Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

D'où Erre-Je ?

  • : L'ignoble infreequentable
  • : La seule question à laquelle personne ne sait répondre reste : la place de l'Etat. Quel est son rôle ultime ? Le reste n'est alors que dérives quotidiennes pour soi-disant, le "bonheur des autres" avec "le pognon des autres". Bonne lecture
  • Contact

Pas de quoi rire

Pauvre Marianne...

Un peu de pub :

Référencé par
Meta-Referencement
http://www.meta-referencement.com

BlogueParade.com - Annuaire des Blogues francophones

Recherche

Infreequentable en autochtone


Albanais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sq

Anglais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=en

Allemand :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=de

Arabe :
http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ar

Bulgare :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=bg

Catalan :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ca

Chinois simplifié :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=zh-CN

Chinois traditionnel :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=zh-TW

Coréen :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ko

Croate :
http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=hr

Danois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=da

Espagnol :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=es

Estonien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=et

Finnois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=fi

Galicien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=gl

Grec :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=el

Hébreu :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=iw

Hindi :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=hi

Hongrois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=hu

Indonésien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=id

Italien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=it

Japonais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ja

Letton :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=lv

Lituanien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=lt

Maltais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=mt

Néerlandais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=nl

Norvégien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=no

Polonais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=pl

Portugais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=pt

Roumain :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ro

Russe :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ru

Serbe :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sr

Slovaque :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sk

Slovène :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sl

Suédois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sv

Tagalog :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=tl

Tchèque :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=cs

Thaï :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=th

Turc :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=tr

Ukrainien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=uk

Vietnamien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=vi

Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 11:06

GROUPES POLITIQUES : Déclaration politique des groupes

 

Déclaration politique du groupe « Rassemblement – Union pour un Mouvement Populaire », (Rassemblement – UMP) remise à la présidence de l’Assemblée nationale le 27 novembre 2012, en application de l’article 19 du règlement de l’Assemblée.

 

« Par cette déclaration, les députés soussignés se constituent en groupe afin d’incarner la fidélité aux idéaux de notre famille politique : le rassemblement de la droite et du centre, la défense des valeurs républicaines, le service de l’intérêt général, l’honneur de la politique.

 

Profondément attaché à la Constitution de la Ve République, notre groupe entend prendre toute sa place dans le fonctionnement des institutions, en se plaçant résolument dans le cadre d’une opposition déterminée, appuyée sur des propositions destinées à assurer le redressement de la France et le rassemblement des Français.

 

Notre engagement, nos valeurs.

Fidèles aux pages les plus lumineuses de notre histoire, fidèles aux racines gaullistes, centristes, libérales, radicales qui marquèrent la France contemporaine, nous entendons hisser notre pays au-dessus de ses divisions et de ses peurs. Le goût de la vérité, de l’audace, de la fraternité doit s’imposer sur la crainte de l’avenir qui mine notre pays.

Nous défendons l’idéal d’une France pour tous qui se mobilise pour aller à la conquête de la croissance et du progrès. Face aux défis de la compétition internationale, nous plaçons le travail, la liberté d’entreprendre et d’oser, l’éducation et la formation au cœur du développement économique, social et humain.

 

Nous militons pour une France qui se réforme avec lucidité et courage pour se délivrer de ses blocages économiques, sociaux et financiers. Nous assumons l’élan réformiste imprimé par le quinquennat de Nicolas Sarkozy, aujourd’hui brisé par la gauche.

Nous affirmons notre volonté de renforcer les valeurs de la République et du civisme. Notre unité nationale est notre bien le plus sacré. Nous croyons à l’autorité de l’État, à l’égalité, à la laïcité. Pour nous, au-delà des origines et des croyances, chaque citoyen a des droits et des devoirs, et chacun doit offrir à son pays autant qu’il reçoit de lui.

 

Nous voulons que l’énergie française soit placée au service d’une Europe politique capable de protéger et de promouvoir la civilisation européenne face aux nouvelles puissances mondiales. Patriotes et européens, nous récusons la vision étriquée et passéiste de ceux qui pensent sauver la France en démantelant l’Europe.

Nous voyons dans la défense de la liberté l’une des missions fondamentales de la France dans le monde.

Contre les tyrannies qui ont asservi le XXe siècle, nous avons été et nous restons des hommes et des femmes qui avons toujours refusé les extrémismes et les idéologies qui asservissent la dignité humaine.

 

Nous croyons à l’honneur de la politique dont le but est de grandir le débat démocratique, d’unir les Français et d’élever leur conscience civique, d’agir pour l’intérêt général. Fiers des valeurs qui unissent la droite républicaine et le centre, nous nous opposons au dogme socialiste et nous rejetons les populismes et les dérives qui les alimentent.

 

Notre opposition.

À l’Assemblée nationale, notre groupe se donne pour premier devoir d’opposer au gouvernement socialiste une digue ferme et crédible.

Nous entendons dénoncer sa politique anti-entreprise qui démotive tous ceux qui créent des richesses et de l’emploi. Nous refusons sa politique dépensière où l’impôt est partout et la réforme nulle part. Nous récusons son approche européenne qui détruit la relation vitale entre la France et l’Allemagne. Nous condamnons l’obstination du Président de la République et de son Gouvernement sur les questions de société. Nous nous opposons à l’instauration de la proportionnelle à l’Assemblée nationale qui rendra notre pays ingouvernable.

Cette politique socialiste conduit notre pays droit vers la récession et la division, avec son cortège de frustrations et de violences sociales.

 

Notre ambition : redresser la France.

Nous avons la conviction que notre nation est face à une rupture historique qui la place en situation d’urgence. Depuis une vingtaine d’années, des puissances immenses se sont dressées, en quête de progrès.

Année après année, les marchés dont nous avions le monopole nous échappent, nos richesses ont décru et nous nous sommes surendettés pour maintenir coûte que coûte notre mode de vie.

Face à la menace de déclin qui guette notre pays, nous proposons aux Français un triple pacte.

Un pacte de productivité qui doit permettre à la France de travailler plus, d’innover plus, de dépenser moins.

Nous militons pour une nouvelle donne économique, fondée sur la baisse du coût du travail, le passage d’une société du chômage à une société en formation, la fin des 35 heures pour laisser aux entreprises et aux salariés le pouvoir de négocier le temps de travail en fonction des aléas économiques.

Un pacte national qui impose le respect des valeurs républicaines. Délinquance, incivisme, replis communautaires et intégrismes, toutes ces dérives disloquent l’unité nationale. L’école doit retrouver son rôle unificateur. L’autorité de l’État doit être restaurée. Le sentiment d’impunité doit être éradiqué par la sécurité et la justice. Le contrôle strict de l’immigration doit aller de pair avec l’instauration d’une politique d’intégration qui fédère notre pays.

 

Un pacte européen pour donner à l’Union la force qui lui fait défaut. Pour résister aux assauts de la mondialisation, nous militons pour une Europe politique qui décide et agit. Il faut renforcer le tandem franco-allemand, instaurer les conditions d’un gouvernement de la zone euro, homogénéiser nos politiques économiques et fiscales, redéfinir les priorités de l’Europe face à la concurrence internationale. En voulant l’Europe politique, nous cherchons à concilier deux exigences : celle de l’intérêt national et celle de l’intérêt européen.

 

Notre devoir : le rassemblement.

L’urgence de la situation française exige de rassembler la droite et le centre qui est la condition du rassemblement national et de la victoire électorale.

Membres de l’UMP, nous n’oublions pas les objectifs qui ont présidé en 2002 à l’unité de notre mouvement politique : la lutte contre l’extrémisme, qui est plus que jamais d’actualité, et la fin des divisions historiques de la droite française.

L’originalité et la force de l’UMP est d’incarner une synthèse entre gaullistes, centristes, libéraux et radicaux. Nous sommes attachés à cette synthèse qui garantit l’unité de notre famille politique mais aussi l’unité de nos électeurs et d’une majorité de Français nous entendons opposer à la gauche une autre vision de l’avenir.

 

Au titre de l’article 51-1 de la Constitution et de l’article 19-3 du règlement de l’Assemblée nationale, nous entendons opposer à la gauche une autre vision de l’avenir.

Nous voulons redresser la France. Et, pour la redresser, nous voulons rassembler tous les Français qui aiment leur pays et qui veulent contribuer à sa prospérité et son rayonnement. »

 

« Lumineux » n’est-ce pas ?

 

Composition des groupes

Liste des membres du groupe « Rassemblement – Union pour un Mouvement Populaire »

(Rassemblement – UMP) remise à la présidence de l’Assemblée nationale le 27 novembre 2012, en application

de l’article 19 du règlement de l’Assemblée nationale.

GROUPE « RASSEMBLEMENT – UNION POUR UN MOUVEMENT POPULAIRE » (RASSEMBLEMENT – UMP) :

MM. François Baroin, Jacques-Alain Bénisti, Bernard Brochand, Dominique Bussereau, Jérôme Chartier, Guillaume Chevrollier, Jean-Louis Christ, Dino Cinieri, Eric Ciotti, Jean-Michel Couve, Bernard Debré, Rémi Delatte, Dominique Dord, Mme Marianne Dubois, MM. Christian Estrosi, François Fillon, Hervé Gaymard, Mme Annie Genevard, MM. Guy Geoffroy, Georges Ginesta, Charles-Ange Ginesy, Jean-Pierre Giran, Philippe Goujon, Mmes Claude Greff, Anne Grommerch, Arlette Grosskost, M. Serge Grouard, Mme Françoise Guégot, MM. Jean-Claude Guibal, Jean-Jacques Guillet, Michel Heinrich, Patrick Hetzel, Philippe Houillon, Charles de La Verpillière, Jean-François Lamour, Thierry Lazaro, Mme Isabelle Le Callennec, MM. Dominique Le Mèner, Alain Leboeuf, Pierre Lellouche, Jean Leonetti, Céleste Lett, Mmes Geneviève Levy, Véronique Louwagie, MM. Gilles Lurton, Alain Marc, Alain Marleix, Philippe Armand Martin, Jean-Claude Mathis, Jean-Claude Mignon, Patrick Ollier, Mme Valérie Pécresse, M. Michel Piron, Mme Bérangère Poletti, MM. Christophe Priou, Frédéric Reiss, Arnaud Robinet, Camille de Rocca Serra, Mme Sophie Rohfritsch, MM. Paul Salen, Michel Sordi, Lionel Tardy, François Vannson, Jean-Sébastien Vialatte, Jean-Pierre Vigier, Laurent Wauquiez et Eric Woerth.

Le président du groupe,

FRANÇOIS FILLON

 

Apparenté aux termes de l’article 19 du règlement : M. Claude Sturni.

 

Outre la grande rigolade que provoque la lecture de cette profession de foi, c’est aussi là que c’est encore le plus drôle…

Non seulement j’en connais quelques-uns personnellement, mais je découvre avec stupéfaction qu’il y en a au moins la moitié qui sont « logés » de chez mes « potes de l’autre soir »…

L’autre moitié, je ne sais pas encore.

 

Une belle brochette, en tout cas. Il ne reste plus qu’à en faire autant au palais Médicis sur les rives du jardin du Luxembourg et Paris-sur-plage restera au pire entre les mains des « soces », au mieux tombera dans celles de « Bord-l’eau ».

Qui ne va pas arrêter de nous faire caguer jusqu’à plus soif et que le « bon peuple de gôche » nous le jette en 2017.

Félons, tchétchènes, je ne sais, mais putschistes, c’est sûr !

Les belles hérésies en marche…

Et un immeuble à vendre au rabais dans un futur proche : Celui du siège de l’UMP.

Pour bien faire, il faudrait que je mette sur le coup pour remplumer mon portefeuille… Même si ce n’est pas ma spécialité et que je sais que quelques « requins » ont déjà acéré leurs crocs sur le sujet…

 

Reste une question : Pourquoi « Bling-bling » ferme-t-il son clapet ?

Mais nous y reviendrons une autre fois…

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 05:01

Mario Monti !

 

Il y a presque un an, à une douzaine de jours près, Mario Monti était appelé par le Président italien au chevet d'une Italie en plein désarroi.

 

Empêtré dans des affaires à caractère privé qui jetaient un doute profond sur sa capacité à remplir tous les devoirs de sa charge, le président du conseil, « Berlu-la-quéquette-sauvage-en-liberté » avait perdu une grande partie de sa crédibilité, tant auprès de son peuple que de ses pairs européens.

Rappelez-vous, cette crise de gouvernance survenait au pire moment, celui où les marchés commençaient à considérer l'Italie comme la prochaine victime, avec l'Espagne et le Portugal, de la crise de la dette, qui avait terrassé la Grèce.

À l'époque les taux des obligations italiennes, quel que soit leur échéance, flirtaient avec les 7 %, soit cinq points de plus que ceux de l'Allemagne.

Un niveau qui allait rendre la dette italienne, équivalente à 120 % du PIB, rapidement insoutenable.

 

Le « Professor » … d'économie respecté à la Bocconi de Milan, l’université locale de réputation mondiale, fort de l'autorité intellectuelle et morale que lui a acquis son long règne à la tête de la puissante direction de la concurrence à Bruxelles, accepta, à soixante-huit ans, de tenter cette mission impossible : Remettre l'Italie sur les rails de la vertu budgétaire et des réformes structurelles.

L'enjeu était de taille : Éviter que, par un jeu de domino, l'effondrement de l'économie italienne ne fasse définitivement basculer l'Europe dans un processus de désagrégation incontrôlable.

 

Et afin de s'en donner les moyens, le « Professore » s'est interdit d'emblée toute visée politique, fondant son action à la présidence du conseil sur la seule contrainte des faits et le seul ressort de l'expertise en nommant un gouvernement de « technos ».

Le sénateur à vie, ancien consultant de Goldman-Sachs, affronte 19 décembre, une grande grève générale menée par les trois plus grands syndicats du pays, la CGIL, la CISL et l’UIL, qui réclament au nom des fonctionnaires plus d'équité et qui manifestent contre l'austérité imposée par son gouvernement.

Après cent jours passés au palais Chigi, le président du Conseil bénéficie d'une forte popularité, et ce malgré une politique de rigueur.

Le 2 mars 2012, l'ISTAT, l'Institut italien des Statistiques, annonce que si la dette nationale a fortement progressé, le déficit public s'est, quant à lui, réduit.

Contrairement à ce qui se fait en Grèce, il a essayé de garantir la justice sociale dans son pays, en demandant des efforts à tous, et en particulier à l'Église, qui avant son arrivée, ne payait pas d'impôts fonciers.

Il met également en place une politique stricte de lutte contre l'évasion fiscale.

 

En janvier 2012, il reçoit le soutien de la chancelière « Mère-Quelle » qui avait durement critiqué les performances économiques et financières de son prédécesseur.

Il lance une réforme des retraites, en augmentant la durée de cotisation et s'attache en particulier à éliminer tous les régimes spéciaux.

On rappelle que dans l’Italie de 1992, les régimes spéciaux ont été mis aux normes du régime général et la période minimum de cotisation est passée de 15 à 20 ans, le calcul de la pension étant désormais effectué sur les salaires perçus pendant toute la vie active et non plus sur ceux des cinq dernières années.

Une deuxième réforme en 1993 a introduit une souplesse dans l'âge de départ à la retraite : Il peut varier de 57 à 65 ans, à condition d'avoir cotisé au moins 35 ans.

À la suite d'un accord en 1997 entre le gouvernement et les syndicats, il a ensuite été prévu l'alignement du système du secteur public sur celui du privé.

Le taux de remplacement de la retraite de base peut atteindre 80 % du salaire, et ce après 40 ans de cotisations, mais dans la plupart des cas, la « réforme Dini », du nom de l'ancien gouverneur de la Banque d'Italie, a avalisé une perte de retraite de l’ordre de 28 % induite par la « réforme Amato », avec une baisse du taux de remplacement à 56,2 % par rapport au 80 % antérieur, pour un départ à 60 ans avec 40 annuités.

La réforme de 1997 a créé une retraite par capitalisation, favorisée par des incitations fiscales. Elle ne concernait que 5 % des travailleurs du privé en 2003, principalement les cadres supérieurs. La loi prévoyait que ce pourcentage passe à 30 % en 2005, avant la crise boursière de 2008.

Lui balaye tout ça en alignant tout le monde sur le même modèle…

 

Il s'est ensuite attaqué à la grande réforme qui pourrait changer, comme jamais depuis l'après-guerre, le visage de son pays : Celle destinée à flexibiliser le marché du travail, qui commence seulement à s'appliquer.

Ainsi, après trois mois de négociations, le gouvernement Monti a conclu son pacte de productivité visant à flexibiliser les salaires en échange d'allégements fiscaux, mais la CGIL refuse d'y adhérer.

À quatre mois des élections législatives italiennes, il poursuit sa politique de réformes par petites touches.

Au terme du trimestre de négociations, son gouvernement a conclu un « pacte de productivité » avec le patronat et les syndicats.

Même si la CGIL, la première organisation syndicale du pays, a refusé d'y adhérer, le nouvel accord aura des conséquences sensibles sur le régime des salaires et les horaires de travail dans la Péninsule.

En substance, il vise à faire primer les contrats d'entreprises sur les conventions collectives qui régissent l'essentiel des relations sociales jusqu'ici.

Le pacte vise à flexibiliser le temps de travail et les salaires en les désindexant de l'évolution de l'indice général des prix à la consommation.

Il prévoit de débloquer une enveloppe de 2,1 milliards d'euros d'allégements fiscaux sur trois ans en faveur des salariés dont les revenus bruts sont inférieurs à 40.000 euros par an.

« C'est un pas important pour la relance des entreprises et la protection des travailleurs. L'accord est valide même sans l'adhésion de la CGIL (leur CGT à eux) que nous aurions aimé obtenir ».

Point central : Selon les termes du nouveau pacte qui s'inspire en partie de l'accord conclu entre Fiat et les syndicats (hors CGIL) en décembre 2011, les accords d'entreprise (« contrattazione ») se substitueront désormais aux conventions collectives pour régir, « de manière prioritaire », les questions relatives à l'organisation du travail, sa « distribution flexible » et les horaires.

 

Concrètement, l'accord vise à introduire plus de flexibilité dans le temps de travail et la fixation des rémunérations en intégrant aussi une « logique de solidarité intergénérationnelle ».

Point sensible souligné par la presse italienne : L'accord pourrait autoriser l'introduction des « nouvelles technologies » (caméras de vidéo-surveillance) sur le lieu de travail (interdites depuis 1970 par le Statut des Travailleurs). Enfin, l'accord permettra de « déclencher des mesures de défiscalisation pour les augmentations salariales qui seront concrètement liées, dans certains contextes productifs spécifiques, à l'augmentation de productivité ».

 

Selon les calculs des analystes, les déductions fiscales pourraient se traduire par un gain net annuel de 850 euros par salarié.

Pour la Secrétaire de la CGIL (la « belle » Susanna Camusso), il aurait été préférable d'opter pour une défiscalisation du treizième mois, l'accord risquant de comporter une « baisse des salaires réels » pour 16 millions de salariés sur 18 millions.

Mais Mario Monti estime que la situation des comptes publics italiens ne s'y prête pas : Pour plus tard, donc…

Et selon un récent rapport de l'Istat, la basse productivité reste l'un des problèmes majeurs de l'économie italienne avec un taux d'augmentation moyen annuel de 0,5 % depuis vingt ans.

 

La façon dont il a entrepris de remettre de l'ordre dans les comptes publics, sans asphyxier pour autant l'activité, est un modèle du genre, au point que cette politique de rigueur est présentée aujourd'hui comme un modèle en Europe, un comble pour un pays à l'image persistante de « laxisme ».

Voilà bien qui pourrait inspirer quelques « sachants » en « Gauloisie splendide » du « redressement-productif ».

Mais chez nous, nous avons des « dogmatiques-autistes »…

 

Car le style Monti a réconcilié l'Italie avec les marchés et avec ses partenaires européens. Sa voix est de celles qu'on écoute dans les nombreux cénacles des Vingt-sept.

Et Rome occupe même une place privilégiée, depuis quelques temps, comme troisième partenaire du duo « Gaulois-Teutons » dans les réflexions sur l'avenir de l'euro-zone et son mode de régulation.

En tout cas, c’est un chemin qui a de meilleurs jours devant lui dans les pays du « Club-Med » (et autres PIGS) que le sort réservé aux Grecs, dont on recule une fois de plus les échéances et la sortie de leur endettement massif.

 

C’est en prenant en compte tous ces résultats, obtenus en une seule année, sans rupture sociale ni psychodrame politicien, dans une nation pourtant connue pour être compliquée et passionnée, que le jury présidé par « J-Cl. Trichez » a choisi de décerner lundi soir à Mario Monti son Grand Prix de l'économie 2012, troisième du nom, organisé par « Les Échos » et « Radio Classique », en partenariat avec Freshfields, le cabinet international de conseil juridique.

 

Bon, si en mars prochain, les urnes rendent incompatible la poursuite du redressement italien que conduit Mario en « Transalpie », lui qui ne souhaite aucune carrière politique avenir, je te nous propose de l’embaucher à la maison.

Il a beau être « étranger », il aura même le droit de vote chez notre nous-mêmes !

Et puis il pourra se marier bientôt avec qui il veut au cas où Elsa Antonioli, la mère de ses marmots à lui et néanmoins son épouse, prédécéde involontairement.

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 11:04

Pour nous expliquer que sortir de la crise demandera « des années »…

 

Optimiste, le bonhomme et néanmoins ancien Premier ministre !

La consommation des ménages en berne, la réduction des dépenses publiques et ses conséquences économiques, les exportations qui régressent.

« Il faut (...) reconnaître qu'il n'y a plus de perspectives de croissance. Aucun des moteurs d'une croissance éventuelle n'est allumé », relève-t-il dans un entretien à l'AFP.

Le gouvernement a enfin pris la mesure de la crise économique actuelle mais il a encore du chemin à faire dans ce sens et sortir de cette crise demandera « des années », estime-t-il.

 

Et d’enfoncer le clou : Selon lui, il est bien illusoire pour le gouvernement de tabler sur une croissance de 0,8 % du PIB en 2013, « c'est exclu », et de parvenir à un déficit public de 3 % du PIB pour la fin de l'année prochaine, un objectif « très difficile » à atteindre.

« Nous sommes depuis neuf mois dans une stagnation évidente et probablement en train d'entrer en récession ».

Les socialistes sont arrivés « au pouvoir avec un pronostic faux » analyse-t-il, « avec une hypothèse d'un retour à un peu de croissance grâce à la sagacité de la politique socialiste. C'était une annonce erronée ».

 

Le gouvernement « était très lent à réagir », avant que n'intervienne la « grosse correction » des mesures en faveur de la compétitivité des entreprises, annoncées le 6 novembre.

« Depuis vingt-cinq ans, jamais aucun gouvernement de la République, de droite ou de gauche, n'a pris une mesure conjoncturelle aussi forte ». Pour l'ancien Premier ministre, « la prise en compte (par le gouvernement) du fait que nous sommes dans une vraie crise et pour des années n'est pas encore totalement faite ».

 

« François III » est « un social-démocrate depuis trente ans. Il n'a pourtant pas eu la tête à l'économie et il est resté un homme formé par l'action politique quotidienne. Et l'action politique quotidienne a l'inconvénient de vous raccourcir l'horizon, centré sur le court terme ».

Face à ce constat pessimiste, il relève l'importance de la solidarité entre pays de la zone euro.

« Il est impératif que l'Europe soit soudée face à cette mutation », explique-t-il en donnant en exemple l'évolution des derniers mois de l'Allemagne.

Cette dernière « est en train d'entrer en récession par la baisse de ses ventes (exportations vers les pays européens affectés par la crise). Du coup, elle se découvre solidaire malgré elle ».

 

Par ailleurs il aborde enfin les relations houleuses entre le PS et le Front de gauche. « Je ne sais pas s'il (le FG) est capable d'analyser la situation telle qu'elle est. Il a toujours dans la tête une idée d'économie administrée. Le Front de gauche est un extra-terrestre ».

Et c’est comme d’une confirmation : Le chômage progresse pour le 18ème mois de suite. Pour le deuxième mois, la hausse atteint même des niveaux inédits depuis 2009, au plus fort de la crise.

Le chiffre est aussi inquiétant que la tendance. Selon les données publiées ce mardi soir par « Paul emploi », le nombre de demandeurs d'emploi n'ayant pas du tout travaillé dans le mois (catégorie A) a progressé de 45.400 (+ 1,5 %) en octobre, pour atteindre 3.103.300, rien qu’en « Gauloisie métropolitaine ».

 

Cette hausse est très proche de celle enregistrée en septembre (+ 46.900), qui constituait un record depuis avril 2009. Elle laisse craindre, après une accélération prononcée depuis le printemps, que mon pays ne renoue avec l'impressionnante vitesse de croisière connue au plus fort de la crise, début 2009.

Sur les six derniers mois, le nombre chômeurs de catégories A a bondi de 169.100, soit peu ou prou autant que sur les 10 mois précédents.

 

Des chiffres diffusés par ailleurs ce mardi matin par le Prisme, patronat de l'intérim, confirment cette nette dégradation. En octobre, l'emploi intérimaire, considéré comme un indicateur avancé du marché du travail, a chuté de – 15 % par rapport à octobre 2011, notamment dans l'industrie et le bâtiment, principaux utilisateurs.

Sur les dix premiers de mois de l'année, les effectifs intérimaires ont fondu de 11,1% par rapport à la même période de 2011.

 

Sur un an, la hausse du chômage atteint désormais 10,6 % des effectifs « salariés ». À ce rythme, après avoir franchi la barre des 3 millions à la fin de l'été, le chômage risque de dépasser son record historique (3.205.300 en décembre 1993 en catégorie A) dès le début de 2013.

Pire, le tableau est tout aussi sombre en incluant les demandeurs d'emploi exerçant une activité réduite (catégories B et C).

Le nombre de chômeurs progresse alors de 71.500 en octobre (+ 1,6 %) pour atteindre 4,587 millions en « Gauloisie métropolitaine » : Un record absolu.

Il devient évident que la barre symbolique des 5 millions de demandeurs d'emploi en catégories A, B et C, DOM inclus, pourrait être franchie en décembre...

Alors même que la part des demandeurs d'emploi inscrits depuis plus d'un an à « Paul-emploi » reste stable, à 38,7 %, un niveau très élevé et source de tant de désespérances.

 

Car comme souvent, les seniors ont été plus touchés (+ 1,9 %). La spécificité des chiffres d'octobre tient au fait, qu'une fois n'est pas coutume, les moins de 25 ans ont été relativement épargnés, avec une hausse contenue (+ 0,5 %).

 

Reprenant un discours désormais rodé et autiste, le ministère du Travail estime que « cette poursuite de la dégradation, (...) inscrite dans une tendance lourde depuis 2008, était prévisible » et prévient que faute de perspective de reprise économique, « elle risque de se poursuivre encore : il faut du temps, dans le contexte que nous connaissons, pour freiner puis inverser cette tendance ».

Fin octobre, « François III » s'était donné « un an pour inverser la courbe ».

Un laps de temps qu'il avait déjà réclamé en septembre... mais aussi début mai, juste avant son arrivée à l'Élysée.

 

Dans l'attente d'un contexte économique plus porteur, le gouvernement mise sur le futur crédit d'impôt de 20 milliards qui sera accordé aux entreprises dans le cadre du pacte de compétitivité et sur le traitement social du chômage.

« Michou Sape-pin » a débloqué mi-octobre 40.000 nouveaux contrats aidés, pour un total de 490.000 contrats déployés en 2013, dont les 100.000 emplois d'avenir récemment votés par le Parlement.

S'ajoute le lancement du contrat de génération : Le gouvernement en espère 100.000 dès 2013 mais le succès futur du dispositif reste incertain.

 

Au moment où les agences de notation pressent mon pays de profondément réformer son marché du travail, cette nouvelle flambée du chômage accentue la pression sur les partenaires sociaux, qui reprennent vendredi leurs laborieuses discussions sur la sécurisation de l'emploi.

Les syndicats y trouveront aussi matière à réclamer de nouvelles embauches au sein de « Paul-emploi ». Le service public de l'emploi doit lancer début 2013 un nouveau système d'accompagnement des chômeurs, en concentrant les efforts sur les plus éloignés de l'emploi, mais l'exercice n'en sera que plus délicat et incertain à ce rythme de progression du chômage.

 

En bref, les perspectives sont sombres, le contexte international morbide, les affaires européennes pessimistes, le moral des chefs d’entreprises, surtout des TPE, au plus bas, l’activité entre en récession profonde.

Qui va payer ?

Les 4 % de la masse salariale annoncés à travers la mise en place du « crédit d’impôt compétitivité », ou la « nationalisation-partielle » de Mittal ?

« Roro-card » a raison : On va « au mur » pour mieux s’y faire flinguer.

Mais il est optimiste en disant que cela va prendre seulement « des années ».

Car pendant ce temps-là, mes « opposants » s’amusent entre « compagnons » à voter pour savoir s’il faut voter ou jeter les urnes bourrées à la mer !

Ça va prendre des décennies, si décidément personne ne se ressaisi comme s’est parti pour !

L’inconséquence de tous ses « fats nourris aux subventions » depuis leur naissance.

Doit-on persister à en rire ?

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 05:05

Petit retour aux fondamentaux qui nous attendent.

 

Le projet de loi de Financement de la sécurité sociale (PLFSS) a été adopté – il y a déjà si longtemps ! – pour 2013 et doit aider au redressement des comptes sociaux, lequel a déjà été engagé à travers la seconde loi de Finances rectificative pour 2012, puisqu'elle a apporté 5,2 milliards d'euros de ressources nouvelles à la sécurité sociale pour l'année prochaine (hausse du forfait social, fin d'exonération des HS, etc.).

 

Le PLFSS pour 2013 s'inscrit « dans le respect des valeurs de justice et de solidarité qui constituent le socle fondateur de notre système de protection sociale et qui guident l'action de ce gouvernement », nous a affirmé alors la ministre de la Santé, « Marine-sol-Tour-Haine », en même temps que le ministre délégué chargé du budget, « Jéjé Cas-z’ou-z’ac ».

 

Présenté à la presse le 1er octobre dernier, à l'issue de la réunion de la Commission des comptes de la Sécurité sociale, le projet de budget de la sécurité sociale pour 2013 aura été officiellement adopté en Conseil des ministres le 10 octobre 2012.

 

Côté dépenses d'assurance maladie, c’est déjà marqué comme ça, elles progresseront de 2,7 % en 2013 (contre + 2,5 % en 2012).

Ca l'accès aux soins sera amélioré, et le rôle de l'hôpital public se trouvera renforcé.

L'État va en effet investir « pour l'avenir de notre système de santé » :

– Les soins ambulatoires de proximité seront développés, notamment dans les zones fragiles : Rémunération d'équipes de professionnels de proximité et création de postes de praticiens locaux de médecine générale ;

– L'hôpital public sera réhabilité dans ses missions de service public et des moyens supplémentaires seront consacrés à l'investissement hospitalier ;

– Des moyens dédiés à la prise en charge des personnes âgées et handicapées progresseront de 4 %, et un parcours de soins pour les personnes âgées véritablement décloisonné sera expérimenté.

 

On peut juste se demander avec quel pognon on va enfin vivre ce paradis médical que le monde entier nous envie…

 

Le texte prévoit donc les réformes suivantes :

– Assujettissement des indemnités de rupture conventionnelle au forfait social ;

– Obligation pour le particulier employeur de verser les cotisations sociales au réel contre un allégement de charges ;

– Création d'une contribution additionnelle de solidarité pour l'autonomie de 0,30 % sur les pensions de retraite ;

– Hausse de la fiscalité sur le tabac et la bière ;

– Amélioration de la protection sociale des exploitants agricoles ;

– Les cotisations maladie des indépendants deviennent proportionnelles, la situation des gérants majoritaires se rapproche de celle des autres travailleurs indépendants, la possibilité pour les travailleurs indépendants de réduire l'assiette de leurs cotisations sociales est limitée ; l'auto-entrepreneur cotisera davantage ;

– Création d'une contribution additionnelle sur les huiles de palme, de palmiste et de coprah ;

– Assujettissement des indemnités des élus locaux aux cotisations sociales (rassurez-vous, les élus nationaux ne sont pas concernés) ;

– Hausse des cotisations patronales de retraite versées pour l'emploi d'agents des fonctions publiques territoriale et hospitalière et du régime des professions libérales ;

– Suppression de certains avantages spécifiques réduisant la contribution des entreprises du secteur financier au financement de la protection sociale ;

– Hausse de la contribution forfaitaire d'acheminement du gaz et de l'électricité payée par le consommateur (mais oui : On pédalera moins et de ce fait on sera mieux soigné) ;

– Amélioration de l'accès à l'IVG (« pour tous ») ;

– Amélioration de la prise en charge des besoins en aide humaine pour les victimes d'ATMP (Accidents du Travail, Maladies Professionnelles), que déjà on leur paye tout ;

– Permettre aux travailleurs de l'amiante, de percevoir toutes leurs pensions dès 60 ans (s’ils survivent jusque-là) ;

– Amélioration de l'accès à la garde des enfants pour les familles modestes qui travaillent (bande de sectaires !) ;

– Déblocage d'une enveloppe de 354 millions d'euros pour le financement de l'investissement hospitalier ;

– Déblocage d'une enveloppe de 18,2 milliards d'euros pour les établissements et services médico-sociaux pour personnes âgées et personnes handicapées ;

– Développement des équipes de professionnels de proximité pour assurer de nouveaux services aux patients (qui n’en ont jamais assez) ;

– Mobilisation de 200 médecins dans les zones en déficit de praticiens ;

– Fin de la convergence tarifaire entre le secteur public hospitalier et le secteur privé ;

– Baisses tarifaires sur les médicaments princeps et génériques ainsi que sur les dispositifs médicaux ;

– Renforcement de la lutte contre la fraude aux cotisations sociales (majoration de 25 % en cas de redressement, majoration de 10 % en cas de récidive, redressement par croisement d'information, annulation des exonérations accordées, et tout le toutim).

 

Que c’est bête de n’y avoir pas pensé plus tôt : Il était temps qu’on ait une ministre de la santé et un ministre du budget capable de faire tout ça avec de l’argent « pas à eux » !

 

En fait, côté recette, le gouvernement espère trouver 4 milliards d'euros supplémentaires à travers les retraités imposables qui seront mis à contribution avec l'instauration d'un nouveau prélèvement de 0,15 % en 2013 sur leurs pensions, puis de 0,3 % en 2014. Cela doit rapporter 350 millions d'euros l'an prochain, 700 millions l'année suivante ;

Une augmentation des taxes sur la bière (480 millions d'euros) qui « correspondra à une hausse équivalente à 5 centimes sur un demi », d'après le gouvernement, mais aussi une hausse du prix du tabac (40 centimes au 1er octobre par paquet, rapportant environ 1 milliard).

Les fumeurs subiront une autre augmentation au 1er juillet 2013, puisqu'une nouvelle hausse des taxes est prévue ce jour-là.

Le poids des taxes dans le prix d'un paquet passera à 64,7 %, contre 64,25 % aujourd'hui : Quand on vous dit que le fumeur est « plus citoyen » que le non-fumeur, personnellement, j’inventerai une « Taxe d’équité tabagique » pour compenser…

 

Du côté des dépenses, les mesures pour baisser la note de près 2,4 milliards d'euros se concentre sur une baisse des prix des médicaments et un effort accru sur la consommation des génériques qui ont permis d'économiser 1,4 milliard d'euros en 2011.

Mais aussi le développement de la chirurgie ambulatoire (sans hébergement à l'hôpital), la maîtrise des prescriptions, et tout le bazar habituel etc...

Mais dans le même temps, l'interruption volontaire de grossesse (IVG « pour tous ») sera désormais remboursée à 100 % et son tarif sera « revalorisé » pour le rendre « plus attractif », assure le gouvernement, sans chiffrer cette revalorisation.

Un bon moyen de réduire à terme tous les frais de soins des futurs malades qui ne seront pas nés de la sorte, je vous le garantis.

On devrait même envisager d’euthanasier tous les nouveau-nés, ça éviterait des déficits ultérieurs. N’est-ce pas ce qu’on appelle préparer l’avenir ?

Passons…

 

Bref, tout ce beaux monde est content de lui-même puisque le déficit du régime général (salariés du privé) de la Sécurité sociale devrait s'élever à seulement 11,4 milliards d'euros en 2013, contre 13,3 milliards en 2012.

Le bel effort !

La branche maladie restera la plus déficitaire avec 5,1 milliards d'euros (5,5 milliards en 2012), selon le projet, qui prévoit donc 2,4 milliards d'économies sur les dépenses de santé en 2013.

La branche retraite est déficitaire de 4 milliards d'euros (5,2 milliards en 2012), la branche famille de 2,6 milliards.

Seule branche à être dans le « vert » celle des accidents du travail (+300 millions d'euros) : Assez étonnant mais c’est comme ça !

Plus tu bouffes de l’amiante ou tu te fais rouler dessus sur le chemin du boulot, plus « ça gagne » !

 

Hors régime général, le déficit du Fonds de solidarité vieillesse (FSV), qui finance le minimum vieillesse et les cotisations retraite des chômeurs, serait ramené à 3 milliards d'euros en 2013 (4,2 milliards prévus en 2012).

Et « François III » nous raconte qu’il compte bien poursuivre le tour de vis commencé par « Bling-bling » (seulement dans la deuxième partie de son quinquennat), qui a permis de modérer le déficit du régime général, ramené à 13,1 milliards d'euros au lieu des 14,7 milliards annoncés en juillet.

L'objectif est dorénavant de ramener les pertes à 11,4 milliards d'euros donc, loin du record historique de 2010 (23,9 milliards d'euros). En jouant autant sur les mesures d'économies que les rentrées d'argent.

Car si rien n'était fait, le trou de la Sécu pourrait atteindre plus de 16 milliards d'euros, selon la commission des comptes de la Sécurité sociale (CCSS), dans son rapport rendu parallèlement aujourd'hui.

On l’a donc échappé bel !

 

Bon, admettons aussi que les sénateurs communistes ont renvoyé le gouvernement devant ses responsabilités en refusant de voter le texte « pas assez à gôche »…

Je me marre : Il s’agit de la protection sociale des citoyens, de « gôche et de droâte », pas seulement de ceux qui votent « coco-facho-front de gôche » !

Comme quoi, le dernier mot sera à la commission paritaire qui tranchera à l’ombre des ors des palais de la République et sur tapis-vert entre 14 sous-représentants de la volonté populaire et élective.

 

De toute façon, la Cour des comptes a déjà dit que l’équilibre ne se ferait pas avant 2017. Et encore si tout va bien…

Parce que encore, si pour 2013, le Gouvernement a prévu dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale un budget total de 340,8 milliards d'euros 11,4 milliards d'euros pour le régime général (et de 469,3 milliards d'euros pour l'ensemble des régimes obligatoires de base), 11,4 milliards d'euros de déficit, ça ne représente pas plus 3,34 % !

Ça ne devrait pas être trop compliqué de trouver 3 points de cotisation à répartir entre salariés et employeurs, non ?

Bé si !

 

Car s’il n’y avait que ça, mais la Cour des comptes pointe qu’en « l’absence de mesures nouvelles, près de 60 Mds€ de dettes sociales sont susceptibles de s’accumuler d’ici la fin de la décennie (…) Aucun de nos voisins européens n’accepte un tel déficit de ses comptes sociaux », a souligné son premier président.

D’autant que son financement, c’est un « maquis de taxes », d’une part pour 64 % de cotisations sociales et 16 % de CSG. Le reste est financé par une cinquantaine de taxes et impôts. « Un foisonnement », ironisent les sages.

Ils pointent également le fiasco du régime des commerçants et artisans. Mis en place en 2006, le régime social des indépendants, commerçants et artisans, c’est un milliard d’euros de cotisations qui n’ont pas été perçues et des centaines de bénéficiaires en attente de prestations.

 

Ils s’emportent contre le coût des retraites RATP et SNCF. Aligné en 2007 sur le régime de la fonction publique, le régime spécial de retraite de la SNCF et de la RATP est pointé du doigt. Pour que les agents de la SNCF, en particulier, « des mesures compensatoires très coûteuses » ont été accordées, qui plombent le dispositif.

Les médecins sont rappelés à l’ordre. Le conseil de l’ordre des médecins doit « assumer plus rigoureusement ses fonctions » en matière notamment d’honoraires.

Les consultations à 23 € coûtent en 25,90 €, l’assurance maladie ayant mis en place des incitations pour que les médecins contribuent à réduire les dépenses.

Mais de la prise en charge des charges sociales, ces aides se sont étendues aux cotisations familiales et vieillesse, jusqu’à représenter 18 % du revenu des médecins en 2008, selon le rapport.

Par ailleurs, les arrêts-maladie semblent excessifs. Les indemnités journalières (IJ) versées pour maladie coûtent 6,4 Mds€ à la Sécu.

Une dépense soumise à des contrôles inefficaces en raison « de règles qui n’ont pas évolué depuis 1945 ».

Quant à l’usage abusif des ambulances et des taxis, il en coûte 3,5 Md€ chaque année. Et ça ne va pas s’améliorer en fermant les lieux de soins de proximité.

« Les dispositifs de régulation mis en place ne fonctionnent pas et sont faciles à contourner », constate la Cour.

En appliquant seulement ces règles, l’assurance-maladie pourrait économiser 450 M€ « sans dégrader l’accès aux soins ».

Enfin est pointée une gestion chère et inefficace. Les sages évaluent à un milliard d’euros les marges d’économies de la Sécurité sociale sur sa gestion.

La branche famille est victime d’un système informatique inefficace et d’objectifs multiples qui compliquent sa tâche.

 

Bref, on sait, on n’en fait rien ou pas grand-chose, en revanche on accepte encore et toujours un déficit, tout en augmentant les recettes via la taxation !

Un pays magnifique, incapable de prendre ses responsabilités où dépenser sans rendre de compte ni jamais faire payer les vrais coûts semble être la règle d’or.

J’adore : Combien de temps pensez-vous que cela peut durer ainsi ?

Partager cet article
Repost0
27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 11:12

Hier soir,

 

Le bigophone n’a pas arrêté de sonner. Naturellement en plein milieu du repas vespéral : Du coup j’ai mangé froid et ce matin, la « boîte à tuyaux » faisait des bruits d’égout.

 

D’abord, mon voisin du dessus, qui voulait absolument que je lui laisse utiliser l’internet-box via le wifi.

Le fou : Déjà que je ne sais pas comment ça marche, que seule « ma nichée » a réussi à se « faire valider » ses machines pour « surfer » du fond de son lit, que je n’ai jamais pu y avoir accès moi-même, ce qui m’empêche d’ouvrir mes propres boîtes à courriel durant les week-ends, lui, il croit qu’il va y arriver si je lui ouvre la porte : Dans ces rêves et encore…

 

Puis c’est un « anonyme » du parti qui se souvient que j’existe avec ma casquette de « sympathisant-déchu » et d’ancien « colleur d’affiche » de militant et mes talents pour les « cas désespérés ».

Que je lui raconte que ma réputation tient pour ce qui est des affaires fiscales et autres micro-économiques, mais pas pour la vie politique.

Et surtout pas pour les ersatz de chefaillons qui s’y croient encore ou qui espéraient seulement « en être ».

Mais il insiste : L’affaire est grave, puisqu’il s’agit d’une affaire de sou !

Mon domaine de compétences putatif…

 

Non, si, non, je vais finalement au RDV convenu à la va-vite et pas très loin, non sans avoir été interrompu par le voisin du dessus qui insiste vraiment, « en attendant d’avoir une ligne » à haut débit par la fibre optique dont est équipé l’immeuble.

Fume mon gars : Je suis pressé !

 

Certains proches de Fillon réclament une scission qui aurait un impact financier non négligeable pour l'UMP...

Car la guerre entre le « mal élu » qui file des boutons à tout le monde et « le déchu », ce n’est pas qu’une question de politique (savent-ils encore de quoi il s’agit ?), mais comme je le prétendais déjà hier, ce n’est désormais et seulement plus qu’une question de gros sous !

Où donc ça va se nicher ?

 

Là comme ailleurs, l’argent est le nerf de la guerre, surtout pour mener des campagnes victorieuses ou même lamentables.

Or, si depuis quelques jours des parlementaires menacent de faire scission avec une UMP présidée « l’autre petit-kon », qui en prend même les mimiques de « Fafa l’empoisonneur », in fine il s’agit de lui couper une partie de ses financements, rien de moins.

Mon pote qui fait « franc-mac » dans le civil et qui a tant insisté pour m’offrir le verre de l’amitié en cette soirée avancée (il a fait commandant de CRS dans le temps et fait désormais imprimeur pour d’autres « frangins-trois-points » installés dans la kapitale), il a des « potes » présents qui sont là avec quelques chiffres à me soumettre.

 

Les uns pensent que plus d’une centaine de parlementaires ayant soutenu « Fifi-le-déchu » et qui se sont réunis la semaine dernière pour réclamer « une structure » autour de l’ex-Premier ministre, qui pourrait prendre la forme d’un groupe indépendant à l’Assemblée, voire de l’adhésion à un nouveau « parti prétexte » sis dans un TOM, est la solution du dernier recours pour fermer la porte à une candidature de « l’autre petit-kon » et un éventuel retour de « Bling-bling » en 2016.

Croyez bien que la perspective d’effacer jusqu’à la trace de son nom de l’Histoire de mon pays, ça me branche un maximum, moi qui ai rendu ma carte quand il a pris la tête du parti au forceps (et quelle façon lamentable de « putschiste » !).

 

« Dites donc, c’est vous et vos fratries qui nous l’ont envoyé dans les gencives ! », sous-entendus ils ne sont pas « fiables » à vouloir lui casser les reins sournoisement depuis…

Depuis, « il s’en est passé des choses », sous-entendu « lamentables ».

Je n’en saurais pas plus sur le moment, mais je sais bien par ailleurs qu’il s’agit d’une histoire de loges : Le « Chi », il était plutôt GNF ultra-droâte (un « initié » de loge helvétique), « Bling-bling » plutôt « GO » : D’ailleurs, tous ceux qui émargeaient aussi au PS et au MRG, il les a fait entrer peu ou prou dans les cercles intimes du pouvoir exécutif…

Guerre des loges qui laisse des traces dans les esprits : Qui croyez-vous que « les loges » ont fait battre en mai dernier ?

Un des leurs, mais pour de bonnes raisons à eux.

 

Bref, j’avais prévenu, dommage que j’ai pu avoir raison contre toutes raisons avec seulement 10 ans d’avance… Une fois de plus.

Mais là et pour l’heure, il y a urgence à prendre « des décisions ». Le calendrier impose ses propres diktats aux ambitions, puisque les députés ont jusqu’à vendredi pour se déclarer affiliés à un parti ou à un autre !

Donc soit, pour certains, ils restent à l’UMP, soit ils créent leur propre formation et déclarent y adhérer…

Une déclaration qui n’a rien d’anodin puisque si une part du financement d’un parti politique repose sur le nombre de voix recueillies aux législatives, l’autre repose sur le nombre de ses parlementaires.

J’apprends ainsi qu’un sénateur ou un député rapporte durant toute la législature 42.228 euros par an au parti auquel il déclare être rattaché (en sus de l’indemnisation et autres avantages personnels pour l’élu…).

Or, l’UMP dispose de 196 députés et de 131 sénateurs. Ce qui ferait une enveloppe de quasiment 14 millions d’euros/an.

Qui pourrait donc être amputée d’une bonne partie – 6,3 millions par an – si les 151 parlementaires qui ont soutenu « Fifi-le-déchu » se déclaraient rattachés à un « parti ami », domicilié en outre-mer, où la législation sur les partis politiques est différente.

Le parti leur reverserait l’argent ensuite pour leurs futures campagnes et frais divers.

Une démarche dont on m’assure qu’elle est légale, puisque le « Nouveau Centre » de « Mord-rein » y a eu recours en 2007 avec un parti tahitien, lorsqu’il s’est séparé du Modem.

Je me souviens encore de ce détail…

 

Et « l’argument financier » a d’autant plus de poids que finalement, l’UMP a ses finances dans le rouge, tels qu’en attestent les extraits de comptes et autres budgets prévisionnels qu’on me montre : Entre la nouvelle et l’ancienne législature, il a « perdu » environ dix millions d’euros par an pour ne plus recevoir que 20 millions d'euros de dotation par an jusqu'en 2017 contre 30 millions d'euros avant.

De plus, il s’est offert son nouveau siège dans le 15ème arrondissement, dont le remboursement grève lourdement le budget.

Les meks vivaient « riches » avec 30 méga-patates. Ils en sont à 20, moins, 6,3, il ne leur restera que 13,7 pour rembourser leur siège et payer les permanents…

Bref, déjà en déficit, celui-ci va atteindre en juin 2013 les 50 millions d'euros…

Réaction-réflexe : « Cassez-vous de là avant de déposer le bilan ! »

Car pour retrouver l'équilibre d'ici à la présidentielle de 2017, c’est quasi-mission impossible, même en à réduire la voilure avec plans sociaux à la clé, qui vont désormais bientôt être soumis à autorisation !

(Ce qui explique aussi, de mon point de vue, la démission annoncée dans la journée, du trésorier).

« Imaginez que l’IT refuse les licenciements ? »

 

Alors évidemment, si les « tchétchènes » se retirent de l’UMP pour aller engraisser leur propre parti, c’est 60 millions de déficit attendu en fin d’année !

« Bé écoute, vu comme ça, c’est viable : D’un côté une recette de 6,3 millions avec des frais fixes très réduits (peu de permanents et pas de banquier aux trousses), de l’autre un trou béant dans la caisse, tous les frais fixes à leur charge, c’est le meilleur moyen de tuer ce qui reste du parti. »

Cela laisserait l’équipe de « l’autre petit-kon » à la tête d’une UMP exsangue financièrement et amputée de plus quasiment la moitié de ses parlementaires.

J’en vois leurs regards briller dans la pénombre…

 

« Vous oubliez que les « Gaulois de Gauloisie » ont tous le réflexe de la légitimité dans la continuité et dans le sang. À terme, si « l’autre petit-kon » se la joue bien, ce groupe-là de « tchétchènes » aura bien des élus et des financements, mais plus aucun électeur… »

Une armée mexicaine de généraux à commander à un petit-bataillon de militants, « Peut-être même une seule escouade… »

Drôle de perspective pour une « machine de guerre » en vue de 2017 !

Et de l’autre côté, chez les « légitimistes », une armée exsangue qui ira à la bataille sans un rond, sans intendance, quoi…

Finis les rêves d’en découdre et de déloger « François III » : « Faudra vraiment qu’il fasse tellement de grosses konneries que même « Marinella-tchi-tchi » apparaîtrait comme un « recours honorable » à au moins un quart des électeurs ! »

Sous-entendu : C’est peu probable.

 

Mais que n’avais-je pas dit là !

Justement, « l’autre petit-kon » ratisse à l’extrême droâte dans la ligne du « Buisson-perdant » qui a fait perdre « Bling-bling » en mai dernier avec ses discours limites racistes, et tant de mal à beaucoup !

« On ne va pas recommencer la même erreur » me lâche « l’humaniste » (c’est comme ça que se présentent les « frangins-trois-points » dans le civil à un « non-initié » comme moi).

Autrement dit, il faut ratisser au centre et que c’est là que « Fifi-le-déchu-battu » est bien meilleur que « l’autre petit-kon ».

D’autant que ce dernier joue dans le paradoxe : Il n’a jamais caché être né « feuj », mais se dit « feuj-laïc-total », athée quoi.

Perso, qu’il soit « feuj » ou extra-terrestre, je m’en contre-cogne, vous le savez bien…

Mais pour d’autres, ce n’est pas vraiment un atout pour ratisser sur les plaines de la « Gauloisie profondément de droâte », dont chacun sait qu’elle est antitout à ce qui ressemble de près ou de loin à un « métèque des Carpates », raciste, islamophobe et antisémite à l’occasion…

« Tu sais, vu comme ça, c’est déjà une erreur de casting pour un mauvais scénario. Il lui manquerait plus que de se pacser d’amour avec « De-la-nuée », ou un autre, et il finira dans les oubliettes de l’histoire… »

Ils en rient, pensant qu’il y est déjà, me semble-t-il.

 

« Mais je ne vois pas non plus « Fifi-le déchu » gagner contre « François III ». D’abord, il faut qu’il se refasse une « légitimité » en 2014 en nous virant « De-la-nuée », ce qui n’est pas sûr sans le soutien du parti. »

J’ai trop vu les dégâts de la bataille « Tiberi le légitime » contre « Sait-gain le mal-parachutée ».

« J’aime bien « sœur-âne », qui minaude à chaque fois que je la croise, bien mieux que l’autre « pruneau-desséché » (Rachi-Dada-Mimi), mais on ne va pas non plus en remettre pour une mandature jusqu’en 2020 : Les « soces » on déjà fait assez de dégâts comme ça dans MA ville !

Or, je ne vois pas non plus la clique à « l’autre petit-kon » lui laisser le champ-libre, même s’il ne scissionne pas : Bien trop dangereux pour eux ! »

Donc aucune solution en vue ?

 

Sauf que justement, pour monter un groupe parlementaire et obtenir tous les avantages afférents (temps de parole, locaux, dotations, etc.), il suffit de réunir 15 parlementaires, ce qui semble largement jouable même s'il faudrait attendre la prochaine session ordinaire pour jouir de tous ces droits, soit octobre 2013. « Mais ce serait un désastre politique ! » m’exclame-je.

Quoique l’idée de cet UMP-bis éviterait peut-être de se mettre définitivement en péril financier, comme « l’officiel » semble y aller.

Et permettrait aussi de revenir en arrière à peu de frais si, un jour, une solution de compromis est trouvée.

 

« Dans tes rêves ! Si vous faites cela, la droâte républicaine explose. »

Les uns iront chez les centristes de « Bord-l’eau », qui va se régaler, les autres suivront les ruines ou hésiteront à pousser la porte du Front pour peu que celui-ci finisse de se « normaliser » et un troisième groupe finira derrière « Fifi-le-déchu-battu ».

S’ils se séparent maintenant, ils ne se remettront jamais ensemble (pour une « union », j’en rigole…) ou alors « l’homme-providentiel » revient.

Et lui, je n’en veux plus : « Il s’est fait battre une fois, il a chié dans ses promesses électorales, il a piétiné avec allégresse tous nos espoirs … »

« Mais pourquoi tu le surnommes « Fifi-le-déchu ? »

Cinq ans à glander dans l’ombre du « nabot du neurone », « Tu ne crois pas que c’est suffisant » pour un petit notable de province ?

 

Bref, je suis rentré tard et j’ai mal dormi d’avoir eu la boîte à tuyaux retournée durant la nuit, plutôt inquiet pour la survie de l’opposition républicaine de mon pays.

Et au matin, je me fends de ce petit post : Il me semble, il me semble seulement, que finalement j’ai raison !

Plus kon que ça, ça va être très difficile de dépasser ces records-là : Parce qu’ils y vont tout droit dans la déconfiture annoncée.

Décomposition pour une recomposition qu’ils ne voient même pas.

 

Là, au matin, j’y vois « Haine-Khâ-Aime » : Elle a une partition à jouer après la fuite de « Juppette », les refus constants de « Bling-bling », la guerre-atomique des « chefs ».

Avec un peu d’habileté et le soutien de quelques ex-barons, elle peut le faire.

Et au moins, on est sûr et certain avec elle, qu’elle ne pactisera pas avec « Marinella-tchi-tchi » : Ils n’en veulent pas !

À moins que « Vil-pain » se remette à l’ouvrage.

Voilà une perspective qui va faire plaisir à « ma petite-sœur » à moi-même…

Partager cet article
Repost0
27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 05:02

L’une s’en va, l’autre est confortée

 

Car la « Gauloisie fiscale » n’a plus que deux mois pour appliquer un taux normal de TVA à ses chevaux de course, l'une des « 1.200 niches non recensées » officiellement, et ainsi d’éviter une lourde amende européenne.

Nos canassons, par souci de simplification, profitent d’une « niche » à elle toute seule dans un vaste paradis fiscal associé.

 

1 – Le « paradis fiscal », c’est le régime des bénéfices agricoles (les « BA ») en son entier, dont un de mes étudiants, expert-comptable diplômé revenu sur les bancs de la fac pour « valider ses acquis expérimentaux » (VAE), aux frais de la formation-continue obligatoire dans son propre cabinet et sur le dos du fisc (encore une « niche ») en avait fait un mémoire de plus de 300 pages (écrites « petit » et sans trop de « faute de frappe » : Un petit régal !)…

 

Il l’a trouvé tellement sympa, ce régime, où la PAC vous paye pour donner à brouter à des vaches-laitières, vous achète le lait que vous ne pouvez pas refourguer à la coopérative locale (si vous n’en faites pas du fromage), pour ensuite le jeter en station d’épuration spécialement subventionnée elle-même, qu’il en a changé de métier.

À sa femme le cabinet d’expertise-comptable, qu’il surveille désormais de loin, à lui une exploitation fermière au grand-air financée à 120 % par le Crédit-agricole local, bien contant de trouver « un jeune » qui prend la relève.

 

La « niche fiscale », c’est quand les productions alimentaires sont taxées au taux réduit de TVA. C’était 5,5 %, elles étaient passées à 7 % et certaines sont à revenir à 5 % pour quelques produits luxueusement qualifiés de première nécessité… : Le livre, la presse étant encore mieux traitée que certains médicaments.

Faut suivre, mais avec un peu de courage, on y arrive.

 

Dedans les « productions destinées à l’alimentation humaine », non seulement on y retrouve le sel, la viande et les fourrages qui donnent à becqueter à la de viande encore sur pattes, mais tout autant les équidés hippiques.

Même s’il est vrai qu’on ne trouve plus de viande de cheval dans nos assiettes depuis belle lurette, que d’ailleurs on n’en trouve plus non plus dans les rayons et étals : Ce n’est pas hallal, allez savoir pourquoi ?

Sauf en salami ou « potée chtimi »… Des spécialités désormais importées de Pologne, depuis que la culture américaine du Far-West nous a imposé de ne pas manger nos montures équestres.

D’ailleurs, dans certains États du sud des USA, le type qui vole ou qui tue un cheval, il meurt par pendaison…

 

Bref, là où la vente d’un pur-sang de concours (et même d’un « demi-sang » ou d’un bourrin de trait) supportait une TVA au taux réduit, il va falloir compter 20 % de TVA dans quelques mois.

 

Je ne vous raconte pas : Le propriétaire était au taux réduit. L’éleveur aussi. L’entraîneur était au taux normal, les leçons d’équitation au taux réduit. La vente de semence était au taux réduit et les prix de courses gagnées sont exonérés…

La bidoche achevée en steak-haché restera au taux réduit…

 

En revanche, demain tout sera au taux normal sous peine de payer une amende à Bruxelles.

77 millions en 2005 rien que pour ne pas avoir respecté la législation européenne sur la vente des jeunes poissons dits « sous taille ».

 

Aujourd'hui, avec les chevaux de course, la facture pourrait être salée : La Commission européenne a envoyé il y a quelques jours une lettre de mise en demeure à mon pays. Cette dernière a deux mois pour appliquer un taux normal de TVA à 19,6 % à ces chevaux de course, et non plus le taux réduit à 7%.

Si nos « sachants » font la sourde oreille, alors l'exécutif européen saisira la Cour de Justice européenne pour nous infliger une amende qui ne pourra pas être inférieure à 10 millions d'euros, et même être supérieure à 20 millions compte tenu de la gravité de l'infraction, selon des experts.

À quoi devrait s'ajouter une astreinte pouvant aller jusqu'à 300.000 euros par jour de retard dans l'application de cette décision.

 

Car la législation européenne permet bien une TVA réduite sur la vente de chevaux, mais uniquement quand ils servent à l'alimentation. Cela n'a pas empêché Paris d'appliquer aussi cette TVA réduite aux chevaux de course, histoire de « simplifier » et d’encourager les haras où les « petits-de-ministre » prennent leurs cours d’équitation quand ils sont issus des beaux quartiers.

Une caste, ça sait entretenir ses « différences »…

 

Et de rappeler que la Cour de Justice a confirmé en mars 2012 que cette situation était illégale. « Cela fait huit mois, et la France ne s'est pas conformée à cet arrêt », explique une source européenne.

Il est rare que Bruxelles prononce de lourdes amendes, mais sur la dizaine de cas recensés, cela est arrivé à trois reprises pour mon pays (dont le fameux exemple des poissons « sous taille »). Malgré cet historique, Paris met du temps à réagir.

 

La crainte exprimée par les lobbies équins est que tout le secteur soit touché par cette hausse de TVA, puisque les cours d'équitation seraient également concernés. « Ces arguments ne tiennent pas debout. Acheter un cheval coûte plusieurs milliers d'euros (voire plusieurs dizaines de milliers d'euro), en entretenir un également, ce n'est clairement pas le secteur le plus sensible au prix », balaie cette source européenne, qui cite l'Allemagne, les Pays-Bas et l'Autriche qui ont modifié leurs lois pour appliquer la TVA normale à leurs chevaux de course.

 

Chose désormais prévue dans la loi rectificative de finances 2012, puisque le collectif budgétaire comprend un article qui stipule que le taux réduit ne pourra plus s'appliquer lorsque les chevaux « ne sont normalement pas destinés à être utilisés dans la préparation des denrées alimentaires ou dans la production agricole. »

Question idiote : Quand le canasson d’excellence qui est transformé en boulettes pour chien ou chat par les Quakers installés en Bretagne, ont en fait quoi des excédents de TVA collectés en amont ?

 

Bref, la disparition annoncée d’une « niche » dans un paradis fiscal vaut bien d’en conforter une autre dans un autre paradis : Celle des pigistes de presse.

 

2 – Pendant mes études, j’ai été pigiste pour plusieurs éditeurs : On faisait revue des décisions sur un point très particulier de droit (qui touche au « secret-défense », et donc je n’en parle jamais : Ne me demandez pas, j'ai déjà oublié) pour quelques revues prestigieuses et hyperspécialisées…

Pas cher payé, mais comme il s’agissait de répéter inlassablement la même chose plusieurs fois en anonymisant les noms et procédés, ce n’était pas bien difficile.

À l’époque, avec quelques-uns de mes kamarades de labeur, on devait être payés quelques 200 francs par mois, 11 mois sur 12. Ce qui était Byzance pour nos maigres revenus d’étudiant.

Je ne me souviens pas de tout, mais ce qui m’avait étonné alors, c’était le taux de 5,1 % de retenue pour charges sociales, là où tout le monde payait déjà 20 % et des brouettes, plus le chômage, plus la retraite.

Faites donc le calcul : 2.200 francs bruts, 2.087 nets, moins 10 % pour frais professionnels, moins 50.000 francs d’abattement pour les mêmes frais professionnels des journalistes-pigistes et éditeurs de presse, autant dire que c’était du net de net d’impôt sur le revenu…

On appliquait déjà sans le savoir l’adage de mon pape-à-moi (Maurice Cozian) : « Pour ne pas payer d’impôt (sur le revenu), il suffit de ne pas avoir de revenu imposable ».

Depuis, j’ai naturellement amélioré le problème : Le plein sur les revenus exonérés et l’usage judicieux de quelques « niches » à crédit d’impôt remboursable ou seulement imputable pour le reste !

 

La fameuse « niche » d’un autre paradis fiscal dont il était déjà question ci-avant, est devenue 7.650 € au moment du passage à l’Euro (au lieu de 7.622 €).

Et qu’il était même question de la raboter pour 2013.

Quitte à faire fournir des efforts aux contribuables, autant que ce soit avec « équité & responsabilité », n’est-ce pas.

 

Bé le Sénat a rejeté vendredi dernier, dans le cadre de l'examen du budget 2013, une série d'amendements visant à la suppression de l'abattement des « journaleux » !

« Notre amendement vise à supprimer cet abattement qui contrevient au principe d'équité fiscale », a jugé Yvon « Colle-hun »pour le groupe RDSE, à majorité PRG.

Pour Catherine « Proc-acacia » (UMP) qui, au nom de plusieurs de plusieurs de ses collègues, a déposé plusieurs amendements dont l'un supprime l'abattement, « le budget de l'État pour 2013 impose des efforts fiscaux sans précédents à l'ensemble des Français qui doivent tous y contribuer dans la mesure de leurs possibilités (…). Actuellement, le revenu fiscal de référence des journalistes se situe sous le seuil inférieur de la tranche de l'impôt sur le revenu à 14 %. Il convient donc de le rétablir dans un souci de justice fiscale ».

Jusque-là, très bien…

 

Mais dans un autre amendement, Mme « Proc-acacia » propose d'exclure seulement les directeurs de journaux, qui ne sont pas soumis aux mêmes exigences professionnelles que les rédacteurs ou les photographes, de cet avantage fiscal : Et en quoi, grands dieux n'est-il pas plus difficile de supporter les egos hypertrophiés de ses rédacteurs à longueur de journée sans pouvoir déduire les séances de psy ?

Enfin, un dernier amendement qu'elle a déposé envisage de réduire de moitié l'abattement fiscal, de 7.650 euros actuellement à 3.825 euros : « Je serais journaliste, je refuserais cette aumône que me donne l'État », a déclaré l'ancien ministre UMP « Longue-haie » pour défendre les propositions de Mme « Proc-acacia ».

Il n’est pas journaliste et 5 plaques de « francs-Pinay », c’est toujours bon à prendre, même au titre de l’aumône, tudiu !

Et puis, il se mêle de quoi, celui-là : Il a été ministre récemment, non ? Il aurait pu leur infliger l'absence d'aumône, non ?

 

« Le gouvernement est soucieux de soutenir l'activité de la presse », a souligné dans sa réponse François « Marre-que », le rapporteur du projet de loi de finances, annonçant que la commission était défavorable à ces amendements. « Cet avantage constitue d'une certaine manière un soutien à la presse », déclare-t-il après avoir lu mon post sur le sujet du rapport de n° 3808.

Problème dont « on engagera prochainement une réflexion avec la Cour des comptes sur l'aide à la presse ».

 

Le gouvernement est aussi défavorable car ces amendements « risquent de manquer leur cible », a dit le ministre du budget.

Parole d’expert : La nébuleuse des journalistes, même médiatique, est tellement nébuleuse qu’on ne sait plus qui fait quoi, ni qui dit quoi, d’ailleurs !

« L'avantage fiscal des journalistes a une apparence, établir une certaine inégalité, mais surtout une vérité qui est de favoriser les entreprises de presse », a souligné le ministre.

Voilà qui est « causé » (de la cause et des effets) : Vive la République et sa devise : Liberté (de la presse), inégalité, confraternité…

Ah comme c’est beau comme un camion neuf, la connivence aveugle entre les « faiseurs d’opinion » et les porteurs d’opinions !

Moi, j’adore…

 

En rappelant que l'Assemblée nationale avait déjà rejeté un amendement UMP au projet de budget qui proposait une baisse de 10 % de l'avantage fiscal dont bénéficient les journalistes.

Car de noter que le montant de cet avantage, appelé « allocation pour frais d'emploi », n'a pas été revalorisé depuis treize ans, que je sens qu’il en sera peut-être autrement d’ici sous peu…

 

 

Bref, on change de majorité, bé il y en a toujours qui sont plus égaux que d’autres, n’est-ce pas…

Le soleil peut se lever en toute tranquillité : Le changement, le vrai, ce n’est pas pour maintenant !

Partager cet article
Repost0
26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 11:02

Main-basse sur le grisbi…

 

Vous ne serez pas surpris que l’UMP aille désormais devant les juges. Nous nous y attendions tous dès lors que la mission de « Juppette », comme d’un « sage » qui jouerait le rôle du Roi Salomon, explose en plein vol : C’est marqué comme ça dans les gènes de la « machine à perdre » de la « droâte la plus kon du monde »…

 

Rassurez-vous aussi, ce n’est pas qu’une question « idéologique » : Ils n’en ont pas !

Même s’ils en avaient une (le plus petit-dénominateur commun étant de « battre la gôche ») de toute façon entre la tendance « à Droâte-toute » de « Coopé » (et la motion « La droite-forte »), histoire d’aller draguer des électeurs du front, et la tendance plus « consensuelle » portée par « Fifi-le-Déchu-battu », histoire d’aller draguer les électeurs centristes, il n’y pas vraiment de place pour un papier de cigarette : Ils parlent tous de la même chose, retrouver les ors des palais de la République.

Tous les deux prévoient la fin des 35 heures dans des formules compliquées. Mais pourquoi ne l'ont-ils pas fait lorsqu'ils étaient aux affaires ?

À remarquer le projet d’un nouveau contrat de travail, s'ajoutant au nombre multiple des contrats existants.

Mais pourquoi ne l'ont-ils pas fait lorsqu'ils étaient aux affaires ?

Une augmentation de la TVA est envisagée pour lutter contre les délocalisations : C'est inopérant car celles-ci sont dues notamment à la désastreuse politique industrielle depuis des décennies et que la TVA est neutre à l’importation et compte pour du beurre à l’exportation.

Quant à l'ISF, loin de le supprimer il y a même l'idée de le faire servir au financement des PME !

Mais pourquoi ne l'ont-ils pas fait lorsqu'ils étaient aux affaires ?

Dans tout cela le mot de liberté est tragiquement absent !

 

Les deux challengers doivent ignorer que seule une libération fiscale et sociale rapide et puissante des entreprises créerait l'ouragan de richesse capable de résoudre bien des problèmes.

Faute de cette libération ce sont des programmes de ruine.

 

D’ailleurs, il n’y avait que ça qui comptait dès avant 2006 : Ils s’étaient choisis « un champion » qui devait faire barrage à la « cruchitude » et nous emmener vers du « gagner plus » quitte à « travailler plus ».

Pour être honnête, ce n’était pas trop difficile de gagner pour lui, l’allié américain ayant déblayé le terrain par avance en fourbissant ses missiles à têtes chercheuses, éliminant un à un tous les « crypto-soces » qui se promenaient au sein de l’appareil de la rue de Solferino dans lesquels ils n’avaient aucune confiance.

 

Il faut se rappeler l’essentiel : « Mythe-errant » bat « Giskard-A-la-barre » en 81. Pensez le drame américain ! Le meilleur pote de Gerald Ford, avec qui il partage les secrets de la modélisation de la « bombe à neutron » en vue de l’arrêt définitif des essais nucléaires.

Un moment drolatique absolu : Des scientifiques américains, tenus par le secret-défense absolu, qui se font interviewer par des chercheurs gaulois… Ils ne peuvent rien dire d’autre que « oui » ou « non » sans risquer la haute-trahison, même sur ordre de la Maison-Blanche.

Une affaire qui a mis plusieurs années à aboutir.

En échange, « Giskard-A-la-Barre », non seulement il vire le « Chi », mais il met en place « Babar-rit-tu-Rick » en charge de libéraliser et de redresser l’économie du pays pour y accueillir les têtes-de-pont des multinationales américaines.

La seule chose concédée par les américains, c’est la perpétuation de « l’exception culturelle » de « Gauloisie des jeux du cirque », moyennant le maintien du festival du film américain à Deauville…

Un « truc » qui existe toujours !

 

Paf, quatre ministres cocos dans la foulée : La honte de la CIA qui n’a pas vu venir le coup.

Et « Mythe-errant », pas idiot, il file fissa fournir des gages de loyauté, pour qu’on lui foute la paix, en balançant notre taupe nationale sise en URSS.

Des centaines d’agents de l’Est (de toutes nationalités) balancées sans couverture, arrêtés dans la foulée, mis « hors d’état de nuire », c’est pourquoi les USA sont restés « soft » à l’époque, tout en pariant sur le seul cheval laissé en liberté pour virer toute cette clique de malfaisants, selon leur optique.

« Giskar-A-la-barre » n’ayant jamais fait mention de cette taupe : Exit !

Pas assez « amical » ni assez coopératif, c’est donc le « Chi » qui y va.

Échec en 88 : Il faut reconstruire la relève « anti-mythe-errant ».

Avec des « jeunes-pousses » tant qu’à faire.

Ça devient urgent tant « Mythe-errant » a pu détourner entre-temps les indemnités versées par le Koweït pour payer sa libération et qu’il semble être mouillé dans une arnaque à l’extinction des feux de puits de pétrole de la première guerre du Golfe.

Il a même fallu « avancer » 22 milliards de dollars à la famille princière locale sur des fonds secrets pour calmer le jeu et éviter le scandale.

Et c’est « tous azimuts » que l’agence s’y emploie. D’abord « Bat-la-mou » envoyé en éclaireur pour retrouver la trace des fonds perdus.

Cette belle andouillette n’en a rien fait et au contraire, a persisté à accumuler les « rétro-commissions » tout comme ses prédécesseurs.

 

En 1995, il n’y avait plus qu’un cheval, c’était le « Chi ». Or, mission du « Chi », surtout ne pas rempiler avec les « voyous » de l’équipe précédente au gouvernement, ce qu’il a volontiers fait pour des raisons personnelles, mais il n’a pas non plus recherché les fonds perdus de la CIA, sa deuxième urgence.

D’où, encore un revirement de la stratégie de l’agence, même si au passage il y a eu un fameux 11 septembre qui ont resserré les liens.

« Tonton Yoyo » nous cause alors d’un « devoir d’inventaire », mais dont il ne sort rien : Il faut dire qu’il ne peut rien garantir au prince koweïtien qui fait le déplacement dès les premiers jours, et comme par ailleurs il nie le rôle de la CIA en bon lambertiste, même après les tempêtes déclenchées par HARPE fin 99, il fait la sourde oreille aux attentes américaines : Il faut donc le « sortir ».

La CIA s’énerve et joue des divisions pour remettre les « fils de Bat-la-mou » en selle en appuyant là où ça peut faire mal : C’est alors l’affaire AZF (pas l’usine toulousaine, mais celle des bombes placées sur le réseau SNCF en 2004 : Une opération de « pros », qui ne laissera aucune trace… sauf dans les esprits).

 

Là, « Bling-bling » est prêt (après être passé par l’intérieur après s’être fait mettre les rapports depuis Bercy) et « on » lui offre le parti qui gagnera les prochaines présidentielles en savonnant consciencieusement la planche à tout opposant capable de lui faire de l’ombre (j’ai pu le voir en interne au parti, via les cliques de « frangins-trois-points » à l’œuvre) et en externe, jusqu’à mettre en avant la « cruchitude ».

Et quand on ne peut pas les éliminer, on leur offre des « perspectives » d’avenir, qui prochain ministre, qui appelé à des fonctions internationales au sein du FMI, par exemple.

Sans causer des promesses de « croc de boucher » pour quelques-uns…

Il remplit, un peu tardivement, sa part de contrat et rembourse en décembre 2009, camouflé dans le « Grand emprunt », les fonds disparus et enfin retrouvés par la belle équipe d’hommes-sûrs placés à la tête de services de renseignements renouvelés et centralisés…

Une belle embrouille où tout le monde n’y a vu que du feu.

Le problème, c’est que « Boubouche » n’est plus le Président et que le suivant n’aime « Bling-bling », d’autant plus facilement qu’il veut « révolutionner » la City et « les affaires ».

 

Et pour le déstabiliser en pleine campagne électorale, après avoir éliminé à New-York « Déesse-khâ », on lui pirate le site informatique sensible du Château… La forteresse assiégée et perméable à souhait : Il n’en fallait pas plus pour évincer « Sarko-Léon 1er » devenu inutile, et qui n’a pas réussi à « casser » du « Vil-pin », ni aucun autre en « interne ».

Or, lui, se la joue « après moi le déluge », au moins dans un premier temps.

 

Résultat, les « déchus », ils prennent d’assaut la boutique, jusqu’à provoquer son explosion finale : Pas plus mal pour ce parti héritier du Gaullisme qui en a tant fait voir de toutes les couleurs aux services américains, depuis le début de la seconde guerre mondiale et jusqu’à recevoir Khrouchtchev avec les honneurs en pleine guerre froide, en passant par « la bombe » et même ce qui est devenu l’Europe de l’espace, Airbus/EADS contra Boeing et consorts…

 

Ils en sont à « faire péter » la boutique plutôt que de la laisser tomber dans l'escarcelle de l'autre : C’est dire le délire !

Mais pour quelle bonne raison, SVP ?

« Coopé » est dans la logique du « J'y suis j'y reste » et il fait le pari que la légitimité reviendra in fine au premier auto-proclamé, comme chez les « soces » en 2008 : Lui a le « juridique » pour lui, à savoir les statuts qui précisent qu’aucune décision de la commission des recours n’est susceptible de recours (y compris judiciaire).

« Fifi-le-déchu-battu » privilégie son image d'homme de bonne volonté à l'existence de l'UMP, il a cherché à installer l'idée que la responsabilité de l'échec revenait à son seul rival.

Et il a la mathématique pour lui, pour avoir finalement cumulé plus de bulletins sur son nom que son rival.

Autant dire qu’une élection, quand on bourre les urnes et qu’on ne compte pas tout, ça ne sert strictement à rien…

On a l’habitude en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » depuis des lustres et on sait très bien comment ça se termine : En faisant parler la poudre, puisque qu’aucun des deux leaders n'ont le moindre respect pour la démocratie dont ils se réclament tous les deux !

 

« Coopé » par sa fonction avait en charge l'organisation du scrutin et c'est totalement raté. N'a-t-il aucun sens de l'organisation ?

Ou bien les ratages étaient-ils voulus ? 

Par sa fonction, il était et il reste assis sur « le coffre-fort » où se trouve l'argent que les contribuables apportent sans rechigner. Quant aux moyens de pression multiples et variés, il en tire désormais toutes les ficelles.

C’est tout ce qui restera de cette histoire-là.

 

Parce que globalement, ce conflit odieux est uniquement une bataille pour « le butin ». N'oublions pas de mentionner que tous ces « prédateurs » sont financés par des impôts ou de l'endettement public ce qui est directement contraire à la prospérité générale.

Pour le comprendre il faut se référer à la notion de « République Fromagère » ou « RF » sigle inscrit sur tous les édifices publics.

La « RF » ne fonctionne que sur des principes qui en s'ajoutant forment un tout cohérent. L'un de ces principes s'écrit comme suit : « L'accumulation du butin étatique le plus important par la force fiscale est un objectif fondamental qui doit passer avant tout autre et qui permet ensuite son partage entre les prédateurs publics de divers niveaux. »

C'est l'application de ce principe par les gouvernements de toutes sortes depuis des décennies qui a conduit à un pays dont près de 70 % de ses activités sont nationalisées.

Et n’y voyez surtout pas l’effet d’une « lutte des places » : Celle-ci n’est qu’un avatar, une conséquence mineure, du principe énoncé ci-dessus.

Qui lui reste hautement plus important et performant.

 

Pour les personnes éventuellement sceptiques sur le couple diabolique butin-partage il faut énumérer pêle-mêle : Statut fabuleux des élus, statut princier des anciens présidents de la République et des anciens premiers ministres, dépenses de communication, pyramide abusive des collectivités, les deux décentralisations avec tous les doublons en conséquence, des subventions innombrables tombées du ciel et des caisses exsangues...

Alors bien-sûr, ce principe est servi par des hommes. Qui s’en servent à leur tour. Mais ne confondons pas la cause et les effets, n’est-ce pas…

Et n’oubliez jamais que les hommes placés-là servent d’abord un système : Quand ils ne le font pas, ils se font jeter !

C’était un peu le sens du rappel historique ci-dessus…

Si « Fifi-le-déchu-battu », dans l’ombre de « Bling-bling » a su montrer qu’il sait aussi servir la « RF » pendant 5 ans, c’est au tour de « Coopé » de montrer ce qu’il sait faire : Ceci explique cela de la décision de la Cocoe de la semaine passée.

Qui sera confirmée par la commissions des recours… n’en doutez pas !

Remettant ainsi chacun des deux hommes à leur place pour les prochaines années… à y faire leurs preuves « situationnistes ».

 

Le résultat de ce cirque est que nous n'avons pas d'opposition valable aux entreprises destructrices de la majorité « soce ».

Il va s’agir de reconstruire une opposition viable, avec une des pires hypothèses qui se prépare : Le retour de « Bling-bling », dont « Coopé » a dit qu’il lui laisserait la place en 2016 si par hasard il en avait envie.

 

Or, rien n’est joué : Quand on remet en perspective les « forces obscures » qui sont à la manœuvre, nos élections de 2017 se joueront aux USA en novembre 2016 !

« Baraque-Au-bas-mât » n’y sera plus : Lui-même vient d’éliminer son futur rival en la personne de Petraeus par un jeu subtile de SMS (vachement bien joué) laissant à « François III » candidat à sa propre succession, les délais pour « faire ses preuves ».

Mes vœux d’une « droâte » capable, honnête et forte, ont du coup pris un large coup de bambou entre les yeux, dont il va falloir plus de 10 ans pour s’en remettre !

Sympa la perspective…

Partager cet article
Repost0
26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 05:07

Pendant que « Bling-bling » planchait à son duel télévisé contre « François III »,

 

Des « mal-élevés » pirataient les ordinateurs de l’Élysée ! Avouez franchement que ceux-là n’ont pas pu ne jouer « aucun rôle » dans la vie politique intérieure de ma « démocratie-républicaine ».

Bon d’accord, depuis, en fait de démocratie, même au « feu-RPR », ils nous en font voir de toutes les couleurs…

Mais quand même !

Voilà une information qui fait « buzz » depuis la fin de la semaine dernière pour n’être apparue « en ligne » que tout récemment.

Je ne doute pas que ce n’est pas l’effet du hasard que « pareille fuite » filtre seulement en ce moment, et justement en ce moment de plein de « cafouillages » inextricables en interne comme au niveau européen voire mondial.

Car depuis, nous avons changé « d’équipe au pouvoir », les américains ont reconduit « Baraque-Au-bas-Mât » et les chinois adoubé leur dauphin putatif.

Leurs voisins font le bras-de-fer en mer du Japon, on s’entre-tue autour de Gaza avec enthousiasme, mais on ne parle plus ni de la Corée du nord, ni du diable iranien (qui exporte tranquillement son pétrole jusque chez les alliers de l’Otan contre des lingots d’or, malgré l’embargo international !)…

Un monde de cinglés !

 

En mai dernier, l'équipe de « Bling-bling » a donc été victime d'une opération d'espionnage informatique hypersophistiquée. Les sources de L'Express concordent : Le coup viendrait de... l'ami américain.

Pour y dérober des notes secrètes et des plans stratégiques à partir des ordinateurs de proches conseillers de notre « ex-Ô combien vénéré Président ».

 

Un des hold-up des plus audacieux réalisé par des pirates qui ont réussi à s'introduire dans les réseaux informatiques-locaux.

Révélée par le quotidien régional « Le Télégramme », cette intrusion avait alors été soigneusement étouffée par le Château. Une omerta qui, jusqu'à présent, n'avait pas été brisée. Aucune information n'avait filtré sur la nature des agresseurs, ou même sur le préjudice subi.

Pourtant, l'affaire est grave, d'autant qu'elle constituerait une cyber-attaque sans précédent entre pays alliés.

 

L'Express peut ainsi révéler que les intrus ont non seulement réussi à pénétrer au cœur même du pouvoir politique exécutif, mais qu'ils ont pu fouiller les ordinateurs des proches conseillers de « Bling-bling ». Du vrai travail de pro. Et, comme souvent dans ce type d'attaque, une négligence humaine est à l'origine de la catastrophe.

Tout a commencé sur Facebook. Les assaillants ont d'abord identifié, sur le réseau social, le profil de personnes travaillant au palais présidentiel. Se faisant passer pour des « amis », ils les ont ensuite invitées, par un message électronique, à se connecter sur l'intranet du Château. Sauf que ce lien menait à une fausse page Web – une réplique parfaite de celle de l'Élysée.

Les victimes n'y ont vu que du feu et lorsque est apparu, à l'écran, un message leur demandant leur identifiant et leur mot de passe, elles les ont donnés en toute bonne foi. Une technique bien connue des hackers, qui leur a permis de récupérer les clefs numériques pour s'inviter en toute quiétude dans le saint des saints.

 

Une fois à l'intérieur, les pirates ont installé un logiciel espion qui s'est propagé d'un ordinateur à l'autre. Très élaboré, ce « ver » n'a infecté que quelques machines.

Et pas n'importe lesquelles : Celles des conseillers les plus influents du gouvernement... et du secrétaire général, Xavier Musca. « Bling-bling » y a, lui, échappé. Et pour cause, il ne possédait pas de PC, ne sachant rien du maniement de la souris !

Comme quoi, ce n’est pas à la portée de tous les cerveaux, même si mon neveu de 3 ans est capable de quelques émerveillements de ma part en le voyant « tricoter », il n’y a pas d’autres termes, dans un univers multi-tâches-multi-applications.

Malheureusement pour les assaillants, le code malveillant a laissé des empreintes. « Telles des marionnettes actionnées par des fils invisibles, les machines infectées communiquent avec leur maître pour prendre leurs ordres », décrypte un expert, Olivier Caleff, responsable sécurité du Cert-Devoteam, une société de sécurité informatique. « Lorsque l'on essaie de remonter ces fils sur Internet, on arrive souvent sur des serveurs situés à l'étranger. »

 

C'est un travail de fourmi qu'ont mené les enquêteurs « Gaulois ». Le degré de sophistication de l'attaque était tel que les suspects se limitaient, d'emblée, à une poignée de pays. Pour preuve, le cyberpompier de l'État, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi), a mis plusieurs jours pour restaurer le réseau de l'Élysée.

Difficile de trouver l'origine de l'offensive.

Souvent, les assaillants brouillent les pistes en passant par des pays tiers.

Autant de rebonds, sur des serveurs situés sur les cinq continents, qui rendent ce fil d'Ariane très compliqué à suivre, même pour les « cyber-détectives » de l'État mobilisés pour l'occasion. Mais, selon les informations recueillies par L'Express auprès de plusieurs sources, leurs conclusions, fondées sur un faisceau de présomptions, convergent vers le plus vieil allié du pays : Les États-Unis.

 

« Si je me rend compte qu'un ami fouille dans mes papiers personnels, je réfléchis et me demande ce qui peut l'intéresser. Si je trouve, je le désinforme à mon avantage. S'il n'y a vraiment rien qui puisse l'intéresser dans tout ce qu'il a pu consulter, je me fâche et ce n'est plus mon ami. »

À moins que j’aie besoin qu'il reste mon ami parce que cela me permet de fouiller dans les siens et que j'y trouve avantage. Je peux aussi m'intéresser à ses amis etc...

Et là, on nous fait savoir qu’on savait ce qu’on ne devait pas savoir de ce que savait les dits-pirates pour l’avoir piraté…

Vous suivez ?

Non mais « pour certains c'est la routine. »

Car « quitte à être espionné, sans doute vaut-il mieux l'être par un allié » ...

 

En fait, un virus électronique, quel qu’il soit porte la marque de son auteur.

Le code malveillant utilisé contre l’Élysée affiche en effet les mêmes fonctionnalités qu'un ver informatique extrêmement puissant, baptisé Flame, identifié à la fin du mois de mai par une grande société russe d'antivirus, Kaspersky.

« Très perfectionné, il peut collecter les fichiers présents sur une machine, réaliser des captures d'écran et même activer le microphone d'un PC pour enregistrer les conversations », explique Vitaly Kamluk, spécialiste du sujet chez cet éditeur.

« Sa conception a demandé beaucoup d'argent et des moyens humains que seul un grand pays est en mesure de mobiliser. »

Ou même deux tout au plus : Selon la presse anglo-saxonne, le ver aurait été créé par une équipe américano-israélienne, car il devait viser initialement des pays du Moyen-Orient (Iran, Égypte).

Autre élément à charge : Tel un peintre reconnaissable à son trait, un virus porte les marques du savoir-faire de son créateur.

 

Contactés à ce sujet, ni l'Anssi ni l'Élysée n'ont souhaité faire de commentaires.

Reste une question : Pourquoi un allié lancerait-il une telle opération ?

« Vous pouvez être en très bons termes avec un « pays ami » et vouloir, en même temps, vous assurer de son soutien indéfectible, surtout dans une période de transition politique », note un proche du dossier.

Sans compter que l'Élysée joue un rôle clé dans la signature de grands contrats avec des pays étrangers, notamment au Moyen-Orient.

« C'était encore plus vrai à l'époque de « Sarko-Léon 1er », rappelle Nicolas Arpagian, directeur scientifique du cycle sécurité numérique à l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice.

« Nous avons de grands partenaires avec lesquels nous collaborons et entretenons des relations de confiance, et d'autres avec qui nous ne partageons pas les mêmes valeurs », rappelle le contre-amiral Arnaud Coustillière, responsable du volet militaire de la cyber-défense nationale et patriotique.

Il n'empêche, l'attitude de l'administration Obama suscite de nombreuses interrogations.

 

Si ce n’était que cela, mais souligne le journaliste, dans une version du livre blanc sur la défense, actuellement en cours de rédaction, des auteurs ont soulevé les ambiguïtés de Washington. « Face à la difficulté d'utiliser les voies de droit, [les États-Unis] ont recours de plus en plus à l'action clandestine, ce qui peut poser une question de contrôle démocratique. »

Ironie du sort, le Congrès américain vient, le 14 novembre, de publier un rapport accablant sur l' « acteur le plus menaçant du cyberespace », à savoir... la Chine.

Leon Panetta, secrétaire d'État à la Défense, a même déclaré récemment que, par leur puissance numérique, « certains pays » seraient, d'ores et déjà, capables de provoquer un « cyber-Pearl Harbor » : « Ce serait pire que le 11 Septembre ! Des assaillants pourraient faire dérailler un train de voyageurs ou un convoi de produits chimiques dangereux. Ou, encore, contaminer les systèmes d'eau des grandes villes ou éteindre une grande partie du réseau électrique. » Le tout en se cachant derrière des écrans d'ordinateurs situés à des milliers de kilomètres...

Notez qu’un simple ouragan, dont le passage est prévu depuis plus d’une semaine, est capable de bien pire…

 

Leon Panetta sait de quoi il parle. L'Oncle Sam a déjà utilisé ces moyens. C'était en 2010, lors de l'opération « Jeux olympiques » (tiens donc ? en Relation avec mon « Parcours Olympiques » de l’été prochain ?), lancée conjointement avec Israël contre l'Iran.

Leur logiciel Stuxnet aurait endommagé un grand nombre des centrifugeuses utilisées par Téhéran pour enrichir de l'uranium. Spectaculaire, cette opération ne doit pas faire oublier que d'autres nations œuvrent dans l'ombre.

Dans le plus grand secret, de nombreux pays, démocratiques ou non, fourbissent leurs armes numériques. Des forces secrètes se constituent, des mercenaires vendent leurs services aux plus offrants. Sans foi ni loi. La Toile n'est pas un champ de bataille comme les autres. Oubliez les codes de l'honneur, les conventions internationales ou les alliances. Tous les coups y sont permis. Et mieux vaut avoir les moyens de se battre. Dans le cyber-espace, personne ne vous entendra crier.

 

Pour s'en convaincre, il suffit de se rendre au quartier général de l'Otan, à Bruxelles. Toutes les nuits, vers 1 heure, c'est le même rituel, explique l'un des responsables européens de la sécurité au sein de l'organisation.

« Sur une carte, à l'écran, on voit des dizaines de lumières s'allumer en Chine, explique-t-il. Ce sont les hackers qui, le matin, lancent des attaques lorsqu'ils arrivent au boulot. Et, le soir, elles s'éteignent quand ils rentrent chez eux. »

Même constat d'un proche de la NSA, l'agence de renseignement des États-Unis : « Parfois, nous enregistrons une baisse sensible des tentatives d'intrusion sur nos sites, témoigne-t-il. Invariablement, cela correspond à des jours fériés en Chine. »

Mais l'image d'une « super-agence » où des armées de pirates travailleraient en batterie pour ravir les secrets de l'Occident ne reflète pas non plus la réalité.

Selon ce même agent, « leur capacité offensive est beaucoup moins centralisée qu'on pourrait l'imaginer. De nombreuses régions ont mis en place leur propre dispositif, qui dépend du bureau politique local. Et il n'est pas rare que ces factions se combattent entre elles. »

 

Un hacker, qui souhaite rester anonyme, pense, lui aussi, que l'on surestime un peu le « cyber-péril-jaune » : « J'ai eu l'occasion de voir travailler les Chinois, ce ne sont pas les plus affûtés. Leurs techniques sont assez rudimentaires par rapport à celles des Américains ou des Israéliens... »

En fait, à chaque pays sa spécificité. En Russie, le dispositif d'attaque est opaque. De nombreux spécialistes occidentaux du renseignement soupçonnent l'existence d'une relation triangulaire entre l'État, la mafia et certaines sociétés de conseil informatique qui seraient le bras armé du Kremlin.

« Avez-vous déjà vu, en Russie, un hacker avoir des problèmes avec la police ? » questionne Garry Kasparov, ancien champion du monde d'échecs, aujourd'hui l'un des opposants au président Poutine.

« Non, parce que l'on sait qui se trouve aux manettes, dans l'ombre... »

 

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les Européens ne sont pas en reste. La « Gauloisie du clavier » dispose ainsi d'une force de frappe numérique. Mais on trouve aussi, sur l'échiquier mondial, des États moins avancés sur le plan technique, tels l'Iran et la Corée du Nord.

Nul besoin, en effet, d'investir dans des infrastructures coûteuses. Il suffit d'un ordinateur, d'un accès à Internet et de quelques centaines de milliers d'euros pour monter une attaque.

Car sur la Toile, comme dans la vraie guerre, on trouve toutes sortes d'armes sur le marché. Il suffit de frapper aux bonnes portes. Au lieu d'une kalachnikov, on repartira avec un logiciel malveillant (« malware », dans le jargon) qui permettra de prendre le contrôle d'un système ennemi.

Et la première motivation c’est de « faire du business ! »

« C'est un enjeu de domination. En maîtrisant l'information, on contrôle tout », résume Jonathan Brossard, hacker de « Gauloisie » renommé.

Son job consiste à s'introduire dans les systèmes informatiques pour en révéler les failles – et en trouver des parades.

Pour lui, les risques d'un « cyber-conflit » existent, mais ils masquent une autre motivation, bien plus puissante : « Faire du business ! Être capable de griller un réseau électrique, c'est bien, mais le véritable enjeu, c'est surtout de gagner des parts de marché. »

Connaître, dans le détail, la proposition d'un concurrent, lors d'un gros appel d'offres, donne un avantage décisif.

Pour l'avoir négligé, certaines sociétés ont péri : Des pirates – chinois semble-t-il – ont pillé les secrets du géant canadien des télécoms Nortel pendant près de dix ans, au point de l'acculer à la faillite.

Et de tels exemples abondent.

 

Dans notre hexagone-étriqué, malheureusement, nous ne sommes pas épargnée. Les grandes entreprises du CAC 40 compteraient même parmi les plus vulnérables d'Europe. Sur ce nouveau champ de bataille invisible, on ne compte pas les morts, mais les points de PIB perdus. Et, derrière, sans doute des emplois par milliers.

 

Deux ou trois choses, donc :

– Je vais enfin pouvoir écrire la suite de « Aux plaisirs du Palais »…

– Naturellement, j’intégrerai d’une façon ou d’un autre « l’Opération Jeux Olympiques » (de 2010) à mon roman de l’été, « Parcours Olympiques » : Ce n’est plus une nécessité, mais le signe bien tangible d’une relation directe entre les attentats de Londres du 5 juillet 2005 et les JO de 2012.

– Vous avez intérêt à protéger vos données personnelles « sensibles » : La meilleure façon de faire restant de ne rien mettre de vos positions préférées du Kâma-Sûtra, ni en ligne ni sur votre disque dur, ni sur aucune clé.

Et pour vos autres « détails inavouables », il en va de même.

Rien ne vaut une « bonne mémoire » de préférence à « géométrie variable » : De ce point de vue-là, je suis encore capable d’énoncer, le cas échéant, sans broncher et droit dans les yeux au premier petit-juge venu : « Ma mère ? Laquelle ? Je ne la connais pas… ou ne m’en souviens déjà même plus ! J’ai eu une mère ? J’en suis étonné… De qui parlez-vous au fait, Monsieur le juge ? »

Et ça marche toujours, le coup de l’amnésie.

 

Sauf sous la menace de tortures : Là, j’avoue tout, même d’avoir assassiné John. F. Kennedy personnellement, et avec conviction !

Et dans les détails en plus…

 

– Mais notez quand même que question de « déstabiliser » « Bling-bling » entre-deux tours, nous qui le sentions pour le moins « soucieux » (quant à « ses potes-à-lui », ils ont tous prétendus qu’il lui aurait manqué 8 jours de campagne pour avoir la « gagne » telle la bête de concours), eh bien ce n’est désormais plus un mystère.

Encore un « épisode » à intégrer, je ne sais pas encore comment, dans le futur « Parcours olympiques »…

Car tout est lié, naturellement, dans ce « cybermonde-intriqué » à l’extrême.

Partager cet article
Repost0
25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 11:02

Suite (et fin) des posts précédents

 

Une traduction parfois aléatoire tout de même :

 

« Dans la campagne de 2012, de nombreux Américains se sont rendu compte pour la première fois que le rôle des États-Unis en tant que puissance mondiale n'est plus incontesté. D’écouter blâmer les républicains sur leur ennemi Obama, faisant valoir qu'il n'a pas été assez agressif dans des endroits comme la Libye, la Syrie et l'Iran n’a pas été inoffensif : « Nous ne pouvons ni nous retirer du monde ni tenter de le forcer à la soumission », a-t-il dit avant d'entrer en fonctions. Une déclaration que les républicains ont interprété comme un signe de faiblesse, une condamnation, opinion dont ils se sont sentis renforcés par les retraits militaires successifs pendant le mandat d'Obama.

 

Obama veut retirer les troupes américaines d'Irak et, en 2014, de l'Afghanistan, mais il a aussi eu le choix. Les considérations de coût et de l'échec dramatique de ces deux opérations ont imposé les retraits. Contrairement à ce que beaucoup de stratèges mondiaux au Pentagone ont pu envisager, l'Irak ne s'est pas transformé en un noyau pour les nouvelles démocraties dans le monde arabe. Au lieu de cela, le pays continue à stagner aujourd'hui comme une nouvelle dictature déguisée, et il reste en proie à de terribles bombardements.

Après 10 ans de guerre, et en dépit de la collaboration d'envergure mondiale entre l'OTAN et les Nations Unies, l'Afghanistan reste un échec pour les États-Unis, qui a déjà perdu 2.144 soldats et a ramené des dizaines de milliers de GI avec des blessures physiques et psychologiques, sans être en mesure de célébrer le mondre succès tangible.

 

Les bouleversements dans le monde arabe ont pris les diplomates américains par surprise, et ils ont empêché l’offensive d'Obama dans le monde islamique.

Mais ils ont aussi montré comment mal informé et, en fin de compte, sans influence, les États-Unis sont aujourd'hui considérées dans la région. Un membre des Frères musulmans est actuellement président de l'Égypte, l'Iran reste apparemment pas découragée de faire avancer son programme nucléaire et la situation en Israël est plus précaire que jamais. Ce sont tous des signes que l'Amérique exerce une influence beaucoup moins forte que beaucoup d'Américains veulent encore le croire.

 

Ce n'est pas uniquement attribuable à un déclin américain, mais a aussi en rapport avec les changements intervenus dans la structuration du pouvoir mondial.

Le rôle unique que le pays a connu pendant une courte période après l'effondrement de l'Union soviétique a disparu. Il y avait un moment, à l'époque, dans laquelle les apologistes de la grandeur américaine avait déjà déclaré la fin de l'histoire, parce qu'ils estimaient qu'il y avait maintenant la preuve qu'il ne pouvait y avoir qu'un seul modèle d'organisation gouvernementale : L'Ouest, la démocratie libérale fondée économiquement sur la liberté.

Mais cette époque est révolue.

 

Le discours de campagne de Romney semblait particulièrement vide quand il a proclamé le XXIème siècle serait un « siècle américain », une fois de plus.

En fait, il y a beaucoup plus à dire sur l'idée que « l'âge du monde post-américain » commence.

Dans son nouveau livre « In World No One », le politologue de Washington Charles Kupchan écrit qu'il y a apparemment « plusieurs chemins vers la modernité », même si ce n'est pas ce que le vieil Ouest veut entendre. « Le monde, dit Kupchan, ne sera pas plus homogène et plus américain, mais plus variés et moins américain. »

 

La Chine est un bon exemple. Pour le moment, le pays, avec son gouvernement autoritaire, a apparemment réussi à permettre à une classe moyenne assez grande pour prendre part à son succès économique, de sorte que la majorité des citoyens chinois ne sont pas plus susceptibles de contester le contrôle du Parti communiste. Quelque 80 % des répondants à un sondage en Chine ont indiqué qu'ils étaient satisfaits de la direction du pays, contre moins de 30 % des sondés à une enquête similaire aux États-Unis.

De nombreux pays en développement se tournent maintenant vers la Chine au lieu des États-Unis comme un modèle sur la façon de structurer un pays. Ils ne sont plus à la recherche de la lumière du phare américain à l'horizon. Et à moins qu'un miracle se produise après l'élection, en particulier par le 31 décembre 2012, que la lumière qui pouvait en sortir bientôt, serait réduite à un scintillement.

 

C'est alors qu’un ultimatum expire ce que l'on appelle la « falaise fiscale», que Démocrates et les Républicains se sont fixés de régler, après l'échec dramatique de leurs négociations budgétaires de l'été 2011, et afin de ne pas conduire le budget gouvernemental contre un mur. Si les deux parties ne peuvent s'entendre sur une solution commune, les compressions budgétaires et les hausses d'impôts prendra automatiquement effet le 31 décembre pour réduire massivement le déficit de 900 milliards de dollars à venir.

 

Jusqu'à présent, les deux parties ont montré peu d'empressement à faire des compromis. Les démocrates insistent sur les augmentations d'impôts pour les riches, les républicains refusent, arguant que le budget devrait être consolidé par des réductions de dépenses seulement. Le président Obama, qui aurait pu rester en fonction jusqu'à au moins 20 janvier 2013, quel que soit le résultat des élections, a annoncé qu'il opposerait son veto à toute proposition qui ne tient pas compte des impôts plus élevés pour les riches.

Depuis, il a été réélu…

 

Le package d’économies d'urgence et automatique permettrait de réduire le déficit budgétaire de 607 milliards de dollars. Cela se traduirait par des réductions pour les médecins et les hôpitaux, les écoles et les garderies, les théâtres et les musées, les gares, les aéroports et les universités. Le pouvoir d'achat serait réduit et les investissements ne seraient pas effectué, tout cela parce que, dans l'Amérique d'aujourd'hui, des compromis politiques et l'équilibre raisonnable des intérêts ne semblent plus possibles.

 

Un programme d'austérité de cette ampleur aurait coûté à l'économie environ 5,1 % du produit intérieur brut. Pas même les pays en crise de la zone euro ont mis en place de tels programmes d'austérité aussi drastiques.

 

Selon des sources gouvernementales officielles, le pays pourrait faire face à une « grave récession » à moins qu'il ne trouve une solution à son problème de budget. L'économie, qui devrait croître d'au moins 2,5 % l'an prochain, pourrait diminuer, conduisant à un taux de chômage de plus de 9 %.

Il s'agit d'un scénario de cauchemar contre lequel même le Fonds monétaire international, normalement un promoteur de programmes d'austérité drastiques, met en garde. Derrière la falaise budgétaire, il est un gouffre béant dans lequel tous les espoirs pour l'avenir de l'Amérique pourraient disparaître.

 

C'est peut-être déjà et seulement la question de contrôler le problème et de se préparer à l'ère post-américaine.

(…)

 

Par ULLRICH FICHTNER, HANS HOYNG, MARC HUJER ET GREGOR PETER SCHMITZ. »

 

Le monde d’après est en marche : Rien ni personne ne l’arrêtera.

Retour au premier post de la série du week-end…

Partager cet article
Repost0
25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 05:03

Suite du post précédent

 

Une traduction parfois aléatoire tout de même :

 

« L'Amérique est en retard.

Cela semble maintenant être clair pour un grand nombre de ceux qui ont l'habitude de venir aux États-Unis, notamment parce que c'était le pays de leurs rêves.

Selon de nouvelles études, les immigrants hautement qualifiés de l'Inde et la Chine sont de plus en plus nombreux à retourner au pays après avoir terminé leurs études aux USA, en espérant secrètement de meilleures perspectives d’avenir chez eux.

L'Amérique n'est plus aussi attrayante comme elle l'était autrefois. Et, bien sûr, la Chine et l'Inde, les pays d'origine de nombreux immigrants potentiels, sont devenus beaucoup plus fort.

 

L’Amérique ressent les effets de cette tendance. Les immigrants ont fait la grandeur de l'Amérique et l'ont gardé. Les immigrants, qui représentent environ 12 % de la population actuelle, ont fondé plus de la moitié de toutes les entreprises de la Silicon Valley et ont déposé une demande sur quatre brevets au monde entre 1995 et 2005.

Près de la moitié des candidats au doctorat en génie et en sciences ne parlent pas l'anglais comme leur langue matenelle.

 

Les étudiants les plus talentueux d'Amérique ne sauront pas combler le vide qui en résulte, car ils préfèrent travailler à Wall Street que dans la technologie et de l'ingénierie. Environ un tiers des élèves dans chaque classe de finissants de l'Université Harvard accepte des emplois dans la banque d'investissement et de conseil, ou avec les hedge funds – qui sont les industries qui produisent avant tout une seule chose : De l'argent rapidement.

 

Obama a proposé plusieurs projets pour améliorer les écoles du pays, augmenter les niveaux d'éducation et promouvoir l'égalité des chances pour tous les enfants. Mais au lieu de soutenir ses efforts, les gouverneurs ont bloqué ces initiatives. Même certaines directives visant à apporter des aliments plus sains dans les cafétérias scolaires ont été bloquées simplement parce qu'elles ont été décidées à Washington. Dans ce contexte, aucun objectif à long terme ne tient la moindre chance d’être atteint.

 

L’important paquet de relance économique d’Obama qui, prétendent les critiques, est plus d'un programme de gestion de crise que le schéma directeur pour un nouveau départ, a prévu 90 milliards de dollars pour promouvoir les énergies renouvelables. C'est beaucoup d'argent, mais parce que les « emplois verts » du programme promis ne s'est pas concrétisé tout de suite, les adversaires du président ont ridiculisé l'ensemble du projet et l'ont citée comme un exemple de son échec. La recherche d'Obama pour un avenir vert n'était qu'un gouffre financier, ont raillé les hommes de tête républicains, qui ne veulent rien avoir à voir avec la protection de l'environnement et les progrès écologiques, car ils supposent que l'électricité provient d'une sortie et d'une pompe à essence.

 

Solyndra, une entreprise prometteuse en démarrage dans la ville ensoleillée de Fremont, en Californie, a eu une idée brillante en apparence pour rendre plus efficaces les panneaux solaires. Elle est devenu un symbole de la lutte pour la politique environnementale d'Obama qui aurait échoué. En Mars 2009, secrétaire à l'Énergie Steven Chu, prix Nobel de physique, lui a procuré un prêt de 535 millions de dollars.

« La promesse d'une énergie propre n'est pas seulement une possibilité abstraite ... pour les films de science-fiction », a déclaré M. Obama. Mais ce qui n'allait pas de soi, du moins quand il s'agissait de Solyndra : La société a fait faillite en 2011, 1.100 salariés ont perdu leur emploi, l'argent du gouvernement a disparu et les républicains en ont fait un argument choc durant leur campagne électorale.

 

Solyndra était en fait une exception à la règle. Sur les 63 entreprises ayant reçu une aide au titre des programmes d'économie verte du gouvernement Obama, 58 ont réussi et seulement cinq ont fait faillite – un taux de réussite de 92 %.

Mais rien de tout cela n’a compté.

Les adversaires d'Obama, soit environ la moitié de la population américaine, a ignoré l'objectif sous-jacent de l’offensive « verte », qui vise en fin de compte à rendre l'ensemble du pays plus compétitif.

 

En quelques années, le principal concurrent de la Chine a augmenté sa part du marché mondial solaire de 6 à un impressionnant 54 %. Il y a moins de deux décennies, les États-Unis faisait encore plus de 40 % de la technologie solaire vendus dans le monde. Aujourd'hui, c'est un peu plus de 5 %.

 

Même si l'Amérique est en retard, certains de ses citoyens, les plus éclairés parfois, reviennent de l'étranger pour y faire des rapport sur toutes les choses qu'ils ont apprises dans d'autres pays. Par exemple, alors qu'il faisait campagne pour Obama, l'ancien président Bill Clinton cite souvent le « modèle allemand » comme une digne d'être imité. Dans « un pays où, en moyenne, le soleil brille autant qu’à Londres », a-t-il déclaré devant un auditoire, « les Allemands ont créé 300.000 emplois à l’occasion de leur engagement pour un avenir solaire. » L’Amérique, a-t-il suggéré, pourrait créer un million d'emplois si elle le voulait. Mais en 2012, c'est un objectif que pas plus de la moitié des personnes aux États-Unis soutiendraient, ce qui explique pourquoi le pays est en train de perdre son avantage.

 

Néanmoins, le « déclin » est un bien grand mot, surtout pour un pays qui est toujours numéro un mondial de la puissance économique et militaire, et le restera pendant au moins la prochaine décennie. C'est aussi un pays dont l'énergie semble intacte innovant dans de nombreux domaines, et qui, contrairement à l'Europe, connaît une croissance démographique équilibrée et d'énormes ressources minières. En fait, quand il s'agit de la disparition de puissances mondiales anciennes, le déclin de l'Europe est beaucoup plus évident que celui des États-Unis.

 

Mais l'Amérique est de perdre du terrain : Comme un modèle, comme une force motrice et comme un phare ancien et brillant pour l'Occident. Un président américain d’il y a un demi-siècle avait promis de « payer n'importe quel prix, supporter n’importe quelle charge, répondre à toutes les difficultés, soutenir tous nos amis, s'opposer à tout ennemi, afin d'assurer la survie et le succès de la liberté. »

Ce sont les mots de John F. Kennedy. Mais ses successeurs directs sont beaucoup plus sélectifs quant aux tâches qu'ils étaient prêts à assumer pour défendre la Liberté, même après le retrait américain du Vietnam.

 

Ronald Reagan, dont les fans lui créditer d'avoir désarmé l '« Empire du Mal », a envoyé des Marines au Liban, et les a ramené à la maison après que 241 soldats aient été tués dans un attentat suicide.

Sinon, Reagan n’a seulement capturé que la « petite Grenade », au nom de la liberté.

Bill Clinton a rappelé les troupes américaines de Somalie après que des images du corps d'un soldat mort américain traîné dans les rues de Mogadiscio ont été diffusées à la télévision.

Il a choisi de ne pas intervenir dans le génocide des Tutsi au Rwanda.

Et, comme les Européens, il a passé des années à regarder les guerres de succession en Yougoslavie jusqu'au moment où il avait ordonné le bombardement des troupes de la Serbie, puis du dictateur Slobodan Milosevic.

 

Même George W. Bush, qui, au moins au cours de son premier mandat, a été convaincu que les États-Unis devaient défendre la liberté et la démocratie, par la force militaire si nécessaire, l'a fait dans l'illusion que de grands succès ont été possibles avec un engagement relativement faible de troupes et de matériel.

Mais il se trompait.

Les coûts annuels compris entre 100 milliards et près de 200 milliards de dollars pour la guerre en Irak et en Afghanistan ont été un facteur déterminant dans des États-Unis difficultés financières actuelles.

 

Obama peut être crédité d'avoir finalement admis que les options de son pays en matière de politique étrangère ne sont pas illimitées. « Nous ne pouvons plus nous permettre d’engager des troupes dans de lourdes interventions, à moins que notre survie nationale est en jeu », a-t-il dit.

Aux États-Unis, ses détracteurs ont interprété cette prise de conscience pour signifier que le commandant en chef a personnellement prêché pour que le pays renonce à son rôle de leader.

 

Mais c'est la crise économique et la crise dans le système politique qui a forcé le président à revoir ses options en matière de politique étrangère. Et ce serait une illusion de croire que l'expression extérieure de force politique n'a rien à voir avec la situation économique, avec l'état interne du pays.

C'est précisément cette adaptation à la réalité qui soulève la colère de ceux qui ont toujours considéré l'Amérique comme le pays qui pourrait dire à tout le monde ce qu'il faut faire.

 

En fait, c’est le plus palpable et indéniable affaiblissement économique et politique du pays, en plus des fanfaronnades nationalistes non-abouties venant de leaders du « Tea Party ». Même si il exige des réductions de coûts sans discrimination, en particulier dans les budgets sociaux et éducatifs, le Parti républicain, le Grand « Old Party », veut faire une exception pour le budget de la défense.

En fait, si les républicains avaient le pouvoir, le budget de la défense croîtrait à des niveaux historiquement élevés.

 

Les républicains dépeignent leur engagement pour une «Amérique forte », tout en peignant les démocrates et, surtout, Obama, comme des lâches. C'est pourquoi, pendant la campagne, il y avait des panneaux d'affichage le long des routes de l'Amérique qui ont montré Obama s'incliner servilement aux émirs du pétrole. Et c'est pourquoi les républicains ont outrageusement caractérisé voyages d'Obama au monde arabe et à son important discours au Caire, en offrant la réconciliation aux musulmans, comme une « tournée des excuses ».

 

Mais la politique étrangère décide rarement des élections aux États-Unis. Les mots légendaires comme « C'est l'économie, idiot » ont été inventé avec succès par un conseiller de Clinton durant sa campagne présidentielle de 1992.

Or, l'économie et la politique étrangère n'ont jamais été aussi étroitement liés car ils sont dans le monde d'aujourd'hui, où les États-Unis font face à une concurrence sérieuse pour la domination économique.

Quand on parle du défi chinois dans l'État de l'Ohio, dont les 18 grands électeurs aurait pu être critiques pour déterminer qui remporte l'élection, elle est directement liée à des emplois locaux dans l'industrie automobile nationale, de sorte qu'aucun candidat ne peut se permettre de ne pas avoir un avis sur la politique chinoise de Washington. »

 

Retour au premier post de la série du week-end…

Partager cet article
Repost0