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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 05:04

Vols au-dessus d’un nid de fachos

 

Extraits (publiés dans le Point n° 2156, page 47). Avertissement : Ceci est du copitage-piratage de ma part des droits d’auteur de Frédéric Haziza, journaliste réputé de LCP et Radio J, respecté sauf par Cheminade comme d’un retour de sa monnaie, tiré de l’hebdomadaire précité ci-dessus.

Je reprends pour les yeux de « ma petit-sœur » (celle que si elle n’existait pas, etc… et ne lit que les images), mais pas seulement, vous allez comprendre :

 

« À la demande expresse du Président Hollande, la DSPD (Direction de la protection et de la sécurité de la défense) en clair le service de renseignement de l’armée (1) est saisie du dossier de Rodolphe Crevelle.

Ses conversations téléphoniques sont écoutées, des déplacements surveillés, son site internet placé sous contrôle. (…)

Crevelle est à la tête d’un réseau composé de nostalgiques de Pétain, de la Collaboration et de la Cagoule, et vit dans le fantasme du coup d’État.

Dès le début du mois de juin 2013, Le Drian arrive à la conclusion que Crevelle a mis en avant les noms (…) de trois généraux connus pour tenter de s’en servir comme « appât ».

En clair, Crevelle utilisa Puga, Villiers et Dary (2) pour enrôler des sous-officiers et officiers subalternes autour du mouvement « M6 M » (3).

D’où cet appel dans l’article de La Revue de l’arsenal, au « salut » qui pourrait venir de capitaines.

Le ministre décrit en tout cas début juin au Président comme au chef du gouvernement l’action subversive de Crevelle comme une « attaque du sommet de la pyramide » – comprendre de la tête de la hiérarchie militaire.

 

S’il ne fait pas de doute pour le pouvoir que, comme Pugat et Villiers, le général Dary n’a jamais songé à fomenter le moindre putsch, son rôle de conseiller en logistique de « La manif’ pour tous » a été surveillé de près.

Après avoir annoncé le 24 mai (2013) sur LCI qu’il appelle « un hold-up politique sur le débat de société réclamé pas les opposants homosexuel » et déclaré que « le pays réel s’opposait au pays légal », Dary est convoqué dans la foulée au ministère de la Défense, où le directeur de cabinet du ministre, Cédric Lewandoswski, lui rappelle son devoir de réserve.

(…) L’inquiétude ministérielle est née du fait que plusieurs officiers catholiques sont, pour l’occasion, présentés comme les fers de lance d’un combat contre « le cabinet franc-maçon » au ministère de la Défense.

(…) « La période est particulière, » explique Le Driant à Jean-Marc Ayrault le 6 juin. « Nous sommes en fin de mouvement anti-mariage gay, un mouvement qui a drainé autour de lui des officiers et des enfants d’officiers qui avaient milité du côté des Hommen ».

 

Ce groupe d’activistes, inspiré des Femen, manifeste torse nu et veut être le « porte-étendard de la résistance contre le mariage gay ».

Leurs devises : « Nous sommes partout, dans les villes, et les campagnes. Nous sommes la majorité silencieuse qui sort de l’ombre. Nous sommes le peuple qui hurle. Nous sommes la résistance. Et nous ne lâcherons jamais. »

 

Le 13 juillet 2013, ces enfants d’officiers adressent sur leur site ce « message à l’armée française » : « Amis militaires, officiers supérieurs, officiers, sous-officiers, soldat du rang … vous êtes les derniers représentants de l’ordre en France !

La police nationale est aux mains de Manuel Valls, qui, comme Staline et Hitler avant lui, l’utilise à des fins politiques.

Soumise à cette dictature de la pensée, elle obéit et participe malgré elle à la rafle des opposants au mariage gay orchestrée par le gouvernement.

Nous, Hommen, nous respectons notre armée.

Nous respectons nos soldats.

Demain, vous serez sur les Champs-Élysées. Ce défilé est le vôtre et celui des français fiers de leur armée, il n’est pas celui de François Hollande » (…) (3).

 

« Nous sommes dans une situation de pré-guerre civile. Vous feriez bien de vous mettre à l’abri », me lance (Crevelle) au cours d’une conversation téléphonique.

« On prépare les choses, on avance », affirme-t-il en référence à ces menaces de coup d’État, « vous devriez commencer à vous planquez, à planquer votre famille. Il y a un moment où les comptes vont se régler. C’est fini la rigolade. »

Il continue : « Nous souhaitons un coup d’État. Il y aura un coup d’État et ce sera méchant.

Les militaires sont les seuls à être populaires dans ce pays, avec les pompiers. » (…)

 

Autre confidence de Crevelle au cours de cette discussion très instructive : « Ce sera un coup d’État d’adjudants et de capitaines issus de ces régiments de cavalerie de l’Est de la France qui vont être dissous.

Ces régiments sont à 250/300 kilomètres de Paris.

À quatre heures de route de Paris.

L’armée arrivera sur Paris et sera applaudie par les terrasses de café quand les chars entreront dans Paris.

Vous croyez qu’il y en a qui se feront tuer pour Hollande ? Et vous voyez une seule personne parmi eux mourir pour François Hollande ? (*)

Pas un seul. Ce sera comme le 25 avril 1974 au Portugal. (5) »

Crevelle a même un calendrier en tête : « Normalement, ça peut arriver dans deux ans. Il y aura eu des défaites électorales de grandes ampleur pour Hollande (6).

L’extrême gauche aura installé la tension. C’est normal, ils sont frustrés.

Je vous le dis, changez de vie.

Les comptes un jour seront sortis. (…) »

 

(1) Ce n’est pas tout-à-fait ça : Il s’agit d’une direction interne des services de renseignements de l’armée, plutôt tourné vers la sécurité des installations, d’un service beaucoup plus vaste (la DRM) habituellement tourné vers les menaces « étrangères », de vrais espions, quoi, pas des manchots.

(2) Benoît Puga est le chef d'état-major particulier du président de la République.

Pierre de Villiers est major général des armées.

Bruno Dary, c’est l’ancien gouverneur militaire de Paris qui a quitté ses fonctions actives depuis plus d'un an déjà.

(3) « … Aussi, demain, nous n’interviendrons pas pendant le défilé. Soyez fiers de la France que vous servez. Nous, nous sommes fiers de vous. ».

Ce qui n’a pas empêché le Président de se faire copieusement hué et sifflé tout du long de sa descente des Champs-Élysées…

(4) Mouvement du 6 Mai

(5) Référence à la révolution des œillets… À peine quelques coups de feu pour le renversement d’une dictature militaire « dure », corruptrice et totalement corrompue. Plus qu’un symbole, n’est-ce pas « Ami-râle » ?

(6) On y est : Ce n’est qu’une question de semaines, désormais…

 

1 – Au-delà de soulager les yeux de ma « petite-sœur » qui a jeté l’exemplaire de l’hebdomadaire (qui écrit « trop petit » pour elle) et des délires paranoïaques d’un journaliste, repris par « Le Point », « Le Monde » et quelques autres au fil des semaines, l’objectif est de vous faire toucher, ami(e)s lectrices et lecteurs et néanmoins inconnus pour la plupart, que « MA » paranoïa-personnelle, Cher « Jour de pétard », elle est déjà partagée par plus illustre que moi (qui ne suis qu’un minable plumitif).

Bon, lui, l’auteur, il règle ses comptes personnels avec plus tordu que lui, en espérant rentrer dans l’Histoire.

Ça ne se passera probablement pas comme il l’escompte, naturellement.

M’enfin, j’en suis quand même tombé sur mon séant en découvrant le papelard… pensez donc !

 

2 – Car le plus drôle, figurez-vous toutes et tous, c’est que justement, j’élabore, quand je peux, le fameux futur roman (« Mains invisibles ») de l’été prochain, qui a pour point d’orgue un putsch le 14 juillet 2014 (* : selon le scénario décrit-là et donc repris par la « Cervelle », direct depuis mon disque-dur [incroyable convergence !]), plus quelques surprises à lire plus tard.

Et dont la première ligne a été écrite en août 2013, sur la plage de Sainte-Restitude, en Balagne (sous chez Laëtitia Casta et Guy Bedos, à deux pas du restaurant de Muriel Robin et sa co-pine.).

Je m’en souviens : Première rencontre estivale de l’année avec mes méduses, ça ne s’oublie pas !

 

« Vincent » qui ne passe pas par ici et m’a promis quelques renseignements précis sur l’état d’esprit actuels des vétérans de 1991 (que j’attends toujours : infreequentable@hotmail.com), me suggère par ailleurs le 1er mai 2014, un jeudi propice aux longs week-ends désertiques dans les administrations centrales, comme date d’ouverture des hostilités.

C’est vrai que ce jour-là, une moitié de la France défile dans les rues quand l’autre moitié la regarde faire en comptants les troupes et les slogans.

Je retiens le scénario…

Parce qu’il n’est pas totalement idiot, au contraire.

 

En fait, je reprendrais vraisemblablement les deux hypothèses, parce que le final est pratiquement « bouclé » (sauf nouvelle nouveauté de l’actualité), quasiment en introduction : Une facétie de ma part !

Parce que j’aime à écrire des histoires compliquées, trop écœuré que je peux l’être à lire des romans d’intrigue où dès les premières pages tu sais déjà comment ça va se passer et ce que tu vas trouver à la fin : On n’a plus de Simenon pour vous promener avec délice dans la nature humaine autour de ses propres drames tortueux.

Alors ce coup-là, je fais pareil et vous donne la solution avant la fin, pour que vous puissiez apprécier le reste…

Bon, moi, je n’ai pas le talent (et pas le temps), mais le « compliqué-complexe », ça ne me fait pas peur.

 

3 – Enfin et surtout, comme je faisais déjà remarquer dans l’actualité récente (et moins récente), la fébrilité inattendue du pouvoir « soce » à faire et défaire en tous sens (ils vont même faire ça par ordonnances dès les jours prochains) tout et n’importe quoi, on a vraiment le sentiment que les jours de ce gouvernement-là et du « pouvoir » d’une façon générale, sont comptés.

Y’en a qui sont pressés d’en finir.

Et pas que eux, peut-on penser…

En bref, la menace serait bien réelle sur nos institutions.

Espérons qu’elles y survivront.

 

À vos commentaires, naturellement : Mais sachez que je me bidonne déjà du tour de cochon inattendu que me joue l’Histoire.

D’où l’idée de vous en faire part dès le premier jour de cette semaine !

C’est également une sorte d’assurance-vie…

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 12:01

Extraits…

 

Ils en finissent enfin.

 

« En revanche, je devine derrière ces minoritaires, une seconde mine nucléaire à fragmentation laissée dans son sillage par Thiersmirant. »

Quoi donc ?

« Ça mérite encore d’être confirmé et c’est bien ce à quoi notre future équipe va s’atteler à faire. J’explique : globalement, le premier attentat contre les institutions a été de détourner deux fois 3,5 milliards de dollars payés par le Koweït pour les efforts de la troupe à libérer le pays des armées de Saddam Hussein.

Facile à faire, puisque le pognon a été déposé dans une banque à Luzerne sans jamais passer la frontière, et sous le nez de notre police ou de nos douanes.

La seconde enveloppe, pour dépassements des coûts engagés, l’a été via des virements de compte à compte, mais de Suisse à la Suisse. Pas de traces chez Clearstream ou le BRI, mais des traces dans les fichiers américains du programme « Promis ».

Puis il y a eu l’escroquerie sur le brevet Ferrayé. Là encore, si les actes ont été signés à Paris, les fonds ont transité en Suisse et au Luxembourg.

Dans ces deux cas-là, il y a traces obligées dans comptes de « Clearstream » depuis le Koweït pour en justifier à l’ONU au titre des dommages de guerre.

Vous comprenez mieux, j’espère, pourquoi tout le monde s’est énervé autour desdits fichiers clearstream.

Qui en fait ont été fournis une première fois à l’ingénieur d’EADS via une agence de la CIA à Londres, qui les a connement trafiqués.

Puis une seconde fois par l’intermédiaire d’un informaticien d’HSBC qui les a remis au juge en solex de la riviera niçoise.

Et ceux-là ont été exploités pour identifier des fraudeurs, chez nous, mais aussi en Italie, en Espagne, et même en Grèce.

Et une troisième fois, mais en version complète, directement de la CIA jusqu’à chez moi, mais en extrait européen des fichiers Promis des américains.

Ceux-là mêmes qui vont servir à nos recoupements.

Vous suivez ? »

Gustave Morthe de l’Argentière suit le discours de son vis-à-vis, sans vraiment comprendre où il veut en venir

 

Mais quel sont donc ces mines laissées dans le sillage du président défunt ?

« Tous ces fonds sont ensuite passés en Angleterre dans ce fameux trust « SJ » pour « Solutré-Jarnac » et ils ont été placés et gérés pour ne réapparaître qu’en 2016.

Sauf que rapidement, les koweïtiens s’aperçoivent qu’ils se sont fait arnaquer pour l’extinction de leurs puits de pétrole, puisque les équipes américaines ont subtilisé le brevet de Ferrayé et l’exploitent directement sur le terrain : ils ont mis 6 mois à éteindre plus de 1.100 puits, sans les détruire, là où avec les techniques classiques à la dynamite, ils auraient dû mettre une demi-douzaine d’années.

Pensez bien que les compagnies pétrolières étaient intéressées à ne pas faire tarir leurs sources d’approvisionnement habituelles. Si le Koweït n’était pas une éponge à oléagineux, personne n’aurait levé le petit-doigt pour les libérer ! »

Oui mais, il veut en venir où, le capitaine de frégate ?

 

« Là-dessus, l’émir il prend la crampe pour récupérer ses 22 milliards. Et il n’en récupère que 7, la CIA faisant l’avance des 15 via l’Otan, ceux qu’on a remboursés avec le « Grand-emprunt » de la façon que je vous ai décrite il y a un instant.

On a les traces dans les fichiers Promis, le système informatique qui surveille tous les mouvements d’argent de la planète.

Reste donc 22 milliards dans le trust.

Qui ont effectivement fait des petits, puisque cet été vous me parliez des taux d’émission des OAT de l’époque.

Et je me souviens bien qu’au moins une partie de ses fonds a été transformée en OAT de la Bundesbank émis à l’occasion de la réunification des deux Allemagne alors en cours, même si je ne suis pas allé plus loin, puisque je ne cherchais seulement que les opérations de 91 pour identifier le trust à l’époque. »

Bon et alors ?

Gustave s’impatiente…

 

« Et alors, à 5 % l’an, même seulement à 4 % pendant 18 ans, sur 22 milliards, on a entre 44 et 52 milliards de dollars à récupérer, et non pas 35 d’euros comme je l’ai fait fin 2009. »

Ce qui veut dire ?

« Deux choses : je me suis fait leurrer par les taux de change de décembre 2009 qui tournaient à 1,52 dollar pour un euro. Si vous faites le calcul, 35 milliards d’euros, c’est globalement 53 milliards de dollars. Pour moi, ça correspondait.

Mais il ne faut pas oublier que c’est mon équipe qui achetait alors du dollar à tour de bras et en option avec des euros que tout le monde s’arrachait pensant faire des swaps intéressants. En septembre 2009, il valait seulement 1,47 euro et 35 milliards d’euros ce seraient changés contre 51 milliards de dollars. Deux milliards d’écart avec cette connerie du Forex.

Et là déjà, ça ne collait plus sans que je ne m’en aperçoive, parce que ça restait cohérent.

Et rappelez-vous qu’en 1999, au moment de la création de la monnaie unique, le dollar valait 1,168 €, puis que le cours est tombé à 0,825 € un an plus tard, pour retrouver la parité à mi-juillet 2002 et son plus haut à 1,6 en juillet 2008, au début du crack immobilier qui débouchera sur la crise des subprimes, pour osciller ensuite entre 1,25 et 1,40 pendant plusieurs années. »

Oui, et alors ?

« Et alors, en supposant que les fonds du trust aient été placés en euro après l’avoir été en monnaies diverses et européennes, on peut imaginer que c’est 55 milliards d’euros qui auraient dû constituer le « stock » à récupérer. Mais, vous rappelle-je, on en a eu que pour 35 milliards. Donc… »

Le reste a été distribué…

« Mais à qui ? »

La seconde bombe thermonucléaire !

« À tout le monde ! »

Comment ça ?

 

Les fichiers qu’il est convenu de faire croiser par la minette de l’amiral provenant de Bercy qui peine à retrouver les ayants-droits, ils sont truffés de « faux-nez ».

« Je n’ai fait que les parcourir à la va-vite, mais quand je suis tombé sur un monsieur J. Cardan-de-Chourcelle, à Tokyo, imaginez-vous bien que j’ai immédiatement pensé à l’épouse du président Rackchi, dont c’est le nom de jeune-fille ! »

Incroyable, lâche Gustave.

« Et vous en avez identifié beaucoup, des comme ça ? »

Il y en a 9.288.

« J’ai refermé le bidule. C’est une recherche trop longue pour le peu de temps que je peux y consacrer. Mais vous imaginez que si on tombe sur les 9.000 qui ont pu être un jour ministre, conseiller, député ou sénateur comme j’ai pu le deviner pour les plus connus, non seulement il faut confirmer, mais en plus, si ça doit être révélé à la presse, c’est la révolution dans les rues, Amiral ! »

Alors, le risque de coup d’État dont il était question dans le Gers, c’est « gnognotte »…

Au moment même où le pays commence à être écrasé d’impôt, évidemment, ça va faire désordre…

« Et notre ministre de la fraude, il est dedans ? »

Paul n’en sait rien.

« En admettant que ce soit probable, vous comprenez mieux que j’aimerai éviter que vous en fassiez un exemple. Parce que si un malin commence à dérouler la bobine, c’est la République qui saute pour de bon. Et vous savez que j’y suis attaché… »

Effectivement : il est urgent de se mettre au travail !

 

« Mais le coup du choix-Corse, canal-habituel ou historique, vous savez mon petit-vieux, il risque de faire pschitt, dans ces conditions : on ne peut pas aller frapper à la porte de 9.000 quidams qui vont tous crier à l’unisson à l’affreux complot ! »

Effectivement.

« Il nous faudra faire en douceur. Souvenez-vous justement de l’affaire de Rackchi et de son compte japonais dont vous venez de me parler. Il en a un, mais il l’ignore. Tout le monde l’ignore, sauf celui qui a lancé la rumeur. Si c’est ça, si c’est bien un compte dormant, il ne peut pas savoir et parle de complot. Ce qui est le cas.

C’est donc qu’il a été victime, lui et tous les autres, d’un vol d’identité. Dans ce cas, rien de plus simple de « voler les voleurs », les receleurs plutôt, puisqu’ils ignorent eux-mêmes être des voleurs, pour être tous de bonne-foi !

Personne n’ira déposer plainte, à mon avis. »

Sauf si justement, « ils » savent et qu’ils font vivre ces comptes !

« Dans ce cas-là, il s’agira de vérifier, au moins dans mes fichiers qui datent de juillet 2009. Et là, vous pourrez « allumer » votre ministre menteur, en toute bonne conscience, si c’est son cas ! »

À vérifier en premier…

« Mais comment aurait-il pu le découvrir lui-même ? »

Assez simplement.

« Si c’est un vrai fraudeur qui veut planquer ses rapines en Suisse, vous imaginez sa tête quand il va pour ouvrir un compte dans une agence à Lausanne ou Genève et que le gars de la banque, pas au courant du truc, lui explique qu’il en a déjà un d’ouvert ? »

Gustave en est pris d’un violent fou-rire communicatif…

 

Et de toute façon, il y a eu au moins un « lanceur de rumeur », dans l’affaire du compte japonais de Rackchi. « Qui est-ce donc ? »

Paul ne sait pas.

« Mais vous avez raison amiral, il y en a au moins un. Et dont il faudra se méfier. Celui qui l’a lancé en 1996 contre Rackchi, c’est évident. »

D’autant que l’amiral venait de dire que d’après les suisses, le « ministre de la fraude », il avait au moins un compte caché depuis 1992 : les dates correspondent.

Mais il peut y en avoir plusieurs…

« D’abord celui qui a conçu le système de corruption apparente. Peut-être le même ou un autre, qui l’a mis en place et l’a fait vivre au démarrage. Je le vois bien dans l’entourage direct de Thiersmirant lui-même.

Et puis, il n’y a qu’à chercher du côté des « suicidés », genre « Grosse-Ouvre » ou un premier ministre décédé avec l’arme de service de son garde-du-corps, et on comprendra mieux.

Mais plus que ça, il y a au moins un Monsieur Robert qui a fait vivre le système jusqu’au moment du rapatriement des fonds fin 2009. Et qui, s’il a laissé faire à ce moment-là pour ne pas pouvoir s’y opposer, continue de jouer avec les « queues » du bidule.

Mais je ne sais pas comment et il va falloir se méfier. »

À moins qu’il ne joue plus du tout, justement : il lui suffit de persister à ne rien faire.

« Les comptes ouverts dans le dos des titulaires qui en ignorent tout, continuent à être alimentés par les produits de placements réalisés un temps et ne sont jamais désinvestis, puisque ma nana du Trésor prétend qu’aucun n’a répondu aux convocations d’AG ! »

De vrais associés dormants.

L’amiral acquiesce en silence. Et Paul rebondit sur ses propres propos :

« Pourtant ça ne colle pas. Il doit exister une cagnotte propre à ce Monsieur Robert qui a donné des indications au clerc du patron du trust anglais.

Ce n’est quand même pas croyable que par exemple, le banquier des pauvres, quand il s’est fait arrêter à New-York, il ait pu payer trois millions de dollars de caution, s’offrir un superbe appartement et une société de garde du corps exigée par le proc’ local sur ses propres deniers. Soit au bas mot au moins encore 2 millions de plus qu’a pu durer la plaisanterie ! »

Sa femme est archimillionnaire…

« En tableau, pas en menue monnaie. Ce type-là n’était rémunéré qu’à hauteur de 800.000 US$/an. Et il aurait mis plus de 6 ans de salaire dans l’affaire ? Ou vous croyez qu’elle aurait vendu un ou deux Van Gogh sans que personne ne le sache pour faire libérer le type qui la trompait avec toutes les premières venues ? Vous plaisantez, amiral ! »

C’est vrai : c’est invraisemblable…

Incohérent.

 

Et Paul de Bréveuil, dit aussi « Charlotte » pour être entré dans la légende des forces aériennes alliées en Afghanistan à ouvrir le feu sur des Talibans avec son Étendard sans en avoir reçu l’ordre et sauver un pilote américain abattu avec son A 10, du nom de sa patrouille de reconnaissance et de couverture, n’en a pas fini.

Mais vous saurez tout cela, et le reste à venir, cet été sur ce blog…

 

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 05:09

Extraits…

 

La conversation se poursuit.

 

C’est comme ça et pas autrement, que l’affaire « Kakazucack » a démarré entre la poire et le fromage sur un bout de table de chez « Maxim’s »…

Avec tous les effets connus durant l’année 2013 et les suivantes, notamment la démission de l’intéressé, l’enquête parlementaire qui échouera à mettre en cause l’Élysée et la tête du gouvernement, la mise en place d’un dispositif de transparence de la vie publique qui obligera 8.000 élus et hauts-fonctionnaires (à peu près les mêmes parmi les survivants encore en exercice, et leurs successeurs, que les listes de Paul sortiront plus tard), dès le courant 2014, à remettre à une haute-autorité une déclaration de patrimoine et la foirade sur la réforme des institutions et du « non-cumul » des mandats.

Le tout avec des effets bien trop tardifs à prévoir pour ne pas appliquer la première idée de Paul et de son affaire de virus dans les ordinateurs de son inspecteur pour faire tomber son propre redressement fiscal d’un montant « historique »…

Et, en pluie fine, les catastrophiques effets pour le lanceur d’alerte qu’aura été le journal internétique, qui se mangera un redressement fiscal « à la hache » entre les dents, plus quelques retombées idoines qui suivront…

 

« On digresse. Vous vouliez me parler de quoi ? » reprend l’amiral.

Paul est un peu perdu après tout ce qu’il vient d’entendre sur les comptes japonais et autres d’une autre époque. D’autant que ça cadre assez bien avec ce qu’il commence à deviner des fichiers de Gabrielle.

« Ah oui… Bon voilà comment les choses se présentent. La fameuse cellule de liquidation des actifs fonciers de Bercy est un peu perdue et me demande de l’aide. En fait, c’est moi qui la lui ai bêtement promise, croyant que ce serait simple. Or, c’est affreusement compliqué, puisqu’il s’agit de croiser un fichier de plusieurs milliers de vraisemblablement de faux-noms avec un autre fichier de plusieurs dizaines de milliards de lignes d’écritures comptables par an, portant sur des dizaines de millions de vrais comptes. »

Une aiguille dans une botte de foin, c’est ça…

Pas qu’un peu, oui !

« Et ça mènerait à quoi ? »

Eh bien à plusieurs choses, dont les fameux milliards manquants…

 

« Je vous explique. Il s’agit de retracer les mouvements de fonds depuis l’origine du trust originel et de suivre les paiements et remboursements d’investissements, vous savez, le stock récupéré, mais plus finement, jusqu’à aller retrouver les lignes de paiements des coupons.

On aura les dates, les adresses, on peut retrouver les montants, mais il s’agit de repérer les comptes d’arrivée et qui se cachent derrière. »

Et ensuite ?

Et ensuite quoi, se demande Paul.

« – Ensuite, on frappe à la porte des gens, on leur laisse le choix Corse…

C’est quoi, ça, le choix Corse ? La valise ou le cercueil ?

Non ! Canal-habituel ou Canal-Historique, à moins qu’ils ne remboursent ! »

Gros éclat de rire de l’amiral qui se laisse surprendre par la réplique…

 

« C’est la vraie raison qui m’ont fait vous inviter jusqu’ici. Il y a des fonds-manquants qui m’oblige à vous dire que vous aviez raison. Sur les 35 milliards ramenés, il en manque autour de 15 milliards, versés à des tiers-minoritaires depuis fort longtemps. Sous forme de dividendes. Et quand vous faites le total, même à la louche, il y en a pour le montant que vous m’indiquiez cet été. Peut-être plus ! »

Gustave Morthe-de-l’Argentière se laisse aller sur le dossier de son fauteuil… Et en écluse lentement et avec gourmandise une gorgée de cuvée d’hospices de Beaune servie avec la bavette et son fondu d’échalote-maison, après avoir émis un petit sifflement.

« En quoi puis-je vous être utile ? »

Il voulait des locaux pour créer son « second-bureau ».

« Vous les avez si vous me chapeautez ce travail. Moi, je n’en aurai pas les moyens matériels. »

Avec du monde à lui ?

« Avec qui vous voulez. Mais vous me rendrez compte, à moi et seulement à moi, et de l’intégralité au fil du temps, pour une fois, amiral ! »

Et pourquoi donc seulement à lui ?

« Parce qu’il s’agira ensuite, et selon la situation exacte des recoupements, de bâtir une stratégie de récupération discrète au profit du Trésor. Faudra inventer un « mécanisme » encore plus discret que le premier pour ne pas se laisser piéger par le premier IC venu. »

L’amiral fait semblant d’hésiter, mais il savoure ce moment de grâce du « bonheur d’avoir eu raison ».

« C’est ok. Je vous organise ça, vous dirigez l’opération, parce que vous êtes plus compétent que moi dans ce domaine et vous embauchez ma soldate. Uniquement celle-là mais à 3.000 plus les tickets-restaurants ! »

Paul s’étouffe… Qu’est-ce qu’ils ont tous avec leurs tickets-restaurants ?

« Vous croyez qu’ils les prennent ici ? »

Gros éclat de rire partagé…

 

« Comment avez-vous fait, la première fois ? »

Paul hésite… Se souvient-il, au juste ? Et puis il se décide à cracher le morceau, puisqu’il embauche la maîtresse de l’amiral, placée sous son autorité personnelle, à s’en faire tous les trois complices de tout le reste.

« Vous êtes bien conscient que désormais votre vie, celle de votre protégée et la mienne ne tiennent que par nos propres silences et capacités à garder un secret… secret ? »

Oui.

« Le trust de droit anglais, ça n’existait pas en droit continental, sauf chez les néerlandais, mais sans le secret bancaire de la City. Et celui créé pour Thiersmirant avait pour objet social exclusif de recueillir les fonds, de les gérer et administrer en vue de les restituer en 2016 à l’État français, ou à l’un de ses démembrements constitués sous forme de fondation.

C’est là que manifestement tous les fonds ont d’abord été consignés après quelques passages par divers banques et instituts financiers en Suisse et au Luxembourg pour brouiller les pistes. On a recoupé tout ça à l’époque, grâce aux extraits de fichiers Promis qu’Almont, justement, m’avait fait remettre. Nous avons donc pu retracer ces mouvements originels à coup de millions de dollars, jusqu’au trust anglais.

Je vous rappelle au passage que de fondation, il y en a une qui attend et qui est justement l’héritière de la mémoire du Président Thiersmirant, gérée par quelques fidèles, anciens ministres, dont celui de la culture, la fille adultérine, etc. »

Oui, bé elle attendra…

« Mais pourquoi 2016 ? »

Les 100 ans de Thiersmirant et son complot contre la Vème République qu’il détestait.

« Une excellente façon de montrer post-mortem qu’il avait bien raison, puisqu’elle permet à n’importe quel ministre, qui plus est quand il s’agit d’un Président, de voler l’État sans que personne ne le sache, dès lors que les frontières ne sont pas franchies par cet argent ! »

Une belle réussite…

« Or, en 2008, sans le savoir, Krasoski crée avec sa LME ce qu’on appelle les FDD, les fonds de dotation, qui fonctionnent comme une fondation, mais sans apport en fonds-propres, qu’ils peuvent récupérer et collecter par la suite pour financer leurs activités, et selon une procédure simplifiée de déclaration. Leur objet légal est donc aussi de recevoir des fonds à gérer, mais en vue d’un objet social ou d’intérêt général. On a donc « calqué » l’objet social d’un FDD à créer sur celui du trust, mais en oubliant l’échéance. »

Et ça a marché ? Les anglais ont accepté comme ça, sans tiquer ?

« Oui et pour plusieurs raisons. La première c’est que la date prévue devait correspondre à une élection présidentielle majeure. 2016 en comptant en septennat. Or, on est passé au quinquennat et en 2016, il n’y aura pas d’élections, sauf dissolution de l’Assemblée ou décès ou démission de l’actuel Président… »

La seconde tenait aux pressions américaines.

« En 2007, l’américain républicain finissant son second mandat fait pression sur le nouveau français dès le début de son quinquennat pour que cette affaire soit réglée rapidement, avant l’élection du démocrate en 2008 pour ne pas laisser de trace, mais surtout parce qu’il sait que la crise des subprimes est déjà enclenchée et que le dollar va souffrir. Mais ça traîne. La CIA ne sait plus comment faire jusqu’à l’épisode des balles de 9mm. Or, je suis déjà en piste ! Même si je patauge grave.

Mais ils veulent surtout et absolument récupérer leur pognon secret…

Enfin, la troisième raison, c’est que les britanniques, qui soufflent le chaud et le froid sur l’Euro et l’Europe comme à leur habitude, font également pression sur le gestionnaire du trust pour régler ça rapidement, au moment même où Krasoski leur fait prendre des cheveux blancs avec sa « moralisation de la finance mondiale » au sommet de Londres fin 2008.

J’imagine qu’ils ont dû en avoir des ulcères en même temps qu’ils ont dû se tourner plus de 7 fois la langue dans la bouche entre deux tasses de thé pour ne pas lui cracher le morceau à la face du monde… »

L’image fait sourire l’amiral.

« Et la quatrième, c’est que le gérant du trust n’attendait qu’une seule des exigences de son objet social, c’est que ce soit un émissaire français, dûment habilité, qui vienne lui en faire la demande personnellement. »

Rien de plus simple quand il a franchi la porte de Lady Joan.

Quoique… Il a fallu qu’il en passe aussi par ses quatre volontés et paye de sa personne en plus.

« Je vois, » lâche l’amiral. « Et ensuite ? »

 

« Facile ! On crée le FDD qui reçoit les fonds et valeurs. Dans la foulée, on crée trois sociétés civiles de portefeuille à capital variable. Je suis le gérant des quatre structures. Et une fois les fonds recueillis, j’en fais immédiatement la répartition en dotant chacune des structures civiles d’apport équivalent, l’un à la destination des fonds aux USA, en fait à l’Otan, les deux autres en fonction de la nature des avoirs, mais à destination du Trésor public. »

Il aura fait mettre les échéances les plus liquides dans celle destinée aux américains.

« Un gros travail d’arbitrage… Dans la seconde on a mis tout ce qui était à prépondérance immobilière et dans le troisième, tout le reste. »

Ce n’est pas un produit imposable pour ces sociétés ?

« Non, ce sont des apports et sans droit de mutation, puisque l’ensemble des avoirs est dématérialisé. Là où il aurait dû y avoir des droits, c’étaient seulement sur les biens immobiliers certains et réels, mais j’ai laissé le Trésor se démerder avec lui-même pour régler ce problème.

D’autant que pour les SC, j’en suis un des associés et le FDD est l’autre. Dans celle destinée à l’Otan, je leur ai fait souscrire des parts en capital pour 1.000 balles et avec les sous, on s’est remboursé. Hop, réunion de toutes les parts en une seule main, transmission universelle de patrimoine portant sur des titres liquidables et des valeurs en numéraire, ni vu ni connu, c’est passé direct dans leur poche !

Idem pour les deux autres SC, j’en suis ressorti et le FDD aussi pour la valeur faciale de nos apports en capital, et le tout est juridiquement la propriété du Trésor qui en dispose de comme il l’entend. »

Et comme la plupart des avoirs étaient des emprunts du Trésor lui-même, Krasoski a pu déclarer en décembre 2009 qu’il les remboursait avec son « grand emprunt »… Fabuleux !

Pourtant, le patrimoine des sociétés civiles aura augmenté considérablement entre-temps. On ne peut pas ressortir au même prix que celui d’entrée.

« Effectivement, si le gérant avait dû convoquer une assemblée générale fixant une nouvelle valeur de la part, notamment à l’occasion de l’arrêté des comptes de fin d’exercice. Et encore, seulement si le FDD qui fait la donation, toujours sous condition de retour du droit de suite des donations dans ces cas-là, avait survécu aux SC. Mais, on n’a pas eu le temps de clore ne serait-ce qu’un seul exercice de fin d’année.

Les SC et le FDD ont été dissous avant le 31 décembre. Ni vu ni connu, vous dis-je ! »

Sifflement d’admiration de la part de l’amiral.

« Je comprends mieux que vous teniez à passer le délai de prescription. Vous dormirez mieux ensuite. Parce que là, votre Denis d’inspecteur central, il peut encore vous considérer comme gérant de fait à contrôler et réclamer quelques explications, sauf à vous redresser sur les 35 milliards ! » Et réclamer des pénalités de mauvaise foi.

C’est aussi pourquoi Paul n’a pas du tout envie de lâcher le contrôle des 15 milliards à suivre : « J’essayerai un autre schéma qui nous mette à l’abri de ce genre de risque. Là, à l’origine, on avait fait signer un rescrit fiscal qui lave l’opération de toute tentative de redressement. Lespoix ne peut pas me redresser personnellement là-dessus, je suis confiant, même si le vrai danger sera de lui expliquer dans le détail l’opération pour qu’il juge de sa conformité au rescrit, ce qui révélera l’opération à ce connard.

En revanche, je ne me vois pas demander un rescrit équivalent sur les queues au même ministre des finances qui provoque le contrôle de mes boîtes ! Il ne va jamais accepter. »

Raison de plus pour le faire sauter.

« Oui, enfin, on peut aussi pratiquer un chantage : tu signes et tu as le pognon, tu ne signes pas et tu ne le reverras jamais. Mais comme vous me savez honnête, ça me ferait vraiment mal aux couilles de devoir en arriver-là, vous imaginez bien ! »

L’amiral imagine volontiers…

« Pour le ministre, laissez-moi faire. Il sera toujours temps de voir. Parce que là, je ne vois pas trop comment vous allez récupérer 15 milliards versés à la petite semaine pendant 20 ans sur les comptes de milliers d’attributaires minoritaires non-identifiés. »

Là, sur le moment, Paul non plus ne voit pas, à vrai dire.

 

 

 

À suivre…

 

 

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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 12:08

Extraits…

 

Les deux hommes qu’une génération sépare, se retrouvent dans les premiers jours de décembre 2012 à déjeuner. Après que Paul ait commencé à enquêter sur les « queues » d’argent disparu que l’agence « France Patrimoine » ne parvient à pas à liquider, faute d’identifier quelques 9.288 noms « inconnus » ou presque (pour être souvent celui de « jeune-fille » d’épouse d’hommes politiques comme il sera confirmé plus tard), que sont les « minoritaires » dans des SCI à liquider par la sublime Gabrielle en charge du dossier à Bercy… depuis janvier 2010 !

Mais il affronte aussi des difficultés qui semblent insurmontables avec un inspecteur central des impôts qui est assez bête et coriace pour vouloir fourrez son nez dans les sommes appartenant à l’État et ayant transité sous l’autorité de Paul fin 2009, mouvements qui relèvent du « secret d’État », d’ailleurs « légalisés » discrètement par la loi de finances rectificative de mars 2010.

Comme chacun a pu le vérifier à l’époque…

 

Se payer la tête du ministre de tutelle de son inspecteur, alors ?

« Parce que ça, je peux le faire ! »

Comment ça ?

« C’est un secret de polichinelle dans les hautes sphères étatiques. Tout le monde sait depuis 2001, que le bonhomme chargé de la lutte contre la fraude fiscale, il a des comptes non-déclarés en Suisse et ailleurs. »

Paul en tombe presque en tétanie. Pas possible ?

« 2001, vous êtes sûr ? »

Il n’a pas repéré son nom dans le listing de Gabrielle et ne connaît pas le nom de jeune-fille de son épouse.

Pour l’amiral, il faut faire l’effort de se souvenir de cet épisode peu glorieux de l’époque.

« Ça commence par un document interne de la DGSE de 1996 qui fait état de l'existence du compte bancaire de Rackchi au Japon, crédité de 300 millions de francs. Cette note de la DGSE est un message secret classé « urgent réservé » et envoyé par le chef de poste de la DGSE à Tokyo au siège des services à Paris le 11 novembre 1996. Elle fut rendue publique dans le livre « Machinations » des journalistes Laurent Valdiguié et Karl Laske. Où ils résument les informations obtenues d'un informateur baptisé du sobriquet « Jambage ».

La banque Tokyo Sowa voulait faire des affaires en France et la DGSE en examinait alors la probité. »

En 2001, à la veille de l’élection présidentielle française, Gilbert Flam, magistrat détaché à la DGSE (ancien collaborateur du ministre socialiste Georges Sarre et époux d'une élue socialiste de la mairie de Paris), a ouvert une enquête au Japon pour vérifier des soupçons d'existence de comptes bancaires secrets du président à la Tōkyō Sowa Ginkō.

« Cette enquête a été considérée par Rackchi comme une manipulation politique qui aurait été commanditée dans le but de lui nuire à la veille de l’élection présidentielle.

Après sa réélection, en 2002, le directeur de la DGSE Jean-Claude Cousseran et Gilbert Flam ont d’ailleurs été limogés. »

Et puis il y a eu les interventions du Rondot dans les affaires Cleastream qui n’ont pas éclairci la situation.

« La Présidence de la République a alors déclaré, au mois de mai 2006, que le Président n'avait jamais eu de compte à la Tokyo Sowa Bank. Elle a évoqué une « campagne de calomnies » remontant à 2001 « dont il a été établi qu'elles étaient sans aucun fondement ». Le 14 novembre 2006, la Présidence oppose à nouveau « un démenti catégorique ».

Et jusqu’en 2008, après des morts suspectes dans l’entourage de Flosse en Polynésie « où le juge d'instruction du tribunal de grande instance de Papeete a procédé à une perquisition dans les locaux de la DGSE à Paris et a voulu vérifier l'existence du supposé compte japonais. Il s'est fait remettre par la DGSE dix-sept documents classifiés et placés sous scellés, liés aux activités de la Tokyo Sowa Bank. Le 5 juin 2008, le juge Redonnet s'est rendu au cabinet de Jean Veil, avocat de Rackchi pour placer sous scellés une enquête réalisée auprès de l'ex-Tokyo Sowa Bank et commandée par l'avocat. Cette enquête concluait à l'inexistence du compte japonais. Christian Charrière-Bournazel, bâtonnier de Paris, s'est opposé à la remise de ce document. En effet, un avocat ne peut être délié du secret professionnel, même par son client. »

Eh bien, pendant que les juges faisaient leur boulot pour n’aboutir à rien, les services faisaient le leur.

« Et du ministre des finances, c’était Krasoski à l’époque, jusqu’à différents directeurs, tout le monde était au courant des résultats des enquêtes discrètes du contre-espionnage, à savoir que des dizaines d’élus, voire des centaines, de la majorité comme de l’opposition, avaient des comptes à l’étranger, hormis le Président, justement. »

Et pour la plupart, pas mal fournis.

« En fait, le compte de l’actuel ministre aurait été ouvert en 1991, alors qu'il est conseiller technique au cabinet du ministre des Affaires sociales, au sein duquel il était chargé des relations avec la direction de la pharmacie et du médicament (DPHM) ainsi que des équipements lourds et aurait « pesé » sur quelques décisions ministérielles pour s’enrichir à titre personnel.

Mais selon le journal « Le Monde », le compte suisse (ou l'un des comptes) du ministre chez UBS est ouvert plus tard, en 1992 par l'avocat Philippe Peninque, ancien membre du GUD, dont le nom apparaît déjà dans l’affaire des comptes de campagne d'Édouard « Bel-ami de trente ans », ami de la famille du ministre et actuellement un des proches du Front Bleu-Blanc-Rouge. Ce n’est qu’en 1993, que ce compte aurait été récupéré en nom propre par ce ministre-là et en 1998 que sa gestion aurait été confiée à la société financière Reyl et Compagnie, basée à Genève. »

Les avoirs sont déplacés par la société Reyl et compagnie après mars 2009, à la suite de la fragilisation du secret bancaire due à la convention passée entre la Suisse et la France prévoyant un échange d'informations bancaires à partir du 1er janvier 2010.

Ils sont transférés vers un compte off-shore à Singapour, probablement via la plate-forme de booking Swiss-Asia Financial Services Limited, puis placés dans la filiale singapourienne de la banque helvétique Julius Bär, sous gestion de Reyl Singapore PTE LTD, une filiale de Reyl et compagnie, précise l’amiral.

Et s’adressant à Paul : « Notez, mon petit-vieux, qu’il faut au minimum dix millions d'euros pour ouvrir ce type de compte numéroté. Et on évoque, de plusieurs sources concordantes, un compte à Singapour qui serait en fait approvisionné à hauteur de seize millions d'euros. »

 

D’ailleurs, plus tard, le 7 avril 2013, la Radio télévision suisse (RTS) annoncera que le ministre avait cherché à placer 15 millions d'euros en Suisse. La chaîne indiquera, en se basant sur des informations bancaires, qu’il aurait tenté de placer cet argent dans un établissement de gestion financière à Genève, mais l'établissement aurait refusé par crainte de complications ultérieures du fait de ses fonctions politiques.

Pour parvenir à ses fins, l'ex-ministre du Budget aurait alors produit à la banque Julius Baer un certificat fiscal falsifié « prétendant que l'argent avait été déclaré auprès du fisc français ».

 

« Vous pensez bien qu’on en a été un peu stupéfait quand l’actuel ministre a été nommé à son poste. Mais après tout, en « utilisateur » avisé du procédé frauduleux, ce n’était peut-être pas un mauvais choix ! Seulement voilà, il aurait déclaré ses avoirs étrangers à l’occasion de la publication des patrimoines des ministres, pas de problème. On en aurait tout au plus tous rigolé.

Mais là, ils n’y figurent pas : il devient donc une cible idéale s’il fait vous chier plus longtemps avec son IC sur votre dos ! On va lui apprendre les bonnes manières. »

Oh là ! Il n’est pas question pour Paul de faire chanter un ministre en exercice, fut-il un menteur, un fraudeur et un tricheur.

Et même s’il est socialiste…

« C’est lui qui se met tout seul dans une position intenable ! »

Il n’empêche : Paul n’intervient pas sur les politiques. « En revanche, vous me confirmez une piste sans le savoir… »

Laquelle ?

Bé, s’il s’agit justement des comptes dormants de tout ce petit-monde, ce n’est pas logique.

S’il s’agit de comptes alimentés en permanence, c’est de la fraude.

« Laquelle des deux hypothèses choisissez-vous, Amiral ? »

Dormant quand ils sont exposés aux sunlights de la presse.

« Bé je n’en suis pas si sûr… Ce serait stupide de leur part de ne pas profiter de leurs rapines passées. »

N’exagérons rien : ils ne sont pas à plaindre non plus.

« Il y a plus malheureux, j’en conviens. Il n’empêche, procéder à des mesures de rétorsions sur un ministre pour une malheureuse affaire de contrôle fiscal, il ne faut pas exagérer ! »

Pas si justement, elle touche au « secret d’État ».

« Un, ce contrôle est télécommandé par la franc-maçonnerie états-unienne, je vous l’ai déjà dit. Pas par hasard, mais on n’en sait pas plus pour le moment… À propos, vous avez revu votre frère ? »

Il y va après le pousse-café.

 

« Deux, la continuité de l’État et de ses secrets est engagée. Par mégarde, je veux bien l’admettre, et par un ministre qui ne sait pas encore où ça l’emmènera. Mais il est manipulé, pour le coup, et par ses propres frangins… Ils vont donc être forcés de le lâcher en rase-campagne quand ils vont commencer à comprendre.

Trois, vous voulez les laisser faire, vraiment ? »

C’est vrai que non en convient Paul. Il serait fautif.

« Laissez-moi faire, j’ai plus d’un tour dans mon sac. Et un de mes camarades de l’école de guerre, qui a fini général, est justement le directeur de cabinet de l’opposant local du ministre ! Un parfait relais qui se fera un plaisir de démonter la tête dudit ministre. »

Comment va-t-il faire ?

« On a un enregistrement de plusieurs conversations où ces comptes sont évoqués. Ça devrait suffire ! »

Tu parles !

« Parce que vous croyez qu’entre frangins-maçons, ils vont révéler ça au public ? Ils sont tous macqués en loge dans la presse et tenus par leur serment de solidarité entre eux ! Je ne vois pas comment vous allez vous y prendre pour que ça ne fasse pas pschitt ! »

La presse est « aux ordres », c’est vrai, mais ce n’est pas la seule à l’être.

« Et comme les ordres pour le coup viennent des États-Unis, nous avons aussi les moyens de faire prendre des décisions aux dirigeants de ce pays si leurs intérêts stratégiques sont en jeu, dans nos services. À eux ensuite de faire le nécessaire auprès de leurs loges locales. »

Ces ex-services…

Comment ça ?

« Mon petit-vieux, si Bercy ne sait plus d’où vient le pognon qu’il a reçu en 2009 et 2010, les américains ne verront sûrement pas d’un œil bienveillant qu’on leur rappelle à quoi il a partiellement servi. »

À rembourser les fonds secrets de la CIA, ceux qui n’existent pas !

« J’ai la mémoire mieux affûtée que la vôtre me semble-t-il. Laissez-moi faire, vous verrez bien. Car ça m’étonnerait bigrement que les agences états-uniennes, quand elles vont apprendre que le ministre remue de la boue, quitte à prendre le risque de salir tout le monde à révéler ce qui ne doit pas être dit au public américain, leurs loges seront mises en alerte immédiatement. Et hop ! Le tour est joué, elles feront cesser le petit-manège, quitte à se séparer d’un ministre-frangin, même bien placé là où il faut. »

L’amiral claque dans les doigts en lançant son bras au-dessus de l’épaule : « Finie la solidarité maçonnique sur ce coup-là ! Ce sera publié, vous verrez ! »

 

 

 

À suivre…

 

 

Premier billet de la micro-série : Cliquez ici !

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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 05:04

Extraits…

 

On se fait une petite-pause dans le rythme habituel des « billets », pour gérer une urgence qui prend de l’ampleur et éclairer quelques-uns en ce début de 2014.

Je vous mets donc quelques extraits du futur roman d’été, « pure construction intellectuelle » déjà rédigés et qui, j’espère, sera terminé à la fin du printemps (ou avant, je ne sais pas encore, tellement j’aime à « densifier » cette histoire-là pour que vous vous y perdiez !)

 

On se retrouve donc fin août 2012, après que Paul de Bréveuil, capitaine de frégate de réserve de l’aéronavale, ait écarté la menace qui pesait sur la cérémonie d’ouverture des JO de Londres le mois précédent. Il fait une courte visite de politesse, dans le Gers, à son ancien chef d’escadre au large de l’Afghanistan, l’ex vice-amiral Gustave Morthe de l’Argentière, depuis promu patron de la Direction du Renseignement Militaire (DRM) au grade d’amiral, avant de prendre une retraite des plus méritée en septembre 2012.

 

« Pour en revenir à nos petits secrets d’État, Capitaine, comme ça patauge grave, les américains instrumentalisent un cadre supérieur d’EADS et lui refilent les fichiers Clearstream via une officine londonienne sans lui dire ce qu’il doit rechercher. »

C’est l’épisode « La Houde »…

« Et cette andouille leur fait un grand n’importe quoi en trafiquant les listings, ce qui débouchera plus tard sur des fameux procès dont tout le monde a causé.

Mais surtout générera une haine féroce de Krasoski à l’égard du premier ministre de l’époque, déstabilisé par ailleurs par son divorce.

Vous connaissez la suite, ils ont réussi à mettre en face de leur poulain la fameuse « cruchitude », grâce aux manœuvres de DLK au sein même de son parti qui tentait ainsi de se racheter une virginité sur ordre, avec le renfort de quelques ex-lambertistes, et Krasoski a été élu les doigts dans le nez…

Avec une mission claire qu’il a pourtant un temps oublié… D’où l’urgence de faire des gestes concrets et votre désignation, donc vous, le chouchou des américains, pour aller à la pêche aux gros sous. »

 

D’autant qu’à peu près à la même époque, la CIA manipule aussi un cadre informaticien de la banque Sino-britannique en Suisse qui passe à Nice remettre au juge en solex de la riviera une série de DVD sous le bras, sur de l’argent sale.

Une liste qui aura plus tard fait le tour de l’Europe, en passant par Bercy et ses 3.500 exilés fiscaux dénoncés par le très rackchirien ministre des finances de l’époque dans l’équipe de Krasoski, signe tangible qu’on s’occupait bien du pognon des américains, et puis en Italie, en Grèce, Allemagne, Espagne, etc.

(…)

« Et là, vous réussissez à rapatrier les fonds, et de telle sorte que ça ne se voit pas (*). Mais n’imaginez pas non plus que les services restent indifférents.

D’abord Bercy qui se demande d’où tombe tout ce pognon. Ensuite l’état-major, dès qu’ils ont commencé à comprendre, et qui compte bien en tirer profit en sauvant l’essentiel du plan de restriction et de réduction des effectifs envisagé par Krasoski la dernière année de son quinquennat.

Et puis ça remue aussi dans les mess des officiers casernés ou les carrés des bâtiments de la marine, sans compter les vétérans. »

(…)

 

L’amiral n’a pas répondu à la question : « Où voulez-vous en venir, Amiral ? »

C’est que la situation a changé depuis mai 2012…

« L’actuel Président ne tiendra pas les engagements du précédent à l’égard des forces armées.

On s’attend à des réductions d’effectifs comme jamais vues et à des restrictions budgétaires plus que drastiques.

Comprenez que ça n’amuse pas les étoilés que vous rameniez 35 milliards d’euro sous leur patronage, coiffant ainsi toutes les polices et experts du pays sur le coup depuis 20 ans et qu’on nous retire d’Afghanistan en vue de faire des économies pour payer 60.000 instituteurs analphabètes supplémentaires ! »

Et ils savent de quoi ils parlent, les militaires, pour les récupérer tous aux journées d’appel pour les séries d’évaluation et de tests grandeur nature.

« Le tout pour satisfaire des promesses électorales débiles, qui ne correspondent en rien à la situation économique du pays ni à ses urgences, et au détriment de 50 à 100.000 biffins, le quart ou la moitié des effectifs alors qu’ils se préparent à aller se battre en Afrique ! C’est se foutre du monde. »

Ah bon ? Après la Libye, l’Égypte et ses émeutes ? La Syrie et sa guerre civile ?

« Pour l’heure on n’en sait trop rien. Le Tchad ou le Ténéré, contre des éléments d’Aqmi où nous avons encore des otages retenus, vraisemblablement : les nouvelles ne sont pas bonnes. »

Et alors ?

(…La nuit passe…)

 

« Je vous explique. Hier soir, j’en suis resté aux rapports entre l’actuel pouvoir politique, ses projets d’imposition… Rendez-vous compte, 22 milliards supplémentaires tout de suite plus sans doute 33 l’année prochaine, soit 55 par an au total, presque 20 % de plus de ponction dans les portes monnaies… Et ses économies, c’est sur le seul format des armées alors que l’état-major s’attribue vos prouesses à rapatrier 35 milliards ! »

Bon et alors ?

« Et alors, mon petit-vieux, d’une part il en manque 15 à 20… »

Comment ça ?

« Je vous ai dit qu’on sait compter à la DRM, et pas que nous. Vous faites 5 % de rendement annuel sur 22 milliards pendant 17 ans, et normalement vous auriez dû récupérer non pas 35 milliards, mais 50. »

Il y a pu y avoir de « mauvaises affaires » en 17 ans. Et puis il compte mal l’amiral. Les dollars à l’entrée n’ont pas la même valeur que les euros à la sortie…

« Oui, naturellement. Mais 5 %, c’est un minimum, surtout quand on parle d’immobilier avec les plus-values à faire. Et souvenez-vous que les OAT, les bons de caisse du Trésor, le placement des plus basiques, quoi, étaient à 4,96 % dans les années 90. Et je ne compte pas les coups en bourse à faire non plus… Bref, il en manque un minimum de 10 à 15 milliards, peut-être 20, quelle que soit la façon dont on compte. C’est autant de « fuites » qu’il s’agit d’identifier et de récupérer ! »

Effectivement. « Je n’y suis pour rien… ». L’amiral le sait bien : « Vous n’avez fait que ramasser le solde restant. Le stock disponible, bien sûr. »

 

Mais ce n’est qu’une première chose. « La seconde chose, c’est que d’une façon ou d’une autre, vous êtes désormais le point central de bien des agences de renseignement, notamment depuis vos exploits au-dessus de la Manche du mois dernier (**). On compte les SIS, les services portugais, le BND allemand, la sûreté belge, le Mossad et même le Vevak sans oublier le SIV… Un agent tous azimuts, en quelle que sorte, si on met aussi la CIA dans le panier et demain le FSB et les chinois qui ne désespèrent pas de vous faire bosser pour leur compte !

Mais curieusement, d’avoir déjoué les plans d’al-Qaïda et de la cellule Megiddo, ce qui est très bien en soi, ça a rendu la DCRI et la DGSE furieuses d’avoir été mises au parfum par la bande, via Interpol, alors que le dispositif de l’armée de l’air, des gendarmes et de la royale ont pris une part active à la défense des JO de Londres.

Vous n’imaginez même pas leurs têtes ! » Ni leur humeur…

D’autant que la DGSE n’a pas de Paul une bonne opinion : « L’épisode Lison d’une part, et vos contacts avec Paul Allen et quelques universités américaines, russes, chinoises et hébraïques depuis votre mission sur le J20 et le T50 d’autre part, vous rendent suspect à leurs yeux. (***) »

Ils auraient oublié que justement c’était une « commande » de l’Élysée ? Et qu’il a aussi fallu gérer l’agent double nord-coréenne qu’on lui avait refilé entre les pattes, la fameuse Miho Mihado.

 

« Ils n’oublient rien non plus : les hommes passent, mais les dossiers restent. »

Et alors ?

« Alors, je suis en manque d’un côté de 20 milliards et vous seul connaissez assez bien le dossier, jusque sur le bout des doigts, pour mettre la main dessus. De plus vous êtes reconnu par tout le monde comme un héros et considéré comme un agent « fiable et patriote », carrément intouchable.

Par ailleurs, tout le monde vous guette, surtout à l’étranger, et malgré tout ça, vous avez démontré que vous êtes capables d’agir sous couvert sans que personne ne s’en rende compte chez nous parmi nos espions d’élite. Fabuleux, non ? »

Pour les milliards-manquants, les dossiers et fichiers sont à disposition et ils ont des experts plus pointus que ne saurait l’être Paul.

Pour le reste, ce n’était que question de circonstance et d’opportunité. Il veut en venir où, l’amiral, là ?

 

« Si je vous dis que demain il va s’organiser un putsch de séditieux visant à un coup d’État et au renversement de ce gouvernement d’incompétents doublés d’arsouilles, ou au moins les héritiers directs des précédents, vous faites quoi ? »

Qu’il ne dise pas à Paul qu’il est en train d’organiser tranquillement un putsch depuis chez lui !

« Amiral, je prends mon fusil et s’il réussit, je rejoins le maquis, et pourquoi pas jusqu’en Corse ! Jamais je ne participerai à ce type d’aventure. Et je ne crois pas ça possible : la grande muette se souvient autant des Bonaparte, que des Boulanger ou que du fameux « quarteron » d’officiers félons d’Alger ! »

L’amiral se met à rire à la renverse sur son fauteuil.

 

« Il ne s’agit pas de participer, mais de le prévenir pour l’empêcher. C’est la seule façon démocratique de sauver nos budgets, jeune chien-loup ! »

Plus son « petit-vieux », désormais ?

« J’aime bien votre fougue à vouloir mordre pour défendre les institutions de votre pays. »

Mais soyons sérieux : « Quand on en sera à réduire nos effectifs pour devoir sanctuariser la dissuasion nucléaire et se payer avec les pets de sansonnet restant nos cartouches et vos missiles (****), que le boulot de l’aviation reposera entièrement sur les drones, que nos unités d’élite seront dissoutes et qu’il nous restera que quelques artilleurs, une ou deux compagnies du train et du génie, imaginez-vous bien, capitaine, que les laissés-pour-compte en deviendront plus que rancuniers.

Déjà, des groupes paramilitaires se constituent en pseudo parti d’extrême-droite, alors que les mêmes s’en constituent autant à l’extrême-gauche, considérant que notre nouveau président trahit déjà ses promesses électorales et ne va pas assez loin dans les réformes !…

En bref, une situation explosive qui va aller en enflant et qu’il s’agit pour nous de contrôler avant qu’elle ne dégénère en guerre civile et débouche sur un ou plusieurs coups d’état …

Parce que demain, quand il faudra gérer l’équivalent de 10 divisions complètes ou même seulement la moitié, de vétérans aguerris et rancuniers, pour peu qu’ils soient encadrés par des sous-offs sûrs de leurs devoirs envers l’armée nourricière et se choisissent quelques officiers supérieurs charismatiques avec une grande gueule, je ne donne pas cher de nos institutions ! »

Déjà, il se sent bien isolé chez « les étoilés » à agiter la probabilité de la menace…

 

 

 

 

À suivre…

 

 

 

 

(*) : http://infreequentable.over-blog.com/article-operation-juliette-siera-i-53516182.html

(**) : http://infreequentable.over-blog.com/article-interception-118618863.html

(***) : http://infreequentable.over-blog.com/article-au-nom-du-pere-109738450.html

(****) : Paul de Bréveuil dirige une usine de missilier, sous-filiale d’EADS.

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 05:03

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS

 

Une décision qu’on attendait avec impatience.

Ou comment formuler un déni de justice de telle sorte que ça n’en soit pas un…

Du « caviar » !

 

N° RG : 10/14083

Assignation du : 20 septembre 2010 ; DEBOUTE

 

JUGEMENT rendu le 6 novembre 2013

DEMANDEUR : Monsieur Christian BASANO (…) CASTRES, représenté par Me Dominique KOUNKOU, avocat au barreau de PARIS, vestiaire (toque) E1108 ;

DÉFENDEUR : AGENT JUDICIAIRE DE L’ETAT, anciennement dénommé AGENT JUDICIAIRE DU TRESOR ; Direction des Affaires Juridiques (…) 75703 PARIS CEDEX 13 ; représenté par Maître Bernard GRELON de la SCP UGGC, AVOCATS, avocat au barreau de PARIS, vestiaire (toque) P0261 ;

MINISTÈRE PUBLIC : Madame Sylvie KACHANER, Vice-Procureure.

 

DECISION DU 6 NOVEMBRE 2013

COMPOSITION DU TRIBUNAL : Madame Magali BOUVIER, Première Vice-Présidente, Présidente de la formation ; Madame Anne BERARD, Vice-Présidente ; Madame Pénélope POSTEL-VINAY, Vice-Présidente, Assesseurs ; assistées de Caroline GAUTIER, Greffière, lors des débats.

 

DÉBATS

À l’audience du 18 septembre 2013 tenue en audience publique.

 

JUGEMENT : Contradictoire. En premier ressort. Prononcé publiquement, par mise à disposition au greffe, les parties en ayant été avisées dans les conditions prévues au deuxième alinéa de l’article 450 du code de procédure civile.

Signé par Mme Magali BOUVIER, Présidente et par Mme Caroline GAUTIER, greffier, auquel la minute de la décision a été remise par le magistrat signataire.

 

Par assignation du 20 septembre 2010, M. Christian Basano, ancien expert-comptable, a saisi le présent tribunal, notamment sur le fondement de l'article L. 141-1 du code de l'organisation judiciaire, en réparation de divers préjudices qu'il estime avoir subis et qu'il impute à une faute lourde de l'État pour le dysfonctionnement de ses services ainsi qu'à un déni de justice.

 

Par ordonnance du 7 mai 2012, le juge de la mise en état a rejeté sa demande de transmission d'une question prioritaire de constitutionnalité.

 

Par ordonnance rendue le 14 janvier 2013, à laquelle il convient de se reporter pour un plus ample exposé des faits, de la procédure et des prétentions antérieures des parties, le juge de la mise en état a déclaré le tribunal incompétent pour connaître des demandes formulées par M. Basano en réparation des dommages qu’il impute aux fautes commises par l’institut national de la protection industrielle, le ministre délégué à l’industrie et au commerce extérieur et son ministère et le ministère des affaires étrangères.

Il a en revanche rejeté l’exception d’incompétence en ce qu’elle concerne les dommages éventuellement subis du fait du classement sans suite de la plainte déposée par M. Basano.

 

Aux termes de ses dernières écritures notifiées le 20 février 2013, M. Basano sollicite la condamnation de l’agent judiciaire de l’État au visa des dispositions des articles 6-1 de la Convention européenne des droits de l’Homme, L. 141-1 du code de l’organisation judiciaire et 8, 15, 17, 22 et 47 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne à lui payer la somme de 647.746.252,90 euros en réparation des préjudices financiers et économiques résultant de la faute lourde et du déni de justice dont il avait été victime, celle de 15.000.000 euros en réparation de son préjudice moral résultant de la faute lourde du service public de la justice et du déni de justice dont il estime avoir été victime, celle de 160.000 euros en application des dispositions de l’article 700 du code de procédure civile ainsi qu'aux dépens avec distraction au profit de Maître Dominique Kounkou, la décision étant assortie de l’exécution provisoire.

 

M. Basano fait valoir en substance qu'il a été victime d'une escroquerie internationale impliquant plusieurs hautes autorités de l'état et se heurte au refus réitéré depuis près de dix ans des différentes autorités notamment judiciaires de lui accorder le droit à un recours et à un procès équitable devant un tribunal impartial.

 

Aux termes de ses dernières écritures notifiées le 15 avril 2013, l'agent judiciaire de l’état (ci-après l'AJE), au visa des articles 31 du code de procédure civile, 141-1 du code de l’organisation judiciaire, 6 de la convention européenne des droits de l’homme, 8, 15, 17, 22 et 47 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne, soulève les fins de non-recevoir tirées de l'autorité de la chose jugée de l'ordonnance du 14 janvier 2013 et du défaut d'intérêt à agir de M. Basano, à titre subsidiaire, au fond, conclut au débouté de ces demandes et, à titre reconventionnel, la condamnation de M. Basano à lui payer la somme de 15.000 euros au titre des dispositions de l’article 700 du code de procédure civile.

 

L’agent judiciaire de l’état fait valoir que la faute lourde et le déni de justice allégués ne sont pas constitués, que la preuve des préjudices et du lien de causalité entre les prétendus dysfonctionnements du service public de la justice et les préjudices allégués n'est pas établie, le classement sans suite, en l’espèce répondant à deux motifs –infraction insuffisamment caractérisée et prescription des faits– étant d’autant moins critiquable que le requérant en a été informé de même qu'il a été informé des voies de recours qui lui étaient ouvertes, qu'il a exercé l’une d’elle, en s’adressant au procureur général, lequel a maintenu la décision de classement et qu'il s’est abstenu d'exercer les autres voies de recours qui lui étaient ouvertes.

 

Dans son avis notifié le 23 mai 2013, le ministère public conclut au débouté de ces demandes dès lors que M. Basano n’a pas exercé les voies de droit qui lui étaient ouvertes pour passer outre ce classement sans suite qu’il conteste, aucune faute, a fortiori lourde, ou déni de justice n’ayant été commis à l’occasion de cette procédure et la présente action n'étant qu'une tentative de remettre en cause cette décision de classement. Il fait observer, à titre surabondant, que le montant des indemnités sollicitées est extravagant.

 

Pour un plus ample exposé des faits et de l’argumentation des parties, il est renvoyé, conformément aux dispositions de l’article 455 du code de procédure civile, à leurs dernières conclusions précitées.

 

MOTIFS DE LA DECISION :

 

– Sur l'autorité de la chose jugée :

L'article 775 du code de procédure civile dispose que « Les ordonnances du juge de la mise en état n'ont pas, au principal, l'autorité de la chose jugée à l'exception de celles statuant sur les exceptions de procédure et sur les incidents mettant fin à l'instance. »

L'article 776 prévoit que « Les ordonnances du juge de la mise en état ne sont pas susceptibles d'opposition. Elles ne peuvent être frappées d'appel ou de pourvoi en cassation qu'avec le jugement statuant sur le fond. Toutefois, elles sont susceptibles d'appel dans les cas et conditions prévus en matière d'expertise ou de sursis à statuer. Elles le sont également, dans les quinze jours à compter de leur signification, lorsque :

1° Elles statuent sur un incident mettant fin à l'instance, elles ont pour effet de mettre fin à celle-ci ou elles en constatent l'extinction ;

2° Elles statuent sur une exception de procédure ;

3° Elles ont trait aux mesures provisoires ordonnées en matière de divorce ou de séparation de corps ;

4° Dans le cas où le montant de la demande est supérieur au taux de compétence en dernier ressort, elles ont trait aux provisions qui peuvent être accordées au créancier au cas où l'existence de l'obligation n'est pas sérieusement contestable. »

Il résulte de la combinaison des dispositions de ces articles, que les ordonnances du juge de la mise en état statuant sur une exception de procédure, ont autorité de la chose jugée au principal.

En l'espèce, par ordonnance rendue le 14 janvier 2013, le juge de la mise en état a déclaré le présent tribunal incompétent pour connaître des demandes formulées par M. Basano en réparation des dommages qu’il impute aux fautes commises par l’institut national de la protection industrielle, le ministre délégué à l’industrie et au commerce extérieur et son ministère et le ministère des affaires étrangères.

Cette ordonnance, qui statue sur l'exception d'incompétence soulevée en défense, dont il n'est pas contesté qu'elle n'est plus susceptible d'appel, est revêtue de l'autorité de la chose jugée.

Par conséquent, les demandes indemnitaires concernant les éventuels manquements de ces autorités de l'état que M. Basano a décidé de maintenir malgré l'ordonnance rendue et qui ne tendent qu'à remettre en cause la décision intervenue, sont irrecevables.

 

– Sur le défaut d'intérêt et de qualité à agir :

L'article 31 dispose que « L'action est ouverte à tous ceux qui ont un intérêt légitime au succès ou au rejet d'une prétention, sous réserve des cas dans lesquels la loi attribue le droit d'agir aux seules personnes qu'elle qualifie pour élever ou combattre une prétention, ou pour défendre un intérêt déterminé. »

L'AJE soutient que M. Basano n’aurait pas qualité ni intérêt à agir pour solliciter une « identisation » du fait du prétendu vol de brevet ou de l’utilisation frauduleuse des procédés techniques et que M. Basano, qui prétend avoir subi un préjudice dans la mesure où les fonds ayant transités sur le compte ouvert à son nom auraient dû, selon lui, bénéficier à lui et ses associés, n’est pas recevable à solliciter une indemnisation au nom d’autrui selon l’adage « nul ne plaide par procureur ».

Cette fin de non-recevoir faisant double emploi avec la fin de non-recevoir tirée de l'autorité de la chose jugée à laquelle il a été précédemment fait droit, il n'y a pas lieu de l'examiner, étant observé, que M. Basano, en ce qu'il se prétend victime d'un dysfonctionnement du service public de la justice, a un intérêt légitime à agir pour rechercher la responsabilité de l'État.

 

– Sur le fond :

L'inaptitude du service public de la justice à remplir la mission dont il est investi ne peut être appréciée que dans la mesure où les voies de recours n'ont pas permis de réparer le mauvais fonctionnement allégué.

En l'espèce, M. Basano a déposé plainte pour usurpation d'identité, faux et usage de faux, vol et recels le 5 mai 2008.

Il a été entendu par les services de gendarmerie sur cette plainte le 4 novembre 2008.

Cette plainte a été classée sans suite le 30 décembre 2008 pour les motifs suivants : (infraction insuffisamment caractérisée) et (prescription).

Cette décision lui a été notifiée le 27 février 2009 avec l'indication des voies de recours.

M. Basano a contesté cette décision de classement devant le procureur général, par courrier daté du 8 août 2009, lequel n'a pas souhaité revenir sur cette décision comme il ressort de ses courriers des

20 novembre 2009 et 8 février 2010.

M. Basano qui, bien qu'ayant eu connaissance dans un délai raisonnable du classement sans suite intervenu, de ses motifs ainsi que des voies de recours y compris civiles qui lui étaient ouvertes, n’a pas estimé opportun de les exercer notamment en déposant plainte avec constitution de partie civile devant le doyen des juges d'instruction, ne peut dès lors reprocher au service public de la justice aucun dysfonctionnement du fait du classement intervenu.

Il convient donc de le débouter de l'ensemble de ses demandes.

 

– Sur les demandes accessoires :

M. Basano, qui succombe en ses demandes, sera condamné aux dépens et à payer à l'agent judiciaire, en application des dispositions de l’article 700 du code de procédure civile, une indemnité qu’il est équitable de fixer à la somme de 8.000 euros.

 

PAR CES MOTIFS, le tribunal,

– Déclare irrecevables les demandes indemnitaires en ce qu'elles ont trait aux fautes prétendument commises par l’institut national de la protection industrielle, le ministre délégué à l’industrie et au commerce extérieur et son ministère, et le ministère des affaires étrangères ;

– Déboute M. Christian Basano de l'ensemble de ses demandes ;

– Condamne M. Basano à verser à l'agent judiciaire de l'État la somme de 8.000 euros (huit mille euros) en application des dispositions de l'article 700 du code de procédure civile ;

– Condamne M. Basano aux dépens ;

– Déboute les parties de leurs autres demandes.

 

Fait et jugé à Paris le 6 novembre 2013

 

Bien motivé, n’est-ce pas ?

Et naturellement, ne comptez pas sur moi pour critiquer, en l’état (je ne suis pas l’avocat de Christian BASANO, seul habilité et mandaté pour le faire) une décision de justice de mon pays.

 

En revanche, je peux résumer :

 

1 – Tu traînes trop à faire valoir tes droits selon les procédures légales connues et reconnues de tous, viens pas nous faire caguer avec des histoires de « déni-de-justice » !

 

2 – N’y reviens pas plus quand tu t’attaques à une décision passée en force de chose jugée.

Et puis on te prévient tout de suite, l’appel n’y fera rien dès lors que tu es hors délai.

Et je me fiche de savoir si on t’a enfumé ou non : On n’est pas aux Amériques à te lire tes droits, des fois que tu ne saches pas lire…

 

3 – Au passage, on te rappelle que si le proc’, il ne veut pas enquêter (sur un soi-disant vol d’identité), bé il n’enquête pas, point-barre.

Il ne sert à rien d’aller poser une question prioritaire de constitutionnalité ou de gloser sur des soi-disant incompétences de juridiction…

Il te fallait saisir du doyen des juges d’instruction et casquer un dépôt de garantie en … garantie !

 

4 – De toute façon, par-delà tous ces arguments incontournables, je te rappelle qu’il y a prescription, c'est dit comme ça quand je cause du fond, même si finalement je ne l'aborde pas vraiment, puisque je rejette l'argutie derrière la procédure inadaptée.

 

5 – Et pour que la leçon rentre bien dans ta tête de piaf de justiciable, tu laisses 8.000 euros de pourboire en sortant…

Et attention, ça pourrait te coûter plus cher la prochaine fois !

 

6 – Conclusion, ce n’est pas que je ne veux pas juger tes prétentions (délirantes d’après un agent du Trésor assermenté comme moi, magistrate-assermentée), mais de toute façon, y’a prescription alors même que toutes les procédures et délais n’ont pas dysfonctionnés !

 

Ce qui est rigoureusement vrai, en plus !

Dire qu’hier, on a vu un ambassadeur plénipotentiaire réclamer 4.000 euros pour compenser ses frais de procédure dans son recours, un peu plus compliqué, pour faire dire qu’il avait le droit d’avoir des propos « macho » à l’égard de son personnel mis à sa disposition par MA République…

Bon, il ne les a pas eus !

 

Autrement dit, personne ne saura jamais rien de ce qui s’est passé quand plus de 8 milliards de dollars et non pas 5 comme je l'ai d'abord écrit, (OUI, des MILLIARDS !) sont arrivés en 1991 sur des comptes ouverts au nom de Christian BASANO, dans son dos et dans divers établissements financiers et bancaires « hors les frontières », juste le temps de virer ces sommes sur d’autres réputés inexistants pour les fermer tout de suite après !

Sauf que les traces existent encore et toujours dans les fameux fichiers « Clearstream » et dans les fichiers du programme « Promis » sis aux USA.

Tout le monde sait ça, mais ça sera encore couvert par la prescription.

 

Fin de l’épisode ?

Non, bien sûr : Il y aura appel qui confirmera le jugement, puis ensuite un rejet en Cassation et enfin un recours ultime en Cours Européenne des Droits de l’Homme qui pourra préciser sa position sur ces entrelacs de délais procéduraux qui empêchent l’explosion de la Vérité.

Mais pour en arriver là, dans plusieurs années, il aura fallu tous ces « détails » fascinants !

 

Je vous tiendrai bien sûr au courant, si personne ne reçoit une balle dans la nuque ou n’est victime d’un « accident-bête », genre à picoler un verre de polonium par inadvertance, ou glisser sous un bus …

Merci à Christian, avec son aimable autorisation, en attendant !

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 04:01

Au mois d’août dernier,

 

J’ai commencé l’écriture du prochain roman d’été (qui n’a pas encore de titre et qui n’a qu’une centaine de pages).

Globalement, il s’agit pour « Charlotte » (je ne vais pas non plus me faire caguer à « inventer » un ensemble de nouveaux personnages, moi qui n’ai aucune imagination) d’aller chercher les « milliards-manquants » des détournements de « Mythe-errant » des années 90.

Le « stock » est revenu et a été recyclé en douce dans le « Grand-emprunt » de « Bling-bling » notre ex « Ô combien vénéré Président » fin 2009 début 2010 (aller donc voir la loi de finances rectificative de mars 2010 : C’est marqué dedans, entre les lignes, sauf une ou deux…), de façon telle que personne n’a rien vu.

On en a déjà parlé.

Mais 22 milliards de dollars de 1991, normalement « placés » sur les marchés, notamment à acheter de la dette allemande émise pour financer sa réunification de l’époque, même à 4,96 %, de l’époque, ça fait « des petits », pendant tant d’années.

À la louche, il y en a pour 20 milliards, toujours en dollars.

Moins tout ce qui a été dépensé pendant toutes ces années pour « payer les fins de mois » de circuits occultes.

 

Vous aurez noté que ça ressort par « petits-bouts » depuis quelques temps, ici et là (les souscriptions de l’UMP, les valises de billets interceptées à la gare du Nord, les « tableaux de maître » de tel ou tel ancien ministre, les montres « Bling-bling » de tel autre qui s’est fait jeter, les gains au casino de tel « fils à papa » de ministre, les « héritages helvètes » de telle autre qui s’emmêle les pinceaux dans ses explications d’élue parigote, les centaines de milliers d’Euros de notre ministre de la fraude fiscale, etc.).

En bref, je suis aux aguets…

Et j’estime qu’il y a ainsi quelques 3 à 4 milliards d’euros « d’autoconsommation » en 20 ans.

Peut-être plus, peut-être moins, mais deux députés et un ministre actuels réclament l’affectation de 12 milliards d’euros en prolongation du « Grand-emprunt » qu’ils annoncent comme manquant.

 

Notez que si eux sont au courant du montant envisagé et des démarches de « Charlotte », qui peine à la tâche en ce moment (parce que c’est compliqué à souhait – comme j’adore ce genre d’histoire – tel que personne n’y comprend rien sauf lui), il va découvrir, probablement, que tout ce pognon revient via des dictatures (genre Kad-a-fil) ici et là, c’est qu’il y a un « grand-manitou » qui manipule tout le monde.

Je pensais qu’il s’agissait de « DLK » (David-Lévi-Kholer ou Kholberg, les noms ne sont pas encore tous arrêtés), banquier international actuellement et ministre à l’époque, mais c’est peut-être un autre personnage, finalement.

Un certain « Docteur Dark-Thalys », grand manitou actuellement, sherpa à l’époque et qui a aussi fait banquier international…

Et leurs équipes occultes.

On verra comment se développe l’histoire quand les idées viendront en les jetant sur le papier.

 

Ainsi, il est logique que je commence cette histoire comme de la suite du précédent roman (Opération Juliette-Siéra), mais avec une autre « haute-autorité » à la manœuvre.

Comme Charlotte n’accepte de « travailler » que pour l’armée, pour être un officier supérieur de réserve, avec une préférence pour la marine, justement, j’avais un amiral sous la main qui le commandait en Afghanistan à bord du CDG.

Le vice-amiral Gustave Morthe-de-l’Argentière.

Patron putatif de la DRM en fin de carrière, donc au courant de tout sur tout.

 

Et lui s’inquiète … pour être au courant de tout, de rumeurs de coup d’état de quelques « militareux agités ».

Faut comprendre : Ils ont vu passer sous leur nez les milliards de la division Daguet. Ils ont vu passer le livre-blanc de 2008 et son massacre dans les effectifs, ils voient passer celui de 2013 et le prochain massacre dans les effectifs.

Ils ont été calmés avec les opérations en Lybie et les primes de risque attachées, de sujétions, de patrouilles, d’opérations tomber tels que les fins de mois étaient plutôt à l’enthousiasme.

En revanche, le retrait d’Afghanistan, pour des troupes d’élite aguerries, totalement opérationnelles, avec l’élection de « François III » en capitaine de pédalo, ça ne les a pas vraiment enchanté, parce qu’annonçant la fin de la période de « double-salaire ».

Maline comme un singe, la haute-administration les a calmés avec l’opération Serval au Mali où grand-nombre ont pu aller se promener dans le désert à courser des « bandits de grands-chemins ».

Et puis, tout le monde devait se retrouver sur le chemin de Damas, derrière les américains.

Eux se préparaient (je les ai vu solder leurs permissions), mais la VIème est restée au port.

Donc, ça râle.

  

Mais ils ne désespèrent pas : Encore toute la semaine dernière, il était question d’aller filer un « coup de pouce » à la Grèce où la police, le ministère de l’intérieur et une partie de l’armée fomentait aussi un coup d’état à venir contre le pouvoir en place.

Grèves et contre-manifestations se succèdent à Athènes, au point que le pouvoir politique a fait embastiller les leaders d’extrême-droite au motif de « complot terroriste contre l’État » !

C’est dire s’ils pétochent un maximum.

 

Et pendant ce temps-là, à l’hôtel de Brienne, siège du ministère de la Défense, on annonce un gel des embauches des personnels civils en plus de milliers de suppressions de poste.

Non seulement le ministère doit encaisser 34.000 suppressions de postes d’ici à 2019, mais en plus les quelques centaines d’embauches de personnels civils prévues cette année ont été renvoyées sine die faute de crédit.

C’est la conséquence de la dérive de la masse salariale de la grande muette, même si cette dérive se réduit, a-t-on appris de sources concordantes.

Entre 200 et 300 postes seraient concernés.

 

Parce que l’année dernière, pour confirmer mon propos, les salaires du ministère ont dépassé les budgets prévus de plus de 200 millions d’euros.

Et encore, c’est sans compter les conséquences des ratés du scandaleux logiciel de paye « Louvois ».

En clair, il a fallu trouver dans l’urgence plus de 200 millions ailleurs pour assurer la paye du personnel, civil comme militaire.

Cette année, la masse salariale (le « titre II » dans le jargon budgétaire) va encore déraper, mais nettement moins.

Le ministre « Le Brian » a pris le taureau par les cornes et a dû annoncer une grande réforme de la fonction Ressources Humaines de son ministère pour mettre fin à la situation.

En attendant, le robinet des recrutements a été coupé. Certains y voient la patte vengeresse de Bercy, ce que l’on dément dans l’entourage du ministre : « Ce nest pas une mesure définitive. Le gel durera le temps quon y voit plus clair sur le titre II », ajoute une autre source proche du dossier.

 

Le recrutement des officiers sera donc réduit pour atteindre 16 % des militaires (contre 16,75 % aujourd’hui), soient 1.000 équivalents temps plein en moins chaque année, le ministère envisageant par ce biais de freiner une masse salariale marquée selon lui par « une dérive dangereuse ». Si l’on tient compte de cette mesure de « dépyramidage », les dépenses de personnel arrêtées dans la loi, dans son fameux « titre II », devraient représenter une économie de l’ordre de 4,5 milliards d’euros sur la période globale. Ce qui n’est pas rien.

 

En revanche, à la Direction générale de l’armement, les mesures même pas annoncées font déjà grand-bruit. On devait embaucher une centaine d’ICT – ou ingénieurs et cadres technico-commerciaux comme ils sont dénommés en interne – et on peut lire sur le site qu’ils « sont recrutés sous contrat (...) pour leur expertise de haut niveau». Leurs contrats sont établis pour une durée de 3 ans, renouvelable une fois, puis convertis en CDI s’ils font affaire.

Or, un quart environ de ces ICT prévus ont bien été embauchés depuis le 1er janvier, principalement dans le domaine de la cyber-sécurité, l’une des priorités du livre blanc de la défense et de la sécurité nationale. Les autres recrutements ont été ouverts, puis fermés, puis rouverts cet été, pour finir par être renvoyés sine die la semaine dernière.

« Cest de mauvais augure », regrette un ingénieur (militaire) pour qui cela pose de gros soucis sur le plan des compétences, car les départs naturels ne sont pas compensés. Comme la charge de travail reste la même, la DGA va devoir redéployer le travail, déshabillant Pierre pour habiller Paul.

 

Et dans le détail, le ministre de la Défense a annoncé les restructurations des armées à venir, et notamment les suppressions de régiments et d'unités pour 2014, prévues dans le cadre de la Loi de programmation militaire (LPM).

Présentée début août, la LPM prévoit notamment 23.500 suppressions de postes supplémentaires à la défense durant la période 2014-2019.

Les chefs d'état-major des armées étaient chargés « d'informer et d'accompagner » les personnels et le ministre doit « dialoguer » lui-même avec les élus des territoires concernés, indiquait-on mercredi dans les couloirs du ministère.

 

Parmi les premières unités touchées, le 1er Régiment étranger de cavalerie (REC) quittera Orange (Vaucluse) avec ses 900 hommes pour Carpiagne (Bouches-du-Rhône), soit huit cents familles qui déménagent. « C’est plus de 20 millions d’euros de pouvoir d’achat qui quittent le bassin d’Orange, ce sont des dizaines d’entreprises, fournisseurs et sous-traitants fragilisés ».

Carpiagne perdra en échange le 4ème régiment de dragons (qui taillaient en pièces les hussards dans une autre époque).

Sans attendre l'annonce officielle, le maire d'Orange, Jacques « Bon-part » (Ligue du sud), a appelé élus et habitants à manifester samedi dernier.

Ils n’avaient qu’à pas voter « bleu-marine », dans le secteur.

D’ailleurs, ils ne pourront plus le faire…

 

Colère également du président communiste du Conseil général de l'Allier, Jean-Paul « Du-frêgne » (PCF) qui dit avoir été informé mercredi matin de « la fermeture, en 2014 et 2015, de la base aérienne de Varennes sur Allier où travaillent 236 personnes (dont 98 civils) ».

« Je refuse une telle situation : l'Allier est déjà mutilé par toutes les fermetures d'entreprises de ces dernières années », écrit-il dans un communiqué.

Oui bon et alors ?

Ils n’avaient qu’à pas voter pour un PCF et ses niveaux de taxes locales délirantes…

 

Avec une enveloppe de 31,4 milliards d'euros par an jusqu'en 2015, le gouvernement estime avoir préservé l'essentiel de l’effort de défense du pays en période de crise, avec l'appui du chef de l'État, face aux exigences de Bercy.

C’était dans l’urgence des chaleurs estivales du mois d’août, pendant que je me faisais attaquer par des bans de méduses, en Balagne.

Sur les 23.500 postes supprimés, 9.000 doivent l'être au sein des forces opérationnelles et 14.500 dans le soutien et l'environnement des armées. Une baisse des effectifs qui s'ajoute aux 54.000 postes déjà supprimés dans le cadre de la précédente LPM (2008-2013), dont encore 9.000 à solder.

À ce sujet, le général « R’act-Ma-doux », Chef d'État-Major de l'Armée de Terre (CEMAT), a récemment déclaré, au cours d'une intervention : « C’est pour moi un véritable « crève-cœur » de voir disparaître ne serait-ce qu’un seul de nos beaux régiments ».

Que d’ailleurs, il va en perdre quelques prérogatives…

Plus qu'un régiment aujourd'hui, c'est l'équivalent d'une véritable brigade interarmes qui doit être supprimé, pour passer d'une armée de 72.000 « combattants » actuellement, à 66.000 hommes d'ici 2019.

 

Quatre sites de l’armée de l’air sont aussi touchés par ces restructurations prévues par la LPM. La base aérienne (BA) 116 de Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) va perdre son escadron de défense sol-air qui sera dissous et connaîtra une baisse de l’activité des Mirage 2000 qui sont stationnés sur cette base. « Lactivité aérienne permanente » de la BA 102 de Dijon sera « arrêtée » au grand soulagement des riverains.

L’emprise du détachement air 277 de Varennes-sur-Allier (Allier) sera fermée entre l’été 2014 et l’été 2015. Enfin l’unité de commandement de la BA 279 de Châteaudun (Eure-et-Loir) sera transformée en un « élément air rattaché » (AER) à la BA 123 d’Orléans-Bricy.

Notez que dans le Nord, Cambrai et Arras sont fermées, pour cette dernière depuis des années et des années, mais les pistes (de l’Otan) entretenues…

 

Le précédent plan de réforme avait décidé la fermeture de 83 implantations militaires et le déménagement de 33 autres, sur 471 sites existants, entre 2009 et 2016.

Celui pour 2014 concernerait une dizaine de sites supplémentaires.

 

Les pilotes de chasse ne voleront plus que 160 heures par an en 2013, alors que les prévisions budgétaires leur en attribuaient 180.

Les pilotes de transport passeront 260 heures aux commandes, contre 400 prévues !

Des voix particulièrement inquiètes s'étaient élevées dans la marine : Elles disaient craindre que le nombre de jours à la mer des bâtiments de combat soit réduit de 20 % en 2014 et de 50 % en 2015 par rapport à l'activité de 2013.

Soit 97 jours de navigation pour les bâtiments de plus de 1.000 tonnes (contre 99 en 2011 et en 2012). Et 88 jours en mer pour ceux de moins de 1.000 tonnes (contre 90 en 2011 et en 2012).

 

Par ailleurs, l'un des postes les plus dispendieux des armées n'est autre que l'entretien programmé des matériels.

Les vieilles machines ne sont pas toujours très opérationnelles et la disponibilité technique moyenne des matériels de l'armée de terre n'est que de 60 %, tout en coûtant fort cher.

On rappelle que « les filtres à huile du VBCI sont facturés 96 euros lorsque l'équivalent (civil) coûte 16 euros dans le commerce » et que le maintien en condition du drone Harfang de l'armée de l'air coûte 15.000 euros pour chaque heure de vol !

Les disponibilités des matériels sont parfois inquiétantes (36 % pour le char AMX-10 RC, 39 % pour les avions Atlantique 2), mais quelques rares éléments donnent des occasions de se réjouir. Par exemple, les avions de transport stratégiques de l'armée de l'air (Airbus A340 et A310 notamment) ne sont utilisables qu'à 42 % de leurs capacités, alors que la flotte de transport gouvernemental (Airbus A330 et Falcon) est pour sa part disponible sans limitation !

Toujours est-il que la loi de programmation mettra l'accent sur l'entretien programmé des matériels, qui va mobiliser 3,4 milliards d'euros en moyenne annuelle, contre 2,9 milliards d'euros précédemment.

 

Ce qui inquiète aussi les industriels, qui peinent à vendre leurs matériels hors les frontières, comme tout récemment le Rafale en Inde, depuis le décès opportun par crise cardiaque inopinée de l’unique responsable du programme d’achat.

Je rappelle que l’Inde était partante pour acheter plein de Rafale, alors même qu’elle finance 50 % du T 50 Russe autrement plus performant (chasseur multi-rôle de 5ème génération) et bien moins coûteux.

Cherchez donc d’où vient le pognon, SVP…

Comme je le présumais ci-dessus, on le réinjecte comme on peut dans l’industrie de « Gauloisie » du moment que ça ne se voit pas, comme pour le « Mistral », ce bâtiment de commandement acheté par Medvedev en marge du G 20 de Deauville…

Un beau bâtiment, que les russes savent construire sans problème et qui reste une cible parfaite pour tous les missiles Air-Surface.

Je sais, je l’ai vu à Toulon…

Bref, du « blanchiment » dispendieux.

 

1 + 1 faisant en général 2, sauf à proximité des vitesses de la lumière, il ne faut pas être grand-clerc pour comprendre les risques d’une surchauffe des grognards aguerris de la Biffe, des cocoïs et des paras, pour peu qu’ils se trouvent quelques « grandes-gueules » encadrant une poignée de sous-off’ de confiance, l’ensemble se sentant trahi par « les politiques ».

Vous nous mettez une ou deux manifestations dégénérantes là-dessus, où, comme à Saint-Lazare, tel konnard de gôche est capable d’agresser tel autre konnard de droâte sur les trottoirs et que ça se finit en bain de sang, et les jours de la République seront comptés.

Rassurez-vous, Charlotte veille.

Je ne sais pas encore comment, mais il parviendra probablement à éviter le coup d’état prévu pour le 14 juillet 2014.

En attendant, il me faut, une fois de plus écrire deux fins : Une où il y a, et une où il n’y a pas de coup d’état.

Comme pour le dernier roman vous relatant ses aventures : Parcours olympiques.

 

Pour l’heure, si je mets en ligne ce post « déroutant », c’est parce que je sais que je suis lu par « 175 robots », tous les jours.

Que dans le tas, il n’y a pas que des « moteurs de recherche », mais bien quelques « grands-oreilles » qui réagissent à des mots-clés, comme « coup d’État », « sédition », « Bou-Bouche » ou « Clipe-à-Pinton », etc.

C’est pour avertir de ce qui reste fort probable, même pour un béotien comme moi.

 

Merci de votre compréhension : Mon pays a des tares et des « tarés ».

C’est normal comme je l’expliquais encore hier, puisque c’est une démocratie-représentative.

Mais j’aime mon pays et je ne voudrai pas qu’on lui fasse du mal.

Alors prenez-y garde, SVP.

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17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 04:05

Où sont passés les 35 milliards du grand emprunt ?  

 

C’est « Le Point.fr » qui se la pose pour être tombé sur un beau graphique dont je vous épargnerai la lecture.

Parce que tout d’un coup, l’actuel gouvernement de « J’y-aime-Air-Haut III », il annonce qu’il veut prolonger les investissements d'avenir de « Bling-bling » avec une rallonge de 12 milliards.

De l’argent manque à l’appel…

 

Souvenez-vous, c’était il y a à peine plus de trois ans. En pleine crise financière, notre « ex-Ô combien vénéré Président » annonce devant le congrès de Versailles réuni juste après l’arbitrage en faveur de « Nanar-la-carpette », son intention de lancer un grand emprunt pour « financer les grandes priorités d'avenir ».

Le chiffre de 100 milliards d'euros, un temps évoqué, est rapidement balayé.

Dommage, parce qu’avec quelques carottes fiscales « à la Pinay », ou même seulement à la « Gis-car-A-la-Barre » qui avait fait le même coup pour soutenir nos paysans face à la sécheresse de 1976, que je te vous assure qu’il aurait été placé en pas 15 jours pour peu qu’on fasse appel à la « grande générosité » du peuple des « Gaules-réunies »…

 

Patatras, dans leur rapport commandé par l'ancien président, « Ro-ro-car » et « Juppette » recommandent de mobiliser 35 milliards d'euros sur plusieurs années.

Et que par « un prompt-renfort » et « effet de levier » keynésien, c’est comme si, avec les financements privés, locaux et européens, « l'emprunt national devrait finalement correspondre à un investissement total de plus de 60 milliards », qu’ils nous assuraient, les fats !

Perso, j’étais resté dubitatif : On avait déjà vu les « effets de levier » keynésiens avec la « relance » de « Des-vide-gens » qui devait faire « comme 100 » avec seulement 26 milliards, qu’était plutôt négatif sinon au moins complétement atone.

Passons : Ce ne sont que les effets de la « crétine-attitude » qui se précisaient déjà.

 

Puis en décembre 2009, le « chef-à-talonnette » d’alors, il nous fait un numéro de cinglé : Rappelez-vous !

« – 13 milliards de remboursements attendus des banques au moment de l’effort de refinancement du début d’année. Une petite moitié du plan à 26 milliards...

– C’est un peu plus de 10 milliards de rachat de papiers arrivés à échéance effectué sur les marchés par l’Agence France-Trésor, depuis quelques semaines.

– Et ce n’est donc plus que 11 à 12 milliards à emprunter directement sur la place. »

Autrement dit, 35 = 13 qu’on me doit, + 10 que je me rachète et rembourse à moi-même, et seulement « + 11 à + 12 » qu’on va me prêter !

 

Et que j’ai traduit dans le roman « Opération Juliette-Siéra » par un beau « Nous disposons de 34 à 36 milliards d’euros cantonnés dans un trust anglais. Ces actifs sont composés globalement en trois tiers. Un tiers directement placé en obligations du Trésor à des échéances diverses. L’autre en Sicav, FCC et FCP détenant essentiellement de la dette financière bancaire. Le troisième se retrouve sous forme de parts de SCI ou de SCPI, détenant les immeubles. De la pierre-papier gérée directement ou par gérants bancaires interposés.

Le tout devra être liquidé le plus rapidement possible sans pour autant perturber les marchés financiers. »

Vous pouvez vérifier, je n’invente rien…

 

Mais dans ce roman, car il ne s’agit que d’un roman, il est question de rapatrier l’argent de la République détourné à l’occasion de la première guerre du Golfe (contre l’Irak) par un Président au-dessus de tout soupçon de malhonnêteté déifié par les foules aveuglées, malgré les cadavres accumulés dans son entourage direct (notamment Grossouvre, Bérégovoy, les deux qui ont pigé le « truc » pour le fréquenter régulièrement).

 

En fait, il a piqué 7 milliards des dédommagements de guerre versés en deux fois par le Koweït, tout-à-fait officiellement d’après les comptes tenus par l’ONU, et 22 milliards à l’occasion de l’escroquerie Ferrayé relative à l’extinction des puits de pétrole en feu avec la complicité active de son ministre de l’industrie, un dénommé « Déesse-khâ ».

Que vous comprenez bien que si les américains ont accepté de l’héberger à la « banque des pôvres » dans leurs murs, c’était à la fois pour « services rendus » (les manipulations intestines au moment des primaires « soces » d'alors qui ont porté la « cruchitude » qui ne pouvait pas faire d’ombre à leur poulain en 2007), mais qu’ils en ont eu « des boutons » à l’idée qui pouvait flanquer sa raclée à « Bling-bling » en 2012 : Il était à mettre sur la touche rapidement…

 

Pour être informé, il faut filer sur les sites de presse Suisse et Belge ou carrément celui du Capitaine-Haddock, remarquablement documenté depuis 1998.

Sachez seulement qu’à l’époque on comptait en dollar et que l’Euro n’existait pas.

Que 22 + 7, ça fait seulement 29 payés par le Koweït (mais qui récupère déjà 7 via l'ONU sur le dos des irakiens et l'accord pétrole contre nourriture) qui patiente quelques années pour qu’on le rembourse du solde, au moins jusqu’à la troisième cohabitation avec « Tonton Yoyo » qui tombe des nues quand il reçoit le Cheik à Matignon en juin 1997, 6,5 ans plus tard.

Vous vous souvenez qu’à cette même époque, il parlait encore d’un « sous réserve d’inventaire » de l’ère de « Mythe-errant », jusque dans les allées du pouvoir…

 

Le Cheik finit par toucher son chèque, via l’OTAN. Mon pays n’est pas encore un membre intégré, mais verse l’équivalent de 7 milliards de dollars à l’organisation sous divers prétextes et factures, et les fonds secrets de la CIA allonge 15 milliards, puisque le Cheik se retrouve quelques mois plus tard à la tête du premier des fonds souverain de l’époque, doté à hauteur de … 22 milliards.

Là non plus, je n’invente rien, c’était dans la presse de l’époque.

Reste donc plus qu’à retrouver les 15 milliards égarés, évaporés dans les décomptes de Clearstream et comme « Tonton Yoyo » ne parvient pas à rembourser la CIA, il se mange les deux tempêtes de 99 provoquées par le programme HAARP.

Mais il en a vu d’autres, des vertes et des pas mûres durant tout son mandat, y compris le premier piratage de ses ordinateurs quand il a fallu légiférer sur les clés de cryptage de 128 bits !

 

Je vous rappelle que le « Chi » est réélu et les américains mettent la pression sur ses équipes pour retrouver le pognon manquant, notamment avec le rocambolesque épisode AZF en 2004…

Il répond à la menace par des essais nucléaires dans le pacifique !

Mais c’est aussi pour vérifier qu’il ne se fait pas gruger avec les « modélisations » obtenues sous l’ère de « For-deux/Gis-Car-A-la-Barre ».

 

Du coup, les américains parient sur « Bling-bling », beau-fils par alliance d’un ancien directeur du FBI et dont le demi-frère « Oliver » est gérant d’un des fonds de pension où cotisent les républicains et pas que les moindres.

Il passe d’abord par Bercy pour vérifier l’absence de données des douanes, puis à l’intérieur pour brancher les flics sur le sujet, et enfin carrément à l’Élysée pour régler les dettes du pays.

D’ailleurs, sitôt élu, c’est « Bou-bouche » père et fils qui lui rappellent toute l’histoire de A à Z à l’occasion de ses premières vacances de président sur la côte-est, chez les ploucs-friqués…

Discrètement d’abord sur un yacht léger, loin de tout paparazzi capable de lire sur les lèvres, puis sur une vedette des garde-côtes, au-delà de l’horizon.

Où « bons princes », ils font une croix sur les intérêts dus sur la période d’avance en compte.

À condition de régler « le problème » avant la fin de l’année 2009, vu qu’alors, une exigence du « Chi », mon pays aura un poste de général à l’OTAN…

 

Seulement voilà, ça traînasse, bien que « Bling-bling » reconfigure totalement les services de police et de renseignement, y colle un « œil de Moscou » avec un « hyper-grand-maître » des loges du Grand-Orient pour faire les liaisons avec l’international et déballe les deux affaires « Clerstream » sur la place publique qui émeut tout le quinquennat.

Mais en décembre 2009, on récupère enfin les 35 milliards convertis en euros et qui ont fait des « petits » depuis 18 ans.

Même que mon « Ami-râle » me dit qu’il faut que je refasse les comptes, parce qu’il en manque.

Pour sûr qu’il a raison… Mais, tellement je suis kon, je n’ai pas tout vu non plus à l'époque aveuglé par les concordances des montants en jeux.

 

Du coup, sur 35 annoncés, 10 sont du « papier » à vue, ce qui correspond à environ 12/13 milliards de dollars sur les 15 dus compte tenu des taux de change de l’époque. On rajoute un bout, tout petit, des 7 milliards annoncés comme un coût réel supplémentaire pour les caisses du Trésor pour faire « bon compte » et on vend le reste, essentiellement de l’immobilier, en espérant que les banques seront capables de faire les avances pour injecter dans les 9 programmes d’excellence retenus par la commission « Jupette/Ro-ro-card ».

 

Vous avez suivi ? Normalement, depuis 3,5 ans, auraient dû dégouliner 7,9 Md€ dans des programmes de recherche, 11 Md€ dans l’enseignement supérieur, 4,5 Md€ dans l’économie numérique, 5,1 Md€ dans le développement durable et 6, Md€ dans les filières industrielles et PME. Ou au moins la moitié sur les 6 ans prévus.

C’est ce qui était annoncé…

 

Qu'en est-il exactement depuis ?

Eh bien on nous informe froidement que sur le total de 35 milliards disponibles, 19,6 milliards sont distribuables sous la forme de prêts, d'avances remboursables, de subventions ou de fonds en garantie avec pour contrepartie essentiellement les actifs immobiliers que l’agence « France-Patrimoine » a du mal à refourguer.

Le reste, soit 15 milliards d'euros principalement à destination de l'enseignement supérieur et de la recherche, ne constitue en fait que des « dotations non consommables » : L'argent est soi-disant bloqué sur un compte du Trésor et seuls les intérêts – à un taux fixe à 3,41 % par an – sont versés à chaque projet !

Pour un avantage de poids de cette « manipulation » comptable, car ce serait seulement cette dernière somme qui est comptabilisée dans le déficit (et donc la dette) au sens du traité européen de Maastricht.

Et qu’en réalité, plus de deux ans après le vote de la loi (intervenue dans le collectif de mars 2010), seuls 5,2 milliards sur 35 ont donc finalement été réellement dépensés.

Une goutte d'eau !

 

Le rapporteur général de la commission des Finances au Sénat, « François Mark », a tenté de relativiser ce constat, mardi 18 juin 2013, devant ses collègues :

« Les décaissements peuvent sembler faibles, mais je rappelle qu'ils sont effectués par tranches successives, au fur et à mesure de l'avancement des projets et de leur évaluation tous les trois ou quatre ans. »

Autant dire rien depuis 2010 ?

Ce qui n'est pas faux, d'autant que les responsables de l'attribution de l'argent veulent pouvoir interrompre les versements en cas de non-respect du contrat signé avec le bénéficiaire.

Et qu’ils s’en donnent à cœur-joie…

 

D’ailleurs d’avouer que les procédures d'attribution de l'argent sont unanimement saluées par les parties prenantes. Pour une fois, ce n'est pas l'administration qui distribue les crédits de manière discrétionnaire, c'est au contraire le Commissariat général à l'investissement (CGI), dirigé par « Louis Galle-oie », qui sélectionne les projets grâce à la constitution de jurys indépendants composés d'experts internationaux reconnus.

 

Mais les élus n'en semblent pas moins remontés contre le maigre bilan sur le terrain.

« Edmond Air-Vé », membre PS du comité de surveillance du grand emprunt, s'est insurgé contre la lenteur des décaissements, qui frapperaient en priorité les PME.

L'UMP « Riton Dol-Igé », lui, cite un exemple concret :

« Je suis actuellement un projet de très haut débit, pour lequel la subvention a été notifiée il y a plus d'un an, peut-être déjà décaissée. » (Peut-être ? Il se moque, là !).

« Mais il y a deux mois, les règles d'attribution ayant changé, le même dossier a dû être déposé à nouveau auprès d'une nouvelle structure. (...)

Le montant de la subvention a été réduit de cinq millions d'euros unilatéralement. On est donc repartis pour de longues négociations, alors que le dossier est prêt et n'a pas bougé depuis un an !

Les différents ministres assurent qu'il s'agit de leur priorité, mais ils modifient les règles en permanence. On a du battage médiatique, mais sur le terrain, il ne se passe rien, ce n'est pas crédible ! »

 

Té, corniaud, c’est surtout que le pognon, il n’est déjà plus là puisqu’il manque 12 milliards et que le reste peine à être « mobilisable »…

 

Alors figurez-vous que quand j’ai lu tout ça, je me suis dit que franchement, je suis un génie qui s’ignore : Parce que mon scénario, bé il est confirmé indirectement, puisque s’il ne manquait pas 12 milliards, un tiers du « Grand-emprunt », on aurait déjà injecté le double dans l’économie-réelle.

 

En revanche, ce qui est confirmé directement, c’est que le pouvoir « Soce » actuellement aux commandes du pays, il est lui aussi obligé de composer avec « l’héritage » du Dieu, le « maître du Verbe » qu’était « Mythe-errant ».

Et lui, parce qui honnissait la Vème République, il a tout fait pour la faire sauter plusieurs fois sans avoir l’air d’y toucher, en démontrant au peuple et à ses successeurs que même mort (il aurait eu 100 ans en 2016…), il reste un nuisible pour ces institutions-là !

 

Plus drôle encore, devinez qui donc sont les « ministres choyés » actuellement par le pouvoir ?

Rien d’autres que les deux membres influent de la commission d’enquête parlementaire de 2001 sur le blanchiment d’argent sale, dont j’ai pu, grâce à Joël Bucher, rapporté les minutes d’au moins un entretien.

Les deux seuls qui portaient haut l’idée d’une VIème République, justement…

 

Il n’y a pas de hasard, même quand les « manquants » dont parle « l’Ami-râle » se retrouvent pas « petits-bouts » sur des comptes « exotiques » d’un ministre chargé de la lutte contre la fraude fiscale.

Mais là, vous ne pouvez plus ignorer, ça eu été dans la presse de « Gauloisie-des-tricheurs ».

 

2016, retenez donc cette date : Il est probable que vous en saurez plus à ce moment-là !

Parce que c’est aussi le moment du troisième septennat post « Mythe-errant » : Lui, il ignorait au moment de son décès, que ce kon de « Gis-car-A-la-Barre » ne supportait pas que son rival de droâte puisse faire aussi bien que son propre successeur à lui.

Et qu’il en a imposé le quinquennat…

 

Tous ces fats, décidément, qui jouent avec notre pognon à devoir « boucher les trous » avec une nouvelle sucée qui porte justement sur … 12 milliards manquant, remboursés à la CIA via l’OTAN en 2009/2010.

Trop drôle, finalement !

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 04:04

ARÈS

 

Aymeric BUCHER, son fils ;

M. et Mme Josette LHAROUI,

sa sœur et son beau-frère ;

Mme Françoise BUCHER,

parents et amis

ont la tristesse de vous faire part

du décès de

M. Joël BUCHER,

survenu à l'âge de 65 ans.

Ses obsèques civiles auront lieu le samedi 20 avril 2013, à 14 h 30, au cimetière d'Arès, où l'on se réunira.

 

C’est mon « Ami-Râle » qui m’a averti la semaine dernière (et j’ai eu du mal à vous en faire part) :

« Sans réponse à nos emails, je commençais à penser que Jo avait dû avoir un sérieux problème.

En fait, l’ami Joël nous a quittés.

J’étais franchement triste hier soir car j’avais appris à apprécier son courage et ses ambitions nautiques.

Il restera son action dans la lutte contre la corruption, toujours disponible sur le web.

Une pièce pour améliorer le système.

Bien à vous

Haddock »

 

On peut effectivement apprécier son courage dans la lutte anti-corruption qui mine notre pays, ainsi que d’autres, et son habileté à n’en pas ressortir totalement broyé pendant de longues années.

Aurait-on fait, chacun, ses choix « d’honnête » ?

Pour en avoir vécus de mon côté, je peux vous assurer que le « prix à payer » est lourd de conséquences inimaginables…

Et je ne suis hélas pas le seul à pouvoir l’affirmer.

 

J’ai effectivement rapporté, avec son autorisation préalable et en décembre dernier, les minutes de son audition à la commission d’enquête parlementaire

Présidée à l’époque par un certain « Monte-bourre » et autre, « Payons ».

Minutes qui, curieusement ne semblent être nulle part ailleurs disponibles.

Notez qu’ils remettent ça actuellement, mais devant des sénateurs, jusqu’à en convoquer et écouter « Déesse-khâ »…

 

Ce qu’en résume Wikipédia :

 

« Joël Bucher, cadre expatrié de la Société générale à Londres, aux EAU, en Corée, fut directeur adjoint de la Société générale et représentant de la Sogenal à Taïwan entre 1987 et 1990, les 4 années précédant la signature de la vente de 6 frégates La Fayette à Taïwan, qui donnera lieu à l'affaire des frégates de Taïwan. Plus tard, il introduit Li Hsien (décédé en 2004) directeur du service commercial de Taiwan en France (CAPEC) à Serge Dassault à Bercy en présence de M. Paranque B. Savignac et Jean-Pierre Pierre-Bloch. La réunion s'est déroulée au Ministère des Finances pour conclure les droits d'atterrissage entre la France et Taiwan et décider de l'achat de 60 Mirage 2000-5. Le contrat a été conclu en direct sans intermédiaire. Ce qui n'a pas empêché le versement de commissions à M. A. Wang. Les commissions bloquées par la justice suisse étaient vraisemblablement destinées à compenser des garanties données par des banques du Luxembourg. Denis Robert reprend son témoignage auprès de la justice du Luxembourg dans son livre La Boîte noire où le système des rétro-commissions est largement expliqué.

 

Après son départ de la Société générale, Joël Bucher est associé à la structure Europasia dont il est le fondateur pour Steve Ho de PanVest Taiwan, disparu en Chine, avec le banquier suisse André Strebel. Il met au point par la suite des « contrats d'off-set de type Émirats arabes unis » pour Yves De Galzin de chez Matra et pour S. Dassault, avec une formule compensatoire légale de barter triangulaire entre la France, les Émirats arabes unis et Taiwan. Une véritable base neutre domiciliée dans un Club d'Affaires off-shore assimilable à un centre financier (révolutionnaire) qui évite la plupart des transferts financiers, sans risque de change. « De l'anti-banque ! dit-il ! Ceci est considéré comme un acte terroriste financier par certains. »

 

Après avoir témoigné devant la commission parlementaire, puis à Taipei, au Luxembourg, auprès de Mme De Talencé et aux procès Elf/Roland Dumas qui l'utilise comme témoin, il déclare à la presse, être ni coupable ni repenti et ne plus vouloir participer à défendre une France qui mérite ses affaires. Il déclare aux juges et aux journalistes ne pouvoir, ni vouloir dénoncer quiconque, préférant le mot résistance au terme peu honorable de délation. Il a collaboré longuement avec Thierry Jean-Pierre qui a pu exploiter ses documents de Taiwan et qui l'a défendu en gagnant ses procès en référé contre les media qui déformaient ses propos dont Canal+, France Inter et les Arènes de l'info avec Denis Robert qui en essayant de le manipuler le faisait passer pour un trafiquant d'armes.

 

Réfugié à Manama, il se contente désormais de mettre au point des catamarans et des Marinas révolutionnaires pour mieux naviguer en Orient et d'évoquer son expérience avec la Société générale dans un thriller financier titré : « Crash ou La mort d'un Banquier Repenti ! Celui qui avait osé parler... »

(Roman que j’ai lu pour enrichir mon propre roman, « Au nom du père », sur au moins deux chapitres et en inspirer d’autres, où je le nomme « Blaucher » pour lui éviter des confusions parfois sources de difficultés infinies…).

 

Il essaie en juillet 2007 au procès du Sentier de témoigner contre Daniel Bouton accusé de blanchiment.

Il est cité dans le procès Clearstram II où on le fait passer, sans l'entendre, comme le dénonciateur de l'intermédiaire Wang Chang Poo au risque de lui faire prendre des risques face au gang des bambous. »

 

Ce n’est qu’un résumé.

 

Je ne connaissais pas le bonhomme, je ne l’ai jamais rencontré, je ne connaîtrai jamais le son de sa voix.

Pourtant il m’avait invité à partager un verre sur un de ses yachts en convoyage en méditerranée, à l’occasion d’une escale en Balagne, où je me trouvais l’été dernier.

J’ai évité Calvi. Et j’ai peut-être vu son bateau de loin amarré au port, mais n’en suis même pas sûr.

C’est lui qui prend directement contact avec moi par un premier courriel du 20 juin 2011, pour être cité dans mon premier roman en ligne, « Opération Juliette-Siéra ».

C’est sans doute qu’il a estimé que je n’étais « pas loin » d’une « vérité » qui transpirait dans cette « œuvre de pure fiction ».

 

Nous avons ensuite échangé régulièrement…

J’ai suivi de loin ses atermoiements avec la justice de mon pays, poursuivi qu’il était par « le monde de la finance » dans des menaces et « débuts d’exécution » récurrentes.

Vont nous manquer les documents qui ont étayé ses dires et qu’il gardait au chaud comme d’une assurance-vie.

Je ne me fais pas d’illusion, ils vont disparaître à jamais…

 

Mes profondes condoléances à toute sa famille, naturellement.

Là encore, si l’un de ses membres a besoin d’un « coup de main » dans leur peine ou détresse commune, je n’oublie pas et ma porte est grande ouverte.

 

En revanche, ce dernier développement inattendu, alimente depuis récemment mon « imagination si peu fertile », jusqu’à en bâtir le scénario d’un futur roman.

Celui de cet été est déjà en ligne et « pousse le bouchon » assez loin.

Forcément, il y a une suite que je n’imaginais pas quand les abonnés ont reçu par la voie de la « newsletter » ce sommaire qui peut être livré désormais aux aoûtiens (les juillettistes non-abonnés attendront leur retour) : « Parcours olympiques ».

 

En revanche, depuis peu, je perçois à travers l’actualité de « Gauloisie-trisomique » (les affaires et révélations en cours : « Cas-zut-hac », « Ballamou », « Gué-an », « Tapis-&-autres-carpettes », le fiasco de la « transparence », les affaires de gros-trous dans les comptes de l’UMP, « Bête-en-cour », j’en passe et des meilleures) mais aussi mondiales (Wikileaks, Prism, demain « Promis », etc.) et encore ailleurs, comme un « fil rouge » qui signe la présence d’une sorte de « main invisible » mais diablement active.

En fait, vraisemblablement plusieurs qui se mènent une guerre pathétique et souterraine dont nous sommes les spectateurs ahuris laissés dans une constante ignorance des causes et des effets.

 

Me restera à mettre tout ça en musique et « en cohérence » pour en retirer un scénario le plus « vraisemblable » possible, juste comme « d’une pure construction intellectuelle ».

Puis l’écrire.

Puis le mettre en ligne rapidement pour l’été 2014.

Juste pour vos yeux (et ceux de ma Môman qui sont fragiles).

 

En attendant, je perds un « ami-inconnu », mais qui a eu le mérite de m’ouvrir les yeux et la conscience sur plein de choses : Pour moi, le monde tel qu’il est n’est plus le même qu’avant de connaître Joël Bucher.

Et je l’en remercie vivement.

 

Hommages à lui.

 

I3

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 05:02

« Frères très chers,

 

Je vous ai convoqués à ce Consistoire non seulement pour les trois canonisations, mais également pour vous communiquer une décision de grande importance pour la vie de l'Église.

 

Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l'avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien.

 

Je suis bien conscient que ce ministère, de par son essence spirituelle, doit être accompli non seulement par les œuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, par la souffrance et par la prière.

 

Cependant, dans le monde d'aujourd'hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de saint Pierre et annoncer l'Évangile, la vigueur du corps et de l'esprit est aussi nécessaire, vigueur qui, ces derniers mois, s'est amoindrie en moi d'une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m'a été confié.

 

C'est pourquoi, bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d'Évêque de Rome, Successeur de saint Pierre, qui m'a été confié par les mains des cardinaux le 19 avril 2005, de telle sorte que, à partir du 28 février 2013 à vingt heures, le Siège de Rome, le Siège de saint Pierre, sera vacant et le conclave pour l'élection du nouveau Souverain Pontife devra être convoqué par ceux à qui il appartient de le faire.

 

Frères très chers, du fond du cœur je vous remercie pour tout l'amour et le travail avec lequel vous avez porté avec moi le poids de mon ministère et je demande pardon pour tous mes défauts. Maintenant, confions la Sainte Église de Dieu au soin de son Souverain Pasteur, Notre Seigneur Jésus-Christ, et implorons sa sainte Mère, Marie, afin qu'elle assiste de sa bonté maternelle les Pères Cardinaux dans l'élection du Souverain Pontife.

 

Quant à moi, puissé-je servir de tout cœur, aussi dans l'avenir, la Sainte Église de Dieu par une vie consacrée à la prière.

 

Du Vatican, 10 février 2013 

 

BENEDICTUS PP XVI (Benoît XVI) »

 

Amen : Un nouveau pape est appelé à régner avant Pâques.

Perso, la perspective m’amuse assez bien.

 

D’abord, il faut comprendre « B16 », fatigué, rincé par l’âge et les affaires.
Pape élu sur le tard, alors qu’il était à la tête de la Congrégation pour la foi … dont on sait toute l’importance par ailleurs, il avait été tout de suite qualifié de « pape de transition ».
 

Élu au Vatican en 2005, Benoît XVI avait été choisi pour son âge déjà avancé – 78 ans à l’époque – et son côté conservateur, dans la ligne définie de concert avec « JP 2 ».

En huit ans, « B16 » a été confronté à plusieurs scandales qui ont ébranlé l’institution : L’affaire des prêtres accusés d'abus sexuels sur des mineurs au cours des dernières décennies a été la plus grave, d'autant qu'il avait longtemps été chargé au Vatican de la discipline du clergé avant de devenir pape.

En 2012, il est cette fois confronté au scandale de fuites de documents confidentiels au sein du Vatican. Surnommée « Vatileaks », cette affaire, qui révèle les profondes rivalités au sein de la Curie romaine (le gouvernement du Saint-Siège), conduit à l’arrestation de son propre majordome, Paolo Gabriele, qu’il a gracié en décembre dernier. Selon Mgr Michel Dubost, évêque d'Évry-Corbeil-Essonnes, Benoît XVI a été très affecté par cette affaire. « Cela l’a éprouvé et fatigué. Il a été « trahi » par un proche. »

Ce n’est pas faux, mais ce n’est pas seulement cela…

 

D’abord, il y a eu les débats lors de son élection d’avril 2005 qui apparaissent sur la Toile : Une grande première où, notamment, on découvre qu’il est opposé à l’argentin jésuite, le cardinal Jorge Mario Bergoglio, son cadet, alors âgé de 69 ans.

Mais où il est aussi question de Malachie qui a donné la liste des 112 papes du monde chrétien au moyen-âge…

« Flos florum » (La fleur des fleurs) désignant Paul VI (1963-1978). Le lys, surnommé « la fleur des fleurs », est présent sur ses armes (formées de trois lys).

« De mediate lunae » (de la moitié de la lune ou du temps moyen d'une lune ou de l'intermédiaire lunaire) désigne Jean-Paul Ier (1978-1978) pour un pontificat de 33 jours seulement.

« De labore solis » (du labeur du soleil) est attribué très logiquement à Jean-Paul II (1978-2005), pour une pontificat de 28 ans, qui est la durée du cycle solaire calendaire utilisé dans le comput ecclésiastique, même si certains y voient aussi le fait que Jean-Paul II est le pape qui a le plus voyagé : Son long et éreintant pontificat a participé à l'épuiser par un « labeur soutenu ».

Puis « De gloria olivae » (de la gloire de l'olivier). Or, « B16 » a été élu peu de temps après le dimanche des rameaux.

Et enfin « Petrus Romanus » (Pierre le Romain) : « Dans la dernière persécution de la sainte Église romaine siégera Pierre le Romain qui fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, la cité aux sept collines sera détruite, et le Juge redoutable jugera son peuple. »

La question est de savoir qui sera « Pierre II »…

 

Parce que aussi sec et après les réactions fort nombreuses du monde entier (de la chrétienté seulement ou presque, pour l’heure) saluant la « grande sagesse » de cette décision (en soulignant la rareté extrême de « la chose »), les paris sur son successeur sont ouverts.

Les bookmakers anglais parient même sur un pape black !

Ça tombe d’ailleurs sous le sens, puisque « B-16 » l’avait suggéré lui-même…

 

Mais l'Amérique latine représente aujourd'hui 42 % des 1,2 milliard de catholiques dans le monde, quand l'Europe n'en compte plus que 25 %.

Et dans une interview publiée peu avant Noël, l'archevêque Gerhard Müller, président de la congrégation pour la doctrine de la foi, a dit connaître « beaucoup d'évêques et de cardinaux d'Amérique latine qui pourraient prendre la responsabilité de l'Église universelle ».

Le cardinal suisse Kurt Koch, président du conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, a estimé dans une interview parue au même moment que l'avenir de l'Église n'était pas en Europe. « Il serait bien qu'il y ait des candidats d'Afrique ou d'Amérique du Sud au prochain conclave », a-t-il dit au quotidien zurichois Tagesanzeiger.

 

Et les « papabili » les plus cités sont :

– Joao Braz de Aviz (Brésil, 65 ans) qui a apporté un souffle nouveau au département du Vatican pour les congrégations religieuses qu'il préside depuis 2011. Il soutient avec modération certains aspects de la théologie de la libération comme l'aide aux pauvres.

– Timothy Dolan (États-Unis, 62 ans) est devenu la voix du catholicisme aux États-Unis depuis sa nomination comme archevêque de New York en 2009. Son humour et son dynamisme ont impressionné le Vatican mais les cardinaux se méfient d'un « super-pape » dont le style pourrait apparaître trop familier aux yeux de beaucoup.

– Marc Ouellet (Canada, 68 ans) est le préfet de la congrégation pour les évêques, sorte de directeur du personnel du Vatican. Il a dit par le passé que devenir pape « serait un cauchemar ». Même s'il entretient de bons liens avec la Curie, le fort sécularisme de sa province natale, le Québec, pourrait jouer en sa défaveur.

– Gianfranco Ravasi (Italie, 70 ans) est le « ministre de la Culture » du Vatican depuis 2007 et représente l'Église dans les mondes de l'art, de la science et de la culture.

– Leonardo Sandri (Argentine, 69 ans) est né à Buenos Aires de parents italiens. Avant d'être cardinal en 2007, il a été pendant sept ans substitut pour les affaires générales de la secrétairerie d'État, l'équivalent d'un secrétaire général du Vatican et le troisième plus haut poste au Saint-Siège. Mais il n'a pas d'expérience pastorale et sa fonction à la tête des Églises orientales ne lui confère guère d’autorité.

– Odilo Pedro Scherer (Brésil, 63 ans) se classe parmi les plus sérieux candidats d'Amérique latine. Archevêque de Sao Paolo, le plus grand diocèse dans le premier pays catholique au monde, est un conservateur dans son pays mais serait considéré comme un modéré ailleurs. La croissance rapide des Églises protestantes au Brésil pourrait lui être reprochée.

– Christoph Schönborn (Autriche, 67 ans) est un ancien étudiant de Benoît XVI. L'archevêque de Vienne a publié de nombreux ouvrages depuis le « catéchisme de l'Église » en 1992. Certaines prises de position prudemment réformistes et une forte opposition de la part de certains prêtres autrichiens pourraient cependant le handicaper.

– Angelo Scola (Italie, 71 ans) est archevêque de Milan, un tremplin pour la papauté, et le favori pour de nombreux Italiens. Expert en bioéthique, il connaît aussi l'islam en tant que président d'une fondation pour la promotion de l'entente entre musulmans et chrétiens. Il pourrait pâtir d'un style oratoire opaque aux yeux des cardinaux à la recherche d'un pape « communiquant ».

– Luis Tagle (Philippines, 55 ans), est un proche de Benoît XVI avec qui il a travaillé au sein de la Commission théologique internationale. Il possède un certain charisme souvent comparé à celui de Jean-Paul II mais il n'est devenu cardinal que l'an dernier et sa « jeunesse » n'est pas un gage de réussite.

– Et Peter Kodwo Appiah Turkson (Ghana, 64 ans) est le plus solide candidat d'Afrique. Président du conseil pontifical « justice et paix », il est le porte-parole de la conscience sociale de l'Église et se dit favorable à une réforme du monde financier. Lors d'un récent synode, il a diffusé une vidéo critiquant les musulmans, soulevant des interrogations sur sa manière d'appréhender l'islam.

C’est lui, à mon sens qui tient la corde.

 

Pour la raison bien assez simple qu’il est black, « jeune » et à tendance antimusulmane…

Or, l’islamisme radical est en guerre contre les « croisés » de Rome.

La Curie doit y apporter une réponse.

 

« JP 2 » a vu la planète faillir basculer le 11 septembre 2001. La première année de « l’an mil après l’an mil » de la prophétie de « Jean de Jérusalem » proférée en 1099. Où est décrit notre univers très contemporain.

Y compris en ce qui concerne les mœurs occidentales (où le « mariage pour tous » de « François III » prend un relief tout particulier).

« B 16 » l’a redouté à son tour en 2012 : Sans l’assistance et l’aide de la « Légion du Christ » (réformée par « B 16 » entre avril et juillet 2010), plus exactement par la branche laïque « Regnum Christi », elle aurait eu lieu.

Or, ce n’était pas l’heure prédite par les saintes écritures.

Ni le troisième secret de Fatima (autour duquel on a beaucoup glosé, mais qui reste connu, pour l’heure, que des seules autorités pontificales).

 

« B 16 » va consacrer le reste de sa vie à la prière pour se faire pardonner ses fautes et faiblesses et rejoindre son Créateur l’âme en paix, le moment venu.

Il restitue une Église nettoyée de ses propres faiblesses et laisse la place à « Pierre II » pour que les prophéties s’accomplissent … celles de la « fin des temps ».

 

Tout est bien qui va bien : Vous me faites penser à aller enfin visiter Rome rapidement, avant sa prochaine destruction annoncée… si Malachie ne s’est pas trompé.

Merci à vous toutes et tous !

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