Après tout, c’est 14 juillet !
Et quand on ne veut pas m’entendre, pour ne m’avoir pas invité aux agapes festives du moment sous les ors des salons de MA République, on me lit.
C’est qu’il se trouve que la « déneuronisation » de nos « chères têtes blondes » nous concerne tous, finalement et commence à m’agacer personnellement.
Passe qu’on veuille réécrire l’Histoire des générations passées au filtre des « dogmes dominants ».
Quoique…
Ça relève quand même du hold-up sur la mémoire collective, de l’escroquerie sur la neutralité de l’enseignement, de la mainmise dogmatique et politique sur des jeunes esprits en formation.
Passe aussi qu’on remplace par des patates les règles de la géométrie ou des mathématiques appliquées.
Quoique que là encore…
Quand on finit par être repoussé par l’algèbre, les statistiques et encore bien d’autres, ne forme-t-on pas sciemment des nains du neurone ?
Passe toujours qu’on allège les règles du langage, de l’orthographe, de la grammaire, pour protéger la « libre formation des esprits », qu’on abandonne l’expression écrite au profit de l’oralité quand il s’agit d’enseigner une langue étrangère, pour viser l’efficience pragmatique.
Quoique…
Quand on n’aura plus que des illettrés sous la main, qui ne saurant rien de la « bonne place de la virgule » (qui peut changer le sens d’une phrase), qui nous plongerons dans des abysses de sottises contradictoires pour une participe passé mal accordé, ou une traduction rendue incompréhensible, voire nous laisserons cois devant une double négation dans la même phrase, on aura vraiment l’air fin…
Passe également qu’on enseigne en économie générale des théories obsolètes, qui ont montré et démontré que leurs limites, qui restent incapables de décrire notre « univers de laborieux » sans l’expliquer vraiment et qui se retrouvent à n’être jamais prédictives mais toujours « tordues » pour donner une signification à peu près logique aux évènements marquant passés, et même très récents, je veux bien.
Quoique…
De faire, à la chaîne, des électeurs complètement perdus, qui gobent n’importe quelle ânerie qui n’aura plus cours le lendemain matin, si ça satisfait quelques égos hypertrophiés de suffisance, on n’est quand même pas prêt à se sortir collectivement du boxon dans lequel ces mêmes théoriciens nous ont plongé et persistent à nous maintenir coûte que coûte.
Pour tous ceux-là, j’ai toujours pensé que cette ignorance-crasse qu’ils développent devant leurs « apprenants » (on ne dit plus élève à élever ou étudiants à étudier), n’était jamais que le reflet de leur propre incommensurable incompétence se révélant à la lumière crue de leur propre intolérance à faire face au bon sens.
Passons une dernière fois…
Mais voilà aussi qu’on veut te nous imposer, jusque dans les manuels de Sciences de la vie et de la Terre, des théories pour le moins bouleversantes, notamment, la « théorie du genre » comme seule référence scientifique pour comprendre l’univers qui nous entoure, là, j’ai le hoquet au neurone (et je n’en ai qu’un qui fonctionne encore et pas tout le temps : Celui du nerf honteux).
Qu’on étudie cette « découverte scientifique récente » au cours de l’enseignement supérieur de philosophie ou de sociologie, pour mieux en connaître les limites, là je veux bien.
Mais en première comme unique explication d’un tout qui dépasse l’entendement et le bon sens, là, c’est vraiment très osé.
Ce n’est même plus de l’incompétence délictueuse commise par des fonctionnaires dans l’exercice de leur fonction, mais carrément d’un crime dogmatique commis par les mêmes dans les mêmes fonctions !
Pol-Pot en rêvait, notre ministre de l’intelligence et de l’éducation l’a fait !
Car je lis dans le manuel de chez « machette & AK 47 » (du groupe « La-Garde-Air » et autre marchand d’armes) acheté en avance pour « ma nichée » et ses devoirs de vacances estivales que : « Le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle, mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin.
Cette identité sexuelle, construite tout au long de notre vie, dans une interaction constante entre le biologique et le contexte socio-culturel, est pourtant décisive dans notre positionnement par rapport à l’autre.
Devenir un individu sexué fait partie intégrante de la construction identitaire. »
Or, j’avais noté par ailleurs, que « jusqu’à ce jour, la France avait été épargnée par l’enseignement de la « théorie du Gender ». Mais que l’enseignement de cette « discipline » entre par la grande porte : À partir de 2011, des cours obligatoires lui seront consacrée à Sciences Po, l’Institut d’Études Politiques de Paris. (IEP Paris) » constatait Elizabeth Montfort dans son article intitulé « De l’identité biologique à l’identité sociologique ou comment déconstruire les structures fondamentales de la société »
De quoi s’agit-il ? Tout part de deux femmes, économistes de l’OFCE, soutenues par Jean-Paul Fitoussi, président de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et par Emmanuelle Latour de l’Observatoire de la parité créé en 1995.
Celles-ci déclarent qu’il faut en finir avec l’inégalité entre les hommes et les femmes dans l’entreprise. Bien !
Pour les promoteurs de l’opération, le but est éminemment politique : « On veut faire progresser le combat contre les inégalités entre hommes et femmes. »
Mais je veux, mon n’veu : Je serai parmi les premiers à leur apprendre à ranger le lave-vaisselle correctement, à conduire mon chariot, si je pouvais, à leur faire faire leur déclaration d’impôt et de TVA correctement aussi, si je pouvais !
Et tant d’autres choses encore qu’elles ignorent parfois superbement comme autant de « futilités masculines inutiles ».
Moi, sans les femmes, je ne peux pas vivre, mon unique neurone en état de fonctionnement (celui du nerf honteux, et encore, pas tout le temps) en perdrait toute son acuité
Encore faudrait-il savoir sur quoi se fonde cette égalité, dont nous rappelons que pour l’heure elle n’est que juridique (et qu’on a bien du mal, d’ailleurs et pas seulement pour des raisons sexuelles, ni de couleur d’épiderme).
Or, on part d’une réflexion identitaire : Les « Queer et gender »
Grâce à l’évènement initiatique baptisé « Queerweek » (La semaine « queer ») de Sciences Po, lancée du 3 au 6 mai 2010 comme une avant-première des « Gender-studies », il s’agit bien d’une étude centrée sur une réflexion identitaire. Le programme de cette Semaine queer – « semaine du genre et des sexualités » – est particulièrement explicite !
Le postulat promu est le suivant : L’individu postmoderne ne se reconnaîtrait plus dans la société « hétéro-sexiste ».
La différence des sexes est une dictature puisqu’elle est imposée par la nature. Pour être libre, l’individu devrait pouvoir se choisir.
Cela lui permettrait d’exercer son droit le plus fondamental : « le droit à être moi », de se choisir en permanence alors que la nature impose d’être un homme ou une femme.
Les théoriciennes du queer pensent que l’individu serait mieux caractérisé par son orientation sexuelle que par son identité sexuelle, fondée sur une donnée biologique forcément non choisie.
Elles estiment que se considérer comme homme ou femme en se fondant sur une réalité biologique, c’est refuser de se construire soi-même…
Des refoulées mal baisées ? Pas plus que ça…tout de même !
« Il serait tentant de chercher une définition du queer. Si, précisément, il n’y en a pas, c’est en raison du caractère subversif de cette théorie, comme l’affirment ses promoteurs ».
Donner une définition, c’est fixer une idée ou un objectif.
Dans ce concept, rien n’est fixé.
On peut dire qu’il s’agit d’un « mouvement subversif » dont l’objectif est de reformuler les rapports homme/femme dans la société, non plus en fonction de leur identité masculine ou féminine, mais en fonction de leur volonté et de leurs désirs souverains.
L’identité ne serait plus biologique, mais sociale.
Autre postulat néo-déterministe à rebours…
D’une certaine manière, la « théorie Queer » prolonge ainsi la « théorie du Gender », ce concept apparu au Sommet de Pékin en 1995, sous l’effet de groupes de pression de féministes radicales.
D’ailleurs, pendant que l’IEP lançait cette initiative, Judith Butler en personne intervenait à Lyon à l’invitation du maire pour présenter la théorie dont elle est l’une des figures marquantes.
Publié aux États-Unis dans les années soixante-dix, c’est seulement en 2005 que son livre de référence est traduit en français : « Trouble dans le genre. Pour un féminisme de la subversion » (Ed La Découverte).
Et c’est ça qu’on enseigne à des gamins de 15/16 ans comme d’une « science » ?
Pour elle, si le « gender » consiste à définir une politique féministe qui ne soit pas fondée sur l’identité féminine, le « queer » déconstruit l’identité de toute personne humaine en vue de se reconstruire à partir du seul choix individuel.
Judith Butler s’appuie sur les idéologies du XIXèmeet XXèmesiècle néo-marxiste, existentialiste et structuraliste pour penser « le féminisme et la subversion de l’identité ».
Le féminisme initial adhère à l’idée que l’identité sexuelle et le genre coïncident, mais ce lien sera progressivement remis en cause par les « gender feminists » qui considèrent que la frontière entre le masculin et le féminin est parfois floue mais que la société profite de ces différences pour imposer un rôle et des stéréotypes : la femme aux tâches ménagères, l’homme à l’extérieur.
Et inversement ? Jamais ?
Elles prétendent que la revendication de l’égalité homme/femme suppose une différence entre les sexes.
Or, selon elles, la différence construit l’inégalité et donc la domination de l’homme sur la femme.
Elles ne connaissent pas ma mère, celles-là, « Ô ma Mère ! »
Ce qui fait dire à Judith Butler que la définition classique du genre, fondée sur le sexe biologique, est une construction sociale et culturelle au service de la domination de l’homme sur la femme. Sa proposition : s’affranchir tout simplement de la nature ! Et pas du tout l’inverse…
Pour sortir de l’oppression, il est nécessaire de déconstruire le genre, la famille et la reproduction !
J’admire le sophisme : Un grand classique ! Je te confonds allègrement les causes et les conséquences à travers un discours mental élaboré mais « brumeux », tel que ça puisse paraître lumineux aux « petits-jeunes » de 15/16 ans qui n’y connaissent finalement pas grand-chose, et le tour est joué…
Le genre. Les « gender-feminists » considèrent que la différence sexuelle de l’homme et de la femme n’est pas déterminante, sauf à maintenir la domination de l’homme. (Ça s’emboite bien, pourtant…Mais peut-être pas chez elles, après tout !)
Or, le mot « sexe » fait référence aux caractéristiques biologiques, manifestant ainsi une différence innée entre l’homme et la femme (comment dire le contraire ?).
Il faut donc, pour elles, le remplacer par le terme de « genre » qui renvoie aux comportements et aux rôles plutôt qu’au sexe, annihilant par ce moyen l’existence de différences, à l’origine des inégalités.
À partir de cette rupture sémantique, une théorie va être élaborée.
(Personnellement, je parlerai bien de « castration », mais bon, hein…)
Nos théoriciennes prétendent que l’être humain, à la naissance, est « neutre ».
Là, je demande à voir : Il n’y a que deux cases possible à l’état-civil.
Ce serait le milieu culturel qui imposerait un rôle féminin ou masculin pour maintenir la femme dans un rôle d’esclave.
D’où l’idée de remplacer l’identité sexuelle par les orientations sexuelles variées et choisies par chaque individu.
Chacun s’invente son genre qui peut évoluer au cours de la vie.
Ainsi il n’y a plus de barrière entre ce qui est permis et ce qui est interdit.
Ce que je choisis est permis, puisque je l’ai choisi.
Et en plus je peux changer au fil du temps et inversement : Le panard !
Y’a-t-il des volontaires pour la case « esclave » au juste ?
La famille, en second lieu, il faut déconstruire la famille, parce que la femme y est maintenue en esclavage et qu’elle conditionne les enfants à accepter le mariage et la féminité comme naturels.
La nouvelle famille doit être polymorphe (recomposée, monoparentale, homoparentale,...), bref : Choisie et re-choisie en permanence.
La maternité enfin, après la famille et le genre, la reproduction doit également être déconstruite pour être choisie : L’enfant ne se reçoit pas, il se désire, il se programme, il se contractualise.
Pour sortir des contraintes, la femme doit recourir à la technique : « Les mères porteuses, l’utérus artificiel ont pour objectif la libération des femmes des contraintes corporelles. C’est le fantasme de la désincarnation, se détacher de sa part naturelle. »
Là encore, l’UA, si c’est un fantasme de femmes qui ne savent pas jouir de leurs sens, demain ce sera une technologie pour cloner des meks à ne plus savoir où les mettre…
Une civilisation d’eunuque ou d’homo, c’est ce que nous promettent ces technologies, non ?
Ainsi, la « théorie du gender » déconstruit l’identité féminine, celle nos femmes bien aimée.
Plus de différence sexuelle, plus d’inégalité : « Les femmes ne seraient pas opprimées s’il n’existait pas un concept de femme. En finir avec le genre, c’est en finir avec le patriarcat ! »
Ouais, ouais, oauis ! Que des meks et des eunuques !
La déconstruction du genre consiste donc à minimiser l’identité sexuelle biologique (masculine ou féminine) pour ne garder que l’identité sexuelle sociologique, c'est-à-dire l’orientation sexuelle.
Applications des « gender studies » : Des nouveaux couples, de nouvelles familles ! Homoparentalité, adoption d’enfants par des couples de même sexe, adoption de nouvelles normes fondées sur une sexualité choisie… la « théorie du gender » permet de mieux comprendre les revendications du « lobby gay » car elle vient appuyer la reconnaissance normative de l’homosexualité pour imposer de nouveaux modèles de couple et de filiation.
Ce que je ne comprends toujours pas, c’est qu’on continue de parler de couple…
Et les orgies romaines ? Et les zouks ? Et les tournantes, alors ?
Sans compter tous les branleurs qui n’en fichent pas une à trainasser dans nos rues…
A) Le « droit au mariage ». Le droit devrait reconnaître toute forme d’union : homo-, hétéro-, bi-, pluri-,… Il serait ouvert un seul type de contrat fondé sur le « droit au mariage » destiné à tous les individus, quelles que soient les circonstances !
Un bel avenir : Moi, je vote pour la polygamie assumée !
Que des femmes tout autour de moi et que des « folles de mon corps » !
Mais, il faut rappeler que, d’une part, le choix individuel d’une forme de vie relève de la vie privée et que, d’autre part, l’universalité de la loi a pour but de garantir le bien commun.
C’est d’ailleurs le fondement de la demande d’égalité de notre République, revendiquée haut et fort par celles-là même.
Mais, l’État ne peut que reconnaître qu’une union qui assure la stabilité et la durée du point de vue social et personnel. Le socle de la société repose sur l’universalité de la différence sexuelle de l’homme et de la femme et non sur des tendances ou des orientations changeantes par nature.
Le mariage n’est pas un droit, mais un engagement entre deux personnes et une institution vis-à-vis de la société.
Il est d’ailleurs paradoxal de revendiquer le mariage sauf à vouloir l’utiliser comme norme universelle pour toute sorte d’union.
Quand même, c’est curieux pour des « libertins », non ?
B) La parenté et la parentalité et le « droit à l’enfant ». Le désir d’enfants, considéré comme un droit par certains, conduit à remplacer la parenté par la parentalité.
Or, la parenté unit les trois composantes de la filiation : biologique, juridique et sociale alors que la parentalité ne garde que la composante sociale, la fonction d’éduquer.
En remplaçant progressivement le terme de parenté par parentalité, on déconnecte les réalités biologiques des comportements en société, telle que l’encouragent les « gender feminists ».
Les homosexuels voient, à travers cette dialectique, un moyen de se voir reconnaître un « statut social » sur l’enfant concrétisant ainsi le « droit à l’enfant », comme d’une marchandise, un bien, un service à consommer, peut-être un peu plus durablement qu’un préservatif…
Ainsi, le déclare l’APGL-Association des parents gays et lesbiens : « Nous souhaitons baser le droit de la filiation sur l’éthique de la responsabilité, en valorisant l’établissement volontaire de la filiation et en fondant celle-ci sur un engagement irrévocable. »
« Un parent n’est pas nécessairement celui qui donne la vie, il est celui qui s’engage par un acte volontaire et irrévocable à être le parent. »
Irrévocable (caractère assuré par la biologie) ou seulement « durable » pour ne pas dire stable d’un point de vue « éducatif » (Je ne parle même pas « d’amour », là, puisque par définition, on est dans le « choisi » conjoncturellement, dans ce champ-là des rapports humains et… sexuels polymorphe !)
Et l’enfant a-t-il son mot à dire ?
Et l’autorité étatique n’a-t-elle pas à protéger les plus faibles contre tous les délires possibles, y compris les enfants et leur avenir ?
C) Adoption, AMP et mères porteuses ou « l’enfant-objet ». La reconnaissance sociale est insuffisante pour ces lobbys : Si les couples de même sexe sont capables d’éduquer des enfants, pourquoi ne pourraient-ils être parent biologique (gestation pour autrui, insémination artificielle, fécondation in vitro) alors que les techniques médicales le permettent.
D’où leur demande de recourir à l’AMP (Assistance médicale à la procréation), avec donneur, actuellement réservée aux couples de sexe différent.
Et qu’importe le nom du donneur d’ovule ou de spermatozoïde puisque, si l’on suit la « théorie du genre », la réalité biologique n’est que très secondaire.
La demande de légalisation de la GPA (gestation pour autrui) ou mères porteuses soutenu par Élisabeth Badinter, membre du Conseil scientifique du « Gender studies » de Sciences-Po suit exactement le même raisonnement.
Bref, tous les moyens sont bons pour garantir le « droit à l’enfant » au mépris de l’enfant lui-même, de son identité et de sa croissance dans un cadre stable avec son père et sa mère.
La « théorie du genre » réduit l’individu à l’orientation sexuelle qu’il décide pour lui-même.
Et seulement pour lui-même.
Moi j’adore : Je suis pour la légalisation totale des harems !
Les princes de nos républiques se servent bien dans le « cheptel » à leur portée à longueur de colonnes de presse, pourquoi pas moi, ou vous, finalement ?
Car je ne sais plus qui disait que : « On ne semble pas remarquer que la revendication du « mariage homosexuel » ou de l’ « homoparentalité » n’a pu se formuler qu’à partir de la construction d’une fiction, de sujets de droit qui n’ont jamais existé : Les « hétérosexuels ».
C’est en posant comme une donnée réelle cette classe illusoire de sujets que la question de l’égalité des droits entre « homosexuels » et « hétérosexuels » a pu se poser.
Il s’agit cependant d’une fiction, car ce n’est pas la sexualité des individus qui a jamais fondé le mariage, ni la parenté, mais d’abord le sexe, c’est-à-dire la distinction anthropologique des hommes et des femmes. »
Ce qui n’est pas faux, n’est-ce pas !
Car en plus, elle rend encore mes vieux jours heureux.
Ça et les boissons fortes en période de disette sensuelle… On n’a que ce qu’on peut sur le moment, n’est-ce pas ?
La diffusion de la « théorie du gender ou du queer » ne peut que renforcer la culture de dissociation de notre société : Dissociation entre identité et comportement, entre sexualité et procréation, entre union et filiation, entre parenté et parentalité, créant autant de catégories que de cas d’espèces, dans le dessein de laisser chacun décider arbitrairement, sans règles, ni loi, ni foi, ni logique, ni estime de soi, tout juste le « goût du moment », son « appétence conjoncturelle » et égoïste.
Ainsi seront formés nos enfants comme d’une « science », si nous n’y prenons garde.
Alors j’écris :
« Monsieur le Président,
Monsieur le Premier des ministres,
Monsieur le ministre de l’éducation et de l’intelligence,
La réforme de la classe de Première voit l'arrivée de la « théorie du genre » ou théorie du « gender » dans les programmes et les manuels de Sciences de la Vie et de la Terre.
Or, la « théorie du genre » n’est une théorie philosophique et sociologique mais elle n’a absolument rien de scientifique.
Elle affirme que l’identité sexuelle (qui serait un concept psychologique et non biologique) est une construction culturelle relative au contexte du sujet (cf. ci-dessus).
Ce programme et ces manuels reflètent donc au moins 3 entorses gravissimes aux valeurs de notre École de la République :
1 – Entorse à sa mission : L’école doit former l’esprit critique selon les exigences propres de la raison. Le lycée ne saurait dicter des comportements, mais bien former des intelligences. Il ne doit pas devenir une caisse de résonance des opinions ambiantes et versatiles de la société, sous peine de fragiliser les esprits abrité derrière des motifs « pseudo-scientifiques ».
2 – Entorse à sa neutralité : En feuilletant ces manuels, on ne peut s’empêcher de se remémorer les propos d’un ancien illustre (Jules Ferry, en l’occurrence, qui doit bien se marrer à faire des loopings dans son cercueil) aux instituteurs : « Avant de proposer à vos élèves un précepte, une maxime quelconque, demandez-vous s’il se trouve, à votre connaissance, un seul honnête homme qui puisse être froissé de ce que vous allez dire. Si oui, abstenez-vous de le dire. »
Notre code de l’éducation exige d’ailleurs le « respect de la personnalité de l’enfant et de l’action éducative des familles » (art. L. 111-2). Dans ce domaine extraordinairement intime qu’est la sexualité, à un âge où les jeunes sortent tout juste de l’adolescence et se construisent, ces manuels constituent une grave intrusion dans leur vie privée.
3 – Entorse à La liberté : On ne peut pas obliger les professeurs de SVT à relayer un discours qui sorte du cadre scientifique.
Comment pourront-ils évaluer les élèves et les préparer aux épreuves du bac sur de telles options partisanes ?
Il est clair que la théorie du « gender » ne peut être présentée aux élèves seulement que comme un choix philosophique et non comme une réalité scientifique indiscutable qui n’a rien à faire dans un livre de SVT !
Aussi, je vous demande de remédier dès avant la rentrée à ce scandale avant qu’il ne soit porté par les « foules en colère » et de faire indiquer par circulaire, ou tout autre moyen à votre portée, que seul le livre de la concurrence sera autorisé.
Pensez aussi à me rembourser ma dépense inutile sous huitaine.
Sans ça, je déduis le prix du bouquin sur ma TVA non-déductible.
J’ai bien conscience que mes demandes peuvent paraître outrecuidantes à vos grandeurs intellectuelles, moi qui ne suis qu’un pauvre nain de kontribuable.
Mais justement, je suis si pôvre du portefeuille et si pôvre d’esprit !
Vous en remerciant par avance vivement,
Veuillez agréez, Monsieur le ministre de l’éducation et de l’intelligence, Monsieur le Premier des ministres, Monsieur le Président, l’immensité de ma satisfaction anticipée d’électeur assidu.