointe » pour sa façon d’enterrer les dossiers. « Dévide-gens » pour son silence honteux sur sa grande réussite de la relance. « Mama la justicière » pour sa façon de dire n’importe quoi et son contraire. « Ducastel » pour sa réforme du second cycle auquel personne ne comprend rien, pas même les profs. « Mort-rein » pour son absence d’envergure (normal : encore un « centriste mou »). « Bâche-l’eau » pour ses soins apportés à la lutte contre la pandémie de grippe du « konnard » (cochon-canard). « Freddie Mythe-errant » pour les coupes-sombres dans les budgets des théâtres qui ne lui plaisent pas. « Beau-quel » pour la fermer après avoir retourné sa veste. « Kirsch » pour l’avoir fermé « in » et l’ouvrir « out ». Idem pour « Bout-thym ». « Radada Mimi » pour twitter n’importe quoi depuis Strasbourg. « Brice Boutefeu » qui a pris le relais de « l’Orfèvre » en communication et nous balance de l’exclusion avec rapatriement obligé, non pas en réaction à quelques faits divers, mais bien préparés à l’avance.

Etc, etc.

Une vraie charge anti-gouvernementale !

Quant à notre « Ô combien vénéré Président », naturellement, il tient le pompon pour une longue liste de reproches justifiant une élévation à un grade supérieur.

Je rappelle à l’occasion, que « l’Ordre du Tartuffe » est totalement apolitique. Ni de droite, ni de gauche, ni du centre, ni d’ailleurs, d’ailleurs.

Il n’a pas à fonder ses décisions sur des convictions politiques : Ne sont distingués par l’Ordre, que des personnages qui disent une chose et font le contraire (ou vice-versa).

« Riton à tes souhaits » est excellent dans ce rôle.

 

Et il en est un autre que je transmettrai : Le cas de « Baissons » !

Preuve par l’image qui n’avait échappée (mais je transmets).

Voilà un type extraordinaire, qui non seulement « intègre », mais n’est pas au courant d’une circulaire « anti-Roms », celle du 5 août dernier, alors même qu’un membre de son cabinet participe aux travaux d’élaboration.

Bon, qu’il retourne sa veste une première fois dans sa carrière, admettons : « Ségololo » avait dû lui faire savoir qu’il n’était pas son type d’homme.

On peut comprendre : je suppute qu’elle a mauvais goût en la matière !

Qu’il ait des « trous de mémoire » à en dénéguer son ministre de tutelle, quand on sait qu’il est en pleine phase « d’amour fou » avec sa nouvelle épouse, on peut admettre.

Qu’il ait poussé, par amour ou calcul politique, à s’assumer « converti à l’islam », même si c’est faux, juste pour épouser sa seconde moitié, j’avoue que le geste est à son honneur.

Encore qu’on peut se demander s’il a des convictions religieuses suffisamment fortes pour aller jusqu’à se faire circonscrire… à moins qu’il ne l’ait été déjà auparavant ! Mais bon, je trouve ça beau : Pour « être Papiste », je ne me convertirai à rien, pour être revenu de tout en ce domaine de la morale basique !

Qu’il ait le culot de transformer ses gardes-du-corps en porte-bagages pour franchir sans les contrôles idoines les portes aéroportuaires, passe encore.

À condition de reconnaître que tout le monde n’est pas égal devant les « privilèges de fonctions », même payés et offerts de bon cœur par la Nation et ses kontribuables.

Notons que nenni : il assure avoir payé ses billets « classe éco » sur ses deniers personnels, lui qui se plaint de n’avoir pas le sou. Enfin, un ministre de la vraie gauche qui voyage en classe éco, quand ses gardes du corps volent en classe affaires…

Et d’ajouter, pour sa défense que : « Seul « Air-Transe » a décidé au dernier moment, de nous surclasser, je n’y peux rien ».

Un peu court.

D’autant qu’à Capri, selon le magazine « Voici », le ministre et son épouse se sont offerts « la Villa Marina », un cinq-étoiles discret, où la nuit, par exemple pour une lune de miel, peut vous coûter au moins 1.600 euros en « pool suite » (« suite avec une piscine »).

Sans parler des restaurants, de la location d’un bateau, de l’achat d’une paire de chaussures « de la meilleure facture », précise Voici, « dans la très hype (« chic ») boutique Hogan ».

Convoler avec une si jeune pouliche de la haute société bourgeoise tunissoise, justifie bien quelques sacrifices, même lorsqu’on voyage en éco.

 

Or, il fait exactement l’inverse dans son propos tenu quelques heures plus tard.

Trop fort le gamin ! D’autant qu’il en aurait « péter un câble »…

Je ne peux que transmettre la candidature au « Haut comité des sages ».

 

Nous avons prévu une réunion du Conseil d’Administration de notre « Ordre » pour une « promotion de Noël 2010 » (après avoir loupé celle de 2009 et la « Promo du 14 juillet suivant »), le 18 décembre.

De ma propre initiative, je rajouterai volontiers « Bling-bling » descendu dans un « luxueux hôtel » de New-York, la grosse pomme à l’occasion du dernier sommet onusien.

Non pas qu’il n’en ait pas eu le droit, même aux frais du « kontribuable gaulois » : ça reste attaché à sa fonction (et on aurait glosé à l’infini et partout dans le monde sur l’état des finances du pays s’il s’était contenté d’un « bed an breakfast » dans le Bronx ou à Harlem) et le joli sourire de « Miss Karla » vaut bien quelques sacrifices aussi.

Mais à la condition qu’il ne joue pas les « pingres » avec son ministre des « affaires étranges » l’accompagnant et de nous priver de « garden-party » élyséenne au 14 juillet.

D’autant qu’elle a eu lieu, mais sans journaliste ni « invité » républicain : chacun a fait la fête de son côté et je n’ai pu faire les buffets que des mairies de quartier.

C’est que j’y tiens, moi, à vérifier l’état de la pelouse et des parquets de mes futurs bureaux de fonction !

Mais bon, là encore, au « Haut comité des sages » d’en décider.

 

En attendant qu’ils rendent un avis autorisé, ce qui permet au « Conseil d’administration » d’attribuer ou non une nouvelle distinction à l’impétrant, vous êtes, amis lecteurs, autorisés et même encouragés, à influer sur toutes ces décisions à venir par vos commentaires et réactions.

 

Vous en remerciant vivement.

Partager cet article
Repost0